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L'expérience dans les sciences, modèles et simulations
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 15-01-2000
/ Canal-u.fr
PARROCHIA Daniel
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Après avoir été sous-estimée par Descartes, constructeur d'une science déductive essentiellement théorique, l'expérience, à partir de Newton, a acquis une place prépondérante, sinon autonome, dans les sciences modernes et contemporaines, au point que la vérification expérimentale est devenue un moment essentiel du " rationalisme appliqué ". Dès la seconde moitié du XIXème siècle, cependant, et notamment à partir de Maxwell, la détermination d'objets scientifiques repasse par la construction de modèles théoriques permettant d'aborder des champs nouveaux sur des bases formelles identiques. Aujourd'hui, un pas de plus est franchi puisque la simulation informatique des tests expérimentaux fait perdre son empiricité à l'expérience et tend à la réinstaller au sein du théorique. La question se pose ainsi de savoir si ce nouveau tournant nous ramène à son point de départ et quelles sont les limites de cette réintégration de l'expérience dans la pratique théorique. Mot(s) clés libre(s) : modèle, réel, philosophie des sciences, méthodologie des sciences, expérience, épistémologie, connaissance scientifique, intelligence artificielle, modélisation, simulation
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JPPPE 2008 - Décrire les vécus, méthodologie d'investigation en première personne
/ CERIMES, SPI-EAO, Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 11-01-2008
/ Canal-U - OAI Archive
PACHOUD Bernard
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Présentation de Bernard Pachoud : décrire les vécus, méthodologie d'investigation "en première personne". Mot(s) clés libre(s) : investiagtion en première personne, Journées psychiatrie, JPPPE 2008, phénoménologie et philosophie de l'esprit, vécu
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Vivre dans l'infini : biographie et savoirs chez Giordano Bruno / Nuccio Ordine
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 09-10-2014
/ Canal-u.fr
ORDINE Nuccio
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Vivre dans l'infini : biographie et savoirs chez Giordano Bruno / Nuccio Ordine. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratorio
de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014. Session I : Giordano Bruno, figure de l'errance, 9 octobre 2014.Giordano Bruno ne fut pas toujours « l’hérétique » que l’histoire nous a décrit. Il commença par être un dominicain modèle, et il fut même ordonné prêtre en 1573. Deux ans plus tard, il devint lecteur en théologie, et en apparence, il continua à vivre en dominicain modèle, soutenant des thèses sur la pensée de Thomas d’Aquin et de Pierre Lombard. C’est lorsqu’il commença à étudier avec assiduité les œuvres d’Érasme, humaniste considéré par la Sainte Église comme hérétique depuis 1559, et dont les livres étaient interdits, qu’il finit lui-même par entrer silencieusement en rébellion avec le dogme religieux. Par la suite, Giordano Bruno secoua le joug de la théologie, ce qui lui valut ses années d’errance et de clandestinité. Dans une
époque où l’on considérait encore que la philosophie devait être « la servante de la théologie », il opéra une véritable subversion dans les rapports de subordination qui étaient alors établis entre foi et raison. Ce sont les moments clefs de cette subversion que cette
communication tente de retracer. La nouvelle cosmologie héliocentrique de Giordano Bruno révolutionne toute connaissance : sa vision de l'infini libère des dogmes la littérature et la philosophie, la nature et l'univers. L'unité de la connaissance, la recherche (et non la possession) de la vérité, l'exaltation de la pluralité, la tolérance, la condamnation des génocides dans les Amériques, l'homogènéité de la matiére, l'importance de la "curiositas" : voilà quelques-uns des sujets fondamentaux discutés
dans ses œuvres. Bruno nous enseigne que le vrai philosophe ne peut pas séparer biographie et pensée : pour lui, en effet, vivre la connaissance
signifie aussi écrire sa propre vie. Mot(s) clés libre(s) : philosophie de la Renaissance, vérité (épistémologie), philosophie et littérature, rapport au savoir, Bruno Giordano (1548-1600), comique (dans la littérature)
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Why Philosophy of Microbiology ?
/ Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia
/ 22-03-2016
/ Canal-u.fr
O'MALLEY Maureen
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Microbes have only recently become the objects of sustained
philosophical attention.
Some of the reasons why
philosophers now find microbes and microbiology interesting, and why
philosophy of microbiology might be a worthwhile activity are presented and discussed. Mot(s) clés libre(s) : microbiologie, philosophy, Philosophie, microbiology
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025 - Eros récidive
/ ENS-LSH/SCAM
/ 23-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
NEYRAT Frederick
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Session Effets philosophiques de mai 68. Crises, fractures, déplacements Colloque Mai 68 en quarantaine S’en tenir à la différence entre autorité et autoritarisme laisse dans l’ombre la compréhension des processus par lesquels la loi s’inscrit dans un sujet. Ces processus relèvent d’une configuration sociale globale, qui prescrit la fonction, l’extension et la limite du champ pulsionnel. Comme le montre Marcuse dans Éros et civilisation, la question n’est pas de savoir s’il faut, oui ou non, réprimer les pulsions, mais comment, et pour quelle fin. Marcuse exige l’abolition de la sur-répression, et non celle de la répression ; non pas la libération pure et simple d’Éros mais sa transformation. Revendiquer, contre l’esprit de 68, le rétablissement du surmoi dans ses droits sans transformer la composition du champ pulsionnel en faveur d’Éros reviendra nécessairement à subir les effets dévastateurs de la « loi mal comprise » (Lacan), sous la forme d’une auto-destruction sociale et psychique. « Éros Récidive » relève dès lors d’un programme : retourner sur les lieux psycho-politiques dans lesquels s’élaborent le rapport à la loi symbolique, afin de comprendre les raisons pour lesquelles nous n’osons pas répéter le corps inhibé de 68.Bibliographie Freud, Totem et tabou, Paris, Petite Bibliothèque Payot, 1988. Guattari, La Révolution moléculaire, Paris, 10-18 – UGE, 1977. Marcuse, Éros et civilisation, Paris, Minuit, 1971. Pour une théorie critique de la société, Paris, coll. Médiations – Denoël/Gonthier, 1971. Lacan, Le moi dans la théorie de Freud, Paris, Seuil, 1978. Stiegler, Mécréance et discrédit 3. L’esprit perdu du capitalisme, Paris, Galilée, 2006. Zizek, « ‘Tu peux !’ Sur le surmoi postmoderne », traduction Gaël Gratet in revue Psychanalyse n°1, Paris, Ères, 2004/1.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo,Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre : Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : autoritarisme, autorité, civilisation, Eros, France, Herbert Marcuse, mai 68, philosophie et politique, pulsions de mort, sur-répression, surmoi
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Albert Camus : À l’endroit la littérature, la philosophie à l’envers
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
Newmark Kevin
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La déclaration faite un jour par Camus « Je ne suis pas un philosophe » manifeste un certain agacement devant les multiples tentatives pour le situer par rapport à cette discipline. Il s’agit d’étudier les raisons de cette interrogation récurrente sur le statut de son œuvre. A partir de l’avis superficiel selon lequel Camus serait un « mauvais philosophe », il faut considérer les véritables sources d’une œuvre dans laquelle le rocher de Sisyphe, représentation de l’immense détresse de l’homme absurde, constitue l’envers d’une œuvre littéraire où la figure romanesque de l’Etranger devient une incarnation de la Différence. Mot(s) clés libre(s) : Albert Camus, L'étranger, philosophie, sources littéraires
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2- L'art de la ville : Corps de/dans la ville / Jean-Luc NANCY
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 06-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
NANCY Jean-Luc
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"Corps de/dans la ville". Jean-Luc NANCY. In colloque international: "L'Art de la Ville / The Art of the City" organisé par l'équipe Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), de l'Université de Toulouse 2-Le Mirail, 6 -8 novembre 2008.Dans un style à la fois érudit et ludique, prenant au pied de la lettre le thème "l'Art de la ville" et refusant l'idée de ville limitée à ses fonctions, le philosophe Jean-Luc Nancy présente une vision de la ville en tant que créatrice d'elle même, de sa propre œuvre, tout entièrement faite de son propre mouvement. D'un mouvement de prolifération indéfinie, de dispersion permanente, d'éloignement et de rapprochement mais aussi constitutive, tout autant que constituée, de la circulation et du mouvement