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Tri :   Date Editeur Auteur Titre

Chronique aka 1993, Motonga : Préparation de la poudre de bois rouge par Mowo

/ 10-12-1993 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Préparation de la poudre de bois rouge par MowoMotonga décembre 1993, Mongoumba RCA© 2007 A. Epelboin, SMM CNRS/MNHN Paris Mowo prépare de la poudre de bois rouge "ngole" (utilisée come peinture ou comme ingrédient de remèdes). Elle entonne un chant ngole relatif à cette poudre rouge repris par ses compagnes parentes, qui rythme son travail.
Mot(s) clés libre(s) : musique, technique, ngole, bois rouge, Mongouba, Motonga, Lobaye, aka, pygmée, remède, Afrique, République Centrafricaine, film ethnographique, ethnomédecine, chant, vidéo, femme, peinture, ethnomedecine
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Chronique aka 2006 , Motonga : Baisers au tribunal

/ 21-06-2006 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Devant la maison du chef de village de Motonga, juin 2006 (Mongoumba, Lobaye, République centrafricaine)Au cours d'un procès chez le chef de village, le bébé de la plaignante passe dans les mains d'une parente. Celle ci déploie tout un arsenal de mimiques, de sons et de contacts buccaux pour séduire le bébé.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, mimique, contact buccal, interaction bébé/adulte, Motonga, baiser, aka, pygmée, petite enfance, République Centrafricaine, film ethnographique, séduction, vidéo, sourire
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Chronique aka 2006 : Békélé, Leurres d'animaux pour la chasse

/ 24-06-2006 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Au bord de la rivière proche du campement Békélé, juin 2006 (Bagandou, Lobaye République centrafricaine)Lors d'une séance de travail de l'Encyclopédie aka, démonstration par Ginza de la fabrication et de l'usage d'un fouet végétal : c'est un leurre imitant le bruit des ailes de l'aigle mangeur de singe qui effraye les singes et les fait crier. Le chasseur avisé parvient ainsi à les localiser ou à les faire se déplacer en une place adéquate pour le tir.Les collaborateurs de l'ethnologue répondent en mimant une troupe de singe, puis François Zemba mime le cri de divers animaux divers singes, potamochère, céphalophe, chevrotain aquatique, ...), technique employèe par les chasseurs pour gérer l'approche du gibier.
Mot(s) clés libre(s) : animal, gibier, campement, rivière, Békélé, cri, appeaux vocaux, aigle, chasse, Lobaye, aka, mime, jeu, singe, film ethnographique, leurre, République Centrafricaine, Afrique, pygmée, vidéo
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Chronique aka 2006, Békélé : Chanson du sida filmée par Mombaka

/ 16-06-2006 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Place centrale du campement de Békélé (Bagandou, Lobaye, République centrafricaine)C'est Mombaka, le fils aîné de Ginza qui tient la caméra.Ginza exécute sa chanson, "le sida c'est dur". en se faisant accompagner d'abord brièvement par les femmes, dont sa femme, puis par ses frères, fils et cousins aux tambours et par les chants et frappe de mains des enfants.A propos de la capote que la chanson recommande d'utiliser, il mime sa mise en place, puis l'acte sexuel, utilisant ses propres enfants comme partenaires.
Mot(s) clés libre(s) : musique, pédagogie, prévention, pénis, aka, pygmée, préservatif, épidémie, chanson, République Centrafricaine, film ethnographique, mime, vidéo, maladie, sida, enfants, sexe, Békélé
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Chronique aka 2006, Békélé : Coupe d'un arbre à la hache

/ 15-06-2006 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Au bord de la rivière proche du campement Békélé, juin 2006 (Bagandou, Lobaye République centrafricaine) Lors de l'installation à l'écart du campement d'un espace de travail pour l'équipe de collaborateurs de l'ethnologue, coupe d'un arbre à la hache traditionnelle aka par Noël, son oncle paternel Matoko et son cousin Moboma afin de constituer un banc.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, Békélé, arbre, rivière, aka, pygmée, République Centrafricaine, hache, film ethnographique, jeu, tradition, vidéo, bois, forêt, meuble
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Chronique Aka 2008 fév Mantes-la-Jolie : Le spectacle des V.I.P 2 filmé par Zoko, Pygmée aka de RCA

