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Propagande, publicité, information et désinformation
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 08-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
TISSERON Serge
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Si le XXe siècle mérite une mention spéciale, c'est bien dans le domaine de la fabrication d'images destinées à orienter les croyances et les comportements, notamment politiques. La publicité, aujourd'hui, est le laboratoire de ces recherches. Leur moteur est toujours le désir de faire partie d'un groupe. Certaines fois, la publicité joue directement sur ce désir. D'autres fois, au contraire, elle dérange et malmène ses spectateurs qui pour vaincre ce dérangement, n'ont que deux solutions : soit parler de cette publicité et augmenter alors son impact, soit acheter le produit, façon de se rassurer sur le caractère de leur émotion et de se rattacher au groupe de tous ceux qui consomment le même produit après avoir éprouvé le même malaise. Plus le spectateur d'une image est malmené par elle, plus il est tenté d'emprunter le chemin qui est indiqué dans cette image pour résoudre son malaise. La publicité nous permet ainsi de comprendre ce qu'est une image violente : c'est une image qui ne nous pousse pas à penser, mais à agir, et cette définition concerne les images verbales, parlées ou écrites, autant que les images visuelles. Pour lutter contre cet effet des images, il nous faut d'abord réaliser que ce n'est pas notre conviction intellectuelle, mais notre adhésion émotive et corporelle aux images qui est le vrai danger. Pour nous protéger de cela, trois directions doivent être privilégiées. La première est de comprendre quelles sont les failles permettant de déjouer les pièges hypnotiques des images. La deuxième direction est d'apprendre à utiliser les images comme source d'information sur elles-mêmes, et notamment sur la manière dont elles ont été fabriquées. Enfin, la troisième est de les utiliser comme une source d'information sur soi, en partant des effets qu'elles ont sur nous pour tenter d'en comprendre les causes en liaison avec notre histoire personnelle. Le questionnement sur les effets des images sur soi n'est pas seulement l'occasion de faire d'elles une source permanente d'information sur notre histoire et notre personnalité, c'est aussi une manière d'introduire une circulation permanente de l'information dans le dialogue familial et citoyen. Mot(s) clés libre(s) : communication visuelle, images, influence, langage publicitaire, publicité
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Mon programme est-il bien protégé contre les cyberattaques ?
/ Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique / Interstices
/ 13-12-2018
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Rezk Tamara
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Écrire du code sûr et s’assurer que celui-ci satisfait des propriétés de sécurité est nécessaire pour contrer d’éventuelles cyberattaques. Mais ce n’est pas suffisant. Encore faut-il que le programme qui sera exécuté par l’ordinateur soit sûr. Vous avez bien lu : écrire un programme sûr et s’assurer qu’il s’exécute de manière sûre sont deux choses bien distinctes. Mot(s) clés libre(s) : sécurité programme, sécurité compilateur, langage programmation
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La communication du sens
/ Mission 2000 en France
/ 19-02-2000
/ Canal-U - OAI Archive
SPERBER Dan
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Comment les humains communiquent-ils? Selon une conception traditionnelle, ils le font grâce au langage, qui permettrait d'encoder toutes les significations communicables. La pragmatique moderne montre que bien des significations sont communiquées sans être pleinement encodées, et peut-être sans être pleinement encodables. Au ""modèle de code"", on oppose désormais un "modèle inférentiel"de la communication, selon lequel les énoncés sont des indices plutôt que des expressions directes du vouloir-dire du locuteur. A partir de ces indices et du contexte, l'auditeur infère le sens voulu. Selon la conception classique, c'est l'existence de la communication linguistique qui permet aux humains de connaître leurs pensées réciproques. Selon une conception plus récente, cet ordre causal doit être inversé : la capacité d'attribuer à autrui des états mentaux qui aura rendu possible la communication humaine.Conférence du 19 février 2000 par Dan Sperber. Mot(s) clés libre(s) : code linguistique, cognition et langage, communication, compétence de communication (linguistique), langage et langues (compréhension), pragmatique linguistique, signification (linguistique)
