Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
SFSP Lille 2011 – Loi de santé publique et expertises
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 02-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
SALAMON Roger
Voir le résumé
Voir le résumé
Titre : SFSP Lille 2011 – Loi de santé publique et expertisesIntervenant(s) : Roger Salamon, Président du Haut Conseil de la santé publiqueRésumé : Le congrès 2011 de la SFSP est centré sur les expertises en santé publique. Son but est de contribuer à clarifier les différentes définitions de l’expertise et l’organisation de sa production dans notre pays. Seront envisagés le rôle des experts non seulement dans les crises de sécurité sanitaire mais aussi dans la définition des politiques de santé, les relations avec le pouvoir politique et économique, et les nouvelles formes d’expertises.L’expertise mobilise les porteurs de la connaissance scientifique et technique dans leurs disciplines respectives, afin d’analyser au mieux les contextes et de proposer des actions. Elle mobilise également l’approche interdisciplinaire et favorise la préparation de la décision en situation d’incertitude. Mais la décision revient, in fine, au pouvoir politique.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : Les expertises en santé publique. Session : Expertises et politiques de santé du national au régional. Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, experts Mot(s) clés libre(s) : experts, santé publique, SFSP Lille 2011
|
Accéder à la ressource
|
|
SFSP Lille 2011 – Les produits et services de l’expertise
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 04-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
ROY Denis A.
Voir le résumé
Voir le résumé
Titre : SFSP Lille 2011 – Les produits et services de l’expertise : impératif d’optimisation d’un processus d’affaires scientifiquesIntervenant(s) : Roy Denis A. - Vice président aux Affaires scientifiques, INSPQRésumé : Le processus d’affaires scientifiques de l’INSPQ permet de faire le pont entre la connaissance et l’action en santé publique. Notre démarche scientifique est tributaire de nombreux partenariats formels et informels, en amont et en aval de nos productions, qui nous procurent une capacité considérable de mobilisation des connaissances scientifiques et expérientielles pertinentes à la décision en santé publique. Dans son essence, notre processus d’affaires scientifiques permet de valoriser des données, de l’information et des connaissances en déployant une diversité de processus et méthodes, de manière à dégager une expertise en santé publique qui prend la forme de produits (information spécialisée, information adaptée et instrumentation) et de services (expertise-conseil, formation et analyses spécialisées) distinctifs. Dans sa recherche d’excellence scientifique, l’Institut formalise sa gestion et mobilise divers leviers organisationnels et administratifs. Il doit notamment miser sur des standards explicites de qualité scientifique, des stratégies de développement des compétences du personnel et de transfert des connaissances. Les enjeux scientifiques et éthiques sont nombreux. Les cibles d’améliorations sur lesquelles nous travaillons actuellement seront discutées lors de la session.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : expertise québécoise en santé publique : organisation, gestion, diversité, rôles des experts, relation avec les décideurs et la population. Animation : Hélène Valentini (INSPQ). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, Québec, INSPQ, processus d’affaires scientifiques, partenariats, gestion de l’expertise, éthique Mot(s) clés libre(s) : éthique, expertise, gestion de l’expertise, INSPQ, partenariats, processus d’affaires scientifiques, Québec, santé publique, SFSP Lille 2011
|
Accéder à la ressource
|
|
SFSP Lille 2011 – Conflits d’intérêts : mise en perspective avec les pratiques dans d’autres pays
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 02-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
RODWIN Marc A., SAFRA Edmond J.
