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077 - Le passé franco-algérien dans les manuels algériens d'histoire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne par Lydia Aït Saadi (Institut national des langues et civilisations orientales)Quand on parle de mémoire « nationale », ce qui vient à l’esprit relève le plus souvent de la grandeur, de la beauté, de l’héroïsme, de la gloire et de l’élan de certaines aspirations ou mouvements collectifs. Cependant, c’est aussi la mémoire des crimes et des violations des Droits de l’Homme de la part de dirigeants ou de tels groupes qu’il conviendrait de ne pas camoufler par un discours béat ou enflammé. C’est pourquoi l’écriture de l’histoire d’une manière générale et sa transmission par la voie officielle que constitue l’école, avec pour principal outil le manuel scolaire d’histoire, représentent un enjeu important dans l’élaboration de la mémoire nationale ou institutionnelle. C’est ainsi que la sensibilisation des enfants aux questions de leur temps passe par l’apprentissage des bases de leur histoire nationale de manière simple, attrayante, mais rigoureuse. Car il est certain qu’un peuple à qui l’on refuse les connaissances nécessaires pour être un citoyen peut devenir un peuple esclave prêt à s’incliner devant une tyrannie. C’est un procédé bien connu que de vouloir régner sur les esprits par l’obscurantisme. L’absence de référence à un héritage patriotique mène à l’hégémonie totalitaire.En Algérie, l’étude de l’insurrection de 1954 qui constitue l’élément de référence essentiel du point de vue de l’identité nationale et qui occupe une place privilégiée dans le programme scolaire algérien, semble hésiter entre trois approches, plus ou moins menées à terme. La première présente la guerre de libération comme un fait singulier et fondateur, la deuxième préfère l’insérer aux côtés de l’étude de la période coloniale dans la longue durée - arabo-islamique notamment -, et la troisième, enfin, aborde la guerre de libération comme un fait contemporain qui porte en lui la marque globale de l’histoire du XXe siècle.Il est important de garder à l’esprit que le manuel est avant tout un instrument de socialisation ; il sert à faire accepter l’ordre en place, à le légitimer à l’occasion, à reproduire la société. Il prépare des citoyens conformes, alignés et intègres. Il développe le respect des institutions, le sentiment d’appartenance ; il moule les consciences et détermine les comportements sociaux, et cela par le biais du récit « vrai » des faits « vrais » qu’il faut savoir et que véhicule le manuel à l’école... Et tout cela au profit de l’idéologie dominante et du pouvoir dominant - au profit de « l’équipe gagnante » du moment. Le manuel d’histoire défend ainsi les intérêts du pouvoir, des gestionnaires du système et la pensée dominante.Aussi il apparaît qu’en Algérie comme ailleurs les différents régimes qui se sont succédé au pouvoir depuis l’indépendance n’ont eu de cesse de puiser une légitimité dans la guerre de libération nationale en tant que fait fondateur de la nation algérienne moderne. S’il paraît évident que l’État algérien puise dans l’histoire nationale afin de se légitimer, la société algérienne en crise a elle aussi besoin de cette histoire car elle est en quête de normes et de modèles d’identification et cherche à puiser dans son passé sa propre identité. En effet, ce n’est qu’après 132 ans de colonisation et sept ans de guerre d’indépendance que naîtra l’Algérie actuelle. Mais qu’est ce que l’Algérie et d’où vient-elle ? Quels en sont les fondements historiques ? Comment se situe-t-elle dans l’ensemble international ? Et qu’en est-il de la conscience identitaire et du rapport à l’universel ?C’est à l’histoire comme discipline sociale qu’il appartient d’essayer de répondre à ces questions ; et c’est à l’école de prendre le relais en transmettant ces connaissances historiques qui constituent la mémoire « institutionnelle ». Or, que dit l’école à propos de l’Algérie et de ses rapports avec le monde ? Comment procède-t-elle à cette transmission de mémoire ? Arrive-t-elle à élucider le passé algérien ou alors ne fait-elle qu’imposer un semblant de savoir ou de fausses connaissances ? Finalement quelle histoire est réellement enseignée dans les écoles algériennes ?Ce travail a pour objet de tenter de répondre à ce type d’interrogations, et cela sur la base de l’outil de transmission de mémoire par excellence, à savoir le manuel scolaire d’histoire. C’est lui qui dispense « le savoir » officiel auquel se réfèrent élèves et enseignants. Les manuels d’histoire, comme en fait ceux de géographie, de littérature, voire ceux de philosophie, d’instruction civique et religieuse, pèsent lourdement - en droit tout au moins - sur la conscience des générations qui passent par le système scolaire.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, histoire, histoire (aspect social), histoire (étude et enseignement), historiographie, identité nationale, manuels d'enseignement, mémoire collective