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Dan Sperber, Pragmatique de l'interprétation
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, COLLEGE DE FRANCE
/ 12-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
SPERBER Dan
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CHAIRE DE PHYSIOLOGIE DE LA PERCEPTION ET DE L'ACTIONM. Alain BERTHOZ, ProfesseurSéminaire 2007-2008 sous forme de colloque internationalLA PLURALITÉ INTERPRÉTATIVEFONDEMENTS HISTORIQUES ET COGNITIFS DE LA NOTION DE POINT DE VUE.Organisé avec les Professeurs Brian Stock et Carlo Ossola12 et 13 Juin 2008Amphithéâtre Marguerite de Navarre14h30 Dan Sperber, Pragmatique de l'interprétation Voir la liste des vidéos Mot(s) clés libre(s) : interprétation, langage, pluralisme, pluralité, point de vue, représentation
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L'homme "numérique" ? Un homme de lecture et d'écriture !, avec Emmanuel Souchier
/ 06-10-2014
/ Canal-u.fr
SOUCHIER Emmanuel
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L’homme du quotidien est un homme appareillé. Il vit entouré de dispositifs techniques : ordinateurs, téléphones portables, consoles de jeux… Ces dispositifs « numériques » ont pour principale particularité de « médier » ses activités. Ils se placent entre lui et le monde. Ils se glissent entre les hommes, au coeur de leur pratiques, ils participent de leurs gestes et les transforment.Or ces transformations présentent une caractéristique inattendue, elles révèlent de l’écriture et de la textualité. Les langages tissés entre l’homme et la machine font appel à la lecture et l’écriture, à l’activé de « lettrure » médiévale. Pourquoi parler de lecture et d’écriture à propos des dispositifs techniques numériques ? Quels sont les enjeux politiques, économiques, culturels de cette activité singulière ? Quelles perspectives anthropologiques se dessinent derrière les mutations de « l’homo numerus », cet homme de lecture et d’écriture ? Mot(s) clés libre(s) : communication, langage, écriture, machine, numérique, dispositif technique, textualité
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Autisme, surdité et troubles du langage
/ 14-01-2007
/ Canal-U - OAI Archive
SALEH D.
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Les troubles du langage (ou absence) chez l'enfant autiste sont un obstacle majeur à la communication. Quand la surdité sensorielle ajoute un mur de silence entre l'enfant autiste et le monde sonore, l'enfermement psychique devient très lourd. La prise en charge de tels enfants nécessite une compétence très spécialisée et une collaboration transdisciplinaire pour apaiser l'angoisse de l'enfant sourd autiste, pour l'aider à s'ouvrir au monde extérieur, pour écouter, entendre, comprendre et parler.
Origine
FILMED 2001 - 102 4904 060
Générique
Auteur: Saleh D. Co-auteurs: Gayda M. Référence Filmed: 102 4904 060 SCD médecine Mot(s) clés libre(s) : autisme, communication, FILMED, langage, langue des signes, orthophonie, pédopsychiatrie, surdité
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Le droit au miroir de la littérature
/ UTLS - la suite
/ 01-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
OST François
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Le courant "droit et littérature", très développé aux Etats-Unis, est encore embryonnaire dans les pays de langue française. Fruit de la collaboration de juristes, de philosophes et de littéraires, ce courant entend moins étudier le droit comme littérature, que chercher, dans les grandes oeuvres de fiction, des réponses aux questions les plus fondamentales que posent la loi, la justice et le pouvoir. L'entreprise n'est cependant pas sans risques. Entre la plume et le glaive, les liaisons ne sont-elles pas nécessairement dangereuses ? Aussi, entre le droit qui codifie la réalité, et la littérature qui libère des possibles, il convient, dans un premier temps, de mesurer les écarts. Alors que le droit hiérarchise et tranche, attribue des rôles convenus et postule la généralité et l'abstraction de ses règles, la littérature , en revanche, opère comme laboratoire expérimental de l'humain, ne reculant pas devant les passages à la limite les plus vertigineux; cultivant l'ambiguïté de son verbe et l'ambivalence de ses personnages, elle creuse