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Mesurer l'inégalité, définir l'équité
/ UTLS - la suite
/ 04-04-2002
/ Canal-u.fr
FLEURBAEY Marc
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La mesure des inégalités est un sujet spécial qui mêle à la fois la rigueur des mathématiques et un certain parfum de révolution. Les mathématiques, car les instruments de mesure dans ce domaine font appels à des techniques sophistiquées, mais aussi parfum de révolution, car l'objet de cette mesure, les inégalités, nous plonge au coeur des problèmes fondamentaux de notre société. La vue de certains chiffres, laissant espérer une nouvelle nuit du 4 août pour abolir à nouveau les privilèges. Mais en attendant le 4 août, il faut s'interroger sur la question de cette mesure. Comment peut-on, comment doit-on mesurer les inégalités ? On peut découper cette question générale en deux sous parties. La première sous partie est la suivante : de quoi voulons nous mesurer les inégalités ? On peut mesurer les inégalités de tout ce qui est chiffrable, comme le revenu par exemple mais alors il est indispensable de faire le trie entre ce qui est important et ce qu'il l'est moins. La deuxième sous question concerne l'expression des résultats. Comment s'y prendre pour construire un chiffre qui va représenter les inégalités, un indice ? Cette distinction est utile, cependant un des enseignements essentiel des recherches passées dans ce domaine est qu'il est impossible de séparer les mesures des inégalités de la définition de l'équité et de la justice sociale. C'est dans le cadre d'une conception d'ensemble du bien social que l'on peut déterminer à la fois la formule mathématique de l'indice d'inégalité et la grandeur mesurée. Mot(s) clés libre(s) : mondialisation, inégalité, richesse
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Un "car rapide", un transport en commun sénégalais au Musée de l'Homme de Paris : un chef-d'oeuvre d'art populaire.
Diaporama du 28 juillet 2015
/ 28-07-2015
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Montage de photos de la réalisation des peintures par les peintres El Hadj Kane & Pape Omar Pouye à Dakar, puis arrivée du car au Musée de l'Homme de Paris.Auteurs-réalisateurs Alain Epelboin et Ndiabou Sega TouréPhotos : Alain Epelboin, Jean Christophe Domenech et Vincent BattestiCommentaires de El Hadj Kane & Pape Omar Pouye, extraits du film en cours de production : "Un car rapide au MDH de Paris : un chef d'oeuvre d'art populaire, un art parlant." 46 mnCes "cars rapides", au départ, ce sont des objets du Nord mis au rebut, qui ont été revendus dans les pays du Sud. Mais ils ont été réinvestis à la fois par des savoir-faire techniques, de mécanique, de débrouillardise et en même temps, réinvestis en termes d’objets esthétiques par des peintures spécifiques, mais également par toute une série de protections magiques correspondant aux cultures sénégalaises.Le commentaire des deux peintres, El Hadj Kane & Pape Omar Pouye, soukigne le caractère emblèmatique du chef d'eouvre d'art populaire qu'ils ont réalisés et leur propre fierté d'artiste.Les photos du car montrent :- des motifs ornementaux (fleurs, fruits, oiseaux), comparables à ceux que les jeunes filles éduquées par les religieuses catholiques, puis par leurs grands mères reproduisent sur des draps depuis le début du XX eme siècle- un paon échappé du palais présidentiel sénégalais, un lapin grignotant une carotte, jailli d'un abécédaire...- des évocations historiques d'opposants à la colonisation, Lath Dior sur son cheval, Cheikh Amadou Bamba priant devant une famille de djonns au Gabon, le masssacre de tirailleurs sénégalais à leur retour de guerre en 1944 à Thyaroy, l'Indépendance du Sénégal, la victoire du Sénégal sur la France en 2002, le naufrage du Diola en 2002, les "Barsa barkhat", ceux qui meurent en mer en voulant se rendre en Europe...Il ya aussi de nombreuses formules sentiencieuses, religieuses, protectrices en wolof, arabe et françaishttp://www.ambafrance-sn.org/Un-car-rapide-va-faire-son-entree-au-musee-de-l-Homme-de-Paris Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, chef-d'œuvre, mondialisation muséologie, Musée de l'Homme, Paris, Saint Louis, transport en commun, art populaire, rebut, Saviem Goellette SG2, football, video, Dakar, récupération, histoire, peinture, Camp Thyaroue 1944