Voir le résumé
Voir le résumé
Titre : SFSP Lille 2011 – Conflits d’intérêts : mise en perspective avec les pratiques dans d’autres paysIntervenant(s) : Marc A. Rodwin, Edmond J. Safra Center Research Lab Fellow, Harvard University, Professor of Law, Suffolk University Law SchoolRésumé : En France, le scandale du Mediator mis en lumière les conflits d'intérêts qui gangrènent le système de santé national. De récents rapports officiels montrent que les autorités publiques ont eu recours à des experts en situation de conflit d'intérêts. Mais le scandale révèle également des conflits d'intérêts plus profonds, dus à l'absence de séparation entre les personnes qui développent, qui évalue, qui commercialise et qui prescrivent les nouveaux médicaments. Cette présentation examen les conflits d'intérêts en médecine au sein des systèmes de soins aux États-Unis, en France et au Japon. Aux Etats-Unis, les conflits d'intérêts des médecins résultent : de la pratique de la médecine par des « médecins entrepreneurs » ; des liens entre les médecins et l'industrie pharmaceutique; de la possibilité de posséder des établissements de santé; de l'influence des financeurs des soins (notamment des assureurs) sur les choix des médecins. Les conséquences en sont souvent dévastatrices tant pour les patients que pour la société.Les différences nationales dans l'organisation de la pratique médicale, ainsi que l'articulation entre les possibilités de contrôle de la profession sur les pratiques professionnelles, le jeu du marché et le contrôle de l'État, entraînent des variations dans les types et l'importance des conflits d'intérêts présents dans chaque système. Malheureusement, nombre de propositions pour régler les conflits d'intérêts des médecins n'offrent pas de solutions pertinentes. Mais, il est possible d'atténuer l'importance des conflits d'intérêts grâce à des réformes et des règles soigneusement construites. En prenant une série de mesures à la fois dans le secteur publique et privé, les Etats-Unis, la France et le Japon ont plus d’une ordonnance possible pour guérir de cette maladie perçue comme incurable..L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : Les expertises en santé publique. Session : Expertises et déontologie. Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, experts Mot(s) clés libre(s) : experts, santé publique, SFSP Lille 2011
|
Accéder à la ressource
|
|
SFSP Lille 2011 – Expertises et déontologie en santé publique - Discussion
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 02-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
RODWIN Marc A., MASSÉ Raymond
Voir le résumé
Voir le résumé
Titre : SFSP Lille 2011 – Expertises et déontologie en santé publique - discussionIntervenant(s) : Marc A. Rodwin, Edmond J. Safra Center Research Lab Fellow, Harvard University, Professor of Law, Suffolk University Law School et Raymond Massé, Département d’anthropologie, Université Laval, QuébecRésumé : En France, le scandale du Mediator mis en lumière les conflits d'intérêts qui gangrènent le système de santé national. De récents rapports officiels montrent que les autorités publiques ont eu recours à des experts en situation de conflit d'intérêts. Mais le scandale révèle également des conflits d'intérêts plus profonds, dus à l'absence de séparation entre les personnes qui développent, qui évalue, qui commercialise et qui prescrivent les nouveaux médicaments. Cette présentation examen les conflits d'intérêts en médecine au sein des systèmes de soins aux États-Unis, en France et au Japon. Aux Etats-Unis, les conflits d'intérêts des médecins résultent : de la pratique de la médecine par des « médecins entrepreneurs » ; des liens entre les médecins et l'industrie pharmaceutique; de la possibilité de posséder des établissements de santé; de l'influence des financeurs des soins (notamment des assureurs) sur les choix des médecins. Les conséquences en sont souvent dévastatrices tant pour les patients que pour la société.Les différences nationales dans l'organisation de la pratique médicale, ainsi que l'articulation entre les possibilités de contrôle de la profession sur les pratiques professionnelles, le jeu du marché et le contrôle de l'État, entraînent des variations dans les types et l'importance des conflits d'intérêts présents dans chaque système. Malheureusement, nombre de propositions pour régler les conflits d'intérêts des médecins n'offrent pas de solutions pertinentes. Mais, il est possible d'atténuer l'importance des conflits d'intérêts grâce à des réformes et des règles soigneusement construites. En prenant une série de mesures à la fois dans le secteur publique et privé, les Etats-Unis, la France et le Japon ont plus d’une ordonnance possible pour guérir de cette maladie perçue comme incurable..L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : Les expertises en santé publique. Session : Expertises et déontologie. Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, experts Mot(s) clés libre(s) : experts, santé publique, SFSP Lille 2011
|
Accéder à la ressource
|
|
