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Chronique aka, Akungu décembre 1994 : Cure de la migraine de Bonéné et histoire de la folie de Koti

/ 15-12-1994 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique Aka décembre 1994, Akungu : Cure de la migraine de Bonéné et histoire de la folie de Koti Bonéné profite du passage d'un guérisseur pour se faire soigner ses maux de tête, sa migraine. Après avoir tergiversé, le guérisseur accepte de la consulter et devine la présence de mauvais sang dans sa tête responsable de ses maux. Il lui fait scarifier le front par Bokayo, puis suce le sang et va le cracher derrière la maison.Mambi raonte comment Koti a souffert du même type de maux jusqu'à devenir folle et errer en forêt.
Mot(s) clés libre(s) : céphalées, objets maléfiques, mauvais sang, crachat, aka, Akungu, pygmée, extraction du mal, devin-guérisseur, guérissage, République Centrafricaine, film ethnographique, sang, migraine, vidéo, scarification, ethnomédecine,
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Chronique Aka, février 2008 : une journée au Muséum, filmée par Zoko Antoine, Pygmée de RCA

/ 16-02-2008 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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À l'invitation d'associations centrafricaines de Mantes-La-Jolie (SFC, UNAC, COCHAF), soutenues par la mairie et le conseil général, un groupe de musiciens pygmées aka de la région de Mongoumba (Lobaye, République centrafricaine), sous l'égide du ministère de la culture de RCA, programme TOPA (Traditions orales des Pygmées Aka) est invité à réaliser un programme de musique et de danse. Ce premier document, d'une série de trois raconte l'excursion du 18 février 2008, de la salle Saint Kizito du sous-sol de l'église St Jean Baptiste du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie, au laboratoire d'écoanthropologie du CNRS MNHN, puis à la grande Galerie du MNHN, puis à la ménagerie du Jardin des plantes et enfin à dîner, chez l'ethnologue, ami de la troupe.L'originalité du document, c'est qu'il a intégralement été filmé par Zoko Antoine, Pygmée Aka : et que c'était la première fois qu'il tenait une minicaméra à écran !CAMERA Zoko AntoineACTEURSMagnalé Bernard, Samandé Albert, Tinakoka Thérése, Zoko Antoine, "artistes".Etoumba Barthélémy, chorégrapheDéganai Eric, chef de missionAlain Epelboin, Shelly Masi, Jean Louis Durand, Annie Marx, Mireille Gruska, CNRS-MNHNAUTEURS-REALISATEURSAlain Epelboin & Zoko AntoineMONTAGEAlain Epelboin & Annie Marx
Mot(s) clés libre(s) : Vie quotidienne, France, Paris, tournée, Muséum national d'histoire naturelle, aka, pygmée, video, film ethnographique, artiste, visite, vidéo, tourisme, Internet, Europe
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Chronique aka, Motonga, RCA, 6 décembre 1992 : zengi, cérémonie de danse de l'esprit de la forêt zengi

/ 06-12-1992 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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 Thomas J.M.C., Bahuchet S, Epelboin A. (depuis 1993) & Fürniss S. (depuis 2003) (éds.) (Arom, Bahuchet, Cloarec-Heiss, Epelboin, Fürniss, Guillaume, Motte, Sénéchal & Thomas), 1981-2014, Encyclopédie des Pygmées Aka : techniques, langage et société des chasseurs-cueilleurs de la forêt centrafricaine (Sud-Centrafrique et Nord-Congo), Paris, Editions Peeters-SELAF, 11 volumes (3130 p). p 234-238 in volume II (8) K [SELAF 436], 2007, 182 fig., 385 p. .kondi         (N : 3/4 = mò.kondi / mè.kondi 1. rituel à l'esprit de la forêt .zengi, rituel de renouveau Ce rituel étant destiné à obtenir de l'esprit suprême lui-même sa bienveillance, sous la forme d'abondance de vivres et d'enfants, il sera utilisé pour deux fonctions principales : rendre favorable une nouvelle installation et restaurer les conditions optimales après un bouleversement, un décès ou, pire, une série de décès. Il s'agit en effet de toute une période qui regroupe non seu­lement des actes rituels en tant que tels, mais aussi les préparatifs du point culminant du rituel qu'est une cérémonie publique. Elle comprend la préparation des jeunes adultes à la fin de leur initiation, qui sanctionne leur intégration dans le monde des adultes, et le renforcement de la cohésion sociale entre les campements d'un même territoire, .banze, regroupés pour l'occasion, au moyen, notamment, des concours de chant .kpakpale, et des chasses collectives. Ces chasses procurent par ailleurs l'abondance de viande nécessaire à l'approvisionnement de cette concentration de participants et à la réussite des festivités. Le rituel s'étend sur tout un cycle annuel ou bisannuel. C'est à partir du début de la saison sèche que prend place le regroupement des campements en un camp du territoire, .sambà, qui peut durer jusqu'à deux ou trois lunes. Les préparatifs ainsi que la cérémonie sont sous la responsabilité de l'aîné du territoire, .mbai-wa-bòle. Sans en être la seule cause, elle intervient lors de la nouvelle installation d'un campement. C'est en effet après la période des grandes expéditions de chasse aux filets qu'on fonde un nouveau campement permanent pour la saison des pluies. Les vivres et le gibier sont alors abondants. À Zinga en 1994, on célèbre même ce rituel en fin de saison des pluies, après la chasse fructueuse de plusieurs éléphants, également synonyme de nourri­ture abondante. Lorsque la cérémonie a lieu pour l'installation de nouveaux campements dans le ter­ritoire, elle visera à rendre ceux-ci prospères sous le double aspect d'une nombreuse progé­niture et d'une abondance de gibier. Elle peut cependant être réalisée pour des cam­pements déjà installés, surtout dans le contexte actuel de sédentarisation progressive, sans que son sens fondamental de rite de fécondité et d'abondance en soit modifié : il s'agit alors de maintenir et de restaurer l'ordre original et d'assurer des conditions optimales pour la per­pétuation et la prospérité du groupe. De même en est-il, lorsqu'après un décès, l'ordre perturbé par la mort doit être rétabli. On abandonne l'ancien campement où est enterré le mort pour en fonder un nouveau où on réaménage la disposition du campement sédentaire. Outre les rituels de levée du deuil, .kanu, dont c'est la fonction au niveau de l'individu et de sa réinsertion dans le groupe, le .kondi assurera le rétablissement de l'équilibre vital de la communauté entière. La cérémonie est également la face visible d'une initiation qui concerne les jeunes gar­çons depuis la puberté. La fin de l'initiation, secrète, a lieu en forêt hors du campement, en saison des pluies, pendant la période de chasse à la sagaie où les hommes vivent seuls en­sembles durant plusieurs semaines. C'est alors que les nouveaux adultes.bòlà, ap­pren­nent de quoi sont faits les masques qui apparaissent dans diverses cérémonies. Dans certaines régions, des voisins Villageois (Kaka, Ngundi…) sont admis à l'ini­tiation par les Aka. 2. cérémonie du rituel de renouveau La cérémonie publique a lieu à la fin de l'initiation. Son efficacité rituelle nécessite un grand rassemblement où hommes et femmes se retrouvent en une fête de la fécondité et de l'abondance. Elle a donc lieu après une période intense de chasses au filets. Elle se déroule dans le campement du mbài-wà.bòle, au sein du camp du territoire, .sambà. Dans le contexte de la sédentariation croissante, la cérémonie peut également avoir lieu dans le campement