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Mots-clefs > M > musique
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Tri :   Date Editeur Auteur Titre

Ethnographie d’une performance techno-musicale ordinaire en banlieue sénégalaise

/ Canal-u.fr
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Intervention de Edgar C. MBANZA (Doctorant à l’EHESS, Marseille)
Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, performance, musique techno
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Filmer les masques, la musique et la danse (2002)

/ Jean-Christian NICAISE, C.N.R.S Images / 31-12-1969 / Canal-U - OAI Archive
NICAISE Jean-Christian, ZEMP Hugo
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Hugo Zemp, ethnomusicologue du CNRS de réputation internationale, nous parle brièvement de son expérience de terrain en ce qui concerne l'approche et la déontologie du chercheur qui assiste a des cérémonies religieuses comprenant des tabous très importants, souvent liés à des sociétés secrètes initiatiques, déterminant ce que l'on doit et ce que l'on ne doit pas filmer. La première partie de l'entretien est consacrée aux rites funéraires chez les Sénoufo de Côte d'Ivoire, desquels il a tiré quatre films exceptionnels, dont la série s'intitule « Les Maîtres du Balafon » (voir générique pour distributeur). Ces rites funéraires sont sévèrement réglementés par le masque du « bois sacré ». Celui-ci ne doit pas être vu des femmes qui doivent s'éloigner lorsqu'il paraît et sort du bois. Certains rituels sur le cadavre enveloppé de draps doivent absolument ne pas être vus, encore moins filmés ou photographiés par des non-initiés. La deuxième partie est une approche très brève sur des masques uniquement sonores chez les Dan de Côte d'Ivoire. La puissance des masques et leur hiérarchie ne dépend pas du fait qu'il soit nus ou habillés (On distingue ainsi les deux sortes de masques s'ils sont uniquement sonores ou en plus habillés de différentes façons selon leur fonction.), Cette partie du montage consacrée au travail merveilleux d' Hugo Zemp est à mettre en relation avec le disque réalisé dans les années 60 sur ce sujet. Générique Réalisation pour Science en cours : Jean-Christian Nicaise. Production de l'entretien avec Hugo Zemp : CNRS Images / media. Copyright CNRS Images / media 2001. Photographies : Hugo Zemp. D'après le film "Les maîtres du balafon" de Hugo Zemp produit par Sélénium Films et distribué par Süpor XAO. Contact : suporxao@free.fr.
Mot(s) clés libre(s) : danse, masques, musique
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Forum Nîmois - Charles GIDE - Jérôme CLÉMENT - 05 novembre 2015

/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 5 novembre 2015, à la maison du protestantisme à Nîmes Jérôme CLÉMENT Fondateur et Ancien président d’ARTE. Jérôme Clément, je suis particulièrement heureux de vous accueillir ce soir au Forum nîmois Charles Gide pour nous parler de « La Culture à la télévision ». Dans ma bouche et probablement dans la vôtre, ce soir, le mot «  culture » est entendu en son sens usuel, que nous allons tenter plus loin d’approcher, et non dans son sens anthropologique comme on parle de la « culture  inca » ou de la culture du fer ou du bronze, même si les deux sens de « culture »ne sont pas sans liens Vous êtes particulièrement bien placé pour en parler. Après  Sciences Po Paris, puis l’ENA, que vous intégrez en 1970 dans une promotion grandiose, puisque vous avez collectivement choisi Charles de Gaulle, vous  débutez votre carrière administrative au Ministère de la Culture. Vous deviendrez sous-directeur de la Direction du Patrimoine de ce Ministère, puis, après une expérience de Conseiller culturel et scientifique auprès de l’Ambassade de France en Egypte, vous allez participer au Cabinet de Pierre Mauroy en 1981, avec quelle responsabilité ? la Culture, les relations culturelles internationales et la communication. Après avoir été directeur général du Centre de la Cinématographie, vous prenez la direction d’une Chaîne de télévision, la Sept, avec pour objectif d’en faire une chaîne européenne