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Notions de probabilités, expériences et variables aléatoires, fonction de répartition, espérance et variance
/ Canal-u.fr
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Expériences et variables aléatoires, fonction de répartition, espérance et variance Mot(s) clés libre(s) : statistique, variance, variable aléatoire, espérance
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EMOIS Nancy 2011 - Données médico-administratives pour l’estimation de l’incidence des cancers.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
ABBAS Rachid
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Titre : Intérêt des bases de données médico-administratives pour l’estimation de l’incidence des cancers.Résumé : L'objectif de ce travail est d’évaluer sous quelles conditions les données médico-administratives collectées dans plusieurs pays, et notamment dans le cadre du Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI) en France, pourraient être utilisées en épidémiologie pour évaluer l’incidence des cancers.Matériel et Méthodes : Les sources d’information médicales classiquement utilisées en épidémiologie comprennent les données de mortalité et les données de morbidité parmi lesquelles on retrouve les registres de population et les données médico-administratives. Les registres de population apportent une information de qualité mais elle est souvent limitée à une population restreinte. Pour estimer l’incidence d’un cancer sur une population plus importante, il faut alors utiliser des données de mortalité, qui sont souvent incomplètes (cancer de bon pronostic, cancer non enregistré comme cause de décès).Après avoir fait le point sur le recueil des données médico-administratives, créées pour le financement à l’activité des établissements de soins, les avantages et les limites de leur utilisation en épidémiologie sont évoqués au niveau international.Résultats : Les bases de données médico-administratives sont une source de données standardisées de niveau national disponibles dans de nombreux pays. Leur utilisation pour la facturation favorise leur qualité et leur exhaustivité. Les patients atteints de cancers étant souvent hospitalisés, ils sont bien représentés dans ces bases. Nous avons identifié quelques limites à l’utilisation de ces bases de données. La plupart peuvent être corrigées ou contrôlées avec le chaînage entre les données médico-administratives et les données de registres. Il est également possible de corriger les estimations issues des bases médico-administratives en extrapolant les données de registres avec un modèle statistique.Conclusion : Si l’intérêt des bases de données médico-administratives est bien démontré, il est indispensable de maintenir le recueil des données de registre pour permettre une validation de ces données, que ce soit par des techniques de chaînage ou de modélisation.Intervenant : ABBAS Rachid (CHRU, Service de Bio statistique et d’Informatique Médicale, Dijon, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : PMSI et épidémiologie II. Modérateurs Eliane ALBUISSON (CHU de Nancy) et Gilles CHATELIER (Association Robert Debré – Paris).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : bases de données médico-administratives, cancers, chaînage, données de registre, EMOIS Nancy 2011, épidémiologie, modélisation, PMSI
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EMOIS Nancy 2011 - Activité de l’équipe d’évaluation gériatrique du CH de Senlis
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
AMAGLI Françine
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Titre : Etude de l’impact de l’activité de l’équipe mobile d’évaluation gériatrique du CH de Senlis, Oise.Résumé : Créée en 2003, l’équipe mobile d’évaluation gériatrique (EMEG) du CH de Senlis intervient systématiquement en chirurgie depuis 2009. L’objectif est d’améliorer la prise en charge clinique des patients âgés, population croissante, vulnérable et poly-pathologique.Méthodes : Les patients âgés de 70 ans et plus hospitalisés en chirurgie sont évalués par l’équipe. Un Résumé d’Unité Médicale (RUM) spécifique est codé lorsque des comorbidités sont prises en charge. Une étude comparative a été menée sur les données PMSI de trois périodes : de juin à décembre 2008 (pas d’évaluation systématique), de juin à décembre 2009 (début de l’évaluation systématique) et de janvier à juin 2010 (évaluation systématique). L’étude d’impact porte sur le codage des comorbidités, les durées et la valorisation des séjours selon l’âge.Résultats : Pour les patients âgés, la durée moyenne de séjour (DMS) se réduit d’une période sur l’autre, témoignant d’une meilleure prise en charge globale. Le codage des comorbidités prises en charge lors du séjour s’améliore au fil des périodes d’études. Sur le premier semestre 2010, pour près de 46% de séjours en chirurgie, une démence est associée; pour 63%, une dénutrition est associée et pour 7,5%, des escarres de décubitus. La valorisation totale pour les séjours en chirurgie est en baisse entre 2009 et 2010, car il existe une baisse d’activité. Le tarif moyen global par séjour reste stable. Par contre, la part de séjours pour les patients de 70 ans et plus dans la valorisation totale augmente (de 42% à 48%), le tarif moyen passant de 4800 à 5300 €.Discussion/Conclusion : L’objectif de l’EMEG d’amélioration de la prise en charge clinique des patients âgés en chirurgie est atteint. Ils sont systématiquement évalués et bénéficient d’une prise en charge gériatrique multidisciplinaire, coordonnée et adaptée. Deux indicateurs d’impact secondaires le corroborent : une diminution de la DMS et une meilleure valorisation des séjours.Intervenant : AMAGLI Françine (Equipe mobile de Gériatrie, Pôle de gérontologie, Centre Hospitalier de Senlis, Oise, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Il n’y a pas que le MCO : activité externe, HAD, SSR, Psychiatrie. Modérateurs : Sandra GOMEZ (Agence Technique Information, Hospitalisation-Lyon), Pierre METRAL (RESAMUT – Lyon).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : chirurgie, codage, DMS, EMEG, EMOIS Nancy 2011, gériatrie, RUM, valorisation