permanent de l'aîné du territoire et impliquer un nombre réduit de participants venant des campements alentours. Pendant la cérémonie, attiré par les chants et le jeu des tambours et machettes, l'esprit, supérieur  .zengi  apparaît et danse parmi les humains. Quand l'esprit désire se présenter de lui-même, il fait le .vango (claquement rituel d'une feuille sur la main) pour avertir de sa venue et demander qu'on prépare la céré­monie; sinon l'aîné du rassemblement des campements l'appelle de la même façon, pour le faire venir. L'esprit est personnifié par le danseur .omba, revêtu du costume-masque en raphia .pùndù / .kùndù, .ndimba {Mongoumba}. L'esprit réside alors dans un camp, .zanga, dressé en forêt, à l'écart du campement, interdit aux femmes, où se retrouvent les initiés, où le costume du masque est fabriqué et conservé et où le danseur le revêt, en même temps que la personnalité de l'esprit qu'il incarne. La fonction de danseur du masque est tenue par un nouvel initié de force de caractère particulière. Les nouveaux initiés sont entièrement décorés de motifs géométriques peints sur le visage, les membres et le torse. Il marquent par ailleurs leur état de nouveaux adultes en rasant leurs sourcils en pointillé, .kiki. À Bagandou, le masque qui venait danser était .ziàkpokpo, probablement personnification de l'esprit du même nom, lui-même esprit de Tônzanga, frère cadet de Tôle dont l'esprit est .zengi. syn .zengi {Ndélé-Bayanga}, .omba {Mga} // var .zengi 3. danse de l'esprit de la forêt .zengi Elle constitue le point central de la cérémonie publique. Un seul danseur, .omba, l'exécute, en général un adolescent nouvellement initié, masqué par un costume de raphia, .pùndù, qui le cache entièrement. Le masque représente et incarne alors l'esprit de la forêt, .zengi, maître des mânes .diò. Il tournoie sur lui-même en se déplaçant rapidement, faisant voler les fibres de raphia; puis il s'accroupit et s'immobilise en un tas compact de raphia avant de reprendre son déplacement virevoltant. De temps en temps il se retire dans l'enclos .zanga qui lui est réservé, accompagné seulement des hommes et des jeunes nouvellement initiés. Les femmes se tiennent à une distance respectueuse, fuient devant son avancée et le suivent en courant sur la place. 4. répertoire de chants et formule rythmique (sp.) Le répertoire de chants connu à ce jour comprend cinq chants, .ndòmbóyè (cf. Antho­logie de la musique aka, CD II, pl. 1), .lembe-ya-di.bala, .yòmbò, .yeba et .nzibo (tons et signifi­cation inconnus). Leur structure est fondée sur quatre parties vocales qui se superposent de façon complémentaire en contrepoint (cf. § .lembò). Exécutés collectivement, les chants préparent et accompagnent la danse de l'esprit de la forêt .zengi. Ils sont soutenus par une formule polyrythmique spécifique faisant appel à deux tam­bours, .kinda, une paire de baguettes de frappe, .kpàkpà, et les machettes entrecho­quées, .keto. Les battements de mains des chanteurs marquent la pulsation : pulsations    1     2     3     4     5     6     7     8   valeurs minimales 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 tambour-mère s s s s s s s s s s s s tambour-enfant l l l l l l l l l l l l baguettes y y y y y y y y y machettes j j j j j j j j j j j j j mains xx xx xx xx xx xx xx xx 5. esprit de la forêt, maître des .diò {Mongoumba} NB. Les enquêtes ayant été très intensives dans l'est de l'aire aka, nous disposons d'une terminologie plus abondante pour cette zone, ce qui ne signifie pas que les termes n'existent pas dans l'ouest. Chez les Baka, bien que le terme mò.kondi soit attesté, il ne renvoie pas au même complexe rituel que leur (è)jengi, qui corres­pond au .zengi des Aka.