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Economies informelles, économies criminelles : la face cachée de la mondialisation
/ Mission 2000 en France
/ 02-05-2000
/ Canal-u.fr
ENGELHARD Philippe
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"La mondialisation est-elle bien celle dont on parle ? En fait, mais nous avons du mal à en pendre conscience, la vraie mondialisation est celle de la pauvreté. Notre planète est en passe de devenir un gigantesque bidonville, insalubre et surpeuplé, dont n'émergent que quelques îlots de prospérité. Ce vaste bidonville est l'empire du crime et de l'informel. Les populations les plus pauvres n'ont d'autres choix que de construire une autre économie ou de réactiver des circuits traditionnels d'échange. Les économies populaires ne sont rien d'autre que ces économies d'échange a priori informelles, en réalité structurées par le lien social et des logiques de survie. Une autre économie émerge plus ramifiée mais aussi plus souterraine qui est l'économie criminelle. Cette dernière explose avec le dépérissement du politique, de la règle de droit et de l'éthique comme c'est le cas en Russie. Économies populaires et économies criminelles étendent leurs filets sur la quasi totalité de la planète : elles se mondialisent avec des connexions religieuses, voire intégristes, ou terroristes, pour le moins inquiétantes. La mondialisation financière autant que les paradis fiscaux facilitent ces troubles connexions. La criminalité du monde constitue avec l'environnement ainsi que la montée de la pauvreté et des inégalités l'un des plus grands défis de ce siècle. La question, cruciale, est donc de savoir comment prévenir l'apparition d'un monde encore plus inégal, plus fragmenté et plus violent et donc de renverser la logique du système dominant. Les contre-pouvoirs des consommateurs, écologistes, syndicats, ONG sont peut-être en train de domestiquer le capitalisme à un niveau mondial, en faisant jouer les ressorts du marché. C'est sur leur résistance qu'il faut miser, bien que les États aient encore à jouer un rôle considérable. Il reste que le coût de la lutte contre la pauvreté au Nord et au Sud n'est pas négligeable. Financer ce coût par de nouveaux impôts sur la consommation ou les revenus n'est guère pensable. La taxation des mouvements de fonds telle qu'on la pratique au Brésil est relativement indolore ; elle constitue très probablement la seule solution logique et réaliste. La piste de la taxation de la bulle financière n'est pas non plus à écarter. " Mot(s) clés libre(s) : économie, développement, mondialisation, criminalité, fiscalité, mafia, production
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Economies informelles, éconmies criminelles : la face cachée de la mondialisation
/ Mission 2000 en France
/ 02-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
ENGELHARD Philippe
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"La mondialisation est-elle bien celle dont on parle ? En fait, mais nous avons du mal à en pendre conscience, la vraie mondialisation est celle de la pauvreté. Notre planète est en passe de devenir un gigantesque bidonville, insalubre et surpeuplé, dont n'émergent que quelques îlots de prospérité. Ce vaste bidonville est l'empire du crime et de l'informel. Les populations les plus pauvres n'ont d'autres choix que de construire une autre économie ou de réactiver des circuits traditionnels d'échange. Les économies populaires ne sont rien d'autre que ces économies d'échange a priori informelles, en réalité structurées par le