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EMOIS Nancy 2011 - Alimentation d’un registre épidémiologique de pédiatrie
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BAYAT Sahar
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Alimentation d’un registre épidémiologique de pédiatrie. Comparaison d’une recherche plein texte sur le dossier médical versus PMSI.Résumé : L’alimentation des registres épidémiologiques repose sur un recueil manuel de l’information. Avec le développement des SIH apparaît la possibilité d’alimenter semi automatiquement ces registres à partir des dossiers patients informatisés. Cependant, les données médicales numériques sont encore largement en plein texte. Nous démontrons l’intérêt d’utiliser ces sources de données non structurées, pour l’alimentation du registre breton des malformations congénitales. Nous comparons notre méthode au PMSI.Méthode : Le système repose sur un entrepôt de documents et de données biocliniques associé à un système de recherche d’information. La recherche est basée sur des mots clefs décrivant les pathologies « spina bifida » et « épi/hypospadias ». Un enrichissement sémantique avec la terminologie Snomed internationale a été effectué. Les requêtes PMSI sont basées sur les codes des deux pathologies. Les requêtes concernaient une période identique, en excluant pour la comparaison avec le PMSI les consultations externes.Résultats : La population d’intérêt comptait 6620 patients (16 512 comptes rendus). La meilleure requête plein texte identifie pour spina : 14 cas (dont 11 vrais positifs (précision 78,5%)) et pour Epi/Hypospadias 116 cas (dont 102 vrais positifs (précision 87 ,9%)). En excluant les consultations, le PMSI repère pour spina : 6 cas (dont 5 VP) versus 10 cas pour le plein-texte (dont 8 VP) avec une couverture plein texte/PMSI=83%. Pour hypospadias, le PMSI retrouve 88 cas (dont 87 VP), couverture plein-texte/PMSI=96,5%. Pour les deux pathologies, le plein-texte a identifié, à partir des consultations, 22 cas (dont 15 VP). Aucun gain n’est constaté avec l’enrichissement sémantique. Les FP étaient dus au contexte (ex : antécédent familial).Discussion/Conclusion : Le système démontre un excellent recouvrement du PMSI. Il était impossible de se comparer aux données du registre puisque celui-ci n’existait pas encore. L’étape ultérieure sera de le faire. D’autre part le système a montré son intérêt pour repérer des cas au-delà du PMSI, dans les courriers de consultation (non utilisé dans le codage).Intervenant : BAYAT Sahar (Unité Inserm U936, IFR 140, Faculté de Médecine, Université de Rennes 1, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : PMSI et épidémiologie. Modérateurs : V. GILLERON (CHU de Bordeaux), E. SAULEAU (CHU de Strasbourg).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : codage, EMOIS Nancy 2011, épidémiologie, indexation, pédiatrie, PMSI, registre, SIH, système d'information hospitalier
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EMOIS Nancy 2011 - Utilisation des bases PMSI pour la détection d’effets indésirables médicamenteux.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BAYAT Sahar
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Titre : Utilisation des bases PMSI pour la détection d’effets indésirables médicamenteux.Objectif : Le système de notification spontanée d’effets indésirables médicamenteux (EIM) manque d’exhaustivité. L’objectif de cette étude était d’évaluer les performances des requêtes sur les codes diagnostics de la base de données PMSI pour l’identification d’EIM graves.Méthodes : Le Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) et le Département d’Information Médicale du CHU de Rennes ont établi une liste d’EIM potentiellement graves ainsi que les codes de la Classification Internationale des Maladies (CIM10) correspondants. La requête réalisée sur la base PMSI concernait les séjours effectués au CHU de Rennes en 2009. Tous les compte-rendus d’hospitalisation et les examens complémentaires disponibles ont été examinés afin de valider les cas d’EIM identifiés par cette requête. Parallèlement, les notifications spontanées des mêmes EIM faites auprès du CRPV sur la même période ont été recherchées dans la Base Nationale de Pharmacovigilance.Résultats : Sur 383 dossiers identifiés par la requête PMSI, 142 cas ont été retenus (37,1 %).Certains codes CIM10 avaient un rendement (proportion de cas retenus par rapport aux cas identifiés) intéressant, supérieur à 40% (T88.6 : Choc anaphylactique dû à des effets indésirables d'une substance médicamenteuse, L27.0 : Eruption généralisée due à des médicaments, J70.4 : Affections pulmonaires interstitielles médicamenteuses, G62.0 : Polynévrite médicamenteuse et N14.1 : Néphropathie due à d'autres médicaments). 79,5% des EIM ont été détectés par ces cinq codes. Sur la même période, 98 EIM du même type ont été déclarés auprès du CRPV. 22 cas étaient communs. La proportion de cas communs par rapport aux cