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La nuit des idées : (re)fondations de la laïcité - 3 : La laïcité comme pratique quotidienne contestée
/ 12-05-2016
/ Canal-u.fr
MONCEAU Nicolas, KABOĞLU Ibrahim, LESCHI Didier
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Dans un format inspiré de la Nuit des
Idées organisée au Quai d’Orsay à Paris le 27 janvier dernier,
l’Institut français de Turquie organise une conférence franco-turque
exceptionnelle autour du thème « Fondations et refondations de la
laïcité ».
Les cinq grands universitaires turcs et
français que sont Ali Kemal Doğan, Emre Gönen, Didier Leschi, Ibrahim
Kaboğlu et Ahmet Kuyaş, accompagnés de Nicolas Monceau et d’Ahmet Soysal
pour modérateurs, discuteront d’un sujet au cœur de nos sociétés turque
et française : la laïcité.
Aux fondements des républiques française
et turque, la laïcité est un principe qui lie profondément nos deux
pays. Pourtant, depuis plusieurs années en France, cet élément est de
plus en plus remis en question, tout comme en Turquie, où son
application est mouvante et menacée par les projets de réforme
constitutionnelle. Les nombreux questionnements qui gravitent autour de
la fondation de la laïcité dans les deux pays et, aujourd’hui, de sa
probable refondation, en font un sujet éminemment actuel.
La laïcité comme pratique quotidienne contestée
Didier Leschi, Ibrahim Kaboğlu, avec Nicolas Monceau pour modérateur, complèteont puis clôturent la Nuit des Idées par une approche pratique de la question de la laïcité. Mot(s) clés libre(s) : laïcité, Turquie, débat citoyen, France
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Tangun : personnage historique ou mythique?
/ 16-04-2015
/ Canal-u.fr
Maurus Patrick, CHOE Jeong-U
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« Dans les temps anciens vivait Hwanin, connu comme le roi de l'empire céleste. Hwanin avait beaucoup de fils (princes), dont Hwanung, qui était différent de ses frères. Hwanung, bien que vivant par lui-même dans l'empire céleste, n'avait pas particulièrement d'intérêt pour celui ci, mais uniquement pour le monde des hommes, qui se trouvait sous le ciel.
Le monde des hommes, comme l'empire céleste, ne paraissait pas paisible. Dans le monde des hommes, les gens plus faibles (sans force) étaient assaillis par les gens puissants (avec de la force), et les personnes soit se querellaient entre elles, soit commettaient des mauvaises actions. En observant cela, Hwanung trouva la situation pitoyable.
Alors, le roi de l'empire céleste donna à Hwanung un objet aux vertus magiques et lui dit de descendre sur le monde des hommes pour les gouverner. Ces objets magiques, les « trésors du ciel », étaient actuellement un miroir, un couteau et une clochette. Hwanung se fit accompagné par le dieu (chargé) du vent et le dieu (chargé) de la pluie, ainsi que le dieu (chargé) des nuages et 3000 suivants, et il descendit sur la terre du monde des hommes.
À peine était il descendu sur terre qu'il créa un autel dans un lieu élevé, pour rendre hommage à l'empire céleste. De plus, il créa un village ci-bas. Les gens l'appelèrent « Hwanung le Roi divin ». Hwanung le Roi divin leur fit cultiver la terre. En outre, il leur montra comment guérir la maladie. Il donna des récompenses aux personnes effectuant un bon travail, et il infligea des pénitences aux personnes effectuant un mauvais travail.
Dans le lieu que Hwanung dirigeait existait une certaine grotte, où à l'intérieur vivaient un ours et un tigre. Cet ours et ce tigre étaient envieux des personnes se tenant sur deux jambes et se promenant. De plus, les animaux ordinaires ne pouvaient pas se comparer avec les humains, à tel point qu'ils étaient envieux des choses intelligentes. Ainsi, quand Hwanung les trouva, ils le supplièrent de les transformer en personne.
Alors que Hwanung leur donna de l'armoise et de l'ail aux vertus magiques, il leur dit : « Durant 100 jours, vous ne verrez pas la lumière du soleil, et vous devrez manger cette armoise et cet ail à l'intérieur de la grotte, en attendant. Alors seulement votre vœu de devenir humain pourra être exaucé ».
L'ours et le tigre, après avoir répondu avec confiance qu'ils feraient ainsi, prirent avec eux l'armoise et l'ail et se rendirent à l'intérieur de la grotte. Au bout de quelques jours passés dans la grotte, ce genre de quotidien rendit le tigre fou. L'ours le consola en lui disant qu'il ne devait patienter qu'encore un peu. Cependant, le tigre voulait manger de la viande et courir dans la montagne et les champs à volonté. À la fin, il craqua, et sortit de la grotte.
Même si l'ours se sentait seul sans le tigre à l'intérieur de la grotte, son espoir de devenir une personne le fit patienter encore et encore. Le centième jour arriva et l'ours sorti à l'extérieur. Cependant, de son apparence d'ours, elle s'était déjà transformée en femme humaine. Cette femme s'appela Ungnyeo.
