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Forum Nîmois - Charles GIDE - ROCQUET - 20 décembre 2012
/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour sa conférence du cycle "le forum Nîmois Charles GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit à la maison du protestantisme à Nîmes Claude-Henri Rocquet.Claude-Henri Rocquet, né le 20 octobre 1933 à Dunkerque, est un écrivain français.Fils d'un employé de banque qui deviendra directeur à la Société générale, il passe son enfance dans le Nord et à Saint-Lô, son adolescence à Dunkerque puis à Bordeaux. Il étudie les sciences politiques à Bordeaux puis les lettres et l’histoire de l’art à la Sorbonne, à Paris. À cette époque, il rencontre Lanza del Vasto et participe avec lui aux premières actions non-violentes en France. Incorporé, il effectue son service militaire comme simple soldat en Algérie1.Une grande partie de sa vie a été consacrée à l’enseignement, d'abord au collège Sainte-Barbe à Paris, et à l'Alliance française. Professeur-invité à l’université de Montréal, il enseigne ensuite à Narbonne, puis à l'École d’architecture à Montpellier. Il achève sa carrière à l’École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris.Parallèlement à son œuvre littéraire, il a régulièrement collaboré à des journaux et revues tels que La Croix, L'autre, cliniques, cultures et sociétés, les Cahiers de psychologie de l'art et de la culture, Christus, Esprit, Études, Nunc, la Revue d'esthétique, La Quinzaine Littéraire, Sorgue, Thauma…Grand lecteur de la Bible, son œuvre poétique et théâtrale est souvent empreinte de références bibliques.Il est marié avec Anne Fougère, et habite Paris. Mot(s) clés libre(s) : œuvre poétique, œuvre théâtrale, références bibliques
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La parole poétique
/ Mission 2000 en France
/ 17-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BONNEFOY Yves
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Une réflexion sur la poésie, ce quelle est, ce qu'elle devrait être. Existe-t-il une unité de l'objet de cette réflexion, unité qu'il est nécessaire de rappeler, d'indiquer ? Il est certain que sous ce nom de « poésie » se présente, à nous qui les reconnaissons sans hésiter, des oeuvres ou des actions d'apparences souvent diverses ou contradictoires. Quelle ressemblance y a-t-il entre un poème de François Villon, où un coup de dé n'a jamais aboli le hasard, entre la majesté sereine du texte de l'Odyssée ou les cris d'Antonin Artaud. Beaucoup de façons donc d'être poète, beaucoup de pensées qui ne se raccordent pas. Si cela avait été Rimbaud qui se fut donné la tache devant ses contemporains de définir la poésie, il aurait pris appuie sur la révolte, sur la dénonciation des hypocrisies et des démissions de la société, il aurait défini le poème comme une transgression des valeurs et des habitudes qui emprisonnent et appauvrissent la vie des individus. Si cela avait été Mallarmé, qui forma ce même projet, et il s'y livra d'ailleurs, il aurait au contraire porté ses yeux aussi loin que possible de la personne particulière. Les formes de la poésie diffèrent vraiment à l'extrême à première vue, mais constater cela ce n'est nullement cautionner l'idée d'une pluralité de l'intuition poétique. Le langage est un monde presque infini, il passe par nombre de voix. La pensée et le sentiment peuvent cheminer vers un même centre. Il ne faut pas oublier non plus les circonstances historiques qui imposent aux poètes des priorités bien vite changeantes dans l'appréhension des urgences et l'interprétation de la société. Toutefois, il existe au sein de notre parole une expérience fondamentale enracinée si profond sous l'emploi des mots qu'elle peut assurer une spécificité authentiquement commune aux manifestations de la poésie. Mot(s) clés libre(s) : langage poétique, poésie (esthétique), poésie (histoire), poétique
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L'attachement
/ Mission 2000 en France
/ 31-12-2000
/ Canal-U - OAI Archive
DEGUY Michel
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La poésie fait-elle partie de " tous les savoirs " ? Est-elle si peu que ce soit un savoir ? Que sait-elle ? Dans la ronde du voir, du croire, et du savoir, elle est un faire-valoir dont le savoir-faire et la réflexion sur soi n'ont pas les caractères de la connaissance scientifique. Son savoir n'est pas de science certaine ni de science scientifique. Sans doute ne peut-elle pas ne pas comporter, et emporter avec soi dans sa " tradition ", un savoir de soi. La poésie sait ce qu'elle fait, et, depuis Aristote, La Poétique, la suit comme son ombre ou parfois la précède comme sa proie. Mais ce savoir peut être tenu pour second par rapport à l'élan qui la lance vers son " dehors éternel " (Blanchot). Sous le nom d' " attachement ", j'examine ce privilège de son extase vers les choses (les linguistes parlent plus calmement de mouvement référentiel, que les poètes, eux, appelaient imagination), de son amour du monde de