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025 - Eros récidive
/ ENS-LSH/SCAM
/ 23-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
NEYRAT Frederick
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Session Effets philosophiques de mai 68. Crises, fractures, déplacements Colloque Mai 68 en quarantaine S’en tenir à la différence entre autorité et autoritarisme laisse dans l’ombre la compréhension des processus par lesquels la loi s’inscrit dans un sujet. Ces processus relèvent d’une configuration sociale globale, qui prescrit la fonction, l’extension et la limite du champ pulsionnel. Comme le montre Marcuse dans Éros et civilisation, la question n’est pas de savoir s’il faut, oui ou non, réprimer les pulsions, mais comment, et pour quelle fin. Marcuse exige l’abolition de la sur-répression, et non celle de la répression ; non pas la libération pure et simple d’Éros mais sa transformation. Revendiquer, contre l’esprit de 68, le rétablissement du surmoi dans ses droits sans transformer la composition du champ pulsionnel en faveur d’Éros reviendra nécessairement à subir les effets dévastateurs de la « loi mal comprise » (Lacan), sous la forme d’une auto-destruction sociale et psychique. « Éros Récidive » relève dès lors d’un programme : retourner sur les lieux psycho-politiques dans lesquels s’élaborent le rapport à la loi symbolique, afin de comprendre les raisons pour lesquelles nous n’osons pas répéter le corps inhibé de 68.Bibliographie Freud, Totem et tabou, Paris, Petite Bibliothèque Payot, 1988. Guattari, La Révolution moléculaire, Paris, 10-18 – UGE, 1977. Marcuse, Éros et civilisation, Paris, Minuit, 1971. Pour une théorie critique de la société, Paris, coll. Médiations – Denoël/Gonthier, 1971. Lacan, Le moi dans la théorie de Freud, Paris, Seuil, 1978. Stiegler, Mécréance et discrédit 3. L’esprit perdu du capitalisme, Paris, Galilée, 2006. Zizek, « ‘Tu peux !’ Sur le surmoi postmoderne », traduction Gaël Gratet in revue Psychanalyse n°1, Paris, Ères, 2004/1.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo,Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre : Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : autoritarisme, autorité, civilisation, Eros, France, Herbert Marcuse, mai 68, philosophie et politique, pulsions de mort, sur-répression, surmoi
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Le contrat social
/ ENS-LSH/SCAM, ENS-LSH / UOH /CANAL PHILO / SCAM, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 15-10-2007
/ Canal-U - OAI Archive
MOREAU Pierre-François
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Les essentiels : La philo par les mots - Le contrat socialEquipe technique :Directeur de la production: Christophe Porlier, Réalisation: Pascal Grzywacz, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat Mot(s) clés libre(s) : contrat social, philosophie, politique
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Qu'est-ce-que gouverner - Yves Michaud
/ UTLS - la suite, UTLS au lycée
/ 21-01-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MICHAUD Yves
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Un conférence de l'UTLS au lycéeLycée International de Strasbourg (67) Qu’est ce que gouverner ?Avec Yves Michaud (philosophe) Mot(s) clés libre(s) : gouvernement, philosophie politique
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La citoyenneté européenne - Thierry Ménissier
/ UTLS au lycée
/ 10-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MENISSIER Thierry
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La citoyenneté européenne analysée du point de vue de la science politique et de la philosophie politique. Qu’est-ce qu’être citoyen européen ? Que peut-on en attendre ?Une conférence de l'UTLS au lycée avec Thierry Ménissier (Philosophe Politique, Université de Grenoble)CFA CCI (84032 AVIGNON). Partenariat Région PACA Mot(s) clés libre(s) : citoyenneté, droit européen, Europe, philosophie politique
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Carl Schmitt, le meilleur ennemi du libéralisme
/ ENS-LSH/SCAM
/ 14-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
LECA Jean
