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Y a-t-il une rationalité des coutumes ? Montesquieu / Céline Spector
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
SPECTOR Céline
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En minimisant le rôle du droit naturel, désormais dénué de privilège normatif, en accordant une place décisive aux coutumes dans l’histoire juridique européenne, Montesquieu propose une réflexion nouvelle sur la justice et la rationalité du droit.Cette contribution s’interrogera sur la rationalité des coutumes : sont-elles une forme de ratio scripta, du moment où elles deviennent écrites, générales et autorisées par le roi ? La rationalité des coutumes ne tient-elle pas, au contraire, à leur seule adéquation aux circonstances historiques, à leur convenance à l’esprit général d’un peuple ? Il s’agira de s’interroger sur la manière dont, dans l’œuvre de Montesquieu, la rationalité vient aux coutumes, et d’examiner quel rôle joue la romanistique dans ce processus de rationalisation.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : Baron de la Brède et de Montesquieu (1689-1755), coutume (droit), droit (philosophie), droit coutumier, droit naturel, langues romanes (droit), pensée politique et sociale
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Voir le cerveau penser
/ UTLS LA SUITE, UTLS - la suite
/ 26-10-2002
/ Canal-U - OAI Archive
LE BIHAN Denis
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L'imagerie par Résonance Magnétique (IRM) permet depuis une vingtaine d'année de produire des images de l'anatomie statique' du cerveau, c'est-à-dire des coupes virtuelles montrant les détails des structures cérébrales (matière grise, matière blanche) avec une précision millimétrique. Cette imagerie anatomique' est utilisée par les radiologues pour la détection et la localisation de lésions cérébrales. Plus récemment, l'IRM est aussi devenue fonctionnelle' (IRMf), montrant l'activité des différentes structures qui composent notre cerveau. L'imagerie neurofonctionnelle par IRMf repose sur deux concepts fondamentaux. Le premier, soupçonné depuis l'Antiquité mais clairement mis en évidence au siècle dernier par les travaux du chirurgien français Paul Broca, est que le cerveau n'est pas un organe homogène, mais que chaque région est plus ou moins spécialisée dans sa fonction. Le deuxième, suggéré par l'anglais Sherrington à la fin du siècle dernier, est que les régions cérébrales actives à un moment donné voient leur débit sanguin augmenter. C'est cette augmentation locale et transitoire de débit sanguin, et non directement l'activité des neurones, qui peut être détectée par l'IRMf et par la caméra à émission de positons (autre méthode d'imagerie neurofonctionnelle). En pratique, il suffit donc d'acquérir des images représentant le débit sanguin en chaque point de notre cerveau quand il exécute une tâche particulière (motrice, sensorielle, cognitive,...) et dans une condition de référence neutre. A l'aide d'un traitement informatique de ces images, on peut extraire les régions cérébrales pour lesquelles le débit sanguin a changé entre la condition de contrôle et l'exécution de la tâche et en déduire que ces régions ont participé à cette tâche. Ces régions sont reportées en couleurs sur l'anatomie cérébrale sous-jacente. Bien que l'imagerie neurofonctionnelle, aujourd'hui, ne permette pas de descendre à l'échelle des neurones, les exemples rassemblés dans ces pages tendent à montrer que les circuits cérébraux utilisés par l'activité de pensée' sont communs avec ceux utilisés par des processus de perception ou d'action réels. Ce résultat n'est pas surprenant a priori, si on considère que certaines formes de pensée (créer et voir une image mentale, imaginer une musique, inventer une histoire, évoquer des souvenirs...) ne sont autres que des simulations ou reproductions internes d'évènements que nous avons vécus ou que nous pourrions vivre. Au delà de l'identification des régions impliquées dans les processus cognitifs, des travaux en cours laissent présager qu'un jour nous pourrions peut-être même avoir accès en partie à la nature de l'information traitée par les différentes régions de notre cerveau, et donc, d'une certaine manière, à une petite fraction du contenu de nos pensées... Mot(s) clés libre(s) : anatomie cérébrale, Broca, cerveau, fonction cognitive, imagerie cérébrale, imagerie médicale, imagerie par résonance magnétique, IRM, language, matière blanche, matière grise, motricité, neuroimagerie, neurone, neuroscience, pensée, région cérébrale, She
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Trouble de la pensée et identité
/ ENS-LSH/SCAM
/ 15-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
OPPENHEIM-GLUCKMAN Hélène
