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Violence et conflit
/ Mission 2000 en France
/ 03-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MICHAUD Yves
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Conférence du 3 juin 2000 par Yves Michaud. 1) Il nous faudrait toujours garder à l'esprit la différence entre les vraies images de la violence (et la violence réelle), généralement pas montrées parce qu'insoutenables et les images ritualisées, stylisées, banalisées, que donnent le cinéma et la télévision, même quand on les juge " violentes ". Ceci doit nous rendre prudents dans notre évaluation du rôle des images de la violence : elles sont si stylisées qu'elles n'ont pas grand effet et, en même temps, elles tendent à cacher la véritable sauvagerie de la violence sous leur apprêt de cellophane. 2) Le fait que nous soyons tous d'accord sur ce qui constitue un cas ou une situation de violence caractérisée ne doit pas nous faire ignorer que les appréhensions de ce qui est violent varient beaucoup selon les sociétés, les groupes, les individus. La manière de jouer au rugby en France est considérée comme violente par les joueurs néo-zélandais ou britanniques. La violence dans la rue à Paris au XVIIIe siècle n'avait pas de commune mesure avec ce que nous connaissons. Certains considèrent le harcèlement moral comme de la violence, etc. 3) La violence avec sa brutalité évidente fait l'objet de reprises intellectuelles : ainsi naissent des problématiques de la violence qui amalgament faits et évaluations. Naît alors une représentation complexe teintée d'autres préoccupations. On construit ainsi des " problèmes de la violence " qui occultent en partie l'ultraviolence humaine et intègrent d'autres hantises. Dans les années soixante-dix, la violence, c'était en Europe la violence des dictatures et celle des mouvements insurrectionnels. Dans les années quatre-vingt, ce fut plutôt la criminalité. Dans les années quatre-vingt-dix, c'est la violence des banlieues qui est passée au centre de nos préoccupations (en Europe, c'était la violence envers les étrangers). Maintenant, c'est la violence dans les écoles qui est au premier plan. Jusqu'à ce que l'on passe à autre chose. Nous nous servons de la notion de violence pour dire quelque chose sur nos sociétés et les problèmes qui nous y préoccupent. Il faudrait pouvoir toujours garder ces idées à l'esprit. Mot(s) clés libre(s) : délinquance, guerre, violence
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Une liberté qui change tout ? Sartre et les moments philosophiques du siècle
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
WORMS Frédéric
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Des premiers romans aux ouvrages biographiques consacrés aux écrivains, en passant par les deux grands moments philosophiques de la guerre et des années soixante, Sartre décline de manière chaque fois singulière une même conception de la liberté qui tire toute son originalité d’une expérience originelle: celle de l’écrivain et de la littérature. De cette expérience découlent des conséquences philosophiques, morales, pratiques et politiques qui comportent à la fois des limites et des ressources pour la pensée. Mot(s) clés libre(s) : Jean-Paul Sartre, liberté, philosophie
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Suburbex. L'exploration suburbaine : errance et anonymat / Bruce Bégout
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 08-02-2016
/ Canal-u.fr
BÉGOUT Bruce
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Suburbex. L'exploration suburbaine : errance et anonymat / Bruce Bégout, in séminaire "Poéthiques":
"Lieux communs", organisé par Nathalie Cochoy et Jean-Yves Laurichesse
(CAS / PLH-ELH), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8 mars 2016.
Illustration : "Utah", photographie d'Olivier Gaudin (2009).