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064 - De la construction d'une identité nationale à la guerre d'indépendance algérienne (2)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Restitution des sessionsColloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, guerre d'indépendance, histoire, nationalisme, opinion publique
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057 - La guerre d'indépendance algérienne, 1954-1957 : débat et questions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Khaoula Taleb-IbrahimColloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)La guerre d’indépendance algérienne (1954-1962) : session thématique (prés. Khaoula Taleb-Ibrahimi)Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, guerre d'indépendance, histoire, nationalisme
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056 - Radioscopie du Front de libération nationale à Oran durant la Guerre de libération
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Miloud Karim Rouina (Université d'Oran)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Il s’agit de saisir la dynamique du Front de libération nationale - FLN - à Oran durant la Guerre de libération : méthodes, organisation, composition du Front dans son évolution au cours de la guerre.1. Méthodes d’actionLes méthodes des fida’iyyn sont, d’un bout à l’autre de la guerre, radicales. Au début, le FLN compte, par le sang et la peur, secouer la léthargie des masses. De novembre 1954 à l’été 1956, trois types d’actions sont surtout menées : sabotages, manifestations puis prohibitions diverses. Ensuite, l’action est surtout dirigée contre les personnes, soit par intimidation, rançonnement, exécution, soit par collaboration ou enrôlement. Le FLN abattra tour à tour les traîtres, les élus, les Européens liés au colonialisme, les membres des corps militaires et paramilitaires. Le FLN visera également les lieux publics. Les exécutions de traîtres ne cesseront jamais durant la guerre.2. OrganisationElle est horizontale - géographique - et verticale - de fonction. La structuration du terrorisme est antérieure au congrès de la Soummam (août 1956). Celui-ci lui donne une forme définitive. À la veille du cessez-le-feu, à l’instar d’Alger, la ville est érigée en zone autonome - ZAO - divisée en neuf secteurs. Le chef de la zone autonome d’Oran sera Djelloul Nemmiche, dit « capitaine Bakhti ». Ce schéma est purement théorique. La réalité est fort différente : Oran est l’objet d’âpres disputes entre factions opposées. Les collectes de fonds donnent lieu à des remises de bons d’aide dits « bayân » à ceux qui paient. Rares seront ceux qui refuseront de payer. Ils seront abattus.3. CompositionPour cerner le personnage du fida’iyy, souvent d’origine modeste, il est utile de définir sa fonction. « Le fidaï est soldat. Mais c’est un soldat installé au cœur même du dispositif ennemi [...]. Le fidaï fixe et immobilise de grandes unités dans les centres [...]. L’importance du fidaï réside surtout dans le climat d’insécurité que son action fait régner dans les centres urbains [...]. Le fidaï, [est] toujours volontaire lorsqu’il est choisi pour abattre un ennemi. » C’est un croyant, patriote fervent, pénétré de la justesse de sa cause. À de très rares exceptions près, il n’a aucune formation politique.La communication s’achèvera par une évaluation de l’importance numérique du FLN d’Oran. En retenant le chiffre de 1 350 fidayïn engagés à Oran de novembre 1954 à juin 1961 , il apparaît que seulement 0,79 % de la population algérienne oranaise a directement participé à un attentat terroriste. L’action violente n’a pas créé de dynamique de masse. Elle est restée une forme de guérilla limitée.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, FLN (oran - algérie), front de libération nationale (algérie), histoire
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054 - Les dirigeants de l'Aurès-Nemencha, 1954-1957