ESP 2010 – Montpellier - accueil, ouverture du séminaire
/ Canal U/Tice Médecine Santé
/ 12-03-2010
/ Canal-U - OAI Archive
PUJOL H., CECCHI C., AUGE Philippe
Voir le résumé
Voir le résumé
Thème : Ethique et Santé Publique : de nouvelles collaborations partenariales en Santé Publique. Les limites, les possibles, l’acceptable. Faculté de Sciences Economiques – Montpellier.Auteurs : Philippe AUGE : présidents de l’Université Montpellier IHenri PUJOL : président de la Conférence Régionale de Santé du Languedoc-RoussillonCatherine CECCHI : présidente SRSP du Languedoc-Roussillon – Vice-Présidente SFSPSCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : ESP 2010, Ethique, Montpellier, PRES, Santé Publique, SFSP, SRSP
|
Accéder à la ressource
|
|
SFSP Lille 2011 – Marginalité persistante de la problématique des inégalités sociales de santé
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 04-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
PIERRU Frédéric, BUTON François
Voir le résumé
Voir le résumé
Titre : SFSP Lille 2011 – Métamorphose de la santé publique et marginalité persistante de la problématique des inégalités sociales de santéIntervenant(s) : Buton François - CNRS, Pierru Frédéric – CNRS - IRISSORésumé : Depuis la fin des années 1980, l’administration de la santé, historiquement sous dotée en moyens matériels, humains et experts, s’est beaucoup renforcée de façon à répondre à ces deux impératifs que sont la maîtrise des dépenses de santé et la sécurité sanitaire. De nombreuses agences sanitaires ont été créées ; les services déconcentrés de l’État et de l’assurance maladie ont été enjoints de se rapprocher puis de fusionner au sein des agences régionales de santé ; de nouveaux instruments d’action publique se sont déployés. À la faveur de ces transformations institutionnelles, des savoirs concurrents aux savoir-faire administratifs traditionnels ont pu, à des degrés divers, accéder à la décision en santé traditionnels : économie et gestion de la santé, épidémiologie dite de terrain, etc. Pour autant, malgré ce « renouveau » de la santé publique, il est possible de trouver plusieurs indices de la marginalité persistante, dans l’agenda de la recherche comme des autorités publiques, de la problématique des inégalités sociales de santé. Pire, des travaux en sciences sociales récents ont pointé du doigt l’hégémonie montante d’une lecture individualiste et atomiste des phénomènes sanitaires débouchant, in fine, sur une injonction à l’autonomie et à la responsabilité individuelles. En matière d’assurance maladie, cette orientation de l’action publique conduit à transférer de plus en plus de dépenses de la Sécurité sociale vers les individus et leur assurance maladie complémentaire au nom de leur « responsabilisation » financière. En matière de santé publique, les politiques publiques semblent devoir essentiellement se cantonner à des opérations de communication visant à informer les individus des risques sanitaires afin qu’ils changent leurs comportements, au lieu d’agir de façon volontariste et résolue sur les milieux et les environnements sociaux. Autrement dit, les connaissances tant sur la genèse sociale des pathologies et leur distribution dans la population que sur les rationalités (diverses) des pratiques (alimentation, consommation de tabac et d’alcool, rapport au corps et à la santé, etc.) ayant un impact sur la santé peinent à informer, dans tous les sens du terme, l’action publique. Le « renouveau » de la santé publique est davantage une métamorphose qui continue, mais pour d’autres raisons, à marginaliser la communauté de recherche sur les déterminants sociaux de la santé. La lecture individualiste des phénomènes sanitaires, en santé publique, peut conduire à légitimer les mesures de « responsabilisation financière » en matière d’assurance maladie : pourquoi, en effet, prendre en charge de manière solidaire les dépenses occasionnées par des comportements individuels faisant fi des recommandations relatives aux risques pour la santé de certaines habitudes de consommation et de certains modes de vie ? À la lumière de ce constat, la communication s’interrogera en particulier sur l’une des préconisations de la communauté des spécialistes des inégalités sociales de santé, à savoir la nécessité de prendre en considération, pour toutes les politiques publiques, l’impact sur la santé des populations des mesures projetées. En effet, eu égard à l’état des « rapports de force » scientifiques et politiques, la problématique des inégalités sociales de santé doit-elle seulement être une préoccupation diffuse et transversale à l’action de l’État, quitte à rester marginale voire inopérante, ou doit-elle aussi faire l’objet d’une institutionnalisation spécifique, avec la création de structures publiques spécifiquement dédiées à son étude, à sa promotion et à son équipement en instruments d’action publique ?L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : quelle politique de santé pour demain ? Animation : Pierre Lombrail (SFSP), Renée Pomarède (HCSP). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise Mot(s) clés libre(s) : expertise, santé publique, SFSP Lille 2011