des passants -"acteurs et spectateurs à la fois"- de la rencontre, "du rendez-vous qui est peut-être l'œuvre majeure de la ville".Pour Jean-Luc Nancy, "il y a un art de la ville. C'est un art du corps en mouvement, du sens prochain toujours renvoyé au lointain, un art d'une certaine insignifiance faisant réseau de signes -des signes qui ne sont pas des signes signifiants, pas tout à fait signifiants- un art du croisement, du frôlement, des pas, des passages, des directions et des errances".Aux confins du socio-politique et de l'histoire urbaine, empruntant à Duchamp, à Blanchot, à Nietzsche et aux situationnistes, convoquant éthymologie et linguistique, le philosophe accorde à la ville la possibilité d'offrir du sens commun, du renvoi entre les sujets et la ville : "pour qu’il y ait ville, il faut qu’il y ait véritablement l’invention du mode infini de circulation du sens qui est au fond ce qu'on appelle le monde moderne". Au tour ou au détour de cours et de boulevards, de flânerie en promenade, de trajectoires et de passages surtout, "être dans la ville c'est être "en ville" comme Heidegger dit « au monde »". Jean-Luc Nancy interroge aussi sur la capacité de la ville d'aujourd'hui à "rendre possible l'ensemble et l'avec", sur l'hypothèse de la fin de la ville à offrir la possibilité d'un "art du vivre ensemble". Extrait du texte de présentation du colloqueCe colloque s'intéressera à la manière dont l'art (la littérature, l'architecture, la peinture, la photographie, le cinéma...), à travers toutes les époques, aborde la ville. Sans vouloir cadastrer, archiver ou comprendre un lieu qui demeure dans le mouvement, nous envisagerons le renouvellement de la démarche artistique au contact du paysage urbain « [c]ircumambulate the city », disait Melville.Conscient de ses limites, l'art se réinvente pour approcher un lieu où l'évidence du concret se mêle aux dérives imaginaires. Il n'évoque pas seulement la ville en termes de cadre, de construction sociale ou symbolique, ou de surface sémiotique, saturée de textes et d'images, mais il accorde ses doutes et ses modulations aux traces et aux transmutations urbaines. Il semble ainsi esquisser une « poéthique » (M. Deguy) de la ville. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie urbaine, espace urbain, flânerie, vie urbaine, ville (philosophie), ville (thèmes et motifs)
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Hommage à Stanley Cavell - The Melodramatic Reality of Film and Literature
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon
/ 06-05-2010
/ Canal-U - OAI Archive
MULHALL Stephen
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Cavell and Diamond, Coetzee and Hughes Le cinéma à l’Université, 40 ans après La projection du monde (1971) Présidence : Éric Dayre Un second souffle pour la philosophie du cinéma en France L’ambition de ce colloque interdisciplinaire est de contribuer à la réception de la pensée du cinéma du philosophe américain Stanley Cavell, en interrogeant ses travaux dans une perspective croisant la théorie cinématographique et philosophique avec la création cinématographique. Ce colloque est porté par la section arts de l’École normale supérieure Lyon en collaboration avec la section philosophie. À cette occasion seront présentées au public une nouvelle traduction française et deux rééditions d’ouvrages de Stanley Cavell : Dire et vouloir dire (trad. fr. C. Fournier et S. Laugier, Le Cerf, 2009), Qu’est-ce que la philosophie américaine ? De Wittgenstein à Emerson (trad. fr. C. Fournier et S. Laugier, Folio Gallimard, 2009), et Le cinéma nous rend-il meilleurs ? (éd. augmentée, éd. E. Domenach, trad. fr. E. Domenach et C. Fournier). Ces publications récentes constituent une avancée décisive dans notre connaissance de l’œuvre de Stanley Cavell, puisqu’elles permettront de découvrir en français un aspect méconnu de sa philosophie du langage (constitué de ses lectures d’Austin et de Wittgenstein), et de redécouvrir ses travaux sur les penseurs fondateurs de la philosophie américaine et la réflexion morale engagée à partir des films. Une séance de signature de ces livres, à l’issue du colloque, sera l’occasion de réfléchir à la diffusion de sa pensée en France, alors que ses ouvrages de philosophie de la connaissance (Les Voix de la raison), ses écrits sur Shakespeare (Le Déni de savoir dans six pièces de Shakespeare) et sur Thoreau (The Senses of Walden) sont désormais considérés comme des classiques. Une cérémonie de remise du Doctora Honoris Causa de l’ENS Lyon à Stanley Cavell, en présence de Monsieur le Directeur