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/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 07-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
PONCE SOLÉ Juli
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Mot(s) clés libre(s) : collectivités durables, discrimination dans le logement, droit au logement (Europe), logement abordable, ségrégation urbaine, sociologie du logement
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Pour une "histoire générale et comparée" des villes européennes (Jean-Luc Pinol)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Économie et Humanisme, École Normale Supérieure de Lyon, Conseil de Développement du Grand Lyon
/ 09-10-2006
/ Canal-u.fr
PINOL Jean-Luc, WORMSER Gérard
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Dans cette conférence Jean-Luc Pinol constate que la vie sociale contemporaine est aujourd’hui principalement liée aux possibilités et aux expériences offertes par la ville. Penser les modalités à travers lesquelles la vie urbaine oriente le devenir de la cité et des citoyens, c'est en réalité penser les conditions permettant d'expérimenter l'avenir de tous. Mot(s) clés libre(s) : vie urbaine, possibilités de la ville, novembre 2006, modalités, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, Jean-Luc Pinol, histoire générale et comparée des villes européennes, Gérard Wormser, exigence de la ville, ENS Lyon, devenir des citoyens, devenir des cités, vie sociale contemporaine
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Prostitution et société à Amiens la fin du Moyen Âge / Julie Pilorget
/ Franck DELPECH, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 19-11-2014
/ Canal-u.fr
PILORGET Julie
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« Quant aux filles et aux femmes qui désirent vivre du plaisir de leur corps ». Prostitution et société à Amiens la fin du Moyen Âge / Julie Pilorget. In journée d'étude "La prostitution urbaine en Europe du Moyen Âge à nos jours" organisée par le laboratoire France Méridionale et Espagne (FRAMESPA) à l'Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, 19 novembre 2014.Considérée comme un problème sociétal, la prostitution est
périodiquement remise au cœur de l’actualité médiatique et législative.
Les recherches en sciences sociales autour de ces questions se sont
développées à partir des années 1970. Ces années ont vu les
mobilisations de prostitué.es avec l’occupation de l’église Saint-Nizier
en 1975 mais aussi la parution d’un livre majeur pour l’histoire de la
prostitution en France : Les Filles de noce d’Alain Corbin. Si
les publications sur les prostitutions vont sans cesse croissant, ce
n’est qu’à partir des années 2000 que de jeunes historiens et
historiennes, sensibles à l’histoire des femmes et du genre, se sont
emparés de la question et en ont considérablement renouvelé l’approche. "Prostituée" vient du latin prostituere
qui signifie « mettre devant, exposer au public » et son usage en
français est attesté depuis le XVIe siècle. L’invariant du terme de
prostituée ne doit pas cacher le parcours historique d’une notion qui,
entre le XVIe siècle et aujourd’hui, s’est considérablement modifiée. De
même, qu’il ne doit pas faire penser qu’il ait fallu attendre le XVIe
siècle pour que « le plus vieux métier du monde » se développe en
France. Couvrant une période qui va du Moyen Âge à nos jours, cette
journée d’étude est l’occasion de mettre en lumière
l’historicité de l’activité prostitutionnelle en abordant les
différentes étapes par lesquelles les prostitutions et leurs gestions
sont passées au fil des siècles en Europe. Mot(s) clés libre(s) : France (15e siècle), Amiens (Somme), prostitution urbaine
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Les besoins de protection
/ Mission 2000 en France
/ 05-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
OCQUETEAU Frédéric
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Dans nos sociétés post-modernes européennes, la protection contre les infortunes du sort est revenue progressivement à l'État-gendarme puis à l'État-providence, au point que la plupart des autres instances de reproduction de l'ordre social et de régulation des désordres ont été situées dans la dépendance de l'État protecteur. Cette instance joue à la fois comme instance de sanction coercitive et comme instance de prévention des risques par le biais du contrôle des fonctionnements assurantiels. Les polices publiques civiles et militaires ont historiquement réussi à s'imposer comme les seules agences de régulation des principaux désordres. Il n'en va pas de même des missions administratives de la paix publique théoriquement assurées par la police au quotidien, car cette fonction majeure de la police apparaît aujourd'hui en crise. Cette crise se mesure à deux indicateurs : - Le premier consiste à s'interroger sur les raisons pour lesquelles les ressources du secteur marchand de la protection des personnes, des biens et de l'information ont pris une emprise considérable dans nos sociétés, et à montrer comment ce processus affecte le fonctionnement des organisations policières traditionnelles obligées de composer avec une logique du Consommateur-client de protection s'imposant progressivement. - Le second consistera à réfléchir aux raisons pour lesquelles les valeurs de sécurité-protection ont aujourd'hui pris le pas sur les valeurs de liberté et à montrer comment les pouvoirs publics, après maints tâtonnements des ministères de la Justice et de la Ville, ont mis leurs espoirs dans une nouvelle pensée et une action de police de proximité. Que signifie cette volonté du ministère de l'Intérieur de rapprocher la police des besoins de sécurité des populations et des organisations ? Comment s'y prend-on pour le faire ? Quelles chances de succès peut-on espérer d'une telle entreprise réformatrice ? L'exposé s'efforcera d'apporter des éléments rétrospectifs et prospectifs de réponse à ces questions, en mobilisant des savoirs issus de l'histoire sociale, de la sociologie policière, de la sociologie des organisations et des politiques publiques. Mot(s) clés libre(s) : criminalité, délinquance, insécurité, police, protection, sécurité urbaine, vidéosurveillance
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2- L'art de la ville : Corps de/dans la ville / Jean-Luc NANCY
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 06-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
NANCY Jean-Luc
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"Corps de/dans la ville". Jean-Luc NANCY. In colloque international: "L'Art de la Ville / The Art of the City" organisé par l'équipe Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), de l'Université de Toulouse 2-Le Mirail, 6 -8 novembre 2008.Dans un style à la fois érudit et ludique, prenant au pied de la lettre le thème "l'Art de la ville" et refusant l'idée de ville limitée à ses fonctions, le philosophe Jean-Luc Nancy présente une vision de la ville en tant que créatrice d'elle même, de sa propre œuvre, tout entièrement faite de son propre mouvement. D'un mouvement de prolifération indéfinie, de dispersion permanente, d'éloignement et de rapprochement mais aussi constitutive, tout autant que constituée, de la circulation et du mouvement des passants -"acteurs et spectateurs à la fois"- de la rencontre, "du rendez-vous qui est peut-être l'œuvre majeure de la ville".Pour Jean-Luc Nancy, "il y a un art de la ville. C'est un art du corps en mouvement, du sens prochain toujours renvoyé au lointain, un art d'une certaine insignifiance faisant réseau de signes -des signes qui ne sont pas des signes signifiants, pas tout à fait signifiants- un art du croisement, du frôlement, des pas, des passages, des directions et des errances".Aux confins du socio-politique et de l'histoire urbaine, empruntant à Duchamp, à Blanchot, à Nietzsche et aux situationnistes, convoquant éthymologie et linguistique, le philosophe accorde à la ville la possibilité d'offrir du sens commun, du renvoi entre les sujets et la ville : "pour qu’il y ait ville, il faut qu’il y ait véritablement l’invention du mode infini de circulation du sens qui est au fond ce qu'on appelle le monde moderne". Au tour ou au détour de cours et de boulevards, de flânerie en promenade, de trajectoires et de passages surtout, "être dans la ville c'est être "en ville" comme Heidegger dit « au monde »". Jean-Luc Nancy interroge aussi sur la capacité de la ville d'aujourd'hui à "rendre possible l'ensemble et l'avec", sur l'hypothèse de la fin de la ville à offrir la possibilité d'un "art du vivre ensemble". Extrait du texte de présentation du colloqueCe colloque s'intéressera à la manière dont l'art (la littérature, l'architecture, la peinture, la photographie, le cinéma...), à travers toutes les époques, aborde la ville. Sans vouloir cadastrer, archiver ou comprendre un lieu qui demeure dans le mouvement, nous envisagerons le renouvellement de la démarche artistique au contact du paysage urbain « [c]ircumambulate the city », disait Melville.Conscient de ses limites, l'art se réinvente pour approcher un lieu où l'évidence du concret se mêle aux dérives imaginaires. Il n'évoque pas seulement la ville en termes de cadre, de construction sociale ou symbolique, ou de surface sémiotique, saturée de textes et d'images, mais il accorde ses doutes et ses modulations aux traces et aux transmutations urbaines. Il semble ainsi esquisser une « poéthique » (M. Deguy) de la ville. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie urbaine, espace urbain, flânerie, vie urbaine, ville (philosophie), ville (thèmes et motifs)
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/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 06-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MUSTERD Sako
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Mot(s) clés libre(s) : discrimination dans le logement, exclusion sociale, logement social, mixité sociale, politique du logement, quartiers pauvres, ségrégation urbaine
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Social Mix Policies and Research: Finding the "Right Balance" [VF] / Sako Musterd
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 06-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MUSTERD Sako
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Social Mix Policies and Research: Finding the "Right Balance" [version avec traduction simultanée en français] / Sako Musterd. [version doublée en français] In "Mixité : an urban and housing issue? Mixing people, housing and activities as urban challenge of the future", 23ème colloque international de l'European Network for Housing Research (ENHR), organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) à l'Université Toulouse II-Le Mirail, 5-8 juillet 2011.Plénière 1: Mixité, diversity: pertinent notions?, 6 juillet 2011.‘Social mixing’ has been embraced by several governments as a remedy for urban social problems, or perhaps as an instrument to address other urban issues as well. It has become a part of strategies to ‘restructure’, ‘revitalize’ and ‘regenerate’ urban areas. However, social mixing initiatives, and the urban poverty discourse to which these initiatives are connected, have also been subject to substantial critiques. Many academics have challenged the assumptions underlying social mixing strategies, as well as the way social mix policies are expected to translate into positive outcomes for residents. There is also criticism focused on not paying attention to the negative sides of social mixing, to broken social networks, spillover effects, and the populations that become excluded from ‘socially mixed neighbourhoods’. Nevertheless, there also is a body of academic literature that is taken very seriously, which shows or advocates that there indeed seem to be positive impacts of social mix strategies. Various recent large-scale neighbourhood effect studies support these viewpoints. These studies argue that living among poor people perpetuates individual poverty, whereas middle-class neighbours provide benefits. These findings thus seem to justify policy efforts to intervene in the social makeup of poor neighbourhoods. This "paper" reflects on these contrasting views, opinions, and findings and tries to find the answer to the question what the ‘right balance’ actually is.>> La traduction simultanée en français est assurée par un interprète de l'Association Internationale des Interprètes de Conférence (AIIC). Mot(s) clés libre(s) : discrimination dans le logement, exclusion sociale, logement social, mixité sociale, politique du logement, quartiers pauvres, ségrégation urbaine
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Les égouts et l'évacuation des déchets
/ UTLS - la suite
/ 01-11-2003
/ Canal-U - OAI Archive
MOUCHEL Jean-Marie
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Après de nombreux siècles où l'alimentation en eau de Paris, et par voie de conséquence, son réseau d'égout sont restés fort limités, un essor considérable a été donné au réseau au milieu du 19e siècle, et il s'est poursuivi jusqu'à aujourd'hui. Parmi les projets initiaux, certains prévoyaient la création d'une ville souterraine, où seraient réalisées nombreuses des basses besognes nécessaires au fonctionnement et au prestige de la partie visible (et "hygiénisée") de la ville. Les réseaux souterrains devaient ainsi assurer le transport de l'eau mais aussi de nombreuses marchandises ou déchets. Dans le même temps, l'alimentation en eau potable généralisée, et l'élimination des eaux souillées hors de la ville, devenait un objectif prioritaire pour des raisons sanitaires. Les épidémies de choléra du milieu du siècle furent un des facteurs déclenchant le développement des projets de Belgrand à l'époque ou Haussmann rénovait la partie visible de Paris. Une particularité des égouts de Paris est la taille des canalisations, qui les rend en tout point visitables, ce qui leur confère un cachet tout particulier. Ils ont d'ailleurs toujours été visités, par les égoutiers chargés de leur entretien en premier lieu, mais aussi par de nombreux visiteurs qui accèdent aujourd'hui au musée des égouts situé dans le réseau. Dans la dernière partie du 19e siècle fut instauré le principe du tout-à-l'égout, mais sa mise en oeuvre complète, visant à l'élimination de toutes les fosses chez les particuliers, dura plusieurs décennies et se poursuivit au début du 20ième siècle. Le réseau devint unitaire, évacuant à la fois les eaux usées et les eaux de chaussées (eaux du lavage de rues, eaux de ruissellement pluvial etc.). Pour des raisons techniques, et pour éviter des déversements en Seine à l'intérieur de Paris, Belgrand a basé l'architecture du réseau sur un collecteur central qui rejoignait directement la Seine à Clichy. Le développement de la ville, et la mise en oeuvre du tout-à-l'égout ont considérablement augmenté la quantité de pollution déversée. A la fin du 19ième siècle, une solution basée sur l'épuration par le sol fut développée pour traiter les eaux avant leur arrivée en Seine. Des champs d'épandage furent installés dans la presqu'île de Gennevilliers puis plus à l'aval (Achères, Triel
), la ville de Paris devint propriétaire fermier et favorisait une intense activité de maraîchage. Au moment de l'exposition universelle à la toute fin du siècle, presque toutes les eaux collectées étaient envoyées vers les champs d'épandage. Cependant, la course en avant devait continuer, de plus en plus d'eau étant utilisée et devant être évacuée puis traitée dans une ville en constante expansion, alors que la pression foncière réduisait la superficie des champs d'épandage. Dès le début du 20ième, les rejets d'eaux usées en Seine reprirent de plus belle. Après de nombreux essais menés sur les pilotes par la ville de Paris, la première station d'épuration moderne à boues activées fut construite à Achères en 1938 (aujourd'hui "Seine-Aval"), et ne fut réellement alimentée que plusieurs années après la guerre. Dans les filières de traitement d'une telle station, comme dans le sol, des micro-organismes se développent en digérant les matières organiques et les transforment en gaz carbonique et en sels. Les matières solides transportées dans l'eau des égouts et les micro-organismes produits au cours du traitement sont rassemblés pour constituer les boues d'épuration. D'autres filières sont chargées du traitement des boues qui sont épaissies, pressées, éventuellement digérées avant d'être épandues sur des terres agricoles, mises en décharge ou encore incinérées. Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, le processus de construction de nouveaux réseaux et de nouvelles stations de traitement des eaux n'a cessé de se développer. A partir des années 70, on cessa de créer des réseaux unitaires pour passer au système séparatif. Dans un réseau séparatif, les eaux pluviales sont collectées dans un réseau séparé des eaux usées domestiques ou industrielles. Les eaux pluviales sont évacuées directement vers le milieu récepteur, alors que les eaux usées sont envoyées vers les stations d'épuration. Un avantage très significatif de ce type de collecte est que les flots reçus par les stations de traitement sont beaucoup plus réguliers, et qu'il n'y a pas de risques de surcharge du système en temps de pluie. Par contre, ce système nécessite une surveillance accrue des "mauvais branchements" d'eaux usées sur le réseau pluvial, et ne permet pas de traiter les eaux de ruissellement qui peuvent être fortement contaminées. Les stations de traitement sont devenues plus efficaces et plus flexibles dans leur gestion, ce qui permet notamment de traiter une fraction toujours croissante des eaux de temps de pluie dans les réseaux anciens unitaires, et de résoudre en grande partie graves problèmes dues aux déversements de temps de pluie dans le réseau unitaire. De nouvelles stations ont été construites en différents points de l'agglomération parisienne pour des raisons techniques, parce qu'il devenait techniquement difficile d'acheminer les eaux sur de très longues distances vers un point de traitement unique à l'aval, mais aussi pour des raisons éthiques et politiques pour que soit mieux partagées les nuisances dues au traitement. Le devenir des boues est toujours un problème aujourd'hui car elles peuvent contenir des contaminants persistants en quantité excessive. Alors que les matières organiques contenues dans les boues constituent des amendements utiles aux cultures, les contaminations doivent être évitées. Des efforts très importants ont été faits dans l'agglomération parisienne pour limiter le rejets de