|
Accéder à la ressource
|
|
SFSP Lille 2011 – Emorationalité : prévention et sciences comportementales
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 03-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
OULLIER Olivier
Voir le résumé
Voir le résumé
Titre : SFSP Lille 2011 – Emorationalité : prévention et sciences comportementalesIntervenant(s) : Oullier Olivier - Professeur des universités, Laboratoire de Psychologie Cognitive (UMR 6146) – Aix-Marseille UniversitéRésumé : L’apport des sciences comportementales -notamment de la psychologie différentielle et sociale, de l’économie comportementale, des nudges voire des neurosciences de la décision- permet un éclairage nouveau sur la compréhension des comportements de consommation des citoyens et les stratégies d’éducation à la santé. Adoptés depuis plus décennie par le secteur privé, notamment l’industrie agro-alimentaire, afin d’améliorer l’impact de stratégies de communication et de marketing, l’utilisation de ces champs académiques, de leurs expérimentations de terrains et de leurs interactions reste encore marginale en politiques publiques. Elle n’en provoque pas moins des débats quant aux modalités mises en œuvres et aux finalités espérées.Cette présentation a pour objectif d’illustrer comment les propositions faites en 2010 dans le rapport du Centre d’analyse stratégique intitulé « Nouvelles approches de la prévention en santé publique » ou encore dans le rapport « M.I.N.D.S.P.A.C.E » du gouvernement britannique pourraient compléter les mesures actuellement prises en prévention en santé publique afin d’en améliorer l’efficacité dans certains secteurs et d’éviter (la répétition de) certaines erreurs dans d’autres.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : A-t-on besoin de nouvelles expertises en prévention ? Animation : Pierre Arwidson (INPES), Yves Charpak (SFSP). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, émorationalité, décision, prévention, neuroscience, psychologie Mot(s) clés libre(s) : décision, émorationalité, expertise, neuroscience, prévention, psychologie, santé publique, SFSP Lille 2011
|
Accéder à la ressource
|
|
SFSP Lille 2011 – Regards croisés sur la prévention de l’obésité
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 03-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
NOUGUEZ Etienne
Voir le résumé
Voir le résumé
Titre : SFSP Lille 2011 – Regards croisés sur la prévention de l’obésitéIntervenant(s) : Nouguez EtienneRésumé : Le congrès 2011 de la SFSP est centré sur les expertises en santé publique. Si les approches de l’économie comportementale, présentées notamment dans le rapport du Centre d’Analyse Stratégique, visent à amender/affiner le modèle classique de l’homo oeconomicus, en intégrant les découvertes de la psychologie, des neurosciences et de l’économie expérimentale, elles n’en restent pas moins fortement ancrées dans un paradigme individualiste selon lequel le changement social peut être pensé comme résultant de choix individuels, certes moins éclairés et rationnels que ne le présupposait la théorie classique, mais qui restent gouvernés par les mêmes motifs que l’homo oeconomicus (préférences, utilité/désutilité) et qui sont d’autant plus manipulables qu’il peuvent être modifiés non seulement par une action sur les prix mais aussi sur l’architecture des choix (en jouant sur les « coûts » de l’action). L’objet de cette communication est d’interroger cette « nouvelle » approche à partir des travaux réalisés par le programme ANR « Gouverner les conduites des consommateurs. Les cas contrastés de la consommation durable et de la prévention de l’obésité ». 1) Nous aimerions tout d’abord nous interroger sur le « tournant cognitif » qui a affecté l’économie avec l’intégration des apports de l’économie expérimentale et des neurosciences : l’intégration d’une rationalité limitée modifie-t-elle vraiment l’approche économique des problèmes sociaux ?2) Nous aimerions ensuite interroger les effets pratiques de ces approches : si l’application de l’économie comportementale permet de jouer sur les coûts des actions en modifiant l’architecture des choix, permet-elle de modifier durablement les comportements individuels ? 3) Nous aimerions enfin questionner les usages politiques et sociaux de ces approches : en faisant reposer le changement social sur la modification des comportements des consommateurs, ces approches ne conduisent-elles pas à dédouaner les autres acteurs, et en particulier les entreprises, de leurs responsabilités dans l’apparition et la résolution de ces problèmes sociaux ?L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : A-t-on besoin de nouvelles expertises en prévention ? Animation : Pierre Arwidson (INPES), Yves Charpak (SFSP). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, prévention, obésité, économie comportementale, politiques publiques Mot(s) clés libre(s) : économie comportementale, expertise, obésité, politiques publiques, prévention, santé publique, SFSP Lille 2011