lien social et des logiques de survie. Une autre économie émerge plus ramifiée mais aussi plus souterraine qui est l'économie criminelle. Cette dernière explose avec le dépérissement du politique, de la règle de droit et de l'éthique comme c'est le cas en Russie. Économies populaires et économies criminelles étendent leurs filets sur la quasi totalité de la planète : elles se mondialisent avec des connexions religieuses, voire intégristes, ou terroristes, pour le moins inquiétantes. La mondialisation financière autant que les paradis fiscaux facilitent ces troubles connexions. La criminalité du monde constitue avec l'environnement ainsi que la montée de la pauvreté et des inégalités l'un des plus grands défis de ce siècle. La question, cruciale, est donc de savoir comment prévenir l'apparition d'un monde encore plus inégal, plus fragmenté et plus violent et donc de renverser la logique du système dominant. Les contre-pouvoirs des consommateurs, écologistes, syndicats, ONG sont peut-être en train de domestiquer le capitalisme à un niveau mondial, en faisant jouer les ressorts du marché. C'est sur leur résistance qu'il faut miser, bien que les États aient encore à jouer un rôle considérable. Il reste que le coût de la lutte contre la pauvreté au Nord et au Sud n'est pas négligeable. Financer ce coût par de nouveaux impôts sur la consommation ou les revenus n'est guère pensable. La taxation des mouvements de fonds telle qu'on la pratique au Brésil est relativement indolore ; elle constitue très probablement la seule solution logique et réaliste. La piste de la taxation de la bulle financière n'est pas non plus à écarter. " Mot(s) clés libre(s) : criminalité, développement, économie, fiscalité, mafia, mondialisation, production
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ENS Lyon - La ville de l'après-pétrole (Cyria Emelianoff)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Conseil de Développement du Grand Lyon, ENS-LSH
/ 05-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
EMELIANOFF Cyria, WORMSER Gérard
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L'analyse des modes de vie est indispensable car ils sont à la source de toute évolution en matière environnementale. Les modes de vie sont un objet de préoccupations montantes du côté de la société civile comme des pouvoirs publics, par exemple dans le cadre des plans Climat, des agendas 21 locaux ou de certaines expériences d’éco-quartiers. Plusieurs pistes sont à analyser : les impacts environnementaux des territoires, liés aux modes de vie des leurs habitants d’une part, les modes de vie comme objet politique et les inégalités des répartitions des ressources et richesses d’autre part. La durabilité ne serait pas alors une affaire « d’éducation », « d’acceptabilité sociale » ou « d’accompagnement », mais plutôt un changement culturel amorcé, par lequel autonomie, sobriété et simplicité deviendraient des valeurs articulées autour de l’habiter local et de l’habiter planétaire. Mot(s) clés libre(s) : après-pétrole, durable, environnement, mode de vie, mondialisation, ressources, richessses, urbanisme, ville
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La ville de l'après-pétrole (Cyria Emelianoff)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Conseil de Développement du Grand Lyon, ENS-LSH
/ 05-03-2009
/ Canal-u.fr
EMELIANOFF Cyria, WORMSER Gérard
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L'analyse des modes de vie est indispensable car ils sont à la source de toute évolution en matière environnementale. Les modes de vie sont un objet de préoccupations montantes du côté de la société civile comme des pouvoirs publics, par exemple dans le cadre des plans Climat, des agendas 21 locaux ou de certaines expériences d’éco-quartiers. Plusieurs pistes sont à analyser : les impacts environnementaux des territoires, liés aux modes de vie des leurs habitants d’une part, les modes de vie comme objet politique et les inégalités des répartitions des ressources et richesses d’autre part. La durabilité ne serait pas alors une affaire « d’éducation », « d’acceptabilité sociale » ou « d’accompagnement », mais plutôt un changement culturel amorcé, par lequel autonomie, sobriété et simplicité deviendraient des valeurs articulées autour de l’habiter local et de l’habiter planétaire. Mot(s) clés libre(s) : environnement, ressources, urbanisme, mondialisation, ville, mode de vie, après-pétrole, durable, richessses
