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EMOIS Nancy 2011 - Codage des mort-nés : comment le PMSI devient un outil d’épidémiologie
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
SERFATY Annie
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Titre : Codage des mort-nés : comment le PMSI devient un outil d’épidémiologie ?Résumé : Les modifications juridiques intervenues en 2008 ne permettent plus d’organiser le recueil nécessaire à l’établissement du taux de mortinatalité (nombre d’enfants sans vie rapporté à l’ensemble des enfants nés vivants et sans vie) et du taux de mortalité périnatale (nombre d’enfants naissant sans vie ou nés vivants et décédés à moins de 7 jours de vie pour 1000 naissances totales). Ce taux continue à être calculé par l’INSEE, mais n’a plus de signification étant donné l’absence de règles relatives à l’exhaustivité. Notre objectif est de tester un dispositif de recueil, de codage et de contrôle de l’exhaustivité et de la qualité du codage pour les Résumés d’Unité Médicale (RUM) des mort-nés en 2010 à l’hôpital Trousseau.Méthode : Elaboration d’une procédure partagée avec l’ensemble des acteurs concernés : professionnels de la salle de naissance, maternité, admissions, chambre mortuaire, état civil, DIM… Mise en place du recueil et du codage des RUM le 22/11/2010. Rattrapage des RUM mort-nés depuis le 01/01/2010 à partir des séjours des mères en «maternité, grossesse pathologique, gynécologie », ayant un code Z37_ (naissance unique, gémellaire ou multiple, d’enfant mort-né), dont l’âge gestationnel (AG)>=22semaines d’aménorrhée(SA). Contrôle de l’exhaustivité et de la qualité des données recueillies par le PMSI, avec celles enregistrées par la chambre mortuaire, par l’état civil et la statistique d’activité des établissements(SAE).Résultats : Un consensus est établi pour coder les RUM mort-nés d’au moins 22 SA ou d’au moins 500 grammes, en lien avec les données administratives de la mère, afin de calculer le taux mortinatalité à Trousseau en 2010 et puis sur le réseau est parisien. Des résultats seront disponibles au printemps 2011.Conclusion : La difficulté générée par les changements juridiques vient donner au PMSI une place nouvelle en épidémiologique périnatale. La procédure validée et testée pourra être étendue aux maternités du réseau périnatal de l’est parisien.Intervenant : SERFATY Annie (Département d’Information Médicale, Groupe Hospitalier Armand Trousseau-La Roche Guyon, Paris, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : PMSI et épidémiologie. Modérateurs : V. GILLERON (CHU de Bordeaux), E. SAULEAU (CHU de Strasbourg).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : codage PMSI, EMOIS Nancy 2011, épidémiologie, mortalité périnatale, mortinatalité, RUM
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EMOIS Nancy 2011 - Comment identifier et valoriser un transfert d’activité en cardiologie.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
SEGOUIN Christophe
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Titre : Comment identifier et valoriser un transfert d’activité ? Application à une activité de cardiologie.Résumé : Le regroupement des activités médicales engendre des transferts de moyens. Il est nécessaire d’évaluer et de caractériser l’activité transférée et la part résiduelle après transfert. Le groupe hospitalier a évalué l’impact du transfert pour raisons réglementaires de la rythmologie spécialisée. L’objectif était de déterminer la part d’activité susceptible de « quitter » l’établissement.Matériels et méthodes : L’activité de rythmologie a été identifiée à partir des GHM de rythmologie selon la segmentation OAP et par le passage dans l’unité spécialisée (données PMSI 2009). Elle a été segmentée en 4 groupes de séjours permettant de discriminer trois types de situations cliniques : les situations « captives » (les patients initialement hospitalisés pour un problème non cardiologique ou entrant par les urgences), les situations transférées avec certitude, les situations dont le transfert dépendra soit de choix politiques (conservation ou non de l’activité d’implantation de stimulateurs), soit de la décision des « clients » que sont les patients