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La naissance de la médecine scientifique (par Pierre Corvol)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 30-09-2014
/ Canal-u.fr
CORVOL Pierre, MONTENOT Jean
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La naissance de la médecine scientifiqueDans La Maison Nuncingen (1837), Balzac met en scène une conversation entre quatre journalistes échauffés par un bon repas. L’un des commensaux, Émile Blondet, déclare sur un ton qu’on imagine volontiers sentencieux : « La médecine moderne, dont le plus beau titre de gloire est d’avoir, de 1799 à 1837, passé de l’état conjectural à l’état de science positive, et ce par l’influence de la grande École analyste de Paris, a démontré que, dans une certaine période, l’homme s’est complètement renouvelé… ». Quel crédit accorder à l’assertion que Balzac fait tenir à son personnage ?Que la médecine ait d’abord été – et cela depuis ses origines plus ou moins liées à la magie ou à la sorcellerie – sinon un art de guérir à tout le moins un ensemble de techniques destinées à soulager l’homme malade, personne n’en disconviendra. Mais à quel moment cet art est-il devenu une science, et si l’on reprend les termes que Balzac emprunte certainement à Auguste Comte « une science positive » ?En quelques décennies, à partir du début du XIXe siècle les progrès de la physiologie, de l’anatomie clinique (Xavier Bichat), la naissance de l’épidémiologie, le développement de la médecine expérimentale (Claude Bernard), l’introduction de nouveaux outils de mesure et l’introduction de la statistique ont révolutionné la médecine instaurant de nouveaux rapports entre la théorie et la pratique, modifiant profondément la relation du médecin au malade. Ces progrès incontestables de la médecine ont beaucoup contribué à affermir le crédit et l’estime accordés par un grand nombre aux sciences et aux techniques.Pierre Corvol se propose de retracer quelques uns de ces moments cruciaux qui ont conduit à faire de la médecine sinon une science du moins, selon une formule empruntée Georges Canguilhem, une « somme de sciences appliquées ».Cette conférence s’adresse à tous, élèves des filières commerciales, scientifiques ou littéraires, et tout particulièrement aux élèves de classes préparatoires littéraires qui ont le thème de la « science » au programme de leurs concours de cette année.Conférence du docteur Pierre Corvol(Professeur émérite au Collège de France) Mot(s) clés libre(s) : vaccination, EBM : evidence based medicine, essai thérapeutique, épidémiologie, mesure glycémie, système circulatoire, histologie, milieu intérieur, Claude Bernard, anatomopathologie, industrie pharmaceutique, biostatistique
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EMOIS Nancy 2011 - Un panorama de l’offre de soins en orthogénie en France
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
COLLET Marc
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Titre : Un panorama de l’offre de soins en orthogénie en France : caractéristiques, évolutions et apport de la médecine de la ville.Résumé : Pour assurer un réel choix du lieu et de la méthode d’intervention, une offre de soins en matière d’interruption volontaire de grossesse variée et bien répartie sur le territoire est nécessaire. Le désengagement du secteur privé face à des tarifs jugés insuffisants et les difficultés quant aux délais de prise en charge ont abouti à la mise en œuvre de politiques visant à diversifier les modes d’accès.Méthodes : Cet article dresse un panorama de l’offre de soins en orthogénie en France depuis le milieu des années 1990 à partir des données administratives de la Statistique annuelle des établissements de santé, du programme de médicalisation des systèmes d’information et des remboursements des forfaits IVG en ville de la CNAM-TS, et des données de l’enquête 2007 de la DREES auprès des femmes ayant eu recours à l’IVG. Il s’agit d’analyser l’impact du développement de la méthode médicamenteuse et du mouvement de restructuration et de regroupement des activités hospitalières (maternités notamment) sur l’accès à l’IVG.Résultats : Les conditions d’accès semblent s’être améliorées : délais de prise en charge en baisse, diversification des méthodes pratiquées, temps d’accès aux services d’orthogénie assez faibles et homogènes sur l’ensemble du territoire. On observe cependant localement des contraintes liées aux orientations préférentielles des équipes et aux stratégies organisationnelles. Le développement des IVG médicamenteuses en ville depuis 2004 est surtout assuré par des praticiens déjà spécialisés dans ce type d’acte au sein d’un établissement de santé.Discussion/Conclusion : Le développement rapide de la technique médicamenteuse pose la question de l’adéquation entre l’organisation actuelle des structures et services impliqués et un mode de prise en charge nécessitant un accompagnement important de la patiente. Si les libéraux exerçant exclusivement en cabinet libéral offrent bien la possibilité d’élargir l’éventail des modes de prise en charge, leur contribution effective demeure marginale.Intervenant : COLLET Marc (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, Ministère en charge de la santé, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : La médecine de ville et les aspects médico-sociaux. Modérateurs : François-André ALLAERT (CHRU de Dijon), Rémi UNVOIS (URPS médecins lorraine).