la singularité de l'individuel. Mais s'il est vrai que le droit est du côté des formes instituées, et la littérature du côté des forces instituantes, c'est à une dialectique des deux pôles que l'on est conduit. Entre le "tout est possible" de la création littéraire, et le "tu ne dois pas" de l'impératif juridique, il y a, en effet, au moins autant interaction que confrontation. Alors se découvre un droit pétri d'imaginaire et traversé de failles multiples, tandis que, au travers du particulier et de la fiction dont elle réclame, la littérature pourrait bien reconduire aux sources de l'universel et du normatif. Des tragiques grecs à Kafka, de la Bible à Shakespeare, de Faust à Robinson Crusoë, on se propose de faire un parcours buissonnier, sans prétention d'exhaustivité. Mais quel que soit l'auteur ou l'oeuvre choisi, les propos convergent : il s'agit, entre droit et littérature, de multiplier les jeux de miroir en vue de dégager, au plus profond de leurs discours, quelque chose de leurs puissances respectives. Tantôt complices et tantôt rivaux, droit et littérature tentent, chacun à sa manière, d'instituer un monde. Mot(s) clés libre(s) : Culture juridique et culture littéraire, Droit -- Dans la littérature, Droit et littérature, Langage juridique, Littérature -- Esthétique
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"Langage et professions", semi-plénière avec la participation de Jean-François Orianne, Thierry Guilbert, Aurélie Fillod-Chabaud et Hélène Steinmetz
/ 30-06-2015
/ Canal-u.fr
ORIANNE Jean-François, GUILBERT Thierry, FILLOD-CHABAUD Aurélie, STEINMETZ Hélène
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Langage et professions
Coordination : Marc Glady (Paris-Dauphine, IRISSO) et Laurent Willemez (Printemps,UVSQ/CNRS)
Intervenants :
- Jean-François Orianne, Université de Louvain, sociologue des professions et de l'emploi, spécialiste du travail des conseillers-emploi
- Thierry Guilbert, Université d'Amiens, linguiste et spécialiste des représentations économiques dans le discours de presse
- Aurélie Fillod-Chabaud (IREDU) et Hélène Steinmetz (UMR Idées-Le Havre) du collectif Onze
Certains mondes professionnels (la presse, l'enseignement, le conseil, le travail social, etc.) présentent cette particularité que l'activité y est largement langagière et qu'elle vise à agir par le discours sur le destinataire du service de manière à produire sur lui une transformation de ses représentations. Si pour certains de ces mondes ces discours ont des objectifs de maintien de la croyance dans l’ordre social et dans la nécessité de sa conservation, il en est d’autres qui se veulent émancipatoires et ont en particulier pour objectif de dénaturaliser l’ordre social en vigueur, vu comme des formes de domination contre lesquels l’activité professionnelle, en l’occurrence langagière, permet de lutter.
À travers l’analyse de cas de groupes professionnels dont une fraction des membres se considère comme porteur de cette mission de dénaturalisation par le discours, nous reviendrons sur les formes du discours de dénaturalisation, en particulier autour de quatre points :
- les structures et les contextes (contraintes et opportunités) qui ont fait qu’ils ont adopté cette conception de leur métier ;
- le travail langagier concret autour du vocabulaire et des pratiques discursives qui accompagnent cette dénaturalisation, qui passe par l’analyse et le dévoilement ;
- la mesure de l’effet sur les destinataires du service, en particulier concernant l’image qu’en ont les professionnels ;
- les normes qui, en retour, accompagnent ce travail et sont susceptibles de produire de nouvelles formes de domination ou d’acceptation d’un ordre social. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, langage, discours, professions, travail
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Jacques Lordat (1773-1870) ou la naissance de la neuropsycholinguistique cognitive. Du vitalisme au cognitivisme ? / Jean-Luc Nespoulous
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 09-07-2015
/ Canal-u.fr
NESPOULOUS Jean-Luc
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Jacques Lordat (1773-1870) a fait une exceptionnelle carrière, d’une
cinquantaine d’années, à la Faculté de Médecine de Montpellier, dont il
fut un temps Doyen. Très tôt, il s’intéressa aux troubles du langage
consécutifs à des crises d’apoplexie (cf. sa description des troubles
manifestés par son collègue médecin et naturaliste, Pierre Marie
Auguste Broussonnet (1761-1807).