de la Culture. , ce qui aboutira, selon la volonté commune de François Mitterrand et Helmut Kohl à ARTE ( Association relative aux télévisions européennes) l qui voit le jour en 1991, dont vous prenez la tête du Comité de gérance. Conformément à la Convention initiale, vous avez cédé votre place  à un cadre allemand en 1999, puis la reprendrez de 2003 à 2011, après diverses modification statutaires. Ajoutons qu’entre 1997 et 2000 , vous aviez été aussi président de La Cinq, avant qu’elle ne devienne France 5.. Vous êtes ou avez été- c’est difficile de suivre pas à pas une carrière aussi denses, mais toujours dans la Culture- membre des conseils d’administration de l’orchestre de paris, du Théâtre du Chatelet,  et du Musée d’Orsay, et vous êtes aussi actionnaire et membre du Conseil de la société de vente Piasa, concurrent de Christies. Vous baignez vraiment dans tous les domaines de la Culture. Je ne cite pas tous les festivals dont vous avez été président ou animateur. Je ne peux pas clore cette biographie si riche sans ajouter que vous êtes aujourd’hui aussi Président de la Fondation Alliance Française, tête de réseau organisatrice et pensante des 811 alliances françaises , présentes dans 133 pays, et qui y diffusent  cette culture française qui reste si appréciée dans le monde, par laquelle même j’ose dire que la France reste principalement appréciée, et pour laquelle, chez nous , le goût s’affadit. Ajoutons que vous êtes l’auteur de neuf livres et de deux émissions de radio. Trois de vos livres sont présentés ici ce soir par la librairie Moda que je remercie, dont un , le « Choix d’Arte » est révélateur de vos propres choix culturels On vous attribue, Jérôme Clément,  une phrase qui me parait fort juste et que notre ami Régis Debray présent il y a trois semaines ici ne renie certainement pas : « Le champs politique n’est plus irrigué par des personnalités nourries de culture » . Tout le monde pense évidemment aux Président de Gaulle, Pompidou et Mitterrand, vraiment nourris de Culture dès leur plus jeune âge. On ressortait toujours plus riche d’un entretien avec eux, quand on avait la chance de l’avoir et, surtout, quand leurs phrases éveillait en vous un certain écho… ce qui signifiait que notre humus culturel avait lui-même été travaillé. Il est vrai que, dans le « mundillo » politique, dirait-on à Nîmes, Mesdames H  et L , H pour l’histoire, et L pour la littérature, selon la linguistique  de Debray,  semblent bien s’en être allées, et elles étaient, qu’on le veuille ou non meilleure conseillères, que les sondages d’opinion sur 1000 personnes, ou la lecture de journaux qui n’ont en vue que l’événementiel politique, quitte à tenter de le créer eux-mêmes. Une phrase suffirait pour  donner à la culture une légitimité absolue . Tout le monde l’a entendue ! Mais  excusez moi de la prononcer en allemand, car c’est de là qu’elle vient « Wenn ich Kultur höre, entsichere ich meine browning » » , «  Quand j’entends le mot culture, j’arme mon browning », phrase non pas de Goering ou Goebels, mais d’un personnage de théâtre dans une mauvaise pièce célébrant un des premiers nazis,  écrite par un   scriboullard nazi lui-même,dénommé Hans Johst. . C’est une sorte de « loi » politico-sociologique. La culture est nécessairement un « désordre » dans n’importe ordre qui prétend s’imposer. Elle a donc nécessairement avec les partis d’extrême droite une relation très conflictuelle allant jusqu’aux autodafés. La culture, c’est un désordre inventif, imaginatif, créatif , l’équivalent de la destruction créatrice dans le monde économique. Voyez vous, Jérôme Clément,,  j’avoue avoir peu de gout pour l’art contemporain, et trouver assez souvent – excusez l’expression- qu’il s’agit d’un « foutage de gueule », mais je me battrais contre quiconque exercerait une censure à son encontre. Quand on voit d’ailleurs, chez nous, les nouvelles municipalités élues en 2014 dans quelques endroits perméables aux idées extrêmes, supprimer prioritairement les aides aux associations culturelles , on ne peut que constater encore une fois, la réalisation de la loi socio-politique que j’évoquais.  