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : EMOIS Nancy 2011, interruption volontaire de grossesse, IVG, méthode médicamenteuse, offre de soins, PMSI
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EMOIS Nancy 2011 - Rôle des attitudes des médecins généralistes français
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
CLERC Isabelle
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Titre : Rôle des attitudes apriori des médecins généralistes français vis-à-vis des recommandations de bonnes pratiques, France.Résumé : De nombreux outils sont développés pour guider les médecins généralistes (MG) dans leurs décisions médicales. Cependant les MG semblent parfois rencontrer des difficultés d’adhésion et d’application de ces outils. Cette étude cherche à identifier les blocages liés aux recommandations de bonnes pratiques (RBP).Méthodes : Une enquête transversale (avril-mai 2008) utilise les données de 1789 MG du panel d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale, dans cinq régions métropolitaines. Le questionnaire collecte les caractéristiques des médecins, leurs pratiques, leurs conditions d’exercice, et leurs attitudes générales vis-à-vis des RBP – recensant leurs opinions sur l’adéquation des guides à leur pratique quotidienne. Des profils d’adhésion sont obtenus par analyse de cluster sur ces attitudes. Sont aussi collectées des informations concernant la connaissance et l’utilisation de RBP spécifiques pour six problèmes de santé fréquents en médecine générale de ville (le médecin connaît chacun des 6 guides, oui/non ; le médecin utilise chacun des 6 guides, oui/non ; ceci permet de construire deux scores). Des régressions probit simples puis un modèle probit bivarié avec sélection d’échantillon déterminent les relations existantes entre, d’une part, les attitudes des MG et, d’autre part, la connaissance et l’utilisation des RBP.Résultats : 58% des MG adhèrent fortement aux recommandations, 33% y adhèrent moyennement et 9% y adhèrent faiblement. Les attitudes des MG impactent la connaissance des RBP mais pas leur utilisation (les guides connus sont utilisés, quelle que soit l’opinion préalable).Discussion/Conclusion : Les MG se distinguent selon leur degré d’adhésion aux RBP. Leurs attitudes pourraient faire obstacle apriori à la connaissance des RBP, mais n’interviennent plus pour leur mise en application. Des actions de sensibilisation sont nécessaires dès la formation initiale notamment pour expliciter le développement des RBP, comment les identifier et les utiliser. Enfin les médecins interrogés indiquent plusieurs possibilités d’amélioration, concernant la conception-même des RBP.Intervenant : CLERC Isabelle.Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : La médecine de ville et les aspects médico-sociaux. Modérateurs : François-André ALLAERT (CHRU de Dijon), Rémi UNVOIS (URPS médecins lorraine).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : cluster d'adhésion, EMOIS Nancy 2011, médecins généralistes, RBP, recommandations de bonnes pratiques
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EMOIS Nancy 2011 - Les outils de détection et visualisation des effets indésirables médicamenteux.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
CHAZARD Emmanuel
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Titre : Les « ADE Scorecards », outil de détection et visualisation des effets indésirables médicamenteux.Résumé : Les effets indésirables lies aux médicaments (EIM) seraient responsables de 10 000 décès par an en France. La détection des EIM survenant pendant les hospitalisations repose habituellement sur des revues de dossiers menées par des experts, ou sur l’analyse des déclarations d’EIM. Or, les EIM étant rares, ces revues de cas sont très chronophages. En outre, moins de 5% des EIM sont déclarés. L’objectif est ici de détecter automatiquement les EIM par data mining (fouille statistique de données) et de les présenter aux cliniciens de manière synthétique.Méthodes : 90 000 séjours issus de 5 hôpitaux français et danois sont extraits et analysés à l’aide de techniques de data mining (arbres de décision, règles d’association). L’analyse permet de générer des règles de détection des EIM, qui sont ensuite validées et réorganisées par des experts. Chaque règle fait ensuite l’objet d’une évaluation automatique dans tous les services pour lesquels des données sont disponibles. Des statistiques contextualisées, spécifiques à chaque service, sont calculées : confiance (valeur prédictive positive de la règle), délai médian d’apparition de l’effet, risque relatif et significativité (test exact de Fisher pour l’indépendance entre les conditions et l’effet de la règle). Les résultats sont présentés à l’aide d’un outil web.Résultats : 236 règles de détection d’EIM sont ainsi générées, elles permettent de détecter 27 types d’EIM différents. Ces règles sont présentées à l’aide d’un outil web nommé « ADE Scorecards ». Cet outil permet de présenter pour chaque service les cas d’EIM détectés, les circonstances de survenue de ces EIM, et des statistiques synthétiques. L’outil permet en outre de revoir un à un les séjours impliqués à l’aide d’un explorateur de séjours.Discussion/Conclusion : L’outil est utilisé dans un hôpital général français et fait l’objet d’une évaluation ergonomique. En outre, l’impact de son utilisation sur les pratiques cliniques est évalué.Intervenant : CHAZARD Emmanuel (CHRU de Lille, service d’information et des archives médicales, EA2694, Lille, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Surveillance et vigilance. Modérateurs : Marc BREMOND (Lyon), Jeanne FRESSON (Maternité Régionale Universitaire de Nancy).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : circuit du médicament, data mining, effets indésirables liés aux médicaments, EIM, EMOIS Nancy 2011, sécurité du patient
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EMOIS Nancy 2011 - Détection a posteriori des comorbidités associées actives oubliées
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
CAUVIN Jean Michel
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Titre : Détection a posteriori des comorbidités associées actives oubliées.Résumé : Lorsqu’elles ne sont pas le motif principal d’hospitalisation, les maladies chroniques actives alourdissent la prise en charge et doivent être codées dans le résumé pour une juste valorisation du séjour. Ce travail compare deux méthodes de détection de maladies connues antérieurement mais possiblement négligées au moment du codage.Matériel et méthode : La méthode de référence attribue à dire d’expert un score croissant de chronicité de 0 à 9 au code CIM10. La seconde approche utilise les méthodes d’analyse de survie pour estimer la probabilité de retour du code en fonction du délai entre sa dernière notification et le séjour actuel. Dans un hôpital avec codage décentralisé, les deux méthodes ont été appliquées pour détecter dans les séjours de 3 nuits et plus des oublis de comorbidités signalées dans les séjours précédents. Le seuil d’éligibilité des codes était fixé à 5 pour la première méthode et à 0,5 pour la seconde. Les résumés étaient recodés sur la base des preuves accessibles dans le dossier numérique.Résultats : Au 1er trimestre 2010, 235 séjours étaient détectés : 123 par le score, 34 par le taux de retour et 78 par les deux méthodes. Le contrôle a permis de réintégrer des comorbidités dans respectivement 36, 6 et 36 résumés de séjours, soit des taux de précision de 29%, 18% et 46%. L’ajout de comorbidités modifiait la sévérité du GHM, plus d’une fois sur deux, pour un gain moyen de 1118 € (± 1445 €) par séjour recodé, sans différence significative selon la source de détection.Conclusion : La méthode actuarielle affine la détection à dire d’expert en prenant en compte le temps. Les deux méthodes sont complémentaires et permettent de maîtriser les ressources et le temps dédiés au contrôle a posteriori en ciblant sur les dossiers où les oublis sont les plus probables.Intervenant : CAUVIN Jean Michel.Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session Qualité des données PMSI et contrôle externe. Modérateurs : François KOHLER (CHU de Nancy – SPI-EAO), Daniel MAYEUX (Centre Anticancéreux de Nancy)Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : aide au codage, EMOIS Nancy 2011, épidémiologie, GHM, maladie chronique
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EMOIS Nancy 2011 - Impact de l’installation d’une IRM dédiée aux urgences sur les durées de séjour.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BRUANDET Amélie
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Titre : Impact de l’installation d’une IRM dédiée aux urgences sur les durées de séjour au CHRU de Lille.Résumé : CHRU de Lille sur la durée moyenne des séjours (DMS).Matériel et Méthode: Etude appariée de type "avant/après" réalisée à partir des données PMSI. Tous les patients des services de neurologie, de neurochirurgie adulte et des urgences ayant bénéficié d’un examen sur l’IRM dédiée aux urgences au cours du second semestre 2009 sont inclus (période après). Pour l’appariement, l’ensemble des séjours réalisés dans ces services au cours du second semestre 2008 sont considérés (période avant). Un modèle logistique, estimant la probabilité de réalisation d’une IRM en 2009, est utilisé pour prédire la probabilité de sa réalisation en 2008.Résultats: En 2009, 1797 patients ont été explorés sur l’IRM. 65% des examens d’IRM ont été réalisés le jour de l’admission, 20% le lendemain et 15% les jours suivants. En neurologie, la DMS évolue peu entre 2008/2009 (9,84 à 9,71 jours, p=0,8114). Aux urgences, la DMS passe de 10,16 à 8,79 jours entre 2008 et 2009, (?DMS=-1,37 jours, p=0,0054). La différence de DMS au sein de ce sous-échantillon tient aux séjours pour lesquels l’IRM est prescrite le jour de l’admission (?DMS=-2,20 jours, p=0,0001). Aux urgences, la DMS pour les suspicions d’AVC diminue quand l’examen est prescrit le jour de l’admission (?DMS=- 3,91 jours, p<0,0001) ou le lendemain (?DMS=-3,04 jours, p=0,0370).Conclusion : Cette étude tend à montrer que l’installation d’une IRM dédiée aux urgences permet de réduire la durée moyenne des séjours pour lesquels une IRM est prescrite aux urgences de l’ordre d’une journée. Pour les suspicions d’AVC admises aux urgences, la réduction de durée de séjour est de 3-4 jours. Pour autant, ces résultats ne permettent pas de dire si une IRM doit être dédiée à l’urgence. Cette analyse pourrait être complétée d’une étude coût/bénéfice intégrant notamment les conséquences d’une meilleure prise en charge des patients.Intervenant : BRUANDET Amélie (Département d’Information Médicale, Clinique de Santé Publique, CHRU de Lille).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Qualité des pratiques et des soins : évaluation, indicateurs, tableaux de bord. Modérateurs : Daniel MAYEUX (Centre Alexis Vautrin de Nancy), Annick VALENCE (Maternité Régionale Universitaire de Nancy).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : DMS, durée moyenne de séjour, EMOIS Nancy 2011, IRM, PMSI
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EMOIS Nancy 2011 - Taux de mortalité hospitalier : les données du PMSI sont-elles utilisables ?
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BLUM Dominique
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Titre : Taux de mortalité hospitalier : les données du PMSI sont-elles utilisables en l’état ?Résumé : Réduire le nombre de « décès hospitaliers évitables » est un objectif majeur de santé publique. La publication annuelle du taux de mortalité des établissements de santé en est un des volets. Pour collecter l’information de base, les services de l’État prévoient d’exploiter le mode de sortie par décès de la base nationale de données médicales issue du PMSI. Présente-t-elle les critères de qualité et d’exhaustivité nécessaires ? Quelles adaptations seraient nécessaires pour répondre à l’objectif de santé publique poursuivi ?Matériel et méthode : Dans une approche théorique nous analysons d’abord les éléments conceptuels et techniques, tels que le rôle du décès dans la classification des GHM et les modulations tarifaires de la T2A, et émettons des hypothèses sur l’adéquation du recueil du PMSI pour le calcul du taux de mortalité. Nous limitant ensuite en pratique aux cas de figure dont les résultats attendus sont absolument certains, nous mesurons les taux de décès partiels fournis par la base nationale de résumés de sortie anonymes (RSA) de 2008. Finalement nous confrontons nos résultats à ceux issus de diverses publications nationales.Résultats : L’approche théorique prédit l’inadéquation du PMSI pour la mesure de la mortalité. Nos analyses chiffrées la confirment et coïncident avec celles déjà publiées : le recueil des décès y est très imparfait, majoritairement par défaut et parfois par excès. L’erreur globale avoisine cinq pour cent, soit cinquante fois plus que la précision nécessaire à l’objectif poursuivi.Discussion et conclusion : Si l’on exclut l’hypothèse d’un recueil spécifique, alors des modifications de deux ordres sont à apporter à celui du PMSI : techniques pour les unes, réglementaires pour les autres. C’est à ces conditions qu’on dotera la communauté hospitalière d’un outil fiable, complémentaire des mesures opérationnelles sur lesquelles doit se fonder une politique volontariste de réduction des décès hospitaliers évitables.Intervenant : BLUM Dominique (Le-pmsi.fr, Thise, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : PMSI et épidémiologie. Modérateurs : V. GILLERON (CHU de Bordeaux), E. SAULEAU (CHU de Strasbourg).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : EMOIS Nancy 2011, épidémiologie, GHM, PMSI, résumés de sorties anonymes, RSA, T2A, taux de mortalité hospitalier
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EMOIS Nancy 2011 - Anonymat du patient dans le PMSI : quel leurre est-il ?
