Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Art contemporain et tradition théologique. Table ronde / Lydie Parisse, Valère Novarina, Amador Vega
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 20-10-2015
/ Canal-u.fr
PARISSE Lydie, NOVARINA Valère, VEGA Amador
Voir le résumé
Voir le résumé
Art contemporain et tradition théologique. Table ronde / Lydie Parisse, Valère Novarina, Amador Vega. Table ronde animée par Lydie Parisse, in séminaire "Le passé au présent : les passeurs du patrimoine. 2. Transformation, recréation" organisé par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) de l'Université Toulouse-Jean Jaurès, 20 octobre 2015.
Contrairement aux théologies dites « positives », qui peuvent dire quelque chose sur le divin positivement, la tradition dite de « la voie négative » affirme que le problème du divin ne se laisse enfermer dans aucun appareil conceptuel. Or, une partie de la création moderne et contemporaine s’abreuve aux lectures des textes de cette tradition ancienne. Selon Valère Novarina, ces derniers contiennent l’essence du théâtre ; selon Amador Vega, ils sont à l’origine de l’art contemporain. Comment cette référence aux textes du passé peut-elle renouveler notre regard sur le langage, sur l’humain, sur la littérature, sur l’art ?
Cette rencontre-lecture est en lien avec le spectacle Le Vivier des noms qui se jouera au Théâtre Sorano de Toulouse du 17 au 19 novembre 2015.
Intervenants
Lydie Parisse, maître de conférences de
littérature française à l'Université Toulouse Jean-Jaurès,
Valère
Novarina, écrivain et metteur en scène,
Amador Vega, professeur
d’esthétique et de philosophie de la religion à l'Université Pompeu
Fabre de Barcelone. Mot(s) clés libre(s) : patrimoine culturel, création artistique contemporaine (21e siècle), théâtre contemporain, patrimoine littéraire, mystique et littérature, littérature et religion
|
Accéder à la ressource
|
|
Une poétique de l'inscriptible, Patrick Chamoiseau et le tombeau littéraire contemporain / Oana Panaïté
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 08-10-2014
/ Canal-u.fr
PANAÏTÉ Oana
Voir le résumé
Voir le résumé
Une poétique de l'inscriptible, Patrick Chamoiseau et le tombeau littéraire contemporain / Oana Panaïté. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le
laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 1 : Situation de Chamoiseau.« Texaco, Biblique des derniers gestes et Un dimanche au cachot renouent avec la poétique du tombeau littéraire. Ériger des tombeaux narratifs est le geste par lequel l’auteur contemporain rassemble dans un seul lieu commémoratif les restes de l’Histoire et de l’histoire de la littérature. Cette structure narrative, discursive et énonciative permet d’opérer une restitution, une recomposition et un réagencement du grand corpus –du corps textuel et du corps symbolique– de la tradition littéraire et historique. Du point de vue rhétorique, le tombeau appartient au genre démonstratif qui consiste dans la louange et le blâme. Du point de vue formel, il se rapproche de la métafiction, genre postmoderne par excellence qui mobilise deux ou plusieurs niveaux interprétatifs puisqu’il propose un texte à la fois lisible et scriptible. L’auteur-psychopompe est l’officiant de ce rituel, apparaissant comme le guide des âmes disparues dans la nuit de l’oubli ou de la mésentente politique. Ce n’est pas un scribe mais un commentateur qui adopte le point de vue de la postérité ou de l’éternité afin de mieux rassembler en un seul lieu, par le tour de force structurel et rhétorique du tombeau littéraire, faits et paroles historiques, preuves et contre-preuves, vérités et mensonges.