|
Accéder à la ressource
|
|
SFSP Lille 2011 – Recommandations nationales en cancérologie
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 03-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MAZEAU-WOYNAR valérie
Voir le résumé
Voir le résumé
Titre : SFSP Lille 2011 – Vers toujours plus de transparence dans la production de recommandations nationales en cancérologieIntervenant(s) : Mazeau-Woynar Valérie - INCaRésumé : L’INCa a pour mission de produire des recommandations pour la prise en charge des patients atteints de cancer. Leur objectif est d’assurer l’accès de tous aux meilleurs soins en étant le socle des discussions de réunion de concertation pluridisciplinaire. C’est donc une mission sensible et centrale à la qualité des soins en cancérologie. L’indépendance, la transparence, l’utilité et l’évaluation de l’impact de ces expertises sont des préoccupations fortes pour l’INCa. Elles répondent également à l’exigence accrue des tutelles, des professionnels, des patients, du grand public et des médias en termes de qualité de l’expertise.Chaque projet de recommandation est ainsi intégralement piloté par l’INCa pour garantir la maitrise de la production de la sélection des données à la rédaction des argumentaires scientifiques et des recommandations. Un groupe d’experts externes représentants l’ensemble des spécialités concernées ainsi que des représentants de patients sont impliqués à différentes étapes à titre consultatif. Les travaux sont également soumis à une relecture nationale large. Chaque participant remplit, en amont du projet, une déclaration d’intérêts qui est analysée. Les experts ayant des conflits d’intérêts sont exclus partiellement ou totalement du projet. La traçabilité et la transparence à toutes ces étapes vis-à-vis du lecteur sont une priorité pour assurer la crédibilité et l’utilisation des recommandations par les professionnels. L’impact sur les procédures déjà mises en place à l’INCa, des différents rapports publiques sur l’expertise sanitaire et des projets de loi relatifs au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé ou à la déontologie et à la prévention des conflits d’intérêts dans la vie publique, sera discuté.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : synthèse et diffusion des expertises relatives aux cancers. Animation : Martine Lequellec-Nathan (IN Ca), François Bourdillon (SFSP). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, cancer, INCa, recommandations, conflits d’intérêt, transparence Mot(s) clés libre(s) : cancer, conflits d’intérêt, expertise, INCa, recommandations, santé publique, SFSP Lille 2011, transparence
|
Accéder à la ressource
|
|
SFSP Lille 2011 – Expertise éthique et expertise profane en santé publique.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 02-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MASSÉ Raymond
Voir le résumé
Voir le résumé
Titre : SFSP Lille 2011 – Expertise éthique et expertise profane en santé publique : enjeux pour une éthique de la discussionIntervenant(s) : Raymond Massé, Département d’anthropologie, Université Laval, QuébecRésumé : Au Québec, comme ailleurs, pour faire face aux défis éthiques posés par la prévention et la promotion de la santé, les autorités de santé publique auront tendance à s’en remettre aux experts éthiciens pour juger de l’acceptabilité des programmes. Trois défis majeurs s’imposent alors à cette expertise, défis qui, chacun, interpelle le rôle respectif des savoirs éthiques populaires et d’une éthique de la discussion. Le premier défi a trait au développement de cadres théoriques et d’outils conceptuels adaptés à ce champ de recherche. Ainsi, peut-on parler d’une expertise éthique en santé publique différente de l’expertise bioéthique et, si différente, en fonction de quels critères ? Le second défi relève de la portée politique et sociétale des avis éthiques qui sont à haut risque d’être récupérés pour légitimer actions et inactions politiques, mais aussi pour conforter certains rapports entre le savoir fondé sur les évidences et les savoirs communautaires. Enfin, le troisième défi porte sur le statut à accorder aux moralités séculières dans les délibérations éthiques. Jusqu’où le point de vue de la « population » doit-il être pris en considération par les comités consultatifs ? Quel est le statut d’une expertise profane populationnelle ? Existe-t-il une « moralité partagée » qui pourrait servir de fondement à une délibération éthique ? Le débat sur ces défis sera ici alimenté par les résultats d’une recherche récente portant sur le rôle des cadres éthiques en pandémie et sur le point de vue éthique de la population québécoise face à la campagne de vaccination contre le AH1N1 à l’automne 2009.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : Les expertises en santé publique. Session : Expertises et déontologie. Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, éthique, moralité partagée Mot(s) clés libre(s) : éthique, expertise, moralité partagée, santé publique, SFSP Lille 2011
|
Accéder à la ressource
|
|