/ 22-02-2008 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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À l'invitation d'associations centrafricaines de Mantes-La-Jolie (SFC, UNAC, COCHAF), soutenues par la mairie et le conseil général, un groupe de musiciens pygmées aka de la région de Mongoumba (Lobaye, République centrafricaine), sous l'égide du ministère de la culture de RCA, programme TOPA (Traditions orales des Pygmées Aka) est invité à réaliser un programme de musique et de danse.  Ce troisième document, d'une série de trois présente le spectacle et l'après spectacle exécuté au Musée de l'Hôtel-Dieu de Mantes-la-Jolie, le 22 février 2008. L'originalité du document, c'est qu'e en dehors du spectacle, il a été filmé par Zoko Antoine, Pygmée Aka : et que c'était la première fois qu'il tenait une minicaméra à écran !
Mot(s) clés libre(s) : musique, France, cocktail, Mantes la Jolie, vidéo, aka, pygmée, ethnomusicologie, République Centrafricaine, film ethnographique, spectacle, Europe
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Chronique aka, Akungu 1994 : discordes, infortunes et réparations

/ 16-06-1994 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique d'Akungu juin 1994, discordes, infortunes et réparationstraduction et voix en français : Bobino Patrice Topesua MbatoEn juin 1994, les habitants du campement pygmée d'Akungu, en République centrafricaine, sont frappés d'infortunes. Divers rituels sont pratiqués pour ramener le bien-être et la concorde. Une jeune femme, Mambi, pratique un rituel sur le corps de son dernier-né, afin de pouvoir consommer un animal interdit aux femmes allaitantes. Monduwa, un guérisseur étranger au campement, purifie un fusil souillé par du sang menstruel. Pour un prétexte futile, I'emprunt d'une harpe, une bagarre éclate: nombre d'habitants en profitent pour contester l'autorité du chef Yakpata. Mambi effectue une fumigation de son bébé puis raconte en riant sa consultation au dispensaire pour ses propres maux de ventre. Un homme se fait extraire par Monduwa le maléfice qui gâtait sa chance et son habileté à la chasse. Un singe et un céphalophe sont préparés sous le regard gourmand des enfants, puis partagés. Lors d'une soirée de danse, une divination par scrutation d'un feu allumé est pratiquée. Monduwa ordonne que Yakpata et son fils se réconcilient: le défunt frère cadet de Yakpata hante le campement. Une femme malade est soignée en utilisant une lame de machette rougie au feu. Un grand rituel de réconciliation a lieu. Chacun, après avoir dit ce qu'il avait sur le cœur, crache sur un rameau de feuilles purificatrices. Chapitres :1ère journée 01 Bébé et nandinie, prévention d'une rupture d'interdit 1 mn 41 Lundi 6 juin 1994 10 h 35 : Akungu, maison de Ginza, Koti, Mambi & Co Simon Kikili (cousin de Ginza) dépose devant Mambi l'animal qu'il a tué avec la cartouche que Monduwa , le guérisseur, lui a donné. C'est un petit carnassier, la nandinie, une viande goûteuse et grasse, normalement interdite (kila) aux femmes enceintes et aux mères allaitantes sous peine de maladie pour leur enfant. Et Mambi veut pouvoir en manger. Elle effectue donc à titre préventif le rituel ketu. Elle se saisit d'une poignée de feuilles de lèndè (Fabacée) dont elle fustige la tête de l'animal et celle de son dernier-né Noël. Pour finir, elle arrache quelques poils sur la tête de l'animal qu'elle dépose sur la fontanelle de son enfant. Dans le même temps elle prononce des paroles rejetant vers la forêt les principes néfastes générant la maladie kila. 02 Chanvre et musique, préparation d'une journée de travail 57 s C'est au cours de séances familiales pluriquotidiennes joyeuses de consommation collective de chanvre que Ginza, le "mbai", le dirigeant du campement, fait passer ses instructions du jour à ses frères et cousins. 