Ungnyeo, pareillement aux femmes normales, voulait se marier et avoir un enfant. Ainsi, elle se rendit tous les jours à l'autel et elle pria avec la plus grande dévotion pour pouvoir donner naissance à un enfant. En la voyant prier chaque jour sans exception, Hwanung fut ému. Hwanung pris la forme d'un homme et épousa Ungnyeo.
Ungnyeo, comme elle le souhaitait, tomba enceinte, et donna naissance à un garçon en bonne santé. Cet enfant, au fur et à mesure qu'il grandissait, et pareillement à Hwanung, devint intelligent et courageux. Après que des années se soient écoulées, cet enfant pris la succession de Hwanung et gouverna le monde des hommes. Il fut nommé Tangun Wanggeom. Tangun fixa la capitale au château de Pyongyang et édifia un pays. Ce pays, qui fut en premier lieu bâti par les Coréens, se nomma Kojoseon. »Voici l'histoire de Tangun, le père fondateur de la Corée.Bien que cette histoire semble être une simple légende, du moins à nos yeux d'étudiantes françaises, Tangun est un personnage important, autant en Corée du Nord que du Sud.Cette particularité, accompagnée de la présence de véritables croyants en ce mythe, nous a amené à choisir ce thème comme objet d'étude. À travers cette vidéo, et ses différents entretiens, nous avons souhaité démontrer l'ampleur de l'influence de Tangun dans la société coréenne. Mot(s) clés libre(s) : société, histoire, mythe, religion, Corée, tangun, littérature, philosophie
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22- Reconfigurations Internationales - 2ème débat
/ Thomas GUIFFARD
/ 26-11-2015
/ Canal-u.fr
MABILLE François, KOENIG Matthias
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Présidé par Jean-Paul Willaime
Matthias Koenig et François Mabille Mot(s) clés libre(s) : laïcités, sciences des religions
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20- Religions et théories des relations internationales
/ Thomas GUIFFARD
/ 26-11-2015
/ Canal-u.fr
MABILLE François
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François Mabille (Université de Lille) Mot(s) clés libre(s) : laïcités, sciences des religions
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L'ACTUALITÉ DÉCRYPTÉE PAR LES CHERCHEURS DU GROUPE SOCIÉTÉS, RELIGIONS, LAÏCITÉS
/ Sabrina PASTORELLI, Thomas GUIFFARD
/ 12-07-2015
/ Canal-u.fr
LUIZARD Pierre-Jean
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Rencontres avec les chercheurs du GSRL sur des thèmes liés à l'actualité.2ème vidéo : Pierre-Jean LUIZARD, directeur de recherches au Centre National de la Recherche Scientifique à Paris, intervient sur le thème l'Etat Islamique ou le retour de l'Histoire. Mot(s) clés libre(s) : religion et Etat, islam politique
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17- Les conflits entre sunnites et chiites
/ Thomas GUIFFARD
/ 26-11-2015
/ Canal-u.fr
LUIZARD Pierre-Jean
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Pierre-Jean Luizard (CNRS) Mot(s) clés libre(s) : laïcités, sciences des religions
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21- Religions et identités nationales - reconfigurations dans l’Europe contemporaine
/ Thomas GUIFFARD
/ 26-11-2015
/ Canal-u.fr
KOENIG Matthias
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Matthias Koenig (Georg-August-Universität Göttingen) Mot(s) clés libre(s) : laïcités, sciences des religions
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L'islam en Europe - Moussa Khedimellah
/ UTLS - la suite
/ 01-10-2007
/ Canal-U - OAI Archive
KHEDIMELLAH Moussa
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Histoire européenne et histoire musulmane sont denses et souvent liées : "Sans Mahomet, Charlemagne est inconcevable" nous dit l'historien Henri Pirenne. Les liens souvent résumés à leurs aspects belliqueux ont été aussi souvent diplomatiques, culturels et artistiques jusqu’à la seconde guerre Mondiale. La colonisation, l'appel d'une main d'œuvre durant les 30 glorieuses et les nouvelles mobilités des pays du sud ou de l'Est (étudiants, demandeurs d'asile, femmes seules, évènements politiques ...) ont rendu visible et durable la présence musulmane en Europe. Estimée à 15 millions d'âmes, leur présence ou leur intégration en France, en Grande Bretagne, en Allemagne, en Belgique ou en Suisse est différente. Sécularisation et institutionnalisation sont 2 mots clefs. Les attentats du 11 septembre aux USA et ceux de Londres en 2005 ont remis au goût du jour des soucis légitimes de sécurité nationale mais également un élan de préjugés envers cette religion et ses fidèles.