La poétique de Patrick Chamoiseau exalte et interroge tout à la fois le pouvoir de la littérature à contenir ou à encadrer le passé. Elle se demande et nous demande si le passé colonial et ses rémanences actuelles peuvent être rendus visibles, éclairés, en somme, inscrits. » (Oana Panaïté).Dans cette communication, Oana Panaïté développe cinq propositions sur
l'oeuvre de Patrick Chamoiseau : cette oeuvre repose sur l'inscription
et la trace, c'est une oeuvre écrite pour ne pas s'inscrire, l'écriture
de Chamoiseau résiste non seulement aux effets de l'écrit mais à sa
logique même, l'oeuvre participe d'un état critique de la littérature,
et, enfin, l'oeuvre de Chamoiseau invite à rester vigilant à l'égard du
pouvoir mystifiant et mystificateur des récits.[Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr]. Mot(s) clés libre(s) : littérature et histoire, littérature française (20e-21e siècles), Patrick Chamoiseau (1953-....), littérature et mémoire collective
|
Accéder à la ressource
|
|
Habitude, coutume et accoutumance dans les théories de la fin du Moyen Age / Didier Ottaviani
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
OTTAVIANI Olivier
Voir le résumé
Voir le résumé
Les théories de la connaissance médiévales et renaissantes insistent sur l'importance de l'habitus à la fois dans le champ spéculatif et le champ pratique. En étudiant la manière dont se constituent les habitudes des individus, il s'agit de s'interroger sur le rapport de celles-ci avec le cadre général de la vie en commun et le système législatif, afin de comprendre le jeu complexe de l'universel et du particulier dans les coutumes et les lois.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : coutumes, droit coutumier, épistémologie, France (Moyen age), France (Renaissance), littérature française
|
Accéder à la ressource
|
|
Le droit au miroir de la littérature
/ UTLS - la suite
/ 01-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
OST François
Voir le résumé
Voir le résumé
Le courant "droit et littérature", très développé aux Etats-Unis, est encore embryonnaire dans les pays de langue française. Fruit de la collaboration de juristes, de philosophes et de littéraires, ce courant entend moins étudier le droit comme littérature, que chercher, dans les grandes oeuvres de fiction, des réponses aux questions les plus fondamentales que posent la loi, la justice et le pouvoir. L'entreprise n'est cependant pas sans risques. Entre la plume et le glaive, les liaisons ne sont-elles pas nécessairement dangereuses ? Aussi, entre le droit qui codifie la réalité, et la littérature qui libère des possibles, il convient, dans un premier temps, de mesurer les écarts. Alors que le droit hiérarchise et tranche, attribue des rôles convenus et postule la généralité et l'abstraction de ses règles, la littérature , en revanche, opère comme laboratoire expérimental de l'humain, ne reculant pas devant les passages à la limite les plus vertigineux; cultivant l'ambiguïté de son verbe et l'ambivalence de ses personnages, elle creuse la singularité de l'individuel. Mais s'il est vrai que le droit est du côté des formes instituées, et la littérature du côté des forces instituantes, c'est à une dialectique des deux pôles que l'on est conduit. Entre le "tout est possible" de la création littéraire, et le "tu ne dois pas" de l'impératif juridique, il y a, en effet, au moins autant interaction que confrontation. Alors se découvre un droit pétri d'imaginaire et traversé de failles multiples, tandis que, au travers du particulier et de la fiction dont elle réclame, la littérature pourrait bien reconduire aux sources de l'universel et du normatif. Des tragiques grecs à Kafka, de la Bible à Shakespeare, de Faust à Robinson Crusoë, on se propose de faire un parcours buissonnier, sans prétention d'exhaustivité. Mais quel que soit l'auteur ou l'oeuvre choisi, les propos convergent : il s'agit, entre droit et littérature, de multiplier les jeux de miroir en vue de dégager, au plus profond de leurs discours, quelque chose de leurs puissances respectives. Tantôt complices et tantôt rivaux, droit et littérature tentent, chacun à sa manière, d'instituer un monde. Mot(s) clés libre(s) : Culture juridique et culture littéraire, Droit -- Dans la littérature, Droit et littérature, Langage juridique, Littérature -- Esthétique
|
Accéder à la ressource
|
|
Conférence-lecture / Brenda Marie Osbey
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
OSBEY Brenda Marie
Voir le résumé
Voir le résumé
Conférence-lecture / Brenda Marie Osbey, conférence de clôture du colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 5 : Entendre et voir les Amériques noires. Mot(s) clés libre(s) : littérature engagée, poésie afro-américaine
|
Accéder à la ressource
|
|
Vivre dans l'infini : biographie et savoirs chez Giordano Bruno / Nuccio Ordine
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 09-10-2014
/ Canal-u.fr
ORDINE Nuccio
Voir le résumé
Voir le résumé
Vivre dans l'infini : biographie et savoirs chez Giordano Bruno / Nuccio Ordine. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratorio
de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014. Session I : Giordano Bruno, figure de l'errance, 9 octobre 2014.Giordano Bruno ne fut pas toujours « l’hérétique » que l’histoire nous a décrit. Il commença par être un dominicain modèle, et il fut même ordonné prêtre en 1573. Deux ans plus tard, il devint lecteur en théologie, et en apparence, il continua à vivre en dominicain modèle, soutenant des thèses sur la pensée de Thomas d’Aquin et de Pierre Lombard. C’est lorsqu’il commença à étudier avec assiduité les œuvres d’Érasme, humaniste considéré par la Sainte Église comme hérétique depuis 1559, et dont les livres étaient interdits, qu’il finit lui-même par entrer silencieusement en rébellion avec le dogme religieux. Par la suite, Giordano Bruno secoua le joug de la théologie, ce qui lui valut ses années d’errance et de clandestinité. Dans une