Le philosophe Bruce Bégout a « longtemps arpenté les villes, à la fois physiquement et intellectuellement. [Il] essaie de créer une sorte de parcours à la fois philosophique mais aussi transdisciplinaire, utilisant toutes les ressources possibles, de la littérature, de la photographie, des sciences humaines et de l'histoire et pratiquant trois genres d'écritures pour explorer les nouveaux territoires, que ce soit le genre de l'analyse théorique pure, le genre de l'essai ou le genre de la fiction. »
Dans cette communication, Bruce Bégout s'intéresse aux friches, plus particulièrement à ce qu'il appelle le « le troisième âge de la friche qui est un élément central de la "suburbia" (...). Une suburbia marquée « par un effort de rationalisation en zones commerciales, zones de travail et zones d'habitations pavillonnaires et de cités, de l'homogénéisation des fonctions mais dont on s'aperçoit qu'il est un espace extrêmement chaotique (...) puisque sont rassemblés là des gens, des pratiques, des univers assez différents qui coexistent et montrent une hétérogénéité plus grande de modes de vie que la relative homogénéité culturelle et existentielle des centres-villes. » Pour Bruce Bégout, « la première caractéristique de la "suburbia" est qu'elle est souvent disqualifiée, qualifiée négativement : manque de de mixité, de proximité, d'équipements -notamment culturels, manque d'échanges et de sociabilité, manque de beauté. (...) Mais elle n'est pas simplement un espace du manque ; cette négativité est la positivité même de cet espace. (...) Pour les philosophes, les écrivains, les chercheurs, c'est un espace où il se passe quelque chose. Dans les marges de la ville disqualifiée, il y a la possibilité de l'émergence du sens, d'un sens qui aurait fait l'épreuve de la négativité et, au prix d'une éventuelle destruction, de la création. L'expérience de la négativité est présente dans l'expérience de ces ruines contemporaines que sont les friches qui comprennent les usines désaffectées, les cars abandonnés, les lieux oubliés de la modernité, jamais totalement vides ». Mot(s) clés libre(s) : friches urbaines, espace urbain, anthropologie urbaine, ville (philosophie), sociologie de la ville
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Sartre et la mort, l'oubli du corps dans l'Etre et le néant
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
Howells Christina
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Dans le cadre du traitement sartrien de l’incarnation, du corps et de la facticité dans L’Etre et le néant, bien que de longues analyses soient consacrées à des problèmes comme ceux du désir, de l’amour passionnel, du douleur et de la maladie, peu de place est réservée à la mort dans sa dimension incarnée; dans sa tentative de s’opposer à Heideggers Sartre se refuse à consacrer – dans la quatrième partie du livre – un traitement au mourir, ce qui l’empêche de cerner les enjeux phénoménologiques de la mort dans sa dimension psychosomatique. Mot(s) clés libre(s) : Jean-Paul Sartre, L'être et le néant, mort
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Sartre à Venise, une palinodie
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
Jenny Laurent
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L’attachement de Sartre à Venise est profond et durable, mais aussi mystérieux car tout chez Sartre paraît s’opposer à Venise. Sartre trouve à Venise la possibilité de changer radicalement de projet existentiel, d’être « un autre Sartre », d’écrire, à travers une utilisation fréquente de la métaphore, cette espèce de contre-Nausée qu’est La Reine Albemarle ou le dernier touriste, avant d’en sortir, et de revenir à son essai engagé sur Les communistes et la paix. Mot(s) clés libre(s) : Jean-Paul Sartre, philosophie, Venise
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Qu'est ce qu'un philosophe aujourd'hui en Europe?