Une seconde phrase célèbre, elle aussi transmise déformée, m’est venue, bien sûr, à l’esprit : « La culture , c’est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublié ». Cette phrase n’est pas d’Edouard Herriot, mais d’un homonyme académicien élu en  1945. La culture serait-elle une sorte de trace épigénétique, qui s’incrusterait dans nos neurones, au fur et à mesure de nos divers  apprentissages de jeunesse,  et resterait latente en nous ?  Elle « exprimerait », ensuite , pour reprendre le terme génétique, tout au long de notre vie et de nos fonctions, des réactions ou comportements. Chez les politiques , elle « exprimerait » des compréhensions du monde, donc de grandes décisions d’avenir. Je pense que c’est une image signifiante ! Et je pense donc comme vous que les maths, les stats et l’économie, pour qui j’ai quelques faiblesses et qui dominent l’enseignement supérieur d’aujourd’hui,  ne suffisent pas à cet enrichissement   « génétique ». Pour revenir à la première phrase citée, celle du « théatreux » nazi, j’aime à voir aujourd’hui que la chaîne la plus culturelle est celle que nous partageons avec les allemands d’aujourd’hui. La vôtre si je puis dire.Nos voisins ont ainsi renoué avec leur grande  tradition culturelle trop ignorée d’ailleurs et que la nazisme avait temporairement effacée. Il y a une troisième phrase, complètement apocryphe, celle là , attribuée par erreur à Jean Monnet, qui aurait dit, à propos des débuts de la construction de l’Europe : «  Si c’était à refaire, je commencerais par la culture ».  Il n’a jamais prononcé cette phrase et et j’ignore les raisons de son succès apocryphe.  Pour faire l’Europe, d’ailleurs, compte tenu de la diversité des « cultures »  au sens anthropologique des peuples d’alors, ne serait-ce que des langues,  il a eu bien raison , comme Schumann et Adenauer, de commencer par l’économie. Parce que c’était la voie d’entrée la plus facile!  Au demeurant l’Europe de la culture se réalise peu à peu, à travers Erasmus et l’immense mobilité de nos jeunes. A travers des entreprises culturelles comme Arte !  Par les alliances françaises ! Et même à travers Airbus, Ariane et quelques autres grandes entreprises, où l’on parle anglais , bien sûr, mais ou se réalise quand même une certaine fusion culturelle. Et les institutions de Bruxelles, si critiquées qu’elles soient,    et peut-être d’autant plus aujourd’hui qu’elles sont la cible du Front national, sont aussi d’heureux creusets de fusion des cultures Mais pour venir au sujet même de ce soir, la culture est-elle aujourd’hui absente de la télévision ? Evidemment, nous n’aurons plus, je crois, comme les plus âgés d’entre nous ont eu le plaisir de regarder, Les Perses d’Eschyle au prime time. Probablement plus Les Rois Maudits ! Mais nous disposons , quand même, si nous avons l’envie d’attendre les deuxième partie de soirée des émissions historiques, des réunions d’invités prestigieux, des opéras et concerts qui constituent quand même un beau menu de culture. Le problème, justement, c’est celui de l’envie.  Si l’envie en était plus forte dans le public, chez les téléspectateurs, ces émissions seraient plus nombreuses et en première partie de soirée, car elles feraient de l’audimat et gonfleraient donc les recettes publicitaires. Peut-on donc, et comment, restaurer cette envie populaire au sens etymologique? Le mot «  culture populaire a-t-il encore un  sens ?Est-ce encore notre enseignement qui est en cause ? Les divers enseignements artistiques, dont nous ne bénéficions point dans notre jeunesse, mais que l’Ecole organise aujourd’hui largement pour nos enfants, sont-ils des fausses portes pour stimuler l’envie de  culture ? Ou, pour reprendre votre phrase, la culture comme nous l’entendons est-elle morte , et nos futurs hommes politiques ne pourront-ils plus être nourris que de séries, trop souvent américaines, donc industriellement réussies, ce clips, de pages Facebook et de Twitts, voire de jeux vidéo. ? Vers quel monde alors vont-ils nous guider ?  N’y sommes nous pas déjà entrés ? Nous vous écoutons aussi curieux qu’inquiets.