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Les discours du politique : Ecole thématique Violence, consensus, sécuritéJean Leca s'intéresse ici à la pensée de Carl Schmitt et au rapport de celui-ci à la philosophie politique. Il note que Carl Schmitt est une référence importante pour les philosophes continentaux, notamment Hayek, et pour les philosophes politiques alors même que selon Carl Schmitt il ne peut y avoir de philosophie politique. De même, il n'y a pas de normativité morale : au fondement de la normativité, il y a la juridicité et non la moralité. Si l'on se met à agir pour des raisons morales, en politique, c'est le meilleur moyen de susciter une violence incontrôlable. La guerre, inscrite dans la politique comme le mal dans la création, ne saurait avoir de justification morale ou rationnelle. Elle n'a qu'une valeur existentielle, particulière. Parce que l'identité personnelle est d'abord polémique (l'être humain se définit par opposition, par inimitié), un monde sans guerre serait un monde sans être humain. Jean Leca analyse ensuite la critique schmittienne de la non-théorie politique du libéralisme : il n' y a pas de politique libérale sui generis, il n'y a qu'une critique libérale de la politique.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia / Captation vidéo : Sebastien Boudin, Julien Lopez, Mathias Chassagneux, Son: Samuel Bazin, Montage-Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Carl Schmitt, philosophie politique
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Le droit chez Kant
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat - Jean Zay - Internat d'excellence
/ 12-01-2012
/ Canal-U - OAI Archive
KERVÉGAN Jean-François
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La Révolution française, commence Jean-François Kervégan, a eu un impact considérable sur la philosophie allemande. Cette révolution s'est faite au nom de principes et au nom du droit. C'est une révolution philosophique. Les débats qui l'ont précédée sont nourris de philosophie. De l'autre côté du Rhin, une autre révolution a eu lieu, celle du kantisme. Mais c'est une révolution philosophique. Si bien que Hegel a pu dire des Allemands qu'ils avaient fait en théorie ce que les Français avaient réalisé en pratique.La philosophie juridique et politique de Kant constitue un commentaire spéculatif de la Révolution française. Celui-ci commence par une refonte de la problématique du contrat social.À la différence de ses prédécesseurs, Kant rejette l'hypothèse d'un état de nature ou d'un contrat social primitif. Ni l'un ni l'autre ne sont un objet d'expérience, ils ne peuvent donc être connus. Le contrat social doit être conçu comme la norme rationnelle de toute communauté politique effective. Il représente une idéalité, la condition normative de légitimité de l'autorité politique. Tout doit donc se passer comme si le pouvoir légitime était fondé sur un contrat originaire de chacun avec chacun. La société politique est normativement fondée sur le contrat social. Elle se distingue de toutes les formes d'associations qui ne présupposent pas l'idéalité normative du contrat social. La société politique est une construction normative. L'état de nature s'en distingue car il ne repose pas sur une norme. Cet état de nature n'est d'ailleurs pas exclusif de toute vie sociale.La constitution de la société politique repose sur des principes de droit public. Ces principes sont au nombre de trois : la liberté, l'égalité et l'indépendance. Le premier de ces trois droits et le plus important. Le principe de liberté s'applique à l'homme. C'est un droit antérieur à la société politique mais qui ne prend sens qu'à l'intérieur de celle-ci. Le principe d'égalité juridique des sujets du pouvoir signifie que ceux-ci ont un pouvoir de contrainte mutuelle. Il n'y a pas d'inégalité juridiquement valable. Les privilèges doivent être abolis. Le principe d'indépendance concerne l'indépendance économique des citoyens. Elle est, selon Kant, la condition de leur indépendance politique.Antoine de La TailleProfesseur de CPGE - Philosophie - Lycée d'Etat Jean Zay Internat d'excellence Mot(s) clés libre(s) : contrat social, droit, Kant, Kervégan, philosophie, politique
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Démocratie et justice sociale au-delà de l'Etat-nation
/ Pierre BLANCHANDIN
/ 28-05-2015
/ Canal-u.fr
FRASER Nancy, BALIBAR Etienne
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Dialogue entre Nancy FRASER et Etienne BALIBAR
Philosophe et professeur de philosophie et de sciences politiques, Nancy Fraser est titulaire de la chaire "Rethinking Social Justice" au Collège d'études mondiales de la Fondation Maison des sciences de l'homme.
Etienne Balibar, philosophe, est professeur émérite de l'université Paris Ouest Nanterre La Défense et visiting professor, à l'Institut de littérature et société comparée de l'université de Columbia où il enseigne également dans le département de français.