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Les nouvelles logiques migratoires
/ UTLS - la suite
/ 09-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
DUMONT Gérard-François
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Les migrations internationales concourent depuis toujours à façonner les territoires, les sociétés et les civilisations. Au fil de l'histoire, leurs motivations résultent de facteurs politico-religieux, économiques et démographiques, ou de la combinaison de ces différents facteurs. Mais le monde contemporain connaît de nouvelles logiques migratoires en raison de la « mondialisation ». Cette dernière influe les migrations selon les trois types de processus qui l'accompagnent. Le premier, la globalisation, c'est-à-dire l'ensemble des décisions politiques ayant pour effet d'estomper les barrières étatiques, rend licites des migrations qui ne l'étaient pas auparavant. Le deuxième, l'internationalisation, permise par les révolutions dans les transports matériels et les nouvelles possibilités de communication, facilite la diffusion d'un imaginaire migratoire, le maintien des liens après les migrations et permet de nouvelles formes de mobilité. Enfin la mondialisation proprement dite, c'est-à-dire les nouvelles stratégies des entreprises, entraîne d'autres migrations internationales car la circulation planétaire des marchandises et des services, loin d'être une alternative aux migrations, en impose sous d'autres formes. Ces nouvelles logiques migratoires appellent pour le 21e siècle de nouveaux impératifs politiques et des exigences éthiques. Mot(s) clés libre(s) : émigration et immigration, histoire, migration des peuples, mondialisation
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Les nouvelles logiques migratoires
/ UTLS - la suite
/ 09-07-2003
/ Canal-u.fr
DUMONT Gérard-François
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Les migrations internationales concourent depuis toujours à façonner les territoires, les sociétés et les civilisations. Au fil de l'histoire, leurs motivations résultent de facteurs politico-religieux, économiques et démographiques, ou de la combinaison de ces différents facteurs. Mais le monde contemporain connaît de nouvelles logiques migratoires en raison de la « mondialisation ». Cette dernière influe les migrations selon les trois types de processus qui l'accompagnent.
Le premier, la globalisation, c'est-à-dire l'ensemble des décisions politiques ayant pour effet d'estomper les barrières étatiques, rend licites des migrations qui ne l'étaient pas auparavant. Le deuxième, l'internationalisation, permise par les révolutions dans les transports matériels et les nouvelles possibilités de communication, facilite la diffusion d'un imaginaire migratoire, le maintien des liens après les migrations et permet de nouvelles formes de mobilité. Enfin la mondialisation proprement dite, c'est-à-dire les nouvelles stratégies des entreprises, entraîne d'autres migrations internationales car la circulation planétaire des marchandises et des services, loin d'être une alternative aux migrations, en impose sous d'autres formes. Ces nouvelles logiques migratoires appellent pour le 21e siècle de nouveaux impératifs politiques et des exigences éthiques. Mot(s) clés libre(s) : émigration et immigration, histoire, mondialisation, migration des peuples
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Qu'est-ce que l'économie du développement ?