Mot(s) clés libre(s) : télévision (aspect social), télévision et musique
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Jeux chantés des filles baka

/ 08-02-1999 / Canal-u.fr
FURNISS Suzanne
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Jeux chantés des filles baka (rushes nettoyés), Messéa, Cameroun, février 1999 Caméra : Claire Lussiaa-Berdou Réalisation: Suzanne Fürniss © 2005, CNRS-LMS-MNHN (SMM n°0533/CA) Les jeunes filles baka du Cameroun ont un répertoire musical qui leur est réservé: be na sòlò, "chants-danses de jeu". Par le chant et la danse, l'activité musicale participe à leur construction en tant que futures femmes. Les danses mettent en œuvre des chorégraphies portant particulièrement sur l'assouplissement du bas du dos et du bassin avec, parfois, des entrechocs des bassins ou des gestes suggestives des mains. Les thématiques des chants, outre l'amour et la séduction, sont à forte connotation sexuelle. Toutefois, les deux ne sont pas forcément concomitants dans les différents chants et danses. Le film montre l'enchaînement de treize chants dansés (dont un en deux versions) auquels s'ajoutent à la fin deux autres chants provenant du répertoire de divertissement rituel, mèngbaa, destiné à être chanté lors des cérémonies de circoncision. Chapitres : be na solo, “Chants de jeu” 01 nga tè mako "Nous aimons Mako et Kele": Deux lignes de filles, une debout derrière une autre agenouillée. Les mouvements sont des exercices d'assouplissement du bassin avec appui par les mains des filles debout. Ces mouvements ressemblent de beaucoup aux exercices de préparation à l'accouchement en contexte occidental. Deux lignes de filles enlacées face-à-face. Jetée des pieds en avant. 02 dipa lale 1 "Une crotte mon enfant, une crotte de Roussette" : Première version du chant 2. dipa lale dipa likpongolo "La crotte de mon enfant, la crotte de la Roussette" Les petites filles qui jouent à la maman avec une poupée de bananier, font semblant que les crottes d'oiseau ou de chauve-souris sont les crottes de leur enfant et s'exercent avec elles au maniement de la machette et au geste du nettoyage du sol. 03 dipa lale 2 "Une crotte mon enfant, une crotte de Roussette" : Deuxième version du chant 2. dipa lale dipa likpongolo "La crotte de mon enfant, la crotte de la Roussette" Pour les difficultés d'une mère adolescente en milieu pygmée, cf. le film d'Alain Epelboin, 1995 Gbédélé, femme, fille et mère. Mongoumba, RCA 1993. Film 20 mn. Paris: Lacito et CNRS Audovisuel. Deux lignes de filles enlacées face-à-face. Trois jetées des pieds en arrière suivies d'un entrechoc des bassins. 04 bifunga, "La boucle d'oreille des aînées" : Chant 3. bifunga kobo "La boucle d'oreille des aînées" La séduction passe par la beauté du corps et de ses ornements – boucles d'oreilles et colliers, mais aussi les dents taillées en pointe et les visages et les épaules tatoués. Les Aka de Centrafrique possèdent les mêmes canons de beauté, cf. les films d'Alain Epelboin : - 1988 Les dents sculptées. Mongoumba, RCA 1988. Film 13 mn. Paris: Lacito, CNRS Audiovisuel et La Cathode Vidéo. - 1989 Femmes pays. Akungu, RCA 1988. Film 22 mn. Paris: Lacito, CNRS Audiovisuel et La Cathode Vidéo. 05 mènje tulu, , "Mènje, mon chéri, j'ai envie de toi, eh, garçon, tu seras mon mari”: Chant 4. mènje tulu na bemba tangi, mènje beu, mènje kò bo "Mènje, mon doux chéri, j'ai envie de toi. Mènje, eh, garçon, c'est toi le mari" Les mots doux sont souvent pris dans l'environnement naturel. Le champignon de termitière est particulièrement apprécié pour son goût sucré et cette qualité désigne facilement l'être désiré. Deux lignes de filles enlacées face-à-face font des allers-retours en se suivant. Les filles qui avancent, fléchissent et tendent successivement les genoux en basculant le bassin d'avant en arrière. C'est la chorégrapie la plus répandue dans ce répertoire 06 ti a sòlè : Chant 5. ti a sòlè nè, ma jalèjalèjalè ma gò kpimbim etis "L'épine m'a piquée ici. Je boîte, je tombe: pique !" En deux parties : Eloignement des lignes, puis rapprochement face-à-face. Sautillement sur place, puis entrechoc des bassins. C'est un des chants ou le geste corrobore les paroles. 