contaminants dans le réseau. Cette politique de réduction à la source a porté ses fruits puisque les teneurs en certains métaux dans les boues de la station "Seine-Aval" ont diminué de plus qu'un facteur 10 en 20 ans. L'évolution actuelle va vers des réseaux et des méthodes de traitement plus diversifiées. Le développement de stations de traitement va se poursuivre en différents points de l'agglomération parisienne, alors que l'interconnexion du réseau unitaire devient une réalité, qui permet une meilleure gestion des eaux en temps de pluie. Dans le même temps les eaux pluviales sont de plus en plus souvent retenues ou traitées à l'amont des bassins versants pour limiter le ruissellement excessif. Il aura donc fallu plus d'un siècle pour que la grande ligne directrice "tout vers l'aval" qui avait été instaurée par Belgrand soit remise en cause. Il aura fallu un siècle également pour que l'objectif "zéro rejets par temps", atteint au début du siècle lors de l'exposition universelle, soit de nouveau atteint. Le réseau d'assainissement fait donc bien partie de ces patrimoines techniques urbains fondamentaux qu'il faut gérer aujourd'hui en pensant aux générations futures.Références utilisées dans cette conférence : "Atlas du Paris Souterrain", par Gilles Thomas et Alain Clément, Ed. Parigramme, 2001. "Paris Sewers and Sewermen, realities and representations", par D. Reid, Harvard University Press, 1991. "Les égouts de Paris, une ville sous la ville", plaquette de présentation des égouts, Mairie de Paris "Rendre l'eau à la vie, 1970/1995, 25ième anniversaire du SIAAP", par M.F. Pointeau, Ed. CEP Euro Editions. "La Seine en son Bassin", M. Maybeck, G. de Marsily et E. Fustec (editeurs), publié par Elsevier en 1998. Mot(s) clés libre(s) : boues d'épuration, collecteur, déchet, eaux usées, égoutiers, égouts de Paris, génie urbain, réseau d'assainissement, station d'épuration, système séparatif, tout-à-l'égout, traitement des eaux
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La mégapolisation : le défi de la ville monde
/ Mission 2000 en France
/ 12-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MONNET Jérôme
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"La mégapolisation peut être définie comme le processus qui donne une importance accrue aux villes géantes dans l'organisation de l'espace humain contemporain. Cette importance se reflète dans l'augmentation du nombre des mégapoles, de leur population et de leur rôle dans la création et les échanges de biens, de services, de richesses et d'informations. Au cours du 20e siècle, la mégapolisation a banalisé sur la planète la figure de la ville-monde, qui apparaissait autrefois, exceptionnellement, à l'apogée d'une civilisation : la Rome antique, la Byzance impériale, la Bagdad des Califes, la Babel du mythe, la Mexico-Tenochtitlan précolombienne, pour n'en citer que quelques-unes. Il s'agissait de villes qui étaient en leur temps le centre de leur monde ; leur complexité interne en faisait un monde en soi, reflet et matrice à la fois du monde extérieur. Le défi de notre temps, c'est de cesser d'interpréter et de traiter les mégapoles comme des exceptions, pour inventer les règles de gestion et de vie commune dans ces milieux cosmopolites probablement destinés à héberger la majorité de l'humanité." Mot(s) clés libre(s) : agglomérations urbaines, aménagement du territoire, croissance des villes, métropolisation, polarisation, urbanisme
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ENS Lyon - La condition urbaine (Olivier Mongin)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Économie et Humanisme, ENS-LSH, Conseil de Développement du Grand Lyon
/ 10-05-2007
/ Canal-U - OAI Archive
MONGIN Olivier, WORMSER Gérard
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La question de la relation au territoire est aujourd’hui centrale. La mondialisation technologique et économique a des effets immédiats sur le territoire. Alors que les philosophes grecs ont pensé un espace d’agglomération (y compris des savoirs) et que la ville médiévale se vivait comme un espace de contacts très fort, en quelques siècles, nous sommes passés à un espace de proximité : un territoire de flux et de mobilité totale. Cet espace urbain conjoint un territoire et un imaginaire, sans quoi il ne serait pas habitable. Mot(s) clés libre(s) : condition urbaine, ENS Lyon, espace de proximité, espace d’agglomération, espace urbain, Gérard Wormser, imaginaire, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, mobilité totale, mondialisation, Olivier Mongin, territoire, territoire de flux, ville
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