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BLUM Dominique
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Titre : Anonymat du patient dans le PMSI : quel leurre est-il ?Résumé : Les données indirectement nominatives recueillies dans le cadre du PMSI sont «doublement anonymisées » lors de leur transformation en RSA puis de leur transmission à l’ATIH par la plateforme e-PMSI. Mais en pratique, quel est aujourd’hui le degré d’anonymisation de ces enregistrements, « enrichis » au fil du temps d’informations ré-identifiantes ?Matériel et méthode : La base nationale de RSA de 2008 issue du PMSI MCO est analysée avec de simples outils statistiques descriptifs. Diverses combinaisons de critères sont employées pour en extraire les dossiers : le nombre de dossiers extraits reflète la qualité de l’anonymisation vis-à-vis de ces critères. Plusieurs exemples concrets permettent d’en mesurer les conséquences.Résultats : Combiner l’établissement d’accueil, l’âge, le sexe, le mois de sortie, le code géographique et le mode de sortie demeure très identifiant (on le savait depuis 1998).Désormais sans le mode de sortie mais avec les informations de chaînage, on lève l’anonymat de 76% des patients. Et même avec le département au lieu du code géographique et de l’établissement d’accueil, on identifie individuellement 96% des patients venus au moins deux fois.Discussion et conclusion : Une fois identifiés dans la base nationale grâce à des informations «de notoriété publique », c’est alors le détail de leur dossier médical que les patients exposent aux tiers, à leur insu. Trois séries de questions se posent : peut-on éviter que le recueil du PMSI permette finalement d’identifier n’importe quel patient hospitalisé en France ? Pourquoi y a-t-il discordance entre le processus déclaré à la CNIL et le dispositif mis en place ? Quel contrôle exerce actuellement la CNIL sur la diffusion à des organismes privés (assureurs, employeurs, médias,, officines ad hoc, etc.) de ces bases de données réputées anonymes mais finalement extrêmement identifiantes ?Intervenant : BLUM Dominique (Le-pmsi.fr, Thise, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Surveillance et vigilance. Modérateurs : Marc BREMOND (Lyon), Jeanne FRESSON (Maternité Régionale Universitaire de Nancy).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : anonymat, ATIH, CNIL, données personnelles du patient, e-PMSI, EMOIS Nancy 2011, MCO, PMSI, RSA
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EMOIS Nancy 2011 - Recours aux unités de soins palliatifs et à l’HAD.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BLOTIERE Pierre-Olivier
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Titre : EMOIS Nancy 2011 - Recours aux unités de soins palliatifs et à l’HAD des personnes décédées d’une tumeur maligne en 2008 : variabilité selon la localisation tumorale et disparités régionales.Résumé : Objectif : Déterminer la part des personnes décédées d’une tumeur maligne en 2008 ayant eu recours aux soins palliatifs ou à l’hospitalisation à domicile (’HAD) au cours de leur dernière année de vie selon la localisation tumorale et la région.Méthode : La date de décès provenait du statut vital INSEE intégré dans le SNIIRAM, lui-même chaîné au PMSI court-séjour et HAD. La cause supposée du décès a été identifiée principalement à partir du diagnostic principal du séjour au cours duquel il est survenu. Ainsi, 70% des causes de décès ont été identifiées par algorithme. Seuls les patients avec un Groupe Homogène de Malades de soins palliatifs ont été considérés hospitalisés en soins palliatifs. Les taux régionaux ont été ajustés par standardisation directe sur l’âge et le sexe. Les résultats ont été calculés pour le régime général hors fonctionnaires (N=49 millions dont 250 000 décès en 2008 avec une cause identifiée).Résultat : Pour 76 000 personnes la cause de décès était une tumeur maligne, soit 33% des causes de décès identifiées par algorithme. Le taux de recours aux soins palliatifs s’élevait à 48% des décédés par tumeur (côlon 