07 mènje kòle : Chant 6. mènje kòlè na wanja dò ja le wosè "Mènje, mon amant de mari, viens me prendre pour femme" Le terme "wanja" utilisés dans ce chant montre bien que l'on se situe dans cet espace expérimental avant le mariage puisqu'il signifie "concubinage" et désigne également l'"amant, l'amante" et la "fiancé(e)". Deux lignes de filles enlacées face-à-face font des allers-retours en se suivant. Les filles qui avancent, fléchissent et tendent successivement les genoux en basculant le bassin d'avant en arrière. C'est la chorégrapie la plus répandue dans ce répertoire. 08 Aya ia : Chant 7. Aya ia Les paroles ne sont pas connues. C'est une très belle polyphonie qui illustre le timbre strident du chant dans une tessiture très aigüe, style vocal spécifique aux femmes Baka. Deux lignes de filles face-à-face, enlacées par les épaules. Les genoux en flexion-suspension constante, elles posent la tête sur une épaule, puis sur l'autre. 10 Atibo, "Allez, viens vers moi, allons nous coucher ! Prends ton macabo": Chant 10. i dò mu gò ni alati, jaja ko manga atibo "Allez, viens vers moi, allons nous coucher. Vas-y, Atibo, saisis ton macabo" Le macabo, taro camerounais, est l'image utilisée pour désigner un pénis mou. Deux lignes de filles enlacées face-à-face font des allers-retours en se suivant. Les filles qui avancent, fléchissent et tendent successivement les genoux en basculant le bassin d'avant en arrière. C'est la chorégrapie la plus répandue dans ce répertoire. 11 é é é : Les paroles ne sont pas connues Après une disposition en deux lignes enlacées, les filles se détachent les unes des autres et battent des mains pendant que deux danseuses solistes s'accrochent par un pied et tournent sur elles-mêmes. Couples de solistes en alternance. Elles battent la pulsation avec le geste qui signifie l'acte sexuel. 12 Misèl, "Michel, donne-moi mon argent" : Chant 11. misèl tòpe moni a le "Michel, donne-moi mon argent" Allusion à l'argent de la compensation matrimoniale que le jeune homme doit fournir à sa belle-famille et à sa fiancée. Disposition en cercle détaché. Elles battent des mains pendant que deux danseuses solistes dansent l'une vers l'autre au centre du cercle. Couples de solistes en alternance. 13 ma nde kòle, "Je n'ai pas un mari lettré qui m'ait demandé": Chant 12. ma nde kòle mekana ayi lè "Le mari qui m'a demandé n'est pas lettré" Ce chant est probablement emprunté aux Kako. Disposition en cercle détaché. Elles battent des mains pendant que deux danseuses solistes dansent l'une vers l'autre au centre du cercle. Couples de solistes en alternance. Elles battent la pulsation avec le geste qui signifie l'acte sexuel. 14 alum adòndò, "J'introduis l'aiguille : pique !" : Chant 13. alum adòndò "J'injecte l'aiguille" Ce chant est en langue ewondo : alum atos ma alum adòndò "Pchic! J'injecte l'aiguille" Disposition en cercle détaché. Les filles battent des mains pendant que l'une d'elles va de l'une à l'autre et l'invite à bouger le bassin et à battre la pulsation avec le geste qui signifie l'acte sexuel. C'est un des chants ou le geste corrobore les paroles. be na beka, “Chants de circoncision” : 15 aso mala nde, “Ami, ne joue pas à l’indifférent, prends la femme par le bras” : Chant de divertissement rituel mèngbaa, destiné à être exécuté lors de la cérémonie de circoncision. La chorégraphie est ici différente de celle des chants de jeu : les lignes de filles se suivent et la participation est ouverte aux plus petits, y compris aux petits garçons. 16 panda bide namo, "On fait lit à part" : Chant de divertissement rituel mèngbaa, destiné à être exécuté lors de la cérémonie de circoncision : panda bide namu "Deux lits pour toi" = "Faisons lit à part" La chorégraphie est ici différente de celle des chants de jeu : les lignes de filles se suivent et la participation est ouverte aux plus petits, y compris aux petits garçons.