et leurs médecins de ville. Pour les séjours de patients rythmologiques non entrés par les urgences et sans acte, deux hypothèses de transfert d’activité ont été émises (50% et 75%) pour prendre en compte l’incertitude liée aux comportements des patients (préférence pour le site ou pour l’équipe de rythmologues). En l’absence de référence dans la littérature, elles reposent sur des hypothèses de cardiologues. Le montant des recettes perdues a été estimé à partir des GHS.Résultats : Selon les hypothèses faites sur la proportion d’activité transférée et la conservation ou non de l’activité de pose de simulateur, le nombre de séjours transférés variait de 401 (14% de l’activité de cardiologie) à 522 (18%). Le montant des recettes perdues variait de 1.5 à 1,9 million d’euros.Discussion : La segmentation a permis de limiter la marge d’incertitude concernant le transfert d’activité à moins de 5% du total de l’activité et des recettes du service de cardiologie.Intervenant : SEGOUIN Christophe (Service de Santé Publique et Economie de la Santé, groupe hospitalier Lariboisière-Fernand Widal, Assistance Publique- Hôpitaux de Paris).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : utilisation de l’information médicale pour la prévision d’activités (nouveaux SROS, EPRD, CPOM) ; analyse de l’activitéModérateurs : Michel NAIDITCH (IRDES - Paris), Philippe OBERLIN (chargé de recherche, ministère de la santé et des sports - Paris).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : cardiologie, EMOIS Nancy 2011, PMSI, rythmologie, segmentation, transfert d'activité
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EMOIS Nancy 2011 - Approche géographique du recours aux soins en santé mentale.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
SAULEAU Erik André
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Titre : Approche géographique du recours aux soins en santé mentale.Résumé : La sectorisation psychiatrique, conception territoriale et démographique de l’organisation des soins vise, par l’implantation des structures de prise en charge hors de l’hôpital, à faciliter l’accès aux soins et à une meilleure intégration des patients dans la cité. Ses directives ont été suivies de manière inégale. L’intérêt est alors de pouvoir identifier les facteurs de « rugosité de l’espace » qui sous-tendent les hétérogénéités voire les inégalités qui affectent la distribution de l’offre et le recours au soin.Méthode : Il s’agit d’identifier les liens entre la variabilité spatiale du recours aux structures et les typologies sociogéographiques communales (construites par des techniques d’analyse de données), les données individuelles des patients : pathologies, caractéristiques sociodémographiques, les caractéristiques liées à la structure… Le recours aux soins est le rapport entre le nombre de patients résidant dans une commune et un nombre attendu de patients, fonction de la population. Ce rapport dépend ensuite de covariables dans un modèle généralisé additif. Certaines des variables influentes sont systématiquement testées : autocorrélation spatiale, distance d’accès aux structures. Cette méthodologie est appliquée au centre hospitalier d’Erstein, établissement de santé mentale d’Alsace, accueillant 7.350 patients par an (le quart des prises en charge de psychiatrie du département).Résultats : Les variations du recours aux soins s’expliquent notamment par la typologie des communes de résidence (résumée par des variables démographiques et des variables mesurant l’éloignement aux services à la population), la densité médicale en médecins généralistes (effet linéaire) mais par exemple pas par la densité en psychiatres libéraux.Discussion : La réflexion actuelle sur les missions de la psychiatrie montre l’importance de repenser l’organisation de l’offre des soins et de mieux prendre en compte sa globalité (articulation avec les soins somatiques, dimension sociale, actions intersectorielles) Dans ce contexte, l’influence de l’environnement sur le recours aux soins est admise mais est insuffisamment prise en compte.Intervenant : SAULEAU Erik André (Laboratoire de Bio statistiques, Faculté de Médecine, Université de Strasbourg, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Il n’y a pas que le MCO : activité externe, HAD, SSR, Psychiatrie. Modérateurs : Sandra GOMEZ (Agence Technique Information, Hospitalisation-Lyon), Pierre METRAL (RESAMUT – Lyon).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : EMOIS Nancy 2011, géographie de la santé, modélisation statistique spatiale, recours aux soins, santé mentale
