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Écriture, relecture : les métamorphoses du texte du lecteur engagé / Marina Arias-Vikhil
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ARIAS-VIKHIL Marina
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L’écriture comme relecture : les métamorphoses du texte du lecteur engagé / Marina Arias-VikhilDans l’univers aragonien le lecteur est un miroir qui renvoie au poète sa propre image. « Nous utilisons les livres comme des miroirs qui nous renvoient notre réflexion » écrit Aragon dans la postface de son roman "La Mise à mort". Si Sartre comprend la lecture comme une rencontre dramatique de deux libertés dans l’espace de l’œuvre qui souvent se présentait sous une forme de théorème à prouver ou de problème à résoudre, Aragon entraîne son lecteur dans un jeu de reflets de miroir dans son roman "La Mise à mort". Il tente de séduire le lecteur en créant en même temps l’image de l’auteur évolutive, à contours dédoublés, non focalisée afin de suggérer l’idée de la liberté de l’auteur insaisissable et insoumis au jugement du lecteur. Lecteur comme miroir fidèle de l’auteur, lecteur qui le suit dans toutes ses divagations et dont l’esprit critique est détourné, devient un engagé de l’auteur qui reste à son tour engagé. Dans cet esprit on se propose d’observer comment Aragon devient lecteur de ses propres textes : en nous basant sur l’analyse du texte du roman La Mise à mort" (1965) , notamment de l’épisode concernant le voyage à Moscou d’Aragon en été de 1936, nous essayons de démontrer que la narration d’Aragon, où l’écrivain raconte l’histoire de la mort et de l’enterrement de Gorki, représente la relecture de ses textes écrits bien avant "Les jours de Gorki" (1936) et "Les jeunes gens" (1955). La figure de Gorki permet à Aragon de formuler le problème de son engagement qui reste au centre de sa réflexion sous différents aspects. Les métamorphoses de cet épisode, recréé plusieurs fois, ne finissent pas en 1965 : c’est encore en 1977, dans sa préface à "L'Œuvre poétique", qu’Aragon nous offre une nouvelle relecture de ce récit qui démontre que la dernière version est étroitement liée au désengagement politique du poète dans les années 70.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : art d'écrire, engagement politique, lecture (subjectivité), livres et lecture, Louis Aragon (1897-1982), Louis Aragon (La mise à mort), réception des oeuvres
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Territoires mentaux, adolescents et interprétation du "Passeur" de Lowry / M. Burgos, M. Hebert
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
BURGOS Martine, HEBERT Manon
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Perspectives croisées Québec-France-Burkina Faso: observation des « territoires mentaux » convoqués par différents types d’adolescents dans l’interprétation du roman Le passeur de Loïs Lowry / Martine Burgos et Manon Hebert. L’objectif de ces deux études a été d’analyser et de comparer les réactions d’élèves adolescents à la lecture de l’œuvre de Loïs Lowry, "Le passeur". Dans ces études menées en parallèle et à dix ans d’intervalle (1897/2007), ont été examinés des lecteurs d’âges variés (de 11 à 18 ans), provenant de contrées fort éloignées (Québec, France et Burkina Faso), et dans des conditions méthodologiques différentes (entretiens, cercles de lecture). S'inscrivant ainsi dans le premier axe du colloque, nous essaierons de dégager : à quelles sources (psychiques, culturelles et sociales) s’alimente l’activité fictionalisante et interprétative de ces jeunes lecteurs (québécois, français et africain); puis quels sont les territoires mentaux ici convoqués (affects, expériences, conditionnements, savoirs sur le monde, la littérature) et qui contribuent aux reconfigurations de cette contre-utopie que propose le roman de Lowry. Une attention toute particulière sera apportée aux conditions de possibilité de la fonction identificatoire chez des lecteurs qui appartiennent à des sociétés qui pensent selon des modalités fort différentes la place de l’individu au sein des divers groupes d’appartenance. Selon les similitudes et différences observées dans nos corpus, méthodologies et résultats respectifs, nous nous demanderons jusqu’à quel point le texte du lecteur s’élabore ou non comme une interprétation singulière du texte-partition de l’œuvre, intégrant retour sur soi et réflexion sur le monde.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : adolescents (livres et lecture), ethnolinguistique, imaginaire, lecture (aspect psychologique), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), littérature (appréciation), Loïs Lowry (1937-....), réception des oeuvres
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L'imparfait du subjectif ou le lecteur ravi / Karl Canvat
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
CANVAT Karl