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Ouanassa Siari-Tengour (Université Mentouri, Constantine)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Entre le 1er novembre 1954 et la disparition de Mostefa Ben Boulaïd au mois de mars 1956, la zone 1 qui recouvre la région de l’Aurès-Nemencha a connu plusieurs dirigeants que nous proposons de présenter : Bachir Chihani, Omar Ben Boulaïd, Adjel Adjoul, Abbas Laghrour, etc. Quelques-unes de ces figures sont connues des chercheurs. Mais ce n’est pas faire double emploi que d’investir à nouveau le territoire de la biographie politique, à la lumière de nouveaux matériaux et de nouvelles approches. Il est en effet possible d’envisager une histoire des parcours individuels, de reprendre leur analyse à partir des processus sociaux où interférences individuelles, contraintes institutionnelles et contexte historique se croisent. Mostefa Ben Boulaïd (1917-1956) et ses successeurs ont assumé une fonction de commandement et de représentation que l’on peut considérer comme une instance de mise en scène de l’organisation politique à laquelle ils ont appartenu, dans notre cas le Front de libération nationale. L’intérêt de manier une telle catégorie est de nous permettre d’étudier les mécanismes des représentation propres au chef militaire et au chef politique sans pour autant ignorer la complexité de son expérience sociale dans bien d’autres domaines de la vie. Il est à peu près sûr que si nous voulons appréhender le groupe des chefs de l’insurrection et comprendre les rôles qu’ils ont été appelés à assumer durant la guerre, nous devons nous intéresser à la manière dont se sont construites les relations entre eux, tout en ne perdant pas de vue que celles-ci englobent aussi les conflits et les affrontements. Ce qui suppose qu’ils n’avaient pas le monopole politique et que des formes de négociations ont abouti tantôt à un accord tantôt à un désaccord. D’où des recompositions sociopolitiques tenant compte à la fois des pressions locales et des besoins de la configuration nationale.Ce travail préliminaire sur les dirigeants de l’Aurès-Nemencha englobe la période où la zone 1 gère ses problèmes intérieurs en l’absence de toute intervention extérieure. La figure charismatique de Mostefa Ben Boulaïd fait l’unanimité de toute l’élite politico-militaire qui se trouve réunie à ses côtés à la veille et au lendemain du 1er novembre 1954. L’arrestation de Mostefa Ben Boulaïd - février 1955 - inaugure l’ère de profondes dissensions entre prétendants au pouvoir, dissensions qui semblent rentrer dans l’ordre après son évasion de la prison du Coudiat de Constantine - novembre 1955. La crise renaît, au lendemain de sa mort, au mois de mars 1956. Nous verrons comment les premiers insurgés de novembre ont tenté de régler seuls, le problème de la succession à Mostefa Ben Boulaïd, avant que les décisions adoptées au congrès de la Soummam - août 1956 - ne viennent aggraver une situation, déjà fortement brouillée par les ambitions des uns et des autres d’une part et par la prégnance du régionalisme d’autre part.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : abbas laghrour, adjel adjoul, algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), aurès-nemencha, autonomie et mouvements indépendantistes, bachir chihani, dirigeants politiques (algérie), FLN, front de libération nationale (algérie), histoire, mostefa ben boulaïd (1
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051 - Bilan du 17 octobre 1961 à Paris
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Jim House (Université de Leeds (Grande-Bretagne)), Neil Mac Master (Université de Leeds (Grande-Bretagne)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2) Résistances anticoloniales et nationalisme : 1954-1962 : session thématique (prés. René Gallissot) Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Afin de comprendre la répression de la manifestation algérienne du 17 octobre 1961 à Paris, il faut remonter beaucoup plus loin en amont de cet événement et étudier le transfert des méthodes répressives forgées en Algérie et d’autres contextes coloniaux avant leur pratique en région parisienne.En effet, si la manifestation constitue un boycott du couvre-feu, elle s’oppose à un dispositif répressif beaucoup plus vaste qui atteint son paroxysme en métropole à partir d’août 1961.Comprendre les réactions face à cette répression nécessite une analyse des rapports entre la gauche française et le Front de libération nationale - FLN -, entre la Fédération de France du FLN et le Gouvernement provisoire de la République algérienne, et entre communistes et non-communistes, en même temps qu’une étude de l’opinion publique en métropole. Tous ces facteurs ont pesé également sur la disparition rapide de la visibilité de cette répression dès novembre 1961, qui sera complétée par Charonne et sa commémoration.L’histoire de la mémoire du 17 octobre permet une mise en perspective de multiples formes mémorielles tant publiques que privées. Elle exige également une interrogation sur les stratégies mémorielles des manifestants qui ont longtemps gardé le silence dans un contexte politique, social et culturel peu propice à la prise de parole publique, voire à la transmission familiale, avant que d’autres générations ne se réapproprient cet événement qui va « renaître » dans les années 1980 dans un tout autre contexte.Faire l’histoire du 17 octobre, c’est surtout étudier la complexité des logiques des acteurs et actrices de cet épisode franco-algérien à travers les archives d’État, les archives privées et l’histoire orale. C’est aussi en tirer des conclusions plus générales sur la répression coloniale et son occultation et les mémoires postcoloniales pour permettre des comparaisons avec d’autres luttes de décolonisation et leurs séquelles.