Mot(s) clés libre(s) : masque, zengi, initiation, raphia, Motonga, esprit de la forêt, Mongoumba, aka, République Centrafricaine, video, rituel, chant, performance, alcool, pygmées, musique, danse, Encyclopédie des Pygmées aka
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Chronique des Pygmées Babongo 2007 : Dindamba André, danseur, chanteur, guérisseur bwiti et infirmier

/ 20-10-2007 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique des Pygmées Babongo, préfecture de Koulamoutou (Gabon) février 2007 Acteurs :Dindamba André danseur, chanteur, guérisseur bwiti et infirmier, Makaho Maurice, Mapaka Pascal, Moupoumbou Moélé, Nzebi Nzenge, Tsonga Gabriel et Cie Auteurs réalisateurs : Alain Epelboin et Annie Marx Village de Midouma, le 20 & 21 février 2007 et dispensaire de Nzenzele, 22 février 2007 (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon)  Au cours d'une soirée de danse dans le "corps de garde" nzebi (le hangar à usages collectifs, profanes et cérémoniels), exécution d'une pièce bwiti d'arc-en-bouche par Makaho Maurice : puis, sous la direction de Dindamba André, chef de culte bwiti et infirmier, exécution d'une danse moenge du bwiti disumba.  Le lendemain soir, devant le seuil de sa maison, on retrouve Dindamba André, infirmier et chef de culte bwiti, interprêtant la chanson "gutsan, le remords", à la harpe à 8 cordes. Cette chanson a été composée par Nzengi, Sango du Plateau. Puis à son bureau au dispensaire Dindamba raconte les pathologies (paludisme, arthralgies, le manque de moyens, l'organisation des accouchements, la consommation persistante de chimpanzées et de gorilles et les connaissances locales sur le virus de la fièvre hémorragique Ebola. Il conclue en expliquant les avantages de l'intrication de la biomédecine et des médecines autochtones. Chapitres :1- Danse moenge du bwiti disumba, corps de garde nzebi, Midouma, le 20 février 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon ) 2- Chanson "le remords" par Dindamba, l'infirmier22 février 2007, Midouma (Ogoué Lolo, Préfecture de Koulamoutou, Gabon ) 3- entretien sur la santé publique avec l'infirmier, dispensaire de Nzenzelz, 22 février 2007, (Ogoué Lolo, Gabon )
Mot(s) clés libre(s) : danse, harpe, sonnailles, cloche, tambours, bwiti, états modifiés de conscience, nostalgie, infirmier, danse moenge, bwiti disumba, biomédecine, nzebi, sango, Ogooué Lolo, arc-en-bouche, iboga, Babongo, musique, maladie, amour, santé publique, vidéo, chant, Gabon, film ethnographique, médecine traditionnelle, guérisseur, Afrique centrale, entretien, Ebola, pygmée, chimpanzé
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Chronique des pygmées babongo 2007 : Cueillette rituelle de remèdes

/ 26-02-2007 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Maison de Loundu Daniel à Moughombofouala, le 26 fév 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon) Au retour de la divination en forêt, Loundou Daniel, le devin-guérisseur, accompagné de ses clients, rentre chez lui et s'attache aux reins des amulettes spécifiques. Puis, il conduit son client derrière la maison en commençant par un massif végétal à côté des latrines. Après avoir convoqué les esprits par un claquement rituel sp. d'une feuille contre sa paume, il prononce des paroles adressées à l'esprit tutélaire en secouant le massif végétal : puis, il fait répéter à son client les paroles prononcées en forêt en secouant la touffe. Il en coupe deux brins d'herbe et en fait couper 3 au consultant. La même opération est réalisé en une autre place du jardin sur une touffe d'une autre espèce végétale (2 morceaux de feuille).