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Pensée et identité / sous la présidence d'Olivier FaureDans les atteintes cérébrales avec troubles cognitifs, un des fondements essentiels de l'humain est ébranlé : la cognition nécessaire à notre sentiment de permanence et d'existence autant qu'à la relation à l'autre et au monde extérieur.Comme le montre la clinique des patients cérébro-lésés, la cognition a une fonction d'étayage interne qui permet la préservation du narcissisme primordial. Son atteinte favorise le dévoilement de l'inconscient et la mise à mal des fonctions du Moi. La cognition est aussi nécessaire à l'intégration dans l'espace psychique des expériences vécues, pour que le sujet puisse les éprouver, se les représenter, se les attribuer.La réflexion sur la place de la cognition dans l'économie psychique du sujet interroge les conceptions du sujet humain développées par des disciplines comme la psychanalyse ou les sciences cognitives et nécessite le développement de recherches interdisciplinaires. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Cerveau -- Maladies, Cerveau -- Physiologie, Identité, Psychisme, Théories du vivant, Troubles de la cognition, Troubles de la pensée
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Sciences cognitives et modèles de la pensée
/ ENS-LSH/SCAM
/ 15-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
CHAMAK Brigitte
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession La représentation du cerveau par les neurosciences Brigitte Chamak propose ici une approche historique et revient sur les différents modèles de pensée proposés par les chercheurs en sciences cognitives depuis les années 60. Ces derniers, par le recours à différentes disciplines (psychologie, neurosciences, linguistique, philosophie...), tentent d'analyser les processus impliqués dans la formation et l'exploitation des connaissances, dans le fonctionnement de l'esprit. Elle dégage deux grandes conceptions de la pensée : l'approche logique (les fonctions cognitives sont assimilées à des opérations logiques) et l'approche neurologique (quels réseaux neuronaux sont impliqués dans telle ou telle fonction ?)Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Cerveau -- Physiologie, Esprit, Modèles de la pensée, Pensée -- Mécanismes, Sciences cognitives, Théories du vivant
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Sagesse ou philosophie
/ Mission 2000 en France
/ 29-12-2000
/ Canal-U - OAI Archive
JULLIEN François
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Selon leur notion initiale, la sagesse demeurerait l'idéal - elle est pour les dieux, reconnaît ostensiblement Platon -, tandis que nous autres hommes ne pouvons qu'y aspirer, ne pouvons que l' " aimer ", aussi serons nous " philosophes ". Mais on sait aussi que la philosophie naissante a relégué, et déjà chez Platon, la sagesse dans l'inconsistance de tout ce qui n'est pas un savoir démontré (ou révélé) ; et ce dédain est allé croissant avec le développement de la philosophie. Car la philosophie grandit, elle peut se targuer d'avoir une histoire, et l'autre non. En conséquence, la sagesse s'est vu traiter à l'envers, non plus en sur mais en sousphilosophie : elle serait une pensée qui n'oserait pas se risquer (pour atteindre l'absolu, la vérité), ou plutôt qui aurait renoncé - pensée molle, sans arête, émoussée, tempérée. Pensée plate, pour tout dire, et purement résiduelle (le lieu commun), stagnant si loin de l'essor fascinant des idées. En passant par la pensée chinoise, mais aussi par Montaigne, notre propos sera de tenter de redonner consistance à la notion de sagesse -, en revenant à l'infraphilosophique à partir duquel a prospéré la philosophie, et sans verser dans ce sous de ce qui n'en serait qu'un sousproduit. Mot(s) clés libre(s) : Chine, confucianisme, pensée, philosophie, sagesse
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Rationalité et raisonnement
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 17-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
GRANGER Gilles-Gaston
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Conférence du 17 janvier 2000 par Gilles-Gaston Granger. La rationalité est-elle nécessairement le produit d'un raisonnement ? Pour répondre à cette question, nous distinguerons rationalité d'une pensée et rationalité d'un comportement. La rationalité d'une pensée suppose qu'elle dépende de raisonnements conformes à la logique, mais il faut y joindre une fécondité inventive, comme en mathématique, et une activité critique. La pensée scientifique en général satisfait à ces critères. Un comportement est associé à une pensée : cependant son aspect rationnel spécifique dans la vie courante dépend d'une aptitude à saisir les réalités concrètes et à en juger avec bon sens et modération. Plus généralement, la rationalité d'une action peut être évaluée du point de vue technique, c'est-à-dire au rapport entre un but poursuivi, les moyens mis en oeuvre et le résultat. Ou plus profondément en fonction de principes attribuant une valeur éthique à l'action, à la " praxis ", selon le terme des Anciens. Mais les rapports qu'entretient la rationalité d'action avec l'acte de raisonner ne sauraient être réduits à une modalité unique, comme dans le cas du rapport de la rationalité de pensée au raisonnement. Tout au plus est-il peut-être permis d'espérer que le sens d'une rationalité de l'action approchera un jour la fermeté qu'a atteint dans la science la rationalité de la pensée. Mot(s) clés libre(s) : pensée, raisonnement, rationalité
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Que nous apprennent les sciences cognitives sur notre capacité à gérer les conflits d'intérêts?