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EMOIS Nancy 2011 - Construire un indicateur de morbidité maternelle à partir du PMSI
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
QUANTIN Catherine
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Titre : Est-il possible de construire un indicateur de morbidité maternelle sévère (hémorragie maternelle) à partir des données PMSI complétées par celles de l’EFS ?Résumé : L’objectif de cette étude était d’analyser la validité des données PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information) pour mesurer la morbidité maternelle sévère en prenant pour exemple l’hémorragie maternelle nécessitant une transfusion.Méthodes : Dans un premier temps, sur la région Bourgogne, nous avons évalué la qualité des données PMSI pour estimer le nombre d’accouchements ayant nécessité une transfusion. Cette évaluation a été réalisée à partir du chaînage probabiliste des données PMSI (collectées par le réseau périnatal pour l’ensemble des 35 799 accouchements en 2006 et 2007) avec la base de l’EFS (Etablissement Français du Sang), constituant le gold standard. Dans un deuxième temps, au niveau national, les paramètres associés aux facteurs expliquant les discordances PMSI/EFS, estimés par une régression logistique sur la base régionale, sont appliqués aux données nationales PMSI (1 629 597 accouchements) afin d’obtenir une estimation corrigée du nombre d’accouchements ayant nécessité une transfusion.Résultats : Concernant la première partie, la sensibilité des données PMSI pour repérer les accouchements ayant bénéficié d’une transfusion est de 66.3 % (valeur prédictive positive 91.3 %) pour la région Bourgogne. Concernant la deuxième partie, au sein des données nationales, on compte 6 932 accouchements avec transfusion auxquels il faut ajouter 4 608 faux-négatifs et enlever 589 faux-positifs estimés par le modèle, soit un total de 10 951 femmes ayant présenté, au cours du séjour pour accouchement, une hémorragie nécessitant une transfusion.Conclusion : Grâce au chaînage anonymisé des données PMSI avec les données de l’EFS, il a été possible de corriger le calcul du nombre de femmes ayant été transfusées au cours de leur accouchement et donc d’obtenir, à partir des données du PMSI, un indicateur de morbidité maternelle sévère.Intervenant : QUANTIN Catherine (CHRU, Service de Bio statistique et d’Informatique Médicale, Dijon, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : PMSI et épidémiologie. Modérateurs : V. GILLERON (CHU de Bordeaux), E. SAULEAU (CHU de Strasbourg).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : accouchement, chaînage de données, EFS, EMOIS Nancy 2011, indicateur de morbidité, PMSI, transfusion
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On ne naît plus femme ou homme par hasard
/ Eric (CICA Vidéo Aubervilliers) Garreau
/ 24-11-2014
/ Canal-u.fr
PISON Gilles
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Il naît un peu plus de garçons que de filles : 105 garçons pour 100 filles en moyenne. Ce rapport varie très peu dans l'espèce humaine, que ce soit dans l’espace ou dans le temps. Pourtant la proportion de garçons chez les nouveau-nés s’est mise à augmenter dans les années 1980 dans plusieurs pays d’Asie de l’Est, notamment en Chine et en Corée du Sud. Il existe une préférence marquée pour les garçons dans ces pays et elle est très ancienne. Pourquoi n’avait-elle pas entraîné jusque-là une hausse de la proportion de naissances masculines ? Ce déséquilibre, lié à l’avortement sélectif des filles, s’est étendu depuis à d’autres pays d’Asie (Inde, Viet Nam) et à d’autres continents. On l’observe depuis peu en Europe dans les Balkans. Va-t-il s’étendre encore plus ?Toutes les Conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : croissance démographique
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EMOIS Nancy 2011 - Mesure d’impact sur l’évolution du taux de chirurgie ambulatoire.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
PEREIRA Ouarda
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Titre : Mesure d’impact des mises sous accord préalable sur l’évolution du taux de chirurgie ambulatoire dans les établissements de Champagne-Ardenne et de Lorraine.Résumé : Comparée aux pays de l’OCDE, la France accusait un retard important de développement de la chirurgie ambulatoire dans les années 90. Un indicateur conçu par deux associations (AFCA et IAAS) permet les comparaisons internationales. Il concerne 18 interventions «traceuses» (gestes marqueurs) représentatives de la pratique ambulatoire. Une enquête nationale menée entre 2001 et 2003 par les régimes d’Assurance Maladie, avec l’AFCA et le CREDES, a mis en exergue un fort potentiel de développement de la chirurgie ambulatoire différencié par geste marqueur. A partir de 2008, la Loi de financement de la Sécurité Sociale permet la mise sous accord préalable (MSAP) de prestations d’hospitalisation en vue du développement de la chirurgie ambulatoire. Notre objectif est de mesurer l’impact des MSAP opérées en 2008 sur cinq gestes marqueurs dans les établissements de Champagne-Ardenne et de Lorraine.Méthode : A partir des bases régionales consolidées du PMSI, le taux de chirurgie ambulatoire un an avant et un an après la notification de la MSAP est calculé par geste marqueur pour chaque établissement MSAP.. Pour les établissements non MSAP, l’évolution du taux de chirurgie ambulatoire est observée entre 2008 et 2009.Résultats/Conclusion : Un impact positif a pu être démontré sur l’évolution du taux de chirurgie ambulatoire pour tous les établissements MSAP pour les séjours avec actes dentaires, de chirurgie des varices et de cataracte. Pour ces mêmes séjours, respectivement 69,2 %, 77,1 % et 84,6 % des établissements non MSAP ont amélioré leur taux. 92,8 % des établissements MSAP pour les séjours avec arthroscopies du genou ont vu leur taux de chirurgie ambulatoire augmenter significativement un an après sa notification, contre 63,9 % pour les établissements non MSAP. Enfin, 66,7 % des établissements MSAP pour des séjours avec adénoïdectomies ont amélioré leur score sur la période, contre 71,8 % pour les établissements non MSAP.Intervenant : PEREIRA Ouarda (Département d’Analyse des Données, Direction Régionale du Service Médical du Nord-Est, Nancy, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : utilisation de l’information médicale pour la prévision d’activités (nouveaux SROS, EPRD, CPOM) ; analyse de l’activitéModérateurs : Michel NAIDITCH (IRDES - Paris), Philippe OBERLIN (chargé de recherche, ministère de la santé et des sports - Paris).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : chirurgie ambulatoire, EMOIS Nancy 2011, gestes marqueurs, mise sous accord préalable, MSAP
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EMOIS Nancy 2011 - Analyse du guide des contrôles externes et proposition de 10 axes d’amélioration
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
NISAND Gabriel
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Titre : Analyse du guide des contrôles externes et proposition de 10 axes d’amélioration (Document de travail rédigé conjointement par le collège des DIM de CHU, le CNIM, la FHF, et en collaboration avec le Cabinet Houdart)Résumé : Alors que la cinquième campagne de contrôle externe débute, il convient de livrer quelques constats sur les conditions de réalisation issues du guide. Un tel dispositif s’il est indispensable doit néanmoins respecter certains équilibres et certaines règles qui prévalent dans notre pays. Il ne peut, comme c’est le cas actuellement, capitaliser l’insatisfaction de tous les acteurs sans qu’un ajustement soit opéré et que des améliorations y soient portées.C’est cette démarche que propose ce document. L’ampleur prise par les contrôles et leurs impacts, tant financiers que dans les jeux institutionnels nous fait dire qu’il y a urgence à entrer dans ce processus d’adaptation car au-delà des tensions et des incompréhensions réciproques, c’est bien dans les années