Mot(s) clés libre(s) : afrique, devin-guérisseur, autel, remède, incantation, pygmée, tambour, Babongo, nzebi, Ogooué Lolo, Mokhombofouala, cueillette rituelle, nanga, ethnomusicologie, confession, guérissage, musique, forêt, esprit, vidéo, paroles, plantes, ethnomédecine, Gabon, rituel, film ethnographique, divination, amulette, latrines
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Chronique des Pygmées Babongo 2007 : deux bébés et la petite fille dont la mère est enceinte

/ 21-02-2007 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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"Corps de garde" babongo, 21 février 2007, Midouma (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon) Sylvie Lebomin, ethnomusicologue et ethnolinguiste, mène une séance de travail avec un groupe d'informateurs babongo réunis dans le corps de garde, hangar à usages collectifs, profanes et sacrés, du quartier babongo du village de Midouma : d'abord, sur les danses et les musiques  spécifiques (avec fabrication et essais de flûte beka), puis ethnolinguistique, notamment sur les nominations en ibongo des fluides et des déchets corporels. C'est l'attraction du jour : aussi, de nombreux habitants du quartier, de tous âges, sont présents dans cet espace collectif, certains participant directement à l'enquête, d'autres en spectateurs plus ou moins actifs, parmi ceux-ci quelques nourrissons et très jeunes enfants. La caméra suit tout particulièrement  deux nourissons et une petite fille de deux/trois ans dont la mère est enceinte, tantôt avec leurs mères, puis lorsque deux d'entre elles se sont absentées, avec les personnes (hommes, femmes, jeunes filles, enfants) qui prennent en charge l'enfant et tentent de maîtriser ses pleurs, par la voix, le regard, le chant, le toucher, les bercements rythmiques. Au cours de ce document tout l'arsenal des techniques de baisers, bercements, paroles et chants adressés à un nourrisson, aussi bien  propre et replet que sali et affamé sont spontanément présentées : le corps de l'enfant en pleurs devenant un instrument sur lequel sont appliqués les rythmes et les sons du répertoire musical local. Quant à la petite fille dont la mère est enceinte, bien nourrie, mais très peu souriante, l'observateur suit ses rapports avec sa mère, étrangement distante.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, petite enfance, Afrique, ethnomusicologie, pleurs, propreté, bercement, pygmée, Babongo, Midouma, baiser, interdits alimentaire des femmes, film ethnographique, Gabon, danse, musique, Vie quotidienne, forêt, alimentation, vidéo, grossesse, jeux, sevrage, ethnolinguistique, chant, fluides et déchets corporels
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Chronique des pygmées babongo 2007 : Divination par la chute de morceaux d'écorces

/ 26-10-2015 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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En forêt à proximité de Moughombofouala, 26 fév 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon) Loundou Daniel, aidé d'un de ses fils pratique en forêt une consultation divinatoire , au pied et à l'aide de son arbre consacré, pour un jeune urbain, innocent, qui est menacé de mort (physique et mystique) par les parents d'un ami, décédé après qu'il lui ait payé une bouteille d'alcool. Le jeune homme, accompagné de ses parents, vient consulter pour obtenir protection, que ce soit contre ses agresseurs ou la procédure judiciaire mise en branle et plus globalement, santé et réussite. La consultation de l'oracle innocente le jeune homme et autorise le guérisseur à lui préparer un flacon de parfum protecteur, dont le premier ingrédient est un peu de poudre de l'écorce de l'arbre consacré. Après que son assistant ait disposé le contenu d'un sac d'objets rituels au pied de l'arbre consacré, le guérisseur communique avec l'esprit tutélaire par des offrandes, notamment de la fumée de cigarette, du parfum et des paroles. Il invite d'abord le client à dire son affaire au contact de l'arbre. Puis, le devin-guérisseur effectue la divination proprement dite : il pose une question à l'esprit, détache un fragment d'écorce de l'arbre consacré et le laisse tomber. Selon que la partie sèche de l'écorce est tournée vers le haut ou le bas, la réponse est positive, ou négative. C'est une divination de type binaire qui implique que le devin pose de nombreuses questions, balayant toutes les éventualités.