03 Construction du corps, perçage des oreilles d'un bébé 1 mn 25 Mangutu, de passage au campement de ses parents, fait percer les oreilles de sa petite fille. 04 Chasse et chance, lavage d'un fusil 2 mn 41 Monduwa, le guérisseur, assisté de Mésa, "lave", purifie le fusil d'un chasseur villageois qui ne tue plus de gibier. La femme du propriétaire du fusil a gâté la chance du fusil en enfreignant un interdit : elle a mangé de la viande tué par ce fusil alors qu'elle avait ses règles. 05 Discorde et infortune, bagarre entre cousins 5 mn 19 Une bagarre éclate entre Mesa et Matoko, deux cousins, officiellement pour une harpe empruntée, officieusement parce que le premier a tenté de séduire la femme du second. Certains cherchent à les séparer, des frères viennent aider un des combattants. Le vieux Yakpata semble chercher l'apaisement, mais en fait soutient Matoko, son fils préféré, de telle façon, qu'il envenime la situation. Masoy, la veuve de son frère le lui reproche publiquement. Mambi et Koti commentent l'évènement. 06 Thérapie des interdits, fumigations de l'enfant et de la mère 3 mn 44 Noël, le dernier né de Mambi fait des cauchemards et se réveille la nuit. Redoutant que ce soit les symptômes annonciateurs d'une maladie dûe à un interdit qu'elle a rompu, elle lui applique ainsi qu'à elle-même une fumigation de feuilles sp.. 07 Jeu et apprentissage, grimaces à un petit frère 47 s Wawa amuse son petit frère Noël en lui exécutant ses plus belles grimaces et mimiques. campement - pygmée - aka - quotidien - petite enfance - apprentissage - grimace - jeu - 2ème journée 08 Chasse et chance, extraction d'un maléfice 9 mn 45 Mbonga consulte Monduwa, se plaignant de son infortune à la chasse à la sagaie. Le guérisseur diagnostique qu'un objet maléfique lui a été projeté dans l'épaule. Il entreprend de le lui extraire, pratiquant d'abord une scarification, puis une succion. Il crache sur une feuille de bananier un mélange de salive, de sang et l'objet maléfique, que Mbonga va soigneusement enterrer derrière la maison. Puis Monduwa applique sur la scarification un remède devant conférer adresse et force à Mbonga lors de ses prochaines chasses. 09 Maladie et interdit, soins d'un abcès du dos 3 mn 11 Isanya tente vainement de percer un abcès du dos du fils de son frère Mbonga. 10 Soirée de danse, divination et thérapeutique 14 mn 42 En raison de la bagarre, des discordes et des infortunes qui affectent les habitants du campement, une soirée de danse est organisée, entrelaçée par deux séquences divinatoires et une séquence thérapeutique. 3ème journée  11 Discorde et infortune, réparation par la salive 13 mn 42 Suite à la soirée se danse réussie de la veille, Yakpata organise un rituel de réconciliation. Il est basé sur un crachat de salive par tous les résidents du campement, petits et grands, sur un faisceau de feuilles sp.. Chacun avant de cracher a la possibilité de dire ce qu'il a sur le coeur, et bon nombre ne s'en privent pas. A la fin, avant d'expulser ce faisceau de feuilles couvert de salives en dehors du campement, Yakpata se purifie en s'en fustigeant la tête. 
Mot(s) clés libre(s) : réconcialiation, villageois, mbili, interdit, chanvre, campement, gibier, chasse, aka, Akungu, pygmée, remède, couteau, salive, interdit alimentaire, crachat, machette, fumigation, maléfice, discorde, bagarre, rituel/chasse, fusil, perçage, rupture d'interdit, rituel préventif, kila, parole, devin-guérisseur, guérissage, extraction, grossesse, vidéo, scarification, maladie, alimentation, oreille, apprentissage, feu, Vie quotidienne, musique, danse, abcès, allaitement, rituel thérapeutique, petite enfance, guérisseur, République Centrafricaine, phytothérapie, divination, film ethnographique, séduction, sang, jeu, ethnomédecine, chant, afrique
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Chronique aka, Akungu 1994 : Le lémurien et l'araignée, chante-fable