Mot(s) clés libre(s) : danse, Messéa, fille, pygmée, ethnomusicologie, Afrique, film ethnographique, séduction, chant, éducation sexuelle, enfance, Cameroun, vidéo, femme, maternité, sexualité, apprentissage, musique, baka
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L'art, reflet de la socété ? - Esteban Buch

/ UTLS au lycée / 02-02-2011 / Canal-U - OAI Archive
Buch Esteban
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Une conférence de l'UTLS au LycéeL'art, reflet de la socété ? par Esteban BuchLycée François 1er (77 Fontainebleau)
Mot(s) clés libre(s) : musicologie, musique
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L'image sonore

/ UTLS - la suite / 18-07-2004 / Canal-U - OAI Archive
DESHAYS Daniel
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Image sonore désigne le lien établi entre une image visuelle et le son qui l'accompagne ; le cinéma n'est qu'une des occurrences de cette relation. Image sonore caractérise également une faculté propre au son. Ecouté seul, tenu hors de tout accompagnement visuel, le son engage en chacun de nous une production d'imaginaire. Lecture sans narration, les sons entendus entretiennent une polysémie toujours active. Lorsque l'on entend un verre se casser, la nature de ce son permet de l'associer à un verre en Duralex, une bouteille ou une vitre. Dans son déroulement rien n'est attendu, la surprise se renouvelle à chaque instant de l'écoute. En révélant une matière virtuelle plastique et architecturée, le son s'inscrit dans l'espace : grain, densité, couleur sonore, flux, type de plan, échelle, etc. C'est pourquoi il a la faculté d'être mis en scène. Alors, à son tour, le son devient un objet de création, indépendamment de la condition où le cinéma le subordonne. La question musicale n'est pas ici en jeu. Insistons : l'image sonore n'existe pas socialement. Son existence artistique autonome n'est nullement instituée. Le son est loin de posséder le statut de la photographie bien qu'il en détienne des qualités. L'enregistrement sonore reste soumis aux seules fonctions de conservation, par exemple celles de l'industrie de l'édition musicale. Déposer sur un support engage un processus d'écriture qui implique d'en concevoir la forme. Cette forme nous introduit à un autre espace de création : celui de la mise en scène de la prise de son, lieu premier de l'écrit. Cette approche bénéfice par conséquent autant à l'art en général qu'au son lui-même. Cette conférence voudrait faire apparaître un territoire méconnu. Car, contrairement à l'opinion commune, la question sonore se joue ailleurs que dans le champ de la technologie.
Mot(s) clés libre(s) : cinéma (son), enregistrements sonores, image sonore, musique (influence), ouïe, perception auditive, sens et sensations, son (arts du spectacle)
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La musique

/ Mission 2000 en France / 22-12-2000 / Canal-U - OAI Archive
DANDREL Louis
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La musique multiple par Louis Dandrel Faire un état de la musique aujourd'hui oblige à dresser un inventaire abondant et disparate. On peut tenter d'y voir ou d'y entendre plus clair en observant les transformations des situations d'écoute, les techniques de traitement et diffusion du son, ou encore les évolutions de l'architecture. L'extrême diversité de la musique semble en effet coïncider avec le fractionnement et le mélange des espaces où elle prend forme et se propage. Des ethnologues et des historiens ont déjà mis en évidence des relations entre des développements de musiques traditionnelles ou savantes et leur milieu acoustique. La production et la consommation de musique paraissent à ce jour doublement liées à leur environnement qu'elles contribuent à façonner mais dont elles sont étroitement dépendantes.