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), FLN, france (1958-1969), front de libération nationale (algérie), manifestations (france), massacres (france), Paris (1961- manifestations algériennes des 17-20 octobre)
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050 - Les femmes dans l’Armée de libération nationale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Rime Seferdjeli (Université d'Ottawa (Canada)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2) Résistances anticoloniales et nationalisme : 1954-1962 : session thématique (prés. René Gallissot)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Si le rôle des femmes dans l’Armée de libération nationale - ALN - fut essentiellement celui d’infirmières, de cuisinières et de blanchisseuses, et si l’ALN va imposer une stricte ségrégation des sexes au sein de ses unités, la présence des femmes au maquis a, tout de même et sans conteste, suscité une mise en question dans les relations de genre. À partir de 1957-1958, la grande majorité des maquisardes sont retirées des unités de l’ALN, et acheminées vers la Tunisie ou le Maroc.Les études sur les femmes dans l’ALN s’opposent et se complètent à la fois, et l’historiographie sur le sujet avance lentement, ouvrant ainsi de nouvelles pistes de recherches, et permettant de poser de nouvelles hypothèses.Parmi les champs de recherche encore peu exploités, se pose l’étude de la question des mariages au maquis. De quelle façon et à quel niveau le Front de libération nationale - FLN - a-t-il réglementé le mariage entre maquisards et maquisardes ? Dans quelles conditions certaines maquisardes furent-elles amenées à se marier ? Quelle fut l’importance de la question du mariage au maquis dans la décision de maintenir ou de retirer les femmes du maquis ? De quelle façon la question sera-t-elle par la suite discutée en Tunisie ?Ainsi l’étude de la question des mariages - champ de recherche peu exploité - va permettre de poser un regard plus précis sur la réponse du FLN face à l’engagement des femmes.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), ALN, armée de libération nationale (algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, femmes et armée, femmes et politique, histoire, maquisards, mouvements de résistance (algérie)
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049 - L'affaire Mourad
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Mohammed Harbi (Université Paris 7)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)Résistances anticoloniales et nationalisme : 1954-1962 : session thématique (prés. René Gallissot)L’affaire Mourad est un épisode de la lutte que livra la DST à la Fédération de France du Front de libération nationale. Elle commence en janvier 1959 quand un chef de wilâya de la Fédération de France - Mourad - passe au service de la DST, collabore avec elle jusqu’à la fin de la guerre et lui livre nombre de réseaux. Elle prend fin après le cessez-le-feu par le dévoilement des activités de Mourad, son jugement et son exécution fin juin 1962 en France.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : affaire mourad, algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, direction de la surveillance du territoire (france), DST, fédération de france du front de libération nationale, histoire, services de renseignements (france
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048 - De la construction d'une identité nationale à la guerre d'indépendance algérienne (1)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Restitution des sessionsColloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, guerre d'indépendance, histoire, nationalisme, opinion publique