/ 20-12-1994 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chant-fable du lémurien, harpe et yodle pygmée Images : Alain Epelboin Nzike est un Galago, un petit lémurien aux yeux protubérants et au ventre volumineux. Dans un chant-fable très prisé, reprenant un mythe fondateur, il est décrit comme très goinfre. Un jour il fait le pari avec komba le civilisateur démiurge, avatar de Tôlé, que celui-ci n'arriverait pas à le nourrir à satiété. Le jour dit, il se présente chez lui, dévore le plat énorme à lui tout seul. Puis, il passe derrière la maison pour se soulager, revient en réclamant encore à manger. Il recommence la même manœuvre, avec passage derrière la maison pour satisfaire ses besoins, jusqu'à ce que toutes les provisions du campement soient épuisées. Furieux d'avoir perdu le pari, l'hôte le suit derrière la maison et découvre nzike endormi avec ses parents, au milieu de leurs déjections : pour gagner le pari, il a fait appel à tous ses parents, semblables à lui. Et c'est depuis ce jour que les nzike ont de gros yeux et un gros ventre.
Mot(s) clés libre(s) : musique, yodle, harpe, aka, Akungu, pygmée, ethnomusicologie, petite enfance, République Centrafricaine, lémurien, film ethnographique, chant, vidéo, mythe, chant-fable
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Chronique aka, Akungu décembre 1994 : Cure de la migraine de Bonéné et histoire de la folie de Koti

/ 15-12-1994 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique Aka décembre 1994, Akungu : Cure de la migraine de Bonéné et histoire de la folie de Koti Bonéné profite du passage d'un guérisseur pour se faire soigner ses maux de tête, sa migraine. Après avoir tergiversé, le guérisseur accepte de la consulter et devine la présence de mauvais sang dans sa tête responsable de ses maux. Il lui fait scarifier le front par Bokayo, puis suce le sang et va le cracher derrière la maison.Mambi raonte comment Koti a souffert du même type de maux jusqu'à devenir folle et errer en forêt.
Mot(s) clés libre(s) : céphalées, objets maléfiques, mauvais sang, crachat, aka, Akungu, pygmée, extraction du mal, devin-guérisseur, guérissage, République Centrafricaine, film ethnographique, sang, migraine, vidéo, scarification, ethnomédecine,
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Chronique aka, Motonga, RCA, 6 décembre 1992 : zengi, cérémonie de danse de l'esprit de la forêt zengi