/ UTLS - la suite, UTLS au lycée
/ 22-10-2007
/ Canal-U - OAI Archive
MICHAUD Yves
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Rencontre autour de la philosophie : Quelle est l’image du philosophe en France et en Europe ? Comment fait-on de la philosophie ? Professeur de philosophie, Yves Michaud répond à ces différentes interrogations.Un conférence de l'UTLS au lycée avec Yves MichaudLycée Victor Louis (33) Mot(s) clés libre(s) : Europe, philosophes, philosophie
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Politique de l'autobiographie chez Sartre
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
Denis Benoît
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Entre le récit autobiographique de Roquentin dans La Nausée et les dernières biographies dialoguées et filmées des années soixante-dix, se profile toute une nébuleuse de textes autobiographiques aux régimes multiples ; loin d’être sans unité, cet ensemble de textes est relié par la paradoxale conception sartrienne de l’écriture de soi, conception qui mobilise tant sa philosophie que sa conception de la politique. Mot(s) clés libre(s) : autobiographie, biographies dialoguées, engagement, Jean-Paul Sartre, moi, philosophie, psychanalyse
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Philosophie et vie quotidienne
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 07-01-2009
/ Canal-U - OAI Archive
LAUGIER Sandra
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Eminent philosophe et auteur du Tractatus logico-philosophicus (1921), Ludwig Wittgenstein joue un rôle considérable dans le développement et la diffusion de « la philosophie du langage ordinaire », un courant de la philosophie analytique.Prenant le contrepoint de la philosophie « traditionnelle » qui développe des grandes théories sur le monde, Wittgenstein trouve dans la philosophie un principe apte à aider l’homme à clarifier ses propres pensées. Il ramène la philosophie à une pensée du quotidien et du langage ordinaire car c’est par le langage que l’homme peut comprendre l’ordinaire.La question fondamentale de la philosophie se déplace ainsi, avec l’avènement de « la philosophie de l’ordinaire » d’une recherche transcendantale à un fondement strictement pragmatique. Le philosophe américain Stanley Cavell se réapproprie quelques années plus tard les fondements de cette philosophie de l’ordinaire et en réinterprète les principes dans son ouvrage The Claim of Reason (1979).Spécialiste de Cavell et de la « philosophie de l’ordinaire », Sandra Laugier nous explique le développement de cette pensée outre-Atlantique.La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2008-2009 sur le thème "Actualités". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : cinéma, Etats-unis, langage ordinaire, Ludwig Wittgenstein, philosophie, philosophie analytique, philosophie du langage, philosophie linguistique, Stanley Cavell
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Machiavel, les armes propres et la question de la guerre -partie 2
/ ENS-LSH/SCAM, ENS- LSH/UOH
/ 10-09-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ZANCARINI Jean-Claude
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Il s'agit, en plus de l'initiation à la pensée de Machiavel, de mettre en évidence une approche des textes dans une conjoncture (ce que Machiavel nomme la qualità dei tempi, la qualité des temps. Il s'agit donc d'initier les auditeurs à une lecture des textes liée aux enjeux historiques qui déterminent et donnent sens à leur écriture : philologie et historicisation sont donc au cœur de cette démarche. Une telle approche peut selon nous fournir des éléments de connaissance sur Machiavel et son époque et permettre une initiation à la méthodologie de l'approche critique des textes nécessaires aux étudiants qui terminent leur licence en études italiennes, en philosophie ou en science politique. Les fondements théoriques de cette approche s'appuient sur les travaux de « traduction critique » de Fournel et Zancarini et du groupe des italianistes de l'UMR Triangle, CNRS, ENS LSH, IEP de Lyon, université Lumière Lyon 2 (Savonarole, Francesco Guicciardini, Machiavel), sur l'ouvrage de Fournel et Zancarini.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Cadre: Sébastien Boudin, Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Réalisation multimédia : Patrick Sarselli, Pascal Duchanaud, Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : guerre, Machiavel
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Machiavel et les anciens - La lettre à Vettoni du 10 Décembre 1513
/ ENS-LSH/SCAM, ENS- LSH/UOH
/ 11-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ZANCARINI Jean-Claude
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Il s'agit, en plus de l'initiation à la pensée de Machiavel, de mettre en évidence une approche des textes dans une conjoncture (ce que Machiavel nomme la qualità dei tempi, la qualité des temps. Il s'agit donc d'initier les auditeurs à une lecture des textes liée aux enjeux historiques qui déterminent et donnent sens à leur écriture : philologie et historicisation sont donc au cœur de cette démarche. Une telle approche peut selon nous fournir des éléments de connaissance sur Machiavel et son époque et permettre une initiation à la méthodologie de l'approche critique des textes nécessaires aux étudiants qui terminent leur licence en études italiennes, en philosophie ou en science politique.Les fondements théoriques de cette approche s'appuient sur les travaux de « traduction critique » de Fournel et Zancarini et du groupe des italianistes de l'UMR Triangle, CNRS, ENS LSH, IEP de Lyon, université Lumière Lyon 2 (Savonarole, Francesco Guicciardini, Machiavel), sur l'ouvrage de Fournel et Zancarini.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, cadre: Sébastien Boudin, Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Réalisation multimédia : Patrick Sarselli, Pascal Duchanaud, Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Machiavel
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