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De toutes les instances de lecture dégagées par Michel Picard et Vincent Jouve, celle du « lu » est paradoxalement la moins bien connue, alors qu’elle joue un rôle fondamental dans l’activité de lecture. Dans cet exposé à orientation heuristique, Karl Canvat tente de répondre aux questions suivantes : - comment savoir ce qui se passe et se parle d’inconscient dans la lecture ? - comment écouter ce qui ne se lit pas d’abord ? - quels sont les éclairages de la psychanalyse, dans ses formes anciennes (de Freud à Lacan) et plus récentes (Leclaire, Green, Anzieu, Assoun, Bayard, Glaudes …), et de la textanalyse (Bellemin-Noël …) ? - comment conduire l’apprenti lecteur à appréhender ce qui se passe en lui pendant sa propre lecture (pourquoi ce texte me (dé)plaît-il ?), en évitant soigneusement de l’« encombrer » ou de lui faire passer simplement un bon moment (ce qui est parfois pire qu’un mauvais) ? - comment conjuguer (alterner/confondre) réaction affective (« subjective ») et construction interprétative (« objective ») ?- comment construire un bagage minimal de connaissances sur la psychanalyse mobilisables par le lecteur (« l’analisant ») ? - comment amener à (d)écrire sans gêne, inquiétude ou inhibition les raisons d’un retentissement intérieur dans un texte destiné (peut-être) à une lecture collective ?...Intervention de Karl Canvat, lue par son épouse, dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'Equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts" (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : goût de la lecture, lecture (appréciation), lecture (subjectivité), livres et lecture, psychanalyse et lecture, réception des oeuvres
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L'infratexte sensible du lecteur / Louis-Philippe Carrier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 20-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
CARRIER Louis-Philippe
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L'infratexte sensible du lecteur / Louis-Philippe Carrier. La communication que propose Louis-Philippe Carrier s’intéresse moins au texte du lecteur en lui-même qu’à ce que nous nommons, en empruntant librement une expression à Bellemin-Noël (2001, p. 21), l’infratexte sensible du lecteur. Par analogie avec les rayons infrarouges, l’infratexte sensible désignerait ce produit de la lecture, cette émanation du lecteur, qui se situe en dehors du spectre visible (intelligible), mais contribue néanmoins à donner sa chaleur à un texte, à le rendre vivant pour un lecteur singulier. Cet infratexte sensible correspondrait, selon le point de vue que nous développerons, à la signifiance telle que Barthes l’a définie, c’est-à-dire au « sens en ce qu’il est produit sensuellement » (1973, p. 82). Afin d’approfondir cette idée, nous nous intéresserons à la façon dont un lecteur recourt, consciemment ou non, à sa mémoire affective pour s’approprier et comprendre un texte. En se questionnant sur le fonctionnement de cette mémoire du corps, en prenant notamment en exemple le travail des acteurs, Louis-Philippe Carrier espère aider les enseignants à former des sujets lecteurs qui sauront répondre avec sensibilité aux textes littéraires -condition essentielle d’une lecture littéraire authentique- et développer leur sensibilité au contact de ces œuvres. Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : goût de la lecture, lecture (aspect psychologique), lecture (didactique), livres et lecture, réception des oeuvres, travail de l'acteur
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Passé et avenir du livre
/ Mission 2000 en France
/ 23-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
CHARTIER Roger
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Cette conférence voudrait examiner les différentes mutations que la nouvelle textualité électronique propose ou impose aux catégories et pratiques qui ont régi - et régissent encore - notre rapport à la culture écrite. L'exposé s'attachera avant tout à trois ordres de questions. Tout d'abord, il s'agit d'examiner les nouvelles possibilités offertes par l'écrit électronique à la création littéraire ou à l'argumentation scientifique. Quels sont les effets sur l'invention romanesque ou poétique d'un mode de composition des textes qui leur donne mobilité, malléabilité et ouverture ? Et quelles sont les nouvelles ressources mises à disposition du raisonnement logique et philosophique, de la démonstration savante, du récit et de la démonstration historiques ? Il faut ensuite s'interroger sur les conditions techniques, économiques et juridiques qui gouvernent l'édition électronique des oeuvres. Comment repenser les notions classiques de propriété littéraire, copyright et droit d'auteur et comment définir le " livre " électronique. Enfin, un dernier questionnement portera sur la place et la fonction de la bibliothèque dans ce nouvel univers. La communication à distance des textes signifie-t-elle sa condamnation puisque chaque lecteur se trouve à même de lire là où il se trouve catalogues et collections ? Ou bien ne faut-il pas plutôt opposer à ce diagnostic de mort annoncée les rôles nouveaux dont la bibliothèque peut être investie, à la fois comme conservatoire du patrimoine écrit, instrument d'apprentissage des nouvelles techniques et lieu d'échanges autour des oeuvres ? Mot(s) clés libre(s) : édition électronique, livre, livres et lecture, nouvelles technologies de l'information et de la communication