/ 06-12-1992 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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 Thomas J.M.C., Bahuchet S, Epelboin A. (depuis 1993) & Fürniss S. (depuis 2003) (éds.) (Arom, Bahuchet, Cloarec-Heiss, Epelboin, Fürniss, Guillaume, Motte, Sénéchal & Thomas), 1981-2014, Encyclopédie des Pygmées Aka : techniques, langage et société des chasseurs-cueilleurs de la forêt centrafricaine (Sud-Centrafrique et Nord-Congo), Paris, Editions Peeters-SELAF, 11 volumes (3130 p). p 234-238 in volume II (8) K [SELAF 436], 2007, 182 fig., 385 p. .kondi         (N : 3/4 = mò.kondi / mè.kondi 1. rituel à l'esprit de la forêt .zengi, rituel de renouveau Ce rituel étant destiné à obtenir de l'esprit suprême lui-même sa bienveillance, sous la forme d'abondance de vivres et d'enfants, il sera utilisé pour deux fonctions principales : rendre favorable une nouvelle installation et restaurer les conditions optimales après un bouleversement, un décès ou, pire, une série de décès. Il s'agit en effet de toute une période qui regroupe non seu­lement des actes rituels en tant que tels, mais aussi les préparatifs du point culminant du rituel qu'est une cérémonie publique. Elle comprend la préparation des jeunes adultes à la fin de leur initiation, qui sanctionne leur intégration dans le monde des adultes, et le renforcement de la cohésion sociale entre les campements d'un même territoire, .banze, regroupés pour l'occasion, au moyen, notamment, des concours de chant .kpakpale, et des chasses collectives. Ces chasses procurent par ailleurs l'abondance de viande nécessaire à l'approvisionnement de cette concentration de participants et à la réussite des festivités. Le rituel s'étend sur tout un cycle annuel ou bisannuel. C'est à partir du début de la saison sèche que prend place le regroupement des campements en un camp du territoire, .sambà, qui peut durer jusqu'à deux ou trois lunes. Les préparatifs ainsi que la cérémonie sont sous la responsabilité de l'aîné du territoire, .mbai-wa-bòle. Sans en être la seule cause, elle intervient lors de la nouvelle installation d'un campement. C'est en effet après la période des grandes expéditions de chasse aux filets qu'on fonde un nouveau campement permanent pour la saison des pluies. Les vivres et le gibier sont alors abondants. À Zinga en 1994, on célèbre même ce rituel en fin de saison des pluies, après la chasse fructueuse de plusieurs éléphants, également synonyme de nourri­ture abondante. Lorsque la cérémonie a lieu pour l'installation de nouveaux campements dans le ter­ritoire, elle visera à rendre ceux-ci prospères sous le double aspect d'une nombreuse progé­niture et d'une abondance de gibier. Elle peut cependant être réalisée pour des cam­pements déjà installés, surtout dans le contexte actuel de sédentarisation progressive, sans que son sens fondamental de rite de fécondité et d'abondance en soit modifié : il s'agit alors de maintenir et de restaurer l'ordre original et d'assurer des conditions optimales pour la per­pétuation et la prospérité du groupe. De même en est-il, lorsqu'après un décès, l'ordre perturbé par la mort doit être rétabli. On abandonne l'ancien campement où est enterré le mort pour en fonder un nouveau où on réaménage la disposition du campement sédentaire. Outre les rituels de levée du deuil, .kanu, dont c'est la fonction au niveau de l'individu et de sa réinsertion dans le groupe, le .kondi assurera le rétablissement de l'équilibre vital de la communauté entière. La cérémonie est également la face visible d'une initiation qui concerne les jeunes gar­çons depuis la puberté. La fin de l'initiation, secrète, a lieu en forêt hors du campement, en saison des pluies, pendant la période de chasse à la sagaie où les hommes vivent seuls en­sembles durant plusieurs semaines. C'est alors que les nouveaux adultes.bòlà, ap­pren­nent de quoi sont faits les masques qui apparaissent dans diverses cérémonies. Dans certaines régions, des voisins Villageois (Kaka, Ngundi…) sont admis à l'ini­tiation par les Aka. 2. cérémonie du rituel de renouveau La cérémonie publique a lieu à la fin de l'initiation. Son efficacité rituelle nécessite un grand rassemblement où hommes et femmes se retrouvent en une fête de la fécondité et de