général de l’ENS Lyon, Olivier Faron, conclura le colloque, et permettra de nouer un dialogue pérenne avec sa pensée au sein de l’École. Cavell est reconnu outre-Atlantique depuis une trentaine d’années déjà pour son apport décisif au champ des études cinématographiques et à la philosophie du langage et de la connaissance, mais la dimension philosophique de ses travaux sur le cinéma n’a pas encore reçu toute l’attention qu’elle mérite, en France ni dans le monde. Promouvoir la philosophie de l’art de Cavell demande un décloisonnement des champs disciplinaires de la littérature, du cinéma, de la philosophie, et l’appropriation des grandes voix de la culture que cette œuvre incorpore ; de la philosophie du langage ordinaire d’Austin et Wittgenstein au transcendantalisme américain d’Emerson et Thoreau, en passant par Shakespeare, Kant, Nietzsche et Freud. L’ENS Lyon s’impose comme le lieu adapté pour créer un espace de pensée ouvert, au croisement des disciplines, pour la philosophie du cinéma. 1999-2009 : les deux actes de la réception de la pensée du cinéma de Cavell en France Dix ans après le premier (et, jusqu’à présent, unique) colloque consacré à la philosophie du cinéma de Stanley Cavell en France (à l’Université de Paris III Sorbonne Nouvelle en 1999, organisé par S. Laugier et M. Cerisuelo. Stanley Cavell. Cinéma et philosophie, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2001), ce colloque permettra de prendre en compte des dernières ressources de la recherche sur Stanley Cavell, en France et dans le monde. Une telle recherche doit se faire dans l’optique d’une collaboration élargie entre laboratoires et institutions. C’est la raison pour laquelle nous mettons en commun les ressources distinctes et les spécialisations complémentaires des sections arts et philosophie au sein de l’ENS Lyon, mais aussi des deux laboratoires de l’École, le CEP, avec sa vocation d'expérimentation poétique et d'engagement dans la création contemporaine, et le CERPHI UMR 5037, avec ses méthodes d'histoire des idées, de contextualisation des textes et des débats qui structurent le champ intellectuel. Trois autres laboratoires français sont associés au colloque (et représentés au comité d’organisation) : le CURAPP de l’Université de Picardie Jules Verne qui associe sociologues, politistes et philosophes dans des travaux sur l’action publique, le politique, et deux laboratoires trans-artistiques, l’ARIAS de l’ENS Ulm/Paris III et le LESA de l’Université d’Aix-Marseille, qui travaillent en esthétique et théorie du cinéma. Enfin, il est décisif que ce colloque se tienne à Lyon, dans la ville du cinéma, et avec le soutien du Département du Rhône. L’écran de nos pensées Considérer le cinéma comme écran de nos pensées implique de corréler la théorie avec la création cinématographique. C’est pourquoi nous sollicitons des cinéastes réalisateurs et scénaristes, lecteurs de Stanley Cavell ; soit qu’ils s’intéressent aux possibilités spécifiques d’expression du medium cinématographique (Luc Dardenne, Jacques Audiard, Agnès Varda), soit qu’ils s’inspirent directement de Stanley Cavell (Claire Simon, Emmanuel Bourdieu) ou ambitionnent d’« adapter » sa pensée à l’écran (comme aime à le dire Arnaud Desplechin). Nous souhaitons faire place à des projections de films et d’extraits de films d’Arnaud Desplechin et de Terrence Malick, tous deux « disciples » de Stanley Cavell, car on ne peut dissocier la pensée cinématographique, critique et philosophique, de l’expérience des films. Cette variété d’approches vise à explorer la manière dont le film devient l’écran de nos pensées. Interroger cette dimension, c’est accepter avec Stanley Cavell une profonde rénovation critique du discours philosophique, l’ancrer dans notre expérience ordinaire du monde et des autres, et mettre en question notre expérience des films, sans préjuger de la clarté de nos pensées projetées, ni des difficultés que l’écran permet ou non de lever. C’est pourquoi nous voulons articuler ce colloque autour des concepts cavelliens de projection, d’éducation, de perception, de mythe pour examiner ce qu’il advient de nos pensées et de leurs objets lors de leurs projections ; ce que la perception cinématographique altère ou révèle de la nature de nos perceptions ordinaires ; ce qui distingue et lie l’expérience cinématographique à l’expérience ordinaire, et l’effet de retour de l’image projetée sur la pensée. Si le cinéma hollywoodien nous fait rêver à la possibilité de réconcilier ses héros, d’éduquer le faible, de moraliser les vilains, c’est pourtant au cinéma que nous