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Comment de jeunes élèves apprennent à construire leur parole de lecteur / Sophie David
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DAVID Sophie
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Entre singularité et altérité : comment de jeunes élèves apprennent à construire leur parole de lecteur / Sophie David. L’acte de lecture se pose en réception, ce qui suppose pour le sujet repli vers une intériorité qui ne se laisse pas forcément dévoiler. Mais ce serait un leurre de s’en tenir à cette conception car la lecture est aussi projection (de soi dans le texte) et distanciation (de soi face aux effets du texte), autant de signes de la singularité du lecteur.À l’inverse, le cadre de l’école impose, dans un processus d’élaboration collective des compétences, la présence et l’écoute de l’autre dans sa différence et sa diversité.Comment concilier ces deux mouvements dans la mise en œuvre scolaire d’une lecture littéraire ? Comment les poser de manière dialectique plutôt qu’antagoniste ? Pour quelles visées ? Pour aboutir à quel texte ?Nous analyserons dans ce sens la mise en œuvre d’un travail mené en classe de sixième où il s’agira, à la fois, de considérer la parole subjective de l’élève et sa mise en relation au sein d’une communauté d’interprétation, dans un jeu de constructions interactives.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : lecture (aspect psychologique), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), lecture littéraire, livres et lecture, réception des oeuvres
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La prise en compte didactique du texte du lecteur / Françoise Demougin
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DEMOUGIN Françoise
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La prise en compte didactique du texte du lecteur /Françoise Demougin. Lire, on le sait, c’est à la fois comprendre et interpréter. La didactique sait à peu près comment travailler avec les élèves ce passage à l’espace de négociation du sens, à l’espace de la parole. Des activités existent, des textes officiels aussi. Mais lire relève aussi, dans une autre perspective, d’un maillage d’intertextualités d’une part et de fictionalisations singulières d’autre part. Il y a nécessité, pour l’intervention éducative, de prendre en compte cette réalité d’un texte second, celui du lecteur singulier, irréductible au texte premier, celui de l’auteur. Mais comment ? et pourquoi ? Comment, d’abord, faire émerger dans l’espace de la classe un texte du lecteur, c’est-à-dire des résonances à la fois collectives et individuelles, institutionnalisées ou non ? on le voit la question du choix du corpus et celle du dispositif se dessinent très vite. Comment, aussi, s’appuyer sur ce texte du lecteur, texte « fantôme » ? quelles activités, normées ou non normées peuvent-elles lui donner corps ? Et enfin, pourquoi, pour quels apprentissages prendre en compte ce texte du lecteur ? N’y a-t-il pas là un lieu de dépassement des bornes distanciation-participation entre lesquelles s’inclut et peut-être se perd la lecture littéraire ? un lieu d’appropriation de la langue-culture ? un lieu d’action pour ce que nous appellerons une didactique intégrée, à l’instar des recherches en FLE ? Nous appuierons notre réflexion sur trois situations didactiques différentes mettant en jeu des lecteurs différents : très jeunes « lecteurs » en maternelle, lecteurs « précaires » en SEGPA, lecteurs « confirmés » en classe de Première ES et en L1 de Lettres modernes.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : intertextualité, lecture (pédagogie), lecture littéraire, livres et lecture, réception des oeuvres
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La lecture des adolescents : comment avoir "bon genre" ? / Christine Detrez
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DETREZ Christine
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La lecture des adolescents : comment avoir « bon genre » ? / Christine Detrez Les études statistiques permettent de classer les lectures par genres, au double sens du terme, et de déterminer les « lectures de filles et lectures de garçons ». Néanmoins, la répétition de ces mêmes catégories entraîne parfois un risque d’essentialisation. La mise en perspective historique des statistiques recueillies permet déjà de montrer la construction sociale de ces « lectures genrées ». Par ailleurs, le détour par les entretiens, et l’intérêt porté aux réceptions de ces lectures complètent les recueils statistiques : les entretiens montrent ainsi qu’un relevé de titres ne dit rien de la façon dont ces livres sont lus, et interprétés par les lecteurs. Si l’influence du genre, au moment de l’adolescence, est primordiale dans la construction de son identité, elle n’en est pas moins forte comme stratégie de distinction, et se combine alors avec l’origine sociale. Nous verrons ainsi, à la fois par des recueils de titres préférés et par des entretiens menés avec des adolescent-es, comment le genre façonne de façon complexe les lectures.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : adolescents (livres et lecture), choix de lecture, étude sur le genre (identité), lecture (appréciation), littérature pour la jeunesse, réception des oeuvres