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043 - Un cas : militants anticolonialistes dans le Gard (1954-1962)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne En 1954, les habitants du Gard, comme la plupart des Français, pensent que « l’Algérie c’est la France ». Seule une petite minorité accepte l’idée d’indépendance. L’aspiration à la paix cependant y est forte et un terrain favorable existe pour que se développe la conscience de la nécessité de la décolonisation dans ce département profondément marqué par le souvenir des Camisards et par la Résistance au nazisme.L’année 1955 ne connaît pas d’action marquante contre cette nouvelle guerre. Les élections sénatoriales du mois de juin ne s’en font même pas l’écho. Mais la guerre et son issue constitueront la toile de fond des élections législatives du 2 janvier 1956 avec les questions laïques et les revendications « poujadistes ». Le PCF, sans prononcer le mot « indépendance » dans sa première déclaration officielle du 8 novembre 1954, reconnaissait « le bien fondé de la revendication à la liberté du peuple algérien » et dénonçait la répression. Ses candidats font campagne contre « les opérations en Afrique du nord » et pour « la négociation avec les représentants qualifiés du peuple algérien ». Ceux du parti socialiste SFIO se prononcent pour « la négociation » et le Parti radical et radical-socialiste dénonce « les conséquences dramatiques » en Algérie. Deux députés communistes sont élus, un socialiste, un MRP et un « poujadiste ».Quelles furent les incidences, dans ce département marqué à gauche, du vote des pouvoirs spéciaux au Président du Conseil socialiste Guy Mollet, le 12 mars 1956 ? Très peu de voix s’élèvent alors dans le Gard contre cette décision prise par les socialistes, les communistes, les radicaux et le MRP. Le député « poujadiste » se prononce contre comme la droite et l’extrême-droite. Pourtant, les deux députés communistes, bien que présents le jour du vote, ne participent pas au scrutin, sans qu’on puisse en déduire qu’ils étaient en désaccord avec la décision de leur parti. Dans le bassin houiller des Cévennes la réaction sera au contraire très vive parmi les mineurs algériens (1 264 sur 14 764 mineurs au total) très politisés avec le MTLD et, dans leur majorité, syndiqués à la CGT. Mais cela n’entraînera pas de rupture et les liens perdureront entre le FLN, la CGT et les communistes. Le MNA ne réussira pas à s’implanter dans les Cévennes et le FLN sera massivement soutenu lors des grèves patriotiques, y compris pendant la grève de huit jours de janvier-février 1957 et au travers de l’ichtirâk. La répression fut terrible. Des patriotes algériens furent torturés dans le Gard en 1960.En 1956, le rappel sous les drapeaux des jeunes « disponibles », suscite un fort mouvement de colère avec occupation des gares SNCF. Les communistes et les protestants, y compris de nombreux pasteurs, sont en pointe dans ce mouvement initié par les mères de soldats. Les socialistes, élus et militants, y sont également nombreux et l’on peut affirmer que le vote des pouvoirs spéciaux par la gauche a permis ce rapprochement. Il n’en reste pas moins que ce vote a été utilisé par Guy Mollet pour aggraver la guerre. Trois maires communistes sont révoqués à la suite de ces actions et 36 militants poursuivis devant les tribunaux militaires. Une crise profonde va secouer le parti socialiste et entraîner la création du PSA qui deviendra le PSU auquel adhéreront neuf conseillers généraux socialistes gardois en 1958 et 1959.Le 4 mai 1958, un jeune ouvrier communiste d’Aigues-Mortes, Marc Sagnier, écrit au Président de la République son refus de combattre le peuple algérien « qui lutte pour son indépendance ». Il paiera son acte de 11 mois de bagne à Timfouchy. Lorsque des actions armées sont entreprises en 1958 contre des installations gardoises jugées stratégiques par le FLN, les deux députés communistes, anciens résistants eux-mêmes, ne les condamnent pas, contrairement à la direction nationale du PCF qui, ainsi que Francis Jeanson, avait mis en garde le FLN. Les années 1960, 1961 et 1962, sont rythmées par les crimes de l’OAS et les ripostes de plus en plus unitaires et massives des Gardois comme de l’ensemble des Français.Les accords d’Évian sont approuvés dans le Gard à 91 % (90,06 % au plan national), le pourcentage atteignant 94,5 % et 95 % dans les localités où les luttes pour la paix ont été les plus intenses. C’est une approbation massive de la paix sur la base de progrès de l’idée de décolonisation. 158 jeunes gardois ont perdu la vie dans cette guerre et nombreux sont ceux qui sont revenus marqués physiquement et moralement. Partis sans enthousiasme à une guerre qui n’était pas la leur, un certain nombre n’a pu échapper au climat de haine et de racisme dans lequel ils ont baigné durant 18 mois.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : accords d'évian (1962), algérie (1954-1962 - guerre d'Algérie), décolonisation, FLN, front de libération nationale (algérie), mouvements anti-impérialistes (gard), opinion publique, paix, partis politiques (france), relations extérieures
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