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Place de la lecture dans la reconfiguration identitaire des élèves burundais / Maurice Mazunya
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MAZUNYA Maurice
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La place de la lecture dans la reconfiguration identitaire des élèves burundais / Maurice MazunyaAu Burundi, la première forme de reconfiguration identitaire a eu lieu par le biais de l’acculturation scolaire qui accula l’oralité traditionnelle à composer avec la révolution de Gütenberg. Les premiers écrits de l’anthropologie coloniale sur le Rwanda-Burundi qui étaient fondés sur un imaginaire manichéiste ont promu une « identité-racine » dont les dérives génocidaires sont toujours incontrôlées. Pendant la guerre civile de 1993 à 2005, l’enseignement des textes littéraires qui s’est toujours focalisé sur leurs qualités intrinsèques frisait parfois l’univers kafkaïen, quand certaines explications sur le thème de la guerre étaient ponctuées par des crépitements d’armes, signes annonciateurs de l’approche des « seigneurs de la guerre ». L’enseignant poursuivait imperturbablement sa leçon, pour éviter de parler de corde dans la maison d’un pendu : l’ethnie est devenue taboue au même titre que la sexualité. Or, peut-on taire en classe de français ce « Plus jamais ça !» qui constitue ailleurs la pierre angulaire de l’éducation ? Le rôle de l’école et des éducateurs n’est-il pas justement d’aider nos « Gavroches » désabusés à survivre aux horreurs et aux traumatismes dont ils ont été victimes ou témoins ?Des enquêtes préliminaires, des observations de classe et des visites des espaces de lecture nous ont conduit à encourager la lecture des littératures dites émergentes sur la guerre. Nos jeunes lecteurs semblent être plus « emballés », sans doute parce qu’ils trouvent ici la possibilité de se réarmer moralement, en associant leurs propres souvenirs et les émotions dégagées des héros que sont les enfants devenus soldats, chefs de ménage, orphelins, indigents ou sans domicile fixe.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : enseignement de la littérature (Burundi), jeunesse et guerre (Burundi), lecture (aspect psychologique), lecture (pédagogie), livres et lecture
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Le texte du lecteur : présentation du colloque / Catherine Mazauric
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MAZAURIC Catherine
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Le texte du lecteur : présentation du colloque / Catherine Mazauric (co-organisatrice et membre du comité scientifique). Colloque organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts" (LLA). Université de Toulouse II-Le Mirail, 22-24 octobre 2008.Les théories contemporaines de la lecture littéraire accordent une place déterminante à l'activité des lecteurs dans l'actualisation et la reconfiguration des œuvres. Ainsi, un texte littéraire n'adviendrait véritablement que lorsque chaque lecteur lui aurait donné sa forme ultime.Le texte lu ressortit à la trame mentale qui l'anime : seul, écrit Jean Bellemin-Noël, le « trajet de lecture qui est tissé de la combinaison fluctuante de la chaîne de ma vie avec la trame des énoncés une fois pour toutes combinés par l'auteur mériterait d'être appelé texte ».C'est ce « texte du lecteur », pour reprendre une formule souvent utilisée afin de désigner métaphoriquement cet apport du sujet lisant à la réalisation de l'œuvre lue, que nous entendons interroger, du triple point de vue de sa genèse, de sa forme et de sa portée. Dans sa genèse et son élaboration : à quelles sources psychiques, culturelles, sociales l’activité fictionalisante du lecteur sollicitée par les œuvres s’alimente-t-elle ? Quels sont les territoires mentaux du sujet lecteur -mémoire intime, affects, expériences diverses, conditionnements sociaux, savoirs sur le monde, la littérature…- qui contribuent aux reconfigurations de l’œuvre ? Le texte du lecteur s’élabore-t-il comme une interprétation singulière du texte-partition de l’œuvre ? Est-il au contraire une création significativement nouvelle, qui réduirait le texte de l’œuvre au statut de simple trame fictionnelle, support de projections fantasmatiques