à venir à une croissance exponentielle des démarches contentieuses que les différents partenaires seront confrontés, reportant vers les tribunaux dans des procédures lourdes et coûteuses la nécessité de recours à des véritables expertises neutres et indépendantes.Les 6 points suivants sont abordés :1) L’Assurance Maladie juge et partie – un système sans équilibre2) Légitimité du ciblage comme outil unique du contrôle, définition des activités contrôlées3) Des modalités pratiques de contrôle abusives4) Des modalités d’organisation inéquitables5) Un recours abusif à l’argumentaire de la bonne tenue du dossier patient6) Un recours contingenté et partie prenanteIls donnent lieu à 10 propositions concernant des axes d’amélioration possibles du dispositif des contrôles externes menés par l’Assurance Maladie dans le cadre de la T2A.Intervenant : Gabriel NISAND (Collège des DIM de CHU), Bernard GARRIGUES (Collège National de l’Information Médicale - CNIM)Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session Qualité des données PMSI et contrôle externe. Modérateurs : François KOHLER (CHU de Nancy – SPI-EAO), Daniel MAYEUX (Centre Anticancéreux de Nancy)Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : Assurance Maladie, CNIM, codage, contrôle externe, DIM, EMOIS Nancy 2011, FHF, PMSI, T2A
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EMOIS Nancy 2011 - Indicateurs HAS généralisés : évolution des résultats entre 2008 et 2009.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MORIN Sandrine
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Titre : EMOIS Nancy 2011 - Indicateurs HAS généralisés : évolution des résultats entre 2008 et 2009.Résumé : Depuis 2008, la HAS coordonne le recueil d’indicateurs qualités dans les établissements MCO, servant notamment à la procédure de certification V2010. La DGOS a fixé un objectif-cible de qualité aux établissements : en 2011, 80% de leurs dossiers devront répondre aux critères qualité. Les établissements MCO ayant réalisé fin 2009 leur deuxième recueil, une analyse sur les évolutions observées a été réalisée.Méthode : Les indicateurs du thème « Dossier patient » (tenue du dossier-patient ; délai d'envoi du courrier de fin d'hospitalisation (CRH) ; dépistage des troubles nutritionnels ; évaluation de la douleur) sont recueillis sur un système sécurisé (Qualhas). Pour chaque établissement et chaque indicateur sont calculés la moyenne annuelle, son évolution, son positionnement par rapport à la moyenne nationale et à l’objectif-cible.Résultats : En 2009, 1144 ES ont réalisé le recueil. L’amélioration des résultats est générale (entre +8 et +12 points) : la tenue des dossiers est 7 fois sur 10 de qualité (amélioration dans 1ES sur 2) ; le CRH n’est envoyé que 3 fois sur 10 dans les délais. Deux établissements sur 3 atteignent l’objectif-cible pour le poids, 1 sur 3 pour la douleur, moins d’1 sur 10 concernant l’envoi du CRH. Pourtant si l’évaluation de la douleur et la mesure du poids s’améliorent dans 1 établissement sur 3, la douleur reste moins évaluée chez les enfants et les personnes âgées, également mal suivies pour le poids. Discussion/Conclusion : Ce dispositif permet aux ES d’analyser leurs résultats et d’objectiver l’impact des actions d’amélioration mises en œuvre : les données d’évolution par établissement témoignent d’engagement d’actions et les marges d’amélioration sont possibles. Compte-tenue de la charge de travail pour recueillir ces informations, il est indispensable que ces indicateurs soient utilisés par d’autres, notamment les ARS. La question de la lisibilité par les usagers nécessite une adaptation.Intervenant : MORIN Sandrine.Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Qualité des pratiques et des soins : évaluation, indicateurs, tableaux de bord. Modérateurs : Daniel MAYEUX (Centre Alexis Vautrin de Nancy), Annick VALENCE (Maternité Régionale de Nancy).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : comparaison nationale, dossier patient, EMOIS Nancy 2011, établissement de santé, établissements MCO, indicateurs qualité
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EMOIS Nancy 2011 - A quelle distance de chez soi se fait-on hospitaliser ?