>> En savoir plus : http://www.fmsh.fr/fr/c/7383
>> En savoir plus, sur le site du Collège d'études mondiales
>> Vidéo extraite de la collection "Colloques" des Archives Audiovisuelles de la Recherche, lien direct sur AAR. Mot(s) clés libre(s) : philosophie politique, justice sociale, Etat-nation
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Le sage, la loi, la coutume, chez Pierre Charron / Didier Foucault
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
FOUCAULT Didier
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Témoin des guerres de religion et disciple de Montaigne, dont il systématise les thèses, Pierre Charron montre dans "La Sagesse" qu’il n’y a rien de plus trompeur que la coutume qui tire son pouvoir de conviction du « général consentement ». Les sages n’en sont pas dupes. Mais ils ne sont qu’une minorité et c’est à ce titre qu’ils considèrent qu’il est nécessaire que le peuple respecte la « législation en vigueur »... Autrement dit : si la coutume et la loi sont respectables en un pays -qu’il s’agisse du régime politique, des mœurs ou même de la religion- ce n’est pas parce qu’elles s’inspireraient d’une vérité supérieure, mais parce que c’est à cette condition que sera préservée la paix civile…Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : droit coutumier, loi (philosophie), Michel de Montaigne (1533-1592), philosophie politique (16e siècle), Pierre Charron (1541-1603)
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Le concept d'im-politique
/ Mission 2000 en France
/ 06-12-2000
/ Canal-U - OAI Archive
ESPOSITO Robert
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Conférence du 6 décembre 2000 par Robert Esposito. Entre une conception théologique de la politique comme salut de l'humanité et sa réduction à pure technique administrative, la notion d'impolitique renvoie à une possibilité différente que certains auteurs du XXe siècle - de E. Canetti à S. Weil, à G. Bataille - ont saisie sans toutefois parvenir à la définir d'une façon précise. Inassimilable à toute forme de dépoliticisation ou d'antipolitique, la perspective de l'impolitique constitue la modalité la plus intense et radicale de penser la politique dans une phase où tous ses termes traditionnels - liberté, communauté, pouvoir - paraissent avoir égaré leur sens. Mot(s) clés libre(s) : philosophie, politique, science politique
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Lectures croisées de la Critique de la raison dialectique (1960-1985) de J.-P. Sartre (2/2)
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Département de Philosophie et ANR
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Lectures croisées de la Critique de la raison dialectique (1960-1985) de J.-P. Sartre. Seconde journée du Colloque organisé le Département de Philosophie de l'Université Toulouse II - Le Mirail dans le cadre du programme ANR « Subjectivité et aliénation ». Université Toulouse II-Le Mirail, Maison de la Recherche, 9-10 mai 2008.Diversement canonisé en 2005 lors du centenaire de sa naissance, un pan majeur de l’œuvre philosophique de Sartre est cependant resté le parent pauvre des commémorations : la Critique de la raison dialectique (1960, et dont le tome II fut publié à titre posthume en 1985). Cette œuvre dont l’ambition explicite est de « réintroduire l’homme au cœur du marxisme » - ce marxisme qui s’est alors « arrêté » - se présente comme les « prolégomènes » à une anthropologie structurelle et historique à même de totaliser les différents savoirs disponibles sur l’homme socialisé. Que ce soit la continuité problématique avec ses œuvres antérieures, notamment L’être et le néant (1943), les difficultés intrinsèques, méthodologiques et stylistiques, de l’ouvrage, ses premières réceptions idéologiquement surdéterminées, les prises de position complexes qui s’y trament par rapport aux enjeux épistémologiques soulevés (par rapport au structuralisme, à la sociologie, à la psychanalyse, etc.) comme aux traductions politiques sulfureuses qui en furent autant les moteurs que les échos, l’ensemble manque encore de mises en perspective sérieuses dans l’espace philosophique français. Aujourd’hui, un demi-siècle après la publication en 1957 de la « première » partie de la Critique, Questions de méthode, il est donc tout à fait essentiel de rendre possible la rumination collective de cette œuvre à multiples visages et à multiples entrées. L’objet de colloque est, contre les crispations traditionnelles, de rendre possible de telles lectures croisées : qu’elles s’intéressent prioritairement à la conceptualité et aux enjeux propres déployés par l’œuvre, qu’elle la fassent parler par rapport à ses sources et influences possibles ou ses héritages, ou bien encore, qu’elles mettent en relief la fécondité et les difficultés qui la caractérisent au travers de l’étude des œuvres corrélatives de Sartre (par exemple L’idiot de la famille).L’objectif assumé est de voir combien cet ouvrage de « philosophie pure » fut et est bien toujours l’incarnation de la « philosophie vivante », totalisante et conflictuelle, éminemment concrète, que Sartre souhaitait à la hauteur de son temps, et de montrer autant que possible qu’elle constitue un jalon théorique incontournable de notre action et de notre réflexion sur un nouveau siècle qui ne s’annonce décidément pas moins catastrophique que les précédents. Le programme et l’affiche sont également disponibles sur le site Europhilosophie Mot(s) clés libre(s) : Critique de la raison dialectique (appréciation), Jean-Paul Sartre (1905-1980), phénoménologie, philosophie politique, philosophie sociale
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