et idéelles ? Dans sa forme : quelle est la texture de ce qui se « textualise » dans l’entre-deux mobile et incertain qui tout à la fois sépare et relie lecteur et œuvre ? De quels matériaux et matières se nourrissent ses différents aspects : formations verbales, rythmes, musiques et sons, couleurs, formes et images, lambeaux fantasmatiques et oniriques ? Le terme même de texte ne serait-il pas impropre, dans la mesure où, ainsi que le note Julien Gracq, « il n’y a pas de discours organisé de la communication intime avec un livre » ? ("En lisant en écrivant", Paris, José Corti, 1980, p.172). Quelle relation cette notion entretient-elle avec celles, partiellement concomitantes, de trajet, de dispositif, voire d’activité lectorale ? Dans sa portée : L'écriture littéraire elle-même n'est-elle pas alimentée, au moins pour une part, par la mémoire active de multiples fictionalisations de lecteur ? Le texte singulier de chaque lecteur a-t-il de la valeur pour d’autres que lui-même ? Dans quelle mesure est-il apte à se détacher du terreau expérientiel qui l’a vu naître ? Peut-il être partagé, comment, sous quelles formes ? Existe-t-il des textes communs à une ou des communautés de lecteurs ? Quelles relations entretient-il avec les productions verbales commentant les œuvres ? Saurait-il constituer une source pour la connaissance du texte de l’œuvre, voire un point de départ nécessaire pour l’analyse littéraire ? Ou n’y aurait-il pas quelque risque à en user ? Enfin, dans la perspective de l’enseignement, on pourra s’interroger sur les compétences favorisant l’émergence et l’élaboration de textes de lecteurs, ainsi que sur les pratiques qui contribueraient à les faire reconnaître, les enrichir et les faire partager. L'enseignement de la littérature et de la lecture littéraire peut-il ignorer les textes singuliers des lecteurs -ceux des élèves et étudiants bien sûr, mais aussi des enseignants, des critiques, des auteurs...- pour en rester à la seule analyse objectivante des œuvres ?> > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger".NB : l'illustration qui sert d'iconographie à la communication du colloque (affiche et programme...) est une image de synthèse réalisée par Toviraaj Ramcharit. Mot(s) clés libre(s) : compréhension du texte, écriture en milieu scolaire, enseignement (littérature), intertextualité, lecture (didactique), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), lecture littéraire, livres et lecture, réception des oeuvres
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Texte du lecteur, commentaire littéraire : exercice pour le lycéen lecteur ? / Jean-François Massol
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MASSOL Jean-François
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Texte du lecteur et commentaire littéraire : quel exercice pour le lycéen lecteur ? / Jean-François Massol. L'histoire du commentaire littéraire, exercice fondamental du français au lycée, montre que, selon les époques, le travail exigé est plus ou moins proche de la lecture personnelle de l'élève. Dans les pratiques de classe, cependant, la réalisation des commentaires conjugue le plus souvent démarche rhétorique et significations convenues. Si l'on fait l'hypothèse que les classes de français peuvent se mettre à prendre en charge le sujet lecteur, l'exercice du commentaire littéraire devrait s'en trouver infléchi, sinon bouleversé. Réfléchir dans cette perspective nécessite bien sûr d'observer les causes des limitations à la lecture personnelle dans l'histoire du commentaire, mais aussi de rechercher quelles formes extra scolaires présentent déjà des écritures de textes de lecteurs : la lettre personnelle, certains articles critiques, le journal intime, le poème... Que peuvent nous apporter ces formes dans la perspective de l'évolution du commentaire ? D'autres réflexions doivent permettre de mieux cerner cette évolution possible : peut-on passer tout simplement des démarches actuelles de l'analyse d'un texte (et pour le texte) à la description et l'analyse d'une lecture du texte (par et pour le lecteur ) ? Que fait-on de la fragmentation du texte du lecteur ? Serait-il intéressant de demander la confrontation d'une lecture personnelle à des lectures expertes ? Comment peut-on évaluer une lecture personnelle ?...Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : analyse littéraire, commentaire de texte, écrits de jeunes, lecture (appréciation), lecture en milieu scolaire, niveaux de lecture, réception des oeuvres