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MINODIER Christelle
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Titre : A quelle distance de chez soi se fait-on hospitaliser ?Résumé : L’accessibilité géographique aux services de santé peut être définie de deux façons différentes : théorique en mesurant la distance à l’établissement le plus proche et effective en calculant la distance réellement parcourue par un patient pour se faire soigner. C’est à cette dernière que l’on s’intéresse ici, en essayant d’identifier les inégalités territoriales.Méthode : Une méthode d’imputation aléatoire pondérée a tout d’abord été utilisée pour affecter un code communal de résidence du patient à chaque séjour du PMSI-MCO 2008. Grâce au logiciel Odomatrix de l’INRA, un temps de trajet est ensuite calculé entre commune de résidence du patient et commune d’implantation de l’établissement. Les temps par discipline (médecine, chirurgie, obstétrique), pathologie (produit OAP), région ou département sont enfin déterminés en calculant les temps de parcours médians plutôt que moyens, de manière à neutraliser les temps atypiques obtenus pour les vacanciers.Résultats : Le temps de parcours médian toutes pathologies confondues est de 21 minutes. Il est logiquement plus faible pour les patients atteints de pathologies bénignes que pour ceux touchés par des pathologies complexes. Les premiers vont majoritairement se faire soigner dans des centres hospitaliers, tandis que les seconds n’ont d’autre choix que de se rendre dans un centre hospitalier universitaire ou régional, souvent plus éloigné.Au niveau géographique, il y a peu d’écarts entre les régions. L’hétérogénéité s’observe davantage entre les départements, y compris parfois ceux d’une même région. Les temps de parcours sont ainsi plus faibles dans les départements très urbanisés, denses en population et en capacités d’accueil.Discussion/Conclusion : Le choix d'un individu en matière de recours hospitalier n'est pas nécessairement celui du service le plus proche. Il est basé sur le rapport entre la distance, la qualité des services offerts, l'accessibilité, la réputation… Il serait utile de mesurer les écarts entre distances théorique et effective et d’en connaître les principaux déterminants.Intervenant : MINODIER Christelle (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques - Ministère chargé de la santé, Paris).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : utilisation de l’information médicale pour la prévision d’activités (nouveaux SROS, EPRD, CPOM) ; analyse de l’activitéModérateurs : Michel NAIDITCH (IRDES - Paris), Philippe OBERLIN (chargé de recherche, ministère de la santé et des sports - Paris).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : EMOIS Nancy 2011, hospitalisation, imputation aléatoire pondérée, inégalités territoriales, PMSI
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EMOIS Nancy 2011 - Amélioration de l’efficience pour une pose de prothèse totale de hanche
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MARTINEZ Fabien
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Titre : Amélioration de l’efficience et de la qualité de la prise des patients pour une pose de prothèse totale de hanche unilatérale programmée à partir d’un itinéraire clinique.Résumé : Le groupe hospitalier Lariboisière-Fernand Widal travaille sur l’efficience de la prise en charge des patients sur la base de quatre principes : ressources constantes, résultats à court-moyen terme, mobilisation pluri professionnelle et définitions d’indicateurs de résultat. La prothèse totale de hanche (PTH) a été retenue pour réaliser un itinéraire clinique (IC) car elle représente un volume important (259 en 2008) et qu’il existe un potentiel d’amélioration (durée de séjour, coût de prise en charge).Méthodes : La démarche a été animée par le service de santé publique et la Direction des soins. Elle a porté sur les phases de préparation de l’hospitalisation et sur l’hospitalisation. Une analyse des processus a été réalisée. Deux groupes de travail pluriprofessionnels (soignants, kinésithérapeutes, chirurgiens et anesthésistes) ont été constitués. Des indicateurs de résultat ont été définis : durée de séjour, coût des prises en charge, satisfaction des personnels et des patients.Résultats : L’IC a été mis en place en février 2010 (démarrage janvier 2009). Deux IC distinguant les sorties à domicile (J5 post opératoire) et en centre de convalescence (J8) ont fait l’objet de deux programmes de prise en charge. Quatre protocoles de soins ont permis d’harmoniser les pratiques : ablation de la sonde vésicale, réfection du pansement stérile simple, prise en charge de la douleur post-opératoire... A partir des informations existantes, un livret d’accueil décrivant la préparation, la prise en charge hospitalière et le suivi a été élaboré. Indicateurs de résultats : la durée moyenne de séjour a été réduite d’une demi-journée. En phase initiale, la satisfaction des personnels était satisfaisante mais n’était pas améliorée (85,7%). La satisfaction des patients était de 92,7 %.Discussion/Conclusion : La construction d’itinéraire clinique permet d’améliorer la performance hospitalière à moyens constants et sans augmenter la pression sur les professionnels de santé.Intervenant : Fabien MARTINEZ (Service santé publique et économie de la santé, GH Lariboisière. Widal, Paris, France)Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Qualité des pratiques et des soins : évaluation, indicateurs, tableaux de bord. Modérateurs : Daniel MAYEUX (Centre Alexis Vautrin de Nancy), Annick VALENCE (Maternité Régionale Universitaire de Nancy).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : efficience, EMOIS Nancy 2011, indicateurs de résultats, itinéraire clinique, prothèse totale de hanche, protocole de soins
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