Ses observations le conduisirent à
une modélisation des différentes étapes de l’acte de parole –de sa
conception initiale jusqu’à sa réalisation ultime par les organes de la
phonation (à la manière d’un Garrett ou d’un Levelt)– et ce plusieurs
années avant qu’il ne souffre lui-même d’une aphasie transitoire (1825)
qui ne manqua pas d’alimenter la poursuite de sa réflexion sur le sujet
jusqu’à la fin de sa carrière.
Indiscutablement, Jacques Lordat fait rétrospectivement figure de fondateur de la neuropsycholinguistique cognitive.
* Diffusion de l'intégralité de la conférence organisée par le laboratoire Octogone à l'occasion du 25ème anniversaire du Laboratoire Lordat, à l'Université Toulouse-Jean Jaurès, le 9 juillet 2015. Mot(s) clés libre(s) : troubles du langage, neuropsycholinguistique, Jacques Lordat (1773-1870), recherches en sciences cognitives
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Un JE en construction - Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS Lyon
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon
/ 12-12-2008
/ Canal-u.fr
MORGENSTERN Aliyah
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Construction de la personne et auto-désignation chez l'enfant de 18 mois à 3 ans
Parler nous paraît aussi naturel que respirer, mais l’entrée de l’enfant dans la langue, aussi ancrée soit-elle dans son quotidien, fascine poètes, philosophes, biologistes, psychologues, médecins et linguistes et reste un processus encore auréolé de mystère malgré des milliers de pages de littérature sur la question.
Travailler sur l’acquisition, c’est aborder « l’enfant dans la langue » et donc à la fois s’émerveiller qu’un enfant puisse entrer dans le langage et aller aux racines de l’activité du linguiste. En suivant pas à pas l’entrée de l’enfant dans la langue, on peut observer directement comment le discours, l’histoire de l’enfant, son expérience, ses émotions, ses jeux, ses relations aux autres et au monde, l’aident à façonner sa grammaire et à se construire en tant que personne et sujet-parlant.
À la croisée de la linguistique de l'énonciation et de l'acquisition du langage, cette présentation avait pour objectif de développer des hypothèses sur le cheminement de l'enfant apprenti-énonciateur, à partir d'une analyse de la genèse de l'auto-désignation. L'enfant peut assimiler très tôt les représentations de lui-même que lui proposent verbalement les adultes et les reformuler dans son propre discours. Il est donc intéressant de se pencher sur l'acquisition des marques de première personne et notamment le phénomène du "renversement pronominal" (emploi de tu ou de il à la place de je), qui se rencontre au cours de la troisième année chez des enfants "tout venants", et disparaît au bout de quelques mois. L'analyse des conditions dans lesquelles ces renversements apparaissent et disparaissent peut nous éclairer sur la façon dont l'enfant arrive à différencier le moi et l'autre, à construire son identité dans l’altérité.
A la fin du processus d’acquisition, vers trois ans, l’enfant conjoint sujet de l’énoncé, sujet énonciateur, sujet sémantique, sujet de conversation dans une seule forme, JE, mais il lui a fallu passer par un mouvement de disjonction de ces différents plans en produisant différentes marqueurs s’écartant de la forme adulte avant de les conjoindre. L’enfant va comprendre que ces différentes facettes de lui-même qu’il a marquées par des formes différentes, (forme verbale nue, voyelle préverbale, tu, il, moi, je) n’altèrent en rien l’unité de son identité. Au terme du processus, l’enfant est énonciateur à part entière, il est capable de parler de lui en se jugeant à travers ce qu’il a été, ce qu’il est, ce qu’il aimerait être et ce qu’il sera dans le temps. Il s’est dégagé de l’autre et de sa parole, il s’est taillé sa place dans la co-énonciation.
Directeur de la production : Christophe Porlier
Interview et réalisation : Pascal Grzywacz
Image et montage : Sébastien Boudin
Encodage-diffusion web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : langage, identité, enfant, acquisition, moi infantile
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