46%, poumon 54%, sein 61%). L’hospitalisation en lit dédié concernait 60 % de ces patients, et en unité 13%. Le taux de recours à l’HAD était de 11% (côlon 12%, sein 14%, col de l’utérus 18%). Parmi les personnes décédées de tumeur du poumon, les taux régionaux de recours étaient très variables : de 25% en Franche-Comté à 66% dans le Limousin pour les soins palliatifs et de 2% en Languedoc-Roussillon à 20% dans le Limousin pour l’HAD. Des répartitions voisines étaient retrouvées pour les personnes décédées de tumeur du côlon ou du pancréas.Conclusion : Les taux de recours aux soins palliatifs ou à l’HAD présentaient de fortes disparités selon la localisation tumorale et la région.Intervenants : Pierre-Olivier Blotière ( Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés, Paris, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Qualité des pratiques et des soins : évaluation, indicateurs, tableaux de bord. Modérateurs : Daniel MAYEUX (Centre Alexis Vautrin de Nancy), Annick VALENCE (Maternité Régionale Universitaire de Nancy).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : algorithme, EMOIS Nancy 2011, établissement de santé, hospitalisation à domicile, soins palliatifs, tumeur maligne
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EMOIS Nancy 2011 - Utilisation des données PMSI dans les études épidémiologiques
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BERNIER Marie Odile
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Titre : Utilisation des données PMSI dans les études épidémiologiques : individualisation des patients présentant un cancer ou une pathologie à risque de cancer.Résumé : La Cohorte Enfant Scanner qui étudie le risque de cancer radio-induit après exposition dans l’enfance à des examens scanner pourrait bénéficier des informations cliniques contenues dans le PMSI.Cependant, la qualité de ces données et leur adéquation aux besoins propres des études doivent être validés. L’objectif de notre étude était de mettre en place un algorithme permettant d’individualiser des enfants présentant un cancer ou une pathologie à risque de cancer à partir des diagnostics principaux (DP) et diagnostics associés (DA) fournis par la base PMSI.Méthodes : Un échantillon de 140 enfants ayant eu un examen scanner et pour lesquels le diagnostic clinique et des données PMSI étaient disponibles a été tiré au sort parmi les enfants ayant eu un examen scanner en 2002 dans le service de radiologie de l’hôpital Necker. Les données PMSI de toutes les hospitalisations de l’enfant sur la période 2002-2008 étaient prises en compte. Un algorithme a été construit à partir des codes de la CIM 10 pour les items « cancer » et « pathologie à risque de cancer ». L’algorithme a ensuite été testé sur cet échantillon de patients.Résultats : Sept et 15 enfants présentaient respectivement un cancer et une pathologie prédisposant au cancer. Sur l’échantillon test, la sensibilité de l’algorithme pour individualiser les enfants ayant un diagnostic de cancer ou de maladie à risque de cancer était de 100%, alors que les spécificités étaient respectivement de 98% et de 97% et les valeurs prédictives positives de 67% et 78%.Discussion/Conclusion : Les codages des diagnostics de la base PMSI ont permis d’identifier avec une très bonne sensibilité et une excellente spécificité les enfants présentant un cancer ou une pathologie à risque de cancer. Ces données permettront de mieux préciser les diagnostics cliniques des enfants inclus dans la Cohorte Enfant Scanner.Intervenant : BERNIER Marie Odile (Laboratoire d’Epidémiologie, Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, Fontenay aux Roses).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : PMSI et épidémiologie II. Modérateurs Eliane ALBUISSON (CHU de Nancy) et Gilles CHATELIER (Association Robert Debré – Paris).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : algorithme, cancer, CIM 10, codage, Cohorte Enfant Scanner, DA, DP, EMOIS Nancy 2011, épidémiologie, PMSI
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