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Les malles du lecteur ou les écritures de la réception / François Le Goff
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
LE GOFF François
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Les malles du lecteur ou les écritures de la réception / François Le Goff. Dans la perspective d’une reconnaissance du « texte du lecteur » en situation scolaire, il convient de réfléchir aux statuts envisageables d’une écriture de la réception qui soit à la fois le témoignage d’une lecture singulière et le seuil d’une entreprise collective de lecture des œuvres littéraires.Par « écritures de la réception », nous entendons l’ensemble des productions graphiques ou iconiques d’un lecteur, souvent représenté par « le carnet de lecture ». Mais, dans le temps spécifique de la lecture du texte littéraire dans la classe de français, nous interrogerons plutôt la possibilité de productions écrites brèves, susceptibles d’engager l’élève dans une première lecture découverte d’un texte et qui ont ensuite vocation à devenir le germe d’une lecture collective. En gardant à l’esprit la double finalité de cette pratique d’écriture, peut-on déterminer des lieux du texte plus favorables que d’autres à la coopération scripturale du sujet lecteur ? De quelle nature peuvent être les greffes du lecteur sur un texte littéraire ? Ceci nous conduira enfin à poser que l’écriture comme propédeutique à la lecture introduit nécessairement des réaménagements significatifs dans la conduite d’une lecture qui n’est plus exclusivement centrée sur les marques prétendues objectives d’une autorité textuelle mais qui s’élabore aussi dans la relation d’une expérience sensible d’un lecteur empirique.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : écrits de jeunes, écriture (milieu scolaire), lecture (pédagogie), littérature (appréciation), livres et lecture, réception des oeuvres
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La thèse à l'heure du numérique : retour d'une expérience sur le doctorat / Marc Lavastrou
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 28-05-2013
/ Canal-u.fr
LAVASTROU Marc
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La thèse à l'heure du numérique : retour d'une expérience sur le doctorat / Marc Lavastrou. In journée d'étude "Les Digital Humanities : un renouvellement des questionnements et des pratiques scientifiques en SHS-ALL ?", organisée par les doctorants élus de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 28 mai 2013.
Au sein des disciplines des Sciences Humaines et Sociales (SHS) et des Arts, Lettres, Langues (ALL), on distingue principalement trois types de pratiques liés aux Digital Humanities. La première conception consiste à voir le numérique comme un objet d’étude singulier. Dans ce cas, les domaines de la sociologie ou des sciences de l’information et de la communication peuvent, par exemple, chercher à comprendre et à analyser les caractéristiques et les aspects novateurs du développement des réseaux sociaux. La psychologie peut également user de ce terrain d’investigation en relevant, notamment, les différentes pathologies liées aux pratiques numériques et informatiques.
Mais les Digital Humanities ne se limitent pas seulement au numérique comme objet de recherche. L’utilisation des technologies de l’informatique sont aujourd’hui indispensable à la réalisation d’un travail de recherche tel que le doctorat. Ces pratiques concernent l’ensemble des disciplines des SHS-ALL. Au-delà des logiciels de traitement de texte, les doctorants doivent désormais acquérir une expertise dans la pratique de logiciels informatiques à haute technicité afin de répondre aux exigences de la recherche et du développement. Dans un avenir proche, un travail comme celui du doctorat devrait être réalisé en étroite collaboration avec de multiples acteurs -archivistes, informaticiens, juristes, etc.- et mettre en place des interactions encore inédites à ce jour.