Mot(s) clés libre(s) : feu, pygmée, argent, parfum, nganga, bougie, nzebi, Ogooué Lolo, Mokhombofouala, arbre consacré, offrandes, écorce, fumée, incantation, autel, forêt, vidéo, paroles, cigarette, Gabon, rituel, film ethnographique, divination, guérissage, Afrique, confession, devin-guérisseur, fustigation
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Chronique des pygmées babongo 2007 : pièce bwiti d’arc-en-bouche (de jour) par Makaho Maurice

/ 21-02-2007 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Midouma, le 21 février 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon ) De jour, exécution d'une pièce bwiti d'arc-en-bouche par Makaho Maurice dans le "corps de garde" babongo, le hangar à usages collectifs, profanes et sacrés.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, nzebi, états modifiés de conscience, bwiti, arc-en-bouche, Midouma, Babongo, pygmée, film ethnographique, Gabon, vidéo, musique, Ogoué Lolo
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Chronique des pygmées babongo 2007 : Préparation du parfum remède & traitement

/ 26-02-2007 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Maquette brute provisoire Pièce-cuisine de la maison de Loundu Daniel à Moughombofouala, le 26 fév 2007 (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon) La troisième phase de la consultation a lieu dans l'espace féminin de la maison, avec l'assistance de l'épouse et du fils du guérisseur. Elle est précédée par la rénumération du guérisseur en billets de 10 000 CFA, qui complètent les 5000 déposés au pied de l'arbre consacré pour la divination en forêt.  Ce temps consiste dans la préparation très ritualisée d'un flacon de parfum protecteur, à partir d'un flacon neuf apporté par le client, complété des ingrédients rapportés des excursions précédentes et de divers éléments extraits du sac d'objets rituels du devin-guérisseur. La fabrication du remède est émaillée de causeries, d'explications, de conseils, d'incantations, de constitution d'un autel avec mise en scène des objets du sac et de ceux apportés par le client, de séquences divinatoires et de gestes rituels (jet d'icones divinatoires, allumage et extinction de bougie, onctions de parfum-remède, passage entre les jambes du guérisseur,...). Elle est réalisée devant et avec la participation du client et de ses parents, en partageant des libations des différents alcools, offrandes apportées par les clients.  Le flacon de remède protecteur est remis au consultant, avec des indications précises quant à son usage (flacon sous le lit et onction de parfum en cas de situation difficile). Après un temps de repos dans le salon de réception, avec une démonstration d'ajustement d'un filtre sur une cigarette de tabac brun, le client et ses compagnons s'en retournent à pied, avec prise de rendez vous pour quelques jours plus tard.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, autel, remède, incantation, objet rituel, pygmée, parfum, Babongo, nganga, nzebi, Ogooué Lolo, Mokhombofouala, gestes rituels, séquence divinatoire, consultant, devin-guérisseur, ethnomusicologie, guérissage, protection, traitement, cuisine, vidéo, consultation, paroles, plantes, cigarette, Gabon, rituel, film ethnographique, divination, ethnobotanique, amulette, rénumération
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Chronique des pygmées babongo 2007 : Récital de chant & harpe bwiti par J. B. Matzanga

/ 27-10-2015 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Moughombofouala, le 27 fév 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koukamoutou, Gabon) Au cours de l'après-midi, dans le salon de Loundou Daniel, chef du regroupement babongo, Jean Blaise Matzanga, Nzebi par son père, Babongo par sa mère, assistant de l'équipe de recherche et étranger au village, improvise spontanément un récital de son répertoire de chant bwiti à la harpe. En dehors de son plaisir personnel à jouer, J.B. Matzanga est aussi en cour amoureuse auprès d'une jeune fille du village et donc de séduction de ses beaux-parents potentiels. La qualité de l'interprétation retient l'attention des présents, très concentrés, qui participent en accompagnant tout doucement la musique, les uns par le chant, la frappe des mains, des mouvements de danse Les pièces s'enchaînent dans le désordre, entrecoupées d'explications en français et de libations de vin de canne à sucre. Un des fils du maître de maison enregistre le récital à l'aide d'un des radios cassette de la maison. Le village, situé au pied d'une ligne à haute tension, bénéficie de l'électricité.  
Mot(s) clés libre(s) : afrique, Ogooué Lolo, nzebi, états modifiés de conscience, bwiti, harpe, iboga, Babongo, pygmée, ethnomusicologie, film ethnographique, Gabon, séduction, vidéo, musique, danse, Mokhombofouala
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