Cette courte conférence se proposera de revenir sur cette histoire dense, sur l'intégration de ces citoyens européens et les perspectives qui se dessinent pour le futur. Mot(s) clés libre(s) : islam, religion
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Les religions face aux théories et aux politiques de la "race" 1
/ Jean René BORELLY
/ 03-06-2016
/ Canal-u.fr
KAENNEL Lucie, SCHUSTER Dirk, BOUREL Dominique
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Les réactions religieuses face aux politiques raciales (contestation, silence, participation)
Présidence : Denis Pelletier (EPHE/GSRL)
Les intervenants :
- Lucie Kaennel (Université de Zurich/GSRL)
« La pensée völkisch, ou comment des penseurs protestants ont pu servir la cause du nazisme »
Difficile à traduire en français, le terme völkisch est construit sur la racine Volk : « peuple », « nation », mais son acception dépasse la simple idée de « populaire » ou de « national ». Puisant dans le terreau du romantisme, en réaction au rationalisme de l’Aufklärung et à l’aliénation des individus par l’industrialisation galopante, contre une modernité et une civilisation qui coupent l’homme de son moi créateur, la pensée völkisch tire sa dynamique de l’alliance d’une foi allemande et d’un mysticisme de la nature avec le nationalisme, la teutomanie, le racisme et l’antisémitisme – autant de courants de pensée qu’elle a su fédérer en une idéologie nouvelle, constitutive du paysage intellectuel et spirituel de l’Allemagne wilhelmienne (1870-1914/18). On peut voir dans le rôle que jouent des penseurs protestants comme Paul de Lagarde, Arthur Bonus ou Arthur Drews dans sa diffusion et sa conceptualisation sous la forme d’un christianisme allemand ou d’une nouvelle religion allemande des pionniers idéologiques des différents groupements de « Chrétiens allemands » (Deutsche Christen) qui, voulant conduire les Églises protestantes dans la « rénovation nationale » préconisée par le national-socialisme, s’efforcent de formuler une synthèse entre la Weltanschauung völkisch et la foi chrétienne. Dans les années 1920, l’idéologie völkisch trouve un point d’ancrage théologique dans l’éthique politique que proposent les théologiens protestants Werner Elert, Paul Althaus ou Emanuel Hirsch en développant la théorie des « ordres de la création de Dieu ». Posés comme relevant de l’ordre divin, la famille, la société, la nation, l’État, la race, avec le peuple comme centre normatif, constituent le cadre obligatoire de la vie. À ce titre, le peuple, compris dans un sens ethnique – et non plus théologique –, confère une légitimité et une normativité théologiques à la réalité politique de l’État. On devine les interrogations qu’une telle compréhension pose en termes de soumission à un régime totalitaire comme l’a été la dictature hitlérienne et en termes de légitimation d’un tel pouvoir. Dans la foulée, d’autres théologiens protestants prolongent cette pensée, avec des accents propres, par exemple Gerhard Kittel. Elle est également instrumentalisée par les idéologues du national-socialisme, notamment dans le cadre de l’« Institut de recherche et d’élimination de l’influence juive sur la vie ecclésiale allemande » fondé en 1939 à Eisenach et dirigé par Walter Grundmann, alors professeur de Nouveau Testament et de théologie völkisch à
l’Université d’Iéna – et qui, après la guerre, deviendra informateur de la Stasi… Cartographier la filiation de cette tradition qui a traversé le protestantisme allemand et proposer une relecture généalogique de l’idée völkisch en terrain protestant, non seulement permet de reconnaître le rôle tenu par ces acteurs protestants sur la scène nazie, mais apporte également un éclairage nouveau sur les racines spirituelles du national-socialisme.
– Dirk Schuster (Université de Postdam)
« The German Christian Church Movement and the Christianity for “Aryans” »
Beginning in 1933, the German Christians Church Movement (Kirchenbewegung Deutsche Christen) from Thuringia took over control in a couple of Protestant regional churches in Germany. The German Christians were the most radical fraction within German Protestantism that combined religion and racist nationalism. This inner-church movement considered Adolf Hitler as the legate of God to save the German « Volk » as one racial unity. For German Christians the creation of a « völkisch » faith on the basis of race, Christianity, De-Judaisation (of Christianity) as well as the fight against secularization and individualization was a main motive of their agitation. They interpreted secularization, internationalization, capitalism and communism as a punishment by God for the apostasy of Germans from true Christian faith which started with racial mixture and “Jewish influences”. As the German Christians believed, in the darkest hour God send Adolf Hitler to the German people as the Savior. Under his rule, so the thinking of the German Christians, not only the « Volk » should be returned to God, but also all « Aryan » Germans would be confessional comprised in one national church. My presentation will discuss this religious model of one of the most influential church movement in the Third Reich. In my presentation I will mainly refer to the relation of religion and race in the common belief of this movement. By adopting National Socialism to Christian propagation, the religious focus went over the world to come to the mortal world. Additionally, « Non-Aryan » people were excluded from the church, even though they were Christians, since Christianity was considered a faith only for racial « Aryans ». Despite this extreme nationalization of religion, the German Christians remained part of the Protestant Church until the end of the Third Reich. Their success in a couple of regional churches clarifies the acceptance of such a common belief in parts of Protestant population during the 1920s and 1940s.
Discussion Mot(s) clés libre(s) : religion et politique, religion et Etat, RELIGION ET RACE
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“An Evaluative Framework: Dimensions of Antisemitism”
/ 07-01-2016
/ Canal-u.fr
JIKELI Gunther, ATTIAS-DONFUT Claudine
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