Enfin, le champ des Digital Humanities concerne également l’évolution et les changements des modes de diffusion et de valorisation de la recherche induits par ces développements numériques. La présente communication s’attache essentiellement à définir, à travers de nombreux exemples, ces trois facettes des Digital Humanities à travers l’expérience du doctorat. Mot(s) clés libre(s) : recherche documentaire, doctorants (lettres et sciences humaines), pratiques de recherche, archives ouvertes, outils numériques, données numériques (conservation)
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Réflexions théoriques sur l'application de la notion de bien commun à l'activité scientifique / Pierre-Carl Langlais, Marc Lavastrou
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 13-10-2014
/ Canal-u.fr
LANGLAIS Pierre-Carl, LAVASTROU Marc
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Réflexions théoriques sur l'application de la notion de bien commun à l'activité scientifique / Pierre-Carl Langlais et Marc Lavastrou. In Journée d'études "Generation Open : Open Science", organisée dans le cadre de l'Open Access Week par Françoise Gouzi (Direction en Appui à la
Recherche-DAR) et Marc Lavastrou (Centre de Recherches et d'Études Germaniques-CREG), avec le soutien de Foster
(Facilitate Open Science Training for European Research) et le
consortium Couperin. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 13
octobre 2014.Tour à tour, Marc Lavastrou et Pierre Carl Langlais
retracent les notions de
bien commun et d’activité scientifique et éditoriale à travers les
époques. Au milieu du XVIIe siècle, deux
communautés scientifiques -française et anglaise- se constituent
autour de revues créées par des sociétés savantes (Royal Society notamment),
les auteurs ne sont pas rémunérés et il existe une grande liberté de
pensée, une incitation forte à publier et à partager la production
intellectuelle sans souci du droit d’auteur. La diffusion du savoir est
alors prioritaire sur les logiques propriétaires et marchandes. Nous
sommes alors clairement en dehors de toute logique de marché mais aussi
en dehors de toute logique d’évaluation de la recherche. Ce n’est qu’à
partir du XIXe siècle que les grandes maisons d’éditions telles que
Elsevier et Springer, spécialisées dans la littérature scientifique,
vont parvenir à imposer peu à peu leurs conditions à la communauté des
chercheurs en rachetant progressivement des petits éditeurs français.
Depuis les années 1970, quatre gros éditeurs commerciaux ont le monopole et les inégalités entre les pays en voie de développement s’accentuent. Marc Lavastrou définit la
notion de bien commun comme étant associé à une ressource, une
communauté et un ensemble de règles sociales (Internet est une ressource
immatérielle, les logiciels libres reposent sur des pratiques
collaboratives), puis propose un éclairage sur les travaux d’Elinor
Ostrom (première femme à recevoir le prix Nobel d’économie en 2009) et
David Bollier (auteur de La renaissance des communs et cofondateur de https://www.publicknowledge.org/),
qui réaffirment que les biens communs doivent être gérés de manière
raisonnée comme des ressources naturelles et finies (eau, forêt), mais
également immatérielles comme Internet ou la connaissance. Grâce à
l’ouvrage dirigé par Elinor Ostrom et Charlotte Hess, Understanding Knowledge as a Commons
(The MIT Press, 2011), la recherche scientifique est alors
étudiée sous l’angle d’un commun pour lequel il est nécessaire d’établir
des règles sociales afin de la société puisse se réapproprier ce bien
qui est actuellement accaparé et contrôlé par des intérêts privés. Ce
phénomène d’enclosure est néfaste tant pour la recherche que pour la
société en générale. Mot(s) clés libre(s) : archives ouvertes, libre accès à l'information scientifique et technique, biens communs informationnels, archives institutionnelles, open access, diffusion des résultats de la recherche
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Lecture littéraire pour les niveaux débutants en classe de FLE ? / Rita Jover Faleiros
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
JOVER-FALEIROS Rita
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La lecture littéraire pour les niveaux débutants en classe de FLE ? / Rita Jover Faleiros.La communication de Rita Jover Faleiros porte sur le rôle de la lecture littéraire dans l’enseignement du FLE pour les niveaux débutants. Dans la première étape de la recherche, elle a travaillé sur la réception d’un texte littéraire dans un cours de FLE destiné à l’enseignement de la lecture (Instrumental). Parmi les réactions observées chez les étudiants, il convient d'en retenir une en particulier : la manifestation d’une difficulté attribuée à l’aspect littéraire du texte lu, cette réaction a attiré l'attention d’autant plus que le groupe a pu lire le texte. Elle a donc ouvert une voie de réflexion : en quoi consisterait cette difficulté ? Serait-elle associée à un écart entre le texte lu et texte produit par la lecture ? Faut-il éviter les textes “difficiles” dans l’enseignement d’une langue étrangère ? L’une des objections faites à l’activité de lecture littéraire en classe de FLE étant le niveau de langue des débutants et la difficulté due à la densité du texte, ce qui a fini, surtout avec l’avènement de l’approche globale dès les années 80, par définir un corpus de lecture (représenté dans les manuels par des notices, des affiches ou des dépliants par exemple) assez simplifié, rassurant pour l’apprenant. Or, les expériences dans le sens inverse montrent que des lectures plus complexes stimulent la formation des lecteurs qui doivent sortir du terrain sûr des lectures correctes pour se trouver dans le champ déstabilisant des lectures possibles où la pluralité des voix peut avoir droit de cité.