l'abondance. Elle a donc lieu après une période intense de chasses au filets. Elle se déroule dans le campement du mbài-wà.bòle, au sein du camp du territoire, .sambà. Dans le contexte de la sédentariation croissante, la cérémonie peut également avoir lieu dans le campement permanent de l'aîné du territoire et impliquer un nombre réduit de participants venant des campements alentours. Pendant la cérémonie, attiré par les chants et le jeu des tambours et machettes, l'esprit, supérieur  .zengi  apparaît et danse parmi les humains. Quand l'esprit désire se présenter de lui-même, il fait le .vango (claquement rituel d'une feuille sur la main) pour avertir de sa venue et demander qu'on prépare la céré­monie; sinon l'aîné du rassemblement des campements l'appelle de la même façon, pour le faire venir. L'esprit est personnifié par le danseur .omba, revêtu du costume-masque en raphia .pùndù / .kùndù, .ndimba {Mongoumba}. L'esprit réside alors dans un camp, .zanga, dressé en forêt, à l'écart du campement, interdit aux femmes, où se retrouvent les initiés, où le costume du masque est fabriqué et conservé et où le danseur le revêt, en même temps que la personnalité de l'esprit qu'il incarne. La fonction de danseur du masque est tenue par un nouvel initié de force de caractère particulière. Les nouveaux initiés sont entièrement décorés de motifs géométriques peints sur le visage, les membres et le torse. Il marquent par ailleurs leur état de nouveaux adultes en rasant leurs sourcils en pointillé, .kiki. À Bagandou, le masque qui venait danser était .ziàkpokpo, probablement personnification de l'esprit du même nom, lui-même esprit de Tônzanga, frère cadet de Tôle dont l'esprit est .zengi. syn .zengi {Ndélé-Bayanga}, .omba {Mga} // var .zengi 3. danse de l'esprit de la forêt .zengi Elle constitue le point central de la cérémonie publique. Un seul danseur, .omba, l'exécute, en général un adolescent nouvellement initié, masqué par un costume de raphia, .pùndù, qui le cache entièrement. Le masque représente et incarne alors l'esprit de la forêt, .zengi, maître des mânes .diò. Il tournoie sur lui-même en se déplaçant rapidement, faisant voler les fibres de raphia; puis il s'accroupit et s'immobilise en un tas compact de raphia avant de reprendre son déplacement virevoltant. De temps en temps il se retire dans l'enclos .zanga qui lui est réservé, accompagné seulement des hommes et des jeunes nouvellement initiés. Les femmes se tiennent à une distance respectueuse, fuient devant son avancée et le suivent en courant sur la place. 4. répertoire de chants et formule rythmique (sp.) Le répertoire de chants connu à ce jour comprend cinq chants, .ndòmbóyè (cf. Antho­logie de la musique aka, CD II, pl. 1), .lembe-ya-di.bala, .yòmbò, .yeba et .nzibo (tons et signifi­cation inconnus). Leur structure est fondée sur quatre parties vocales qui se superposent de façon complémentaire en contrepoint (cf. § .lembò). Exécutés collectivement, les chants préparent et accompagnent la danse de l'esprit de la forêt .zengi. Ils sont soutenus par une formule polyrythmique spécifique faisant appel à deux tam­bours, .kinda, une paire de baguettes de frappe, .kpàkpà, et les machettes entrecho­quées, .keto. Les battements de mains des chanteurs marquent la pulsation : pulsations    1     2     3     4     5     6     7     8   valeurs minimales 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 tambour-mère s s s s s s s s s s s s tambour-enfant l l l l l l l l l l l l baguettes y y y y y y y y y machettes j j j j j j j j j j j j j mains xx xx xx xx xx xx xx xx 5. esprit de la forêt, maître des .diò {Mongoumba} NB. Les enquêtes ayant été très intensives dans l'est de l'aire aka, nous disposons d'une terminologie plus abondante pour cette zone, ce qui ne signifie pas que les termes n'existent pas dans l'ouest. Chez les Baka, bien que le terme mò.kondi soit attesté, il ne renvoie pas au même complexe rituel que leur (è)jengi, qui corres­pond au .zengi des Aka.
Mot(s) clés libre(s) : masque, zengi, initiation, raphia, Motonga, esprit de la forêt, Mongoumba, aka, République Centrafricaine, video, rituel, chant, performance, alcool, pygmées, musique, danse, Encyclopédie des Pygmées aka
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