/ UTLS - la suite
/ 26-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
DUFLO Esther
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L'objet de cette conférence est de présenter les objectifs et les méthodes de l'économie du développement. L'économie du développement s'efforce de répondre aux deux questions centrales: Pourquoi certains pays sont-ils pauvres et d'autres sont riches, et pourquoi certains individus sont-ils riches et d'autres pauvres ? Cette conférence tentera de montrer que l'économie du développement a émergé réellement quand les économistes ont pris conscience et tirent les conséquences du fait que la pauvreté elle-même change les conditions dans lesquelles les individus décident, et donc la nature de leurs décisions. Cette dépendance rend la pauvreté persistante, et justifie une intervention gouvernementale ou internationale. L'économie du développement étudie dans les détails ces pièges de pauvreté, en combinant la modélisation théoriques et les études empiriques. Elle ne se borne pas a une approche purement positive (expliquer ce qui est) mais ce risque a des propositions normatives qui débouchent sur des recommandations pratiques. Les propositions normatives sont également l'occasion d'un échange entre la théorie et le travail empirique, la théorie suggérant quelles interventions ont une possibilité d'être efficaces, et le travail empirique évaluant ces interventions. L'économie du développement est ainsi aux avant-postes du travail sur une approche scientifique de l'évaluation des programmes de lutte contre la pauvreté. La deuxième partie de la conférence s'appuiera sur un exemple pour illustrer ces idées : l'adoption de nouvelles technologies en agriculture. En Inde, la "révolution verte" a été l'origine d'un accroissement considérable de la productivité et de la production agricole, pendant les années 70 et 80, avec une adoption rapide de variétés hybrides et d'engrais. L'Inde est aujourd'hui un exportateur net de céréales. Certaines régions du Kenya présentent un contraste frappant: les engrais connus depuis de nombreuses années, et dont de nombreuses expériences dans des fermes expérimentales ont prouvé l'efficacité, sont très peu utilisées. Nous étudierons les raisons possibles de ce phénomène: manque d'information, manque d'accès au crédit ou a l'insurance, dynamiques familiales qui pénalisent l'épargne, etc. L'analyse d'interventions réalisées sur le terrain (au Kenya) nous permettra d'évaluer la pertinence de chacune de ces hypothèses. Mot(s) clés libre(s) : agriculture, mondialisation, production agricole
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Qu'est-ce que l'économie du développement ?
/ UTLS - la suite
/ 26-07-2003
/ Canal-u.fr
DUFLO Esther
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L'objet de cette conférence est de présenter les objectifs et les méthodes de l'économie du développement. L'économie du développement s'efforce de répondre aux deux questions centrales: Pourquoi certains pays sont-ils pauvres et d'autres sont riches, et pourquoi certains individus sont-ils riches et d'autres pauvres ? Cette conférence tentera de montrer que l'économie du développement a émergé réellement quand les économistes ont pris conscience et tirent les conséquences du fait que la pauvreté elle-même change les conditions dans lesquelles les individus décident, et donc la nature de leurs décisions. Cette dépendance rend la pauvreté persistante, et justifie une intervention gouvernementale ou internationale. L'économie du développement étudie dans les détails ces pièges de pauvreté, en combinant la modélisation théoriques et les études empiriques. Elle ne se borne pas a une approche purement positive (expliquer ce qui est) mais ce risque a des propositions normatives qui débouchent sur des recommandations pratiques. Les propositions normatives sont également l'occasion d'un échange entre la théorie et le travail empirique, la théorie suggérant quelles interventions ont une possibilité d'être efficaces, et le travail empirique évaluant ces interventions. L'économie du développement est ainsi aux avant-postes du travail sur une approche scientifique de l'évaluation des programmes de lutte contre la pauvreté. La deuxième partie de la conférence s'appuiera sur un exemple pour illustrer ces idées : l'adoption de nouvelles technologies en agriculture. En Inde, la "révolution verte" a été l'origine d'un accroissement considérable de la productivité et de la production agricole, pendant les années 70 et 80, avec une adoption rapide de variétés hybrides et d'engrais. L'Inde est aujourd'hui un exportateur net de céréales. Certaines régions du Kenya présentent un contraste frappant: les engrais connus depuis de nombreuses années, et dont de nombreuses expériences dans des fermes expérimentales ont prouvé l'efficacité, sont très peu utilisées. Nous étudierons les raisons possibles de ce phénomène: manque d'information, manque d'accès au crédit ou a l'insurance, dynamiques familiales qui pénalisent l'épargne, etc. L'analyse d'interventions réalisées sur le terrain (au Kenya) nous permettra d'évaluer la pertinence de chacune de ces hypothèses. Mot(s) clés libre(s) : agriculture, mondialisation, production agricole
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