Mot(s) clés libre(s) : acoustique architecturale, acoustique et physique, écoute musicale, musique, musique et architecture, perception de la musique, style musical
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La musique baroque et l'expression des passions : esquisse théorique.

/ Canal-u.fr
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On a été frappé depuis longtemps par le fait que deux auteurs contemporains qui ne se connaissent nullement, René Descartes et Giulio Caccini, ont eu en commun une définition de la fin de la musique, celle de représenter, voire de provoquer des passions. Le fait que cette expression des passions, qui paraît culminer au XVIIe siècle italien dans les madrigaux de Monteverdi, et plus généralement dans le style représentatif à la naissance de l’'opéra, figurant la colère, le désespoir, l'’amour, la haine, le désir etc., soit aisément identifiable par l’'auditeur ne dispense pas d’une réflexion plus théorique sur le moyens mis en œoeuvre dans cette expression et cette identification : comment savons nous qu’'une musique est triste ou gaie ? D’où vient ce qu’'un poète et théoricien appelait sa « secrète énergie » ? Il s'’agit d'’une question classique, nullement limitée à la période baroque, qui est encore aujourd’hui discutée par de nombreux musicologues contemporains dans les domaines musicaux les plus divers. Le propos de cette intervention est d’'examiner brièvement la situation du problème au début du XVIIe siècle, à partir de l’'évocation de questions théoriques tels qu’elles se posent au moment d’'un renouveau sans précédent des modes de rationalité philosophique et des moyens d’'expression artistique. Il sera organisé à partir de la recherche des éléments musicaux auxquels est attribuée une fonction affective dans son rapport avec un texte: rythme et mesure, hauteur, modes, accents, timbre, à travers l’évocation de quelques moments de théorie ou de critique, par exemple de Pontus de Tyard, de Mersenne, ou de Descartes. On terminera sur un problème paradoxal avec lequel Descartes s'’explique au tout début et à la toute fin de sa carrière philosophique, à savoir que l’'on peut reconnaître une pièce de musique comme triste et néanmoins éprouver de la joie à l’'entendre : preuve que ce n’est pas exactement la même chose que de représenter et de provoquer des passions.Intervenants : Laurent Arbeit - basseFloriane Ballot-Buob - altoFrédéric De BuzonEmma Gutierrez - sopranoMonique Haug - théorbisteEdlira Priftuli - sopranoDamien Schubert - ténor
Mot(s) clés libre(s) : musique, baroque
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La plasticité des phénomènes de hauteur dans la musique électronique

/ 04-11-2015 / Canal-u.fr
ROADS Curtis
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La hauteur est un phénomène intriguant. Les mots nous manquent pour décrire l’impact émotionnel de la beauté des mélodies, des progressions harmoniques, des basses continues, des grappes de hauteurs, ou encore des nuages de glissandi. Ce fort pouvoir esthétique explique en partie que la hauteur est un sujet sensible et culturellement chargé, au coeur de nombreuses recherches musicales, en dépit de toute vision universaliste. On observe ainsi que les phénomènes de hauteur sont étudiés par tout type de professionnels de la musique. Or, la conjoncture musicale actuelle invite à considérer une nouvelle piste de recherche visant à reconsidérer l’esthétique de la hauteur. Deux développements la motivent. D’abord, la précision et la programmabilité de la synthèse numérique lèvent toutes les barrières imposées par les instruments acoustiques et les performances humaines, ce qui a pour effet de libérer les recherches théoriques de toutes spéculations liées à la pratique et à l’interprétation pure. Ensuite, l’esthétique musicale et la technologie sont désormais ouvertes à l’ensemble de l’univers sonore, déplaçant l’écosystème des « tons alignés en gamme » dans un contexte sonore et compositionnel bien plus vaste.
Mot(s) clés libre(s) : musicologie, musique, synthèse numérique, musique électronique, esthétique musicale, interprétation musicale
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La techno, ses amateurs et ses groupes : circulation des théories et appropriations musicales

/ Canal-u.fr
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Intervention de Christophe SEVIN (EHESS, Marseille)
Mot(s) clés libre(s) : musique électronique
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