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : français langue étrangère, lecture (aspect cognitif), lecture (pédagogie), littérature (étude et enseignement), livres et lecture
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Quel avenir pour le Web ? Faire face aux enjeux politiques et technologiques avec le Web de données. Le Web qui vient : de la NSA au Communs
/ INRIA (Institut national de recherche en informatique et automatique), Ministère de la culture
/ 13-11-2014
/ Canal-u.fr
Halpin Harry
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Dernière journée du cycle propose d’élargir la réflexion à l’avenir du
Web et des modèles de développement qui l’accompagnent. A cette
occasion, elle réunira des interventions visant à éclairer les enjeux
techniques et politiques actuels (en compagnie d’Antoinette Rouvroy et
Harry Halpin), articulées à des présentations de réalisations
susceptibles d’ouvrir sur d’autres modèles pour l’avenir (avec Henry
Story, Fabien Gandon, des membres de l’équipe Inria WIMMICS et du
Ministère de la Culture). Cette journée se conclura par la remise d’une
note de synthèse sur ces questions rédigée par Alexandre Monnin,
initiateur et responsable scientifique du cycle, destinée à livrer un
autre éclairage sur le Web de données envisagé comme une réponse aux
défis actuels Mot(s) clés libre(s) : Internet, évolution technologique, droit et morale, sciences et technologies, web de données, Web 3.0
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Les algorithmes de classement utilisés dans les moteurs de recherche
/ INRIA
/ 10-06-2009
/ Canal-U - OAI Archive
HABIB Michel
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Dans cet exposé Michel Habib nous explique comment fonctionne google, quels sont les mécanismes algorithmiques qui permettent de calculer le "ranking" d'une page, et comment fonctionne l'indexation de cet océan de page. Ce sont les mécanismes algorithmiques qui sont mis en lumière ici, ce qui permet de les démystifier. Quelques belles anecdotes sur le web et quelques jolis exercices sont proposés en illustration.Cet exposé s'est inscrit dans le cadre d'une formation INRIA proposée en juin 2009 et s'adressait aux professeurs des établissements de l'académie de Versailles proposant l'option Informatique et Objets Numériques à leurs classes de seconde pour l'année scolaire 2009-2010. Mot(s) clés libre(s) : algorithme de classement, base de données distribuée, fouille de graphes, google, google bombing, graph mining, graphe, indexation, moteur de recherche, PageRank, requete
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La figure au bout des doigts : mémoire et oubli chez Pascal Quignard / Bertrand Gervais
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GERVAIS Bertrand
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La figure au bout des doigts: les jeux de l'oubli et de la mémoire dans Le nom sur le bout de la langue de Pascal Quignard / Bertrand GervaisIl s’agira, dans cette communication, de montrer comment une figure peut apparaître et se déployer, servant de principe poétique et critique. L’exemple utilisé sera "Le nom sur le bout de la langue" de Pascal Quignard (1993). Dans cette œuvre composite, faite d’un traité et d’un conte, Quignard identifie un souvenir, une scène somme toute banale : au repas, sa mère a un mot sur le bout de la langue et elle se met désespérément à le chercher. Ce souvenir donne lieu à une figure, celle de la mère dont le regard subitement s’absente, qui sera exploitée de diverses façons. Elle donnera lieu en effet à deux textes : à un traité sur la "Méduse, le regard et l’oubli" et à un conte merveilleux, classique dans sa forme, qui met en scène cet oubli bénin. La figure de la mère en Méduse est ainsi l’occasion d’un réflexion de fond sur l’oubli et son rôle. On tentera, lors de cette communication, de décrire le processus par lequel un souvenir se transforme en figure et ultimement en un texte qui en exploite les divers traits. Le livre de Quignard est exemplaire en ceci qu’il permet de comprendre comment d’un simple fait, qu’il soit souvenir ou fait de lecture, on parvient à déployer un texte complexe, qui en est l’expression.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : genèse du texte, livres et lecture, Pascal Quignard (1948-....), souvenir (en littérature)
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