trouvons l’expression d’un sentiment d’exil du monde, d’étrangeté, que Cavell a appelé scepticisme, qui traverse nos vies ordinaires. Dans le mélodrame américain, Cavell a poursuivi une interrogation menée d’abord sur le terrain de l’étude des tragédies shakespeariennes, sur nos dénis du monde et des autres. Le cinéma devient ainsi l’écran de nos pensées, parce qu’il s’offre comme le miroir de nos doutes et incertitudes, tout en nous donnant les moyens d’en « guérir », dit Wittgenstein, et Cavell après lui. Il s’agira donc d’interroger ces rapports entre image, émotion, projection et pensée, sur le double versant de la création cinématographique et de la réflexion philosophique. Mot(s) clés libre(s) : philosophie du cinéma, projections du monde
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Autour de littérature et philosophie (2) / Létitia Mouze
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 20-06-2014
/ Canal-u.fr
MOUZE Létitia
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Autour de littérature et philosophie (2) / Létitia Mouze, in journée d'études "Le lecteurs et ses autres (2)" organisée, sous la responsabilité scientifique de Marie-Josée Fourtanier, par le
laboratoire "Lettres, Langages et Arts : Création, Recherche, Émergence,
en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA CREATIS) en collaboration avec l'Équipe de Recherche sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs (ERRAPHIS), Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 20 juin 2014. Dans le prolongement des travaux sur la lecture subjective menés autour du "Texte du lecteur" et du séminaire "Réception des oeuvres et créativité des lecteurs-auditeurs-spectateurs", les différents intervenants de la seconde saison ont interrogé, sans souci d'inventaire, les autres du
lecteur. Par ce vocable, dont l'emploi peut sembler énigmatique, nous
entendons, entre autres, les souvenirs enfouis issus de l'histoire
personnelle du lecteur, les scénarios fantasmatiques tissés par son
inconscient et activés par les oeuvres de fiction, le bruissement des
diverses communautés interprétatives auxquelles il participe, le frayage
des langages et des langages qui médiatisent son apport aux autres et
au monde. Mot(s) clés libre(s) : Walter Benjamin (critique et interprétation), philosophie et littérature, Marcel Proust (1871-1922), herméneutique littéraire, autobiographie (histoire et critique)
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Diversité et identités humaines : du côté de l'immunologie
/ UTLS - la suite
/ 17-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
MOULIN Anne-Marie
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La diversité du monde vivant a toujours été un objet d'émerveillement. De la part des théologiens, qui trouvaient dans le catalogue de la vie une occasion de s'extasier sur l'oeuvre de la Providence. De la part des botanistes, des zoologistes, qui ont insisté eux aussi sur la magnificence des formes, sur la variété des moeurs et des modes de reproductions.Aujourd'hui, cette diversité est présentée comme un patrimoine en danger qui attend de recevoir un statut de droit international. Tel n'est pas tout à fait le cas de la diversité humaine. Après l'échec du polygénisme proposant de différencier des races humaines, le monogénisme l'a emporté mais la diversité est un peu hésitante sur le statut à adopter. Nous sommes à la recherche d'un statut de la différence qui ne risque pas d'être mortifère. Aujourd'hui la diversité humaine tend à rejoindre la diversité du monde vivant en général, c'est à dire à se présenter comme un réservoir de forces cachées, tenues en réserve par la nature pour l'ingéniosité humaine. On s'inquiète aujourd'hui des îlots de diversité humaine en perdition, dans le grand Nord, chez les aborigènes d'Australie, la liste est longue. On s'inquiète de la disparition des langues dites rares. Mais peut-être est ce trop tard. L'inquiétude, le malaise, l'instabilité éthique et épistémologique de ce concept de diversité s'explique aisément. La différence, travestie en hiérarchie, a été souvent meurtrière. L'Histoire atteste que la plus petite différence biologique ou culturelle peut servir de seuil de discrimination. La notion de diversité est complexe, elle peut alimenter la joie ou la haine, l'échange ou la destruction. Mot(s) clés libre(s) : différence, diversité humaine, greffe, groupe sanguin, identité, immunologie, philosophie des sciences, reproduction humaine, système immunitaire, transfusion, vaccination
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