époque où l’on considérait encore que la philosophie devait être « la servante de la théologie », il opéra une véritable subversion dans les rapports de subordination qui étaient alors établis entre foi et raison. Ce sont les moments clefs de cette subversion que cette
communication tente de retracer. La nouvelle cosmologie héliocentrique de Giordano Bruno révolutionne toute connaissance : sa vision de l'infini libère des dogmes la littérature et la philosophie, la nature et l'univers. L'unité de la connaissance, la recherche (et non la possession) de la vérité, l'exaltation de la pluralité, la tolérance, la condamnation des génocides dans les Amériques, l'homogènéité de la matiére, l'importance de la "curiositas" : voilà quelques-uns des sujets fondamentaux discutés
dans ses œuvres. Bruno nous enseigne que le vrai philosophe ne peut pas séparer biographie et pensée : pour lui, en effet, vivre la connaissance
signifie aussi écrire sa propre vie. Mot(s) clés libre(s) : philosophie de la Renaissance, vérité (épistémologie), philosophie et littérature, rapport au savoir, Bruno Giordano (1548-1600), comique (dans la littérature)
|
Accéder à la ressource
|
|
Enseignement de la littérature au secondaire au Burundi : l'élève lecteur / Mechior Ntahonkirye
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
NTAHONKIRIYE Melchior
Voir le résumé
Voir le résumé
L’enseignement de la littérature au secondaire au Burundi : quelle place pour l’élève lecteur ? / Mechior Ntahonkirye. Nourris d’un imaginaire collectif plutôt raconté que graphisé, les enseignants et les élèves burundais de l’enseignement secondaire confrontés à la littérature écrite y voient davantage un apprentissage neutre, objectif et détaché plutôt qu’un espace de projection fictionnelle personnelle et intime. Dans un tel contexte, l’œuvre littéraire ne donne pas suffisamment lieu à ce que Langlade et Fourtanier (2007) appellent « l’activité fictionnalisante » du lecteur, mais à une exploration de nature référentielle de l’univers décrit par la fiction.Cette hypothèse est confortée par le fait que la tradition scolaire qui débute avec la colonisation du pays au 20ème siècle, les programmes de littérature ainsi que les méthodes d’enseignement ont toujours considéré le français comme une discipline comme les autres, la littérature apparaissant comme un simple support de l’apprentissage des formes de la langue. Chez l’élève, ce n’est pas l’univers fictionnel suscité par l’œuvre littéraire qui est sollicité, mais sa capacité à explorer passivement l’histoire racontée et à s’approprier, au meilleur des cas, les subtilités formelles induites par l’œuvre.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : écriture (méthode d'apprentissage), enseignement de la littérature (Burundi), français (langue), lecture (didactique), lecture (subjectivité)
|
Accéder à la ressource
|
|
De l'avion à l'abîme : vues aériennes chez Claude Simon / Wolfram Nitsch
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
NITSCH Wolfram
Voir le résumé
Voir le résumé
De l'avion à l'abîme : vues aériennes chez Claude Simon / Wolfram Nitsch. In colloque international "Claude Simon géographe" organisé par l'Équipe Littérature et Herméneutique du laboratoire Patrimoine Littérature Histoire (PLH) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 26-27 mai 2011. Mot(s) clés libre(s) : Claude Simon (1913-2005), géographie (dans la littérature), littérature française (20e siècle)
|
Accéder à la ressource
|
|
L'écriture palimpseste chez Chamoiseau : transposition et invention générique dans "Texaco" / Béatrice N'Guessan-Larroux
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 10-10-2014
/ Canal-u.fr
N'GUESSAN-LARROUX Béatrice
Voir le résumé
Voir le résumé
L'écriture palimpseste chez Chamoiseau : transposition et invention générique dans "Texaco" / Béatrice N'Guessan-Larroux. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 5 : Explorations génériques. [Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr]. Mot(s) clés libre(s) : littérature française (20e-21e siècles), Patrick Chamoiseau (1953-....)
|
Accéder à la ressource
|
|
La Peste comme analogie
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
Murat Michel
Voir le résumé
Voir le résumé
Cette leçon s’attache à l’usage de l’allégorie dans La Peste de Camus. A partir de l’étude de quelques mots et notions, comme « fléau » ou « pestiféré », on s’interroge sur la portée et les limites de l’analogie, sur les identifications de sa teneur (« occupation » vs « nazisme »), ainsi que sur les effets produits par son intégration dans l’histoire d’une guerre qui pour Camus « n’est pas finie ». Ces effets expliquent l’écart entre l’accueil fait au livre par un public qui y trouvait une évocation crédible et émouvante de l’expérience commune, et sa réception critique par des lecteurs focalisés sur une mythologie de la Résistance, qui ne pouvaient accepter de l’identifier aux « formations sanitaires » qui la représentent dans le roman. Mot(s) clés libre(s) : Albert Camus, allégorie (littérature), analogie, La peste (analyse du discours)
|
Accéder à la ressource
|
|