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 06-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
CORNU Jean-Michel
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Penser c’est avancer mais comment pense-t-on ? Pour raisonner, l’homme fait appel à deux mémoires de travail : - la première, la pensée linéaire ou boucle phonologique permet d’enchaîner les concepts mais elle est physiologiquement limitée à une suite de 3 idées. Mais en réalité, les capacités apparemment ténues de cette mémoire à court terme sont considérablement accrues grâce à l’existence d’une mémoire à long terme capable de stocker un vocabulaire symbolique acquis culturellement, permettant ainsi l’émergence de la parole et la construction d’un véritable discours. . - la seconde, le calepin visuo-spatial, permet de construire des liens associant entre elles plusieurs idées, ce qui s’apparente à une planification, à la réalisation d’une carte de concepts. C’est de ce mode de pensée que relèvent les processus de création, la confrontation de différents points de vue, la gestion des conflits d’intérêts. Cependant, tout comme la pensée linéaire, cette seconde mémoire de travail est également limitée et ne permet le traitement simultané que de 5 à 9 idées distinctes. Là encore, les capacités de cette mémoire sont augmentées par l’existence de plans symboliques, stockés dans la mémoire à long terme, et qui favorisent le maniement simultané de nombreux concepts. Partant de ce constat, Jean-Michel Cornu montre combien il est important de chercher à créer la meilleure carte symbolique possible pouvant aider au mieux à gérer les conflits d’intérêts, à travailler collectivement, à être créatifs et innovants et il présente les différents orientations de la recherche actuelle pour y parvenir.La représentation cartographique est un atout pour le raisonnement collectif et individuel et un garant de l’intérêt général. Mot(s) clés libre(s) : calepin visuo-spatial, cognition, conflits d’intérêts, heuristique, mémoire à court terme, mémoire à long terme, mémoire de travail, mind mapping, neurosciences, pensée linéaire, raisonnement, représentation mentale, résolution de problème, sciences cogni
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Qu'est ce que s'orienter dans la pensée ?
/ Mission 2000 en France
/ 21-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BOUVERESSE Jacques
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Conférence du 21 janvier 2000 par Jacques Bouveresse. Reprenant à son compte le questionnement kantien : "qu'est-ce que s'orienter dans la pensée ?", Jacques Bouveresse s'interroge sur le rôle de la philosophie aujourd'hui et sur sa capacité à pouvoir y apporter une réponse. Le philosophe est-il mieux placé que l'homme ordinaire ? Revenant sur les conditions qui ont vu cette question se poser au 18e siècle, il évalue la persistance de cette interrogation aujourd'hui. Les valeurs propres au siècle des lumières, telles que l'universalité, sont-elles encore pertinentes pour appréhender et comprendre le monde contemporain ? Mot(s) clés libre(s) : Kant, morale, Nietzsche, pensée, philosophie, raison
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Politesse et point de vue dans les dialogues de la Renaissance italienne - Annick Paternoster
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, COLLEGE DE FRANCE
/ 12-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Paternoster Annick
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CHAIRE DE PHYSIOLOGIE DE LA PERCEPTION ET DE L'ACTIONM. Alain BERTHOZ, ProfesseurSéminaire 2007-2008 sous forme de colloque internationalLA PLURALITÉ INTERPRÉTATIVEFONDEMENTS HISTORIQUES ET COGNITIFS DE LA NOTION DE POINT DE VUE.Organisé avec les Professeurs Brian Stock et Carlo Ossola12 et 13 Juin 2008Amphithéâtre Marguerite de Navarre16h45 Annick Paternoster, Politesse et point de vue dans les dialogues de la Renaissance italienneVoir la liste des vidéos Mot(s) clés libre(s) : dialogue, interprétation, Italie, pensée, pluralité, point de vue, Renaissance, représentation
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Pensée humaine, évolution des espèces et éthique
/ ENS-LSH/SCAM
/ 16-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
CHAPOUTHIER Georges
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Clinique et droit / sous la présidence de Michel DemazureL'homme est le fruit d'une double évolution, minérale d'abord, biologique ensuite, d'où découlent un certain nombre de propriétés. De ses grands-parents minéraux, l'homme tire l'obéissance nécessaire aux lois (physiques) du monde. De ses parents animaux, il tire, grâce à une certaine autonomie de fonctionnement, l'illusion de s'en abstraire, le temps de sa vie. La pensée humaine est aussi le reflet de cette double évolution. Nécessairement rationnelle dans son analyse (scientifique) des lois du monde, elle se montre débridée dans son imaginaire, notamment artistique. En ce sens l'art, «anti-destin», refait sur le plan culturel ce que faisait le vivant sur le plan naturel. Cette autonomie relative de la pensée humaine par rapport au monde semble résulter de la construction même du vivant. Selon la métaphore de la mosaïque, les êtres carbonés complexes que sont les êtres vivants ont évolué par des mécanismes où les propriétés du tout n'effacent pas une autonomie des parties. On peut montrer que ces constructions «en mosaïque», se retrouvent aussi bien dans le fonctionnement du cerveau de l'homme que dans des fonctions mentales comme la mémoire. L'homme finalement, tire grand profit de ces constructions «en mosaïque» qui, sur le plan social, lui donnent sa liberté. Il peut y trouver les bases de normes éthiques qui conduisent à davantage de respect de l'environnement, de l'animalité et, plus généralement de l'altérité.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : cerveau, éthique, évolution, pensée, théories du vivant
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