la terre. Mais de parricides en fratricides, de suicides en génocides, d'occide en ethnocides, l'humanité en est arrivée au géocide. Un géocide est en cours. Il ne pourra pas y en avoir plusieurs. La terre est donc " unique ". Il n'y en pas d'autre(s) - en attendant que les " planètes " d'autres " systèmes " fassent signe ou " répondent ". La terre n'est donc pas seulement une " planète ". Elle est (un) monde, et la pluralité de mondes fait son monde. Elle est une, d'une unicité qui unifie la diversité comme " la sienne ". Elle est le divers s'unifiant en se diversifiant. Elle est l'entièreté du divers, intégrale c'est-à-dire telle que chaque " partie " (découpée après coup par l'ingenium dans le tissu dit " naturel ") est intégrante, si son tout, qui n'est rien " d'à part ", n'a pas d'autre existence que cette intégration de voisinage des parties de proche en proche et de loin en loin, sur la terre comme au ciel. Il faut y aller voir, pour nous y attacher et nous l'attacher. A cette hauteur, c'est la science qui fait la longue échelle : cette vue, à laquelle nous continuons de réserver donc le nom de poétique, est montée sur - ou rendue possible par - la technique. C'est cette vue que ne purent s'empêcher de prendre les cosmonautes, qui en croyaient leurs yeux, voyant, comme le Yahwé de la Genèse, que c'était beau. Le faire voir de cette singularité terrestre est la tâche de l'art. C'est où la poésie peut s'engager. Faire voir le terrestre sous cet aspect de tous ses aspects n'est pas l'objet des sciences, qui sont, nous dit le philosophe, des ontologies régionales. Les poètes, eux - cette fois c'est l'un d'entre eux qui parle - " rassemblent la beauté de la terre " (Hölderlin). Le rassemblement des semblances terrestres (la " rassembalnce ") est inachevable, bien sûr, chacune (il faudrait dire chaque quasi-une, car c'est une fiction) étant confins des autres, moirures et disparues sous le vent de regards et les risées du vent solaire qui fait se lever la terre. Appelons poésie le soin ou art qui prend soin de cet attachement. La culture est ce qui le cultive. Et mon tout est la terre, dit la devinette du poème. De cet attachement je parlerai, et de ce qui le menace. Menacer ? Oui. Si de l'obscurantisme (ai-je risqué) s'étend, c'est qu'il ne voit pas - ce qui est à voir. Il faut s'interroger sur cet aveuglement narcissique médusé par sa propre image. C'est peut-être l'image qui est devenue médusante ? Mot(s) clés libre(s) : poésie, poétique, Terre
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Pour une poétique de nos jours / Michel Deguy
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 29-11-2013
/ Canal-u.fr
DEGUY Michel, COCHOY Nathalie
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Pour une poétique de nos jours / Michel Deguy. Conférence organisée dans le cadre du
séminaire Poéthiques, Instants de poésie, par
Nathalie Cochoy ("Poéthiques", laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes, CAS) et Jean-Yves Laurichesse (laboratoire "Patrimoine, Littérature, Histoire", Équipe Littérature et Herméneutique, PLH-ELH), Université Toulouse II-Le Mirail, 29 novembre 2013.
* "Rachel", Photographie de Tom Wood. Mot(s) clés libre(s) : poétique, poésie française
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035 - Modèles critiques et pratiques sonores
/ ENS-LSH/SCAM
/ 24-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
QUINTYN Olivier
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Session Effets artistiques et littéraires de Mai 68. Transformations plastiques, déstabilisations génériques, nouveaux dispositifs de création Colloque Mai 68 en quarantaine Cet exposé voudrait envisager les déplacements et évolutions des modèles de critique politique à l’œuvre dans l’art et la littérature contemporaines. A partir de la conception matérialiste telquelienne de l’écriture comme « pratique signifiante » et « production textuelle » accompagnant une visée révolutionnaire à l’échelle globale de la culture, jusqu’aux poétiques contemporaines (que l’on spécifiera comme ambiantiques, virales, ou dispositales) court-circuitant la relation esthétique pour produire des effets de critique épistémologique locale, en passant par les stratégies conceptuelles d’évitement de l’objet-marchandise par la procédure ou le montage, on cherchera ici à esquisser une grammaire des figures de l’opérativité critique, qu’elle soit littéraire ou plastique.Bibliographie Theodor ADORNO, Modèles critiques, Payot, 1984. Christophe HANNA, Poésie Action Directe, Al Dante/Léo Scheer, 2003. Fredric JAMESON, Le Postmodernisme ou la logique culturelle du capitalisme tardif, ENSBA, 2007. Olivier QUINTYN, Dispositifs/Dislocations, Al Dante/Questions théoriques, 2007. Richard SHUSTERMAN, Sous l’interprétation, L’Éclat, 1994. Groupe TEL QUEL, Théorie d’ensemble, Le Seuil, 1968.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : dispositifs, épistémologie, matérialisme, modèles critiques, poétiques
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