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Du texte du lecteur élève, de celui du maître... /Jean-Louis Dumortier, Micheline Dispy
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 20-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DUMORTIER Jean-Louis, DISPY Micheline
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Du texte du lecteur élève, de celui du lecteur maître et de quelques problèmes qu’ils posent au didacticien /Jean-Louis Dumortier, Micheline Dispy. Soit une œuvre littéraire, un maître et des élèves. Le « texte du lecteur maître », c’est le modèle mental que le professeur a élaboré, à partir du texte de cette œuvre, en vue d’enseigner quelque chose, ou, plus fréquemment, c’est le modèle mental qu’il a élaboré à partir du texte en question et de divers discours (du commentaire savant au questionnaire pédagogique) s’y rapportant. Le « texte du lecteur élève » est un modèle mental moins lourd de sédiment métatexuel que le « texte du lecteur maître ». S’ouvre alors, pour l’enseignant, une alternative. Soit il prend des initiatives visant à réduire l’écart entre l’œuvre telle qu’il la comprend et l’œuvre telle qu’il pense que peuvent la comprendre la plupart de ses élèves : dans ce cas, il s’expose au danger de coucher la compréhension des élèves sur le lit de Procuste de sa propre production de sens. Soit, conscient de ce danger-là, doutant que, dans l’entreprise d’imposer d’entrée de jeu une démarche de lecteur expert, les chances de gain soient supérieures aux risques de perte, il s’accommode du fait que les élèves et lui-même n’ont pas lu (tout à fait) la même œuvre. Dans ce cas, il prête attention au « texte du lecteur élève » -de chaque lecteur élève- et il s’expose au danger du babélisme ou à celui de l’enfermement dans un discours « premier » qui limite les occasions de progrès et laisse sceptique quant aux bénéfices de la scolarisation. L’alternative est donc un dilemme : ce que l’on peut gagner d’un côté est indissociable de ce que l’on s’expose à perdre de l’autre. Envisageons cette branche du dilemme où le maître met sous le boisseau son « texte » personnel pour prêter attention au « texte du lecteur élève ». Surgit un double problème. Comment faire pour rendre communicable le modèle mental élaboré par chaque individu à partir de la chaîne des mots forgée par l’auteur. Comment faire pour organiser des échanges fructueux autour des « textes des lecteurs élèves » ? Nous émettons l’hypothèse que toutes les procédures ne se valent pas. Nous en expérimenterons donc plusieurs et feront part des résultats. Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008.>> Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque.> Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : lecture (didactique), lecture (méthode pédagogique), lecture littéraire, littérature (appréciation), littérature et enseignement, livres et lecture, réception des oeuvres
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L'enseignant lecteur : implications individuelles et didactiques / Erick Falardeau
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
FALARDEAU Erick
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L'enseignant lecteur : implications individuelles et didactiques, Erick Falardeau. Dans une étude sur le rapport à la culture d’enseignants de français au secondaire, Erick Falardeau tente de comprendre la relation qui se tisse entre la façon dont un enseignant vit la culture et les pratiques enseignantes auxquelles il recourt pour accompagner ses élèves dans leur développement culturel.Une portion importante des questions posées aux enseignants participant à notre étude au cours d’entretiens semi-dirigés cherchaient à comprendre l’activité du sujet lecteur sous deux angles complémentaires, individuels et pédagogiques :1) comment les enseignants, eux-mêmes lecteurs, investissent-ils leurs lectures d’œuvres littéraires et dans quelle mesure sont-ils conscients de leur apport au texte littéraire ?2) comment les enseignants accompagnent-ils leurs élèves dans cette prise de conscience du caractère créatif de la lecture littéraire et quelle place laissent-ils en classe aux lectures singulières de leurs élèves ?Les résultats que Erick Falardeau présente et l’analyse qu'il en fait amènent à étudier la relation étroite qui se tisse entre les deux plans étudiés de l’activité du sujet lecteur, soit les plans individuel et pédagogique.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : lecture (didactique), littérature (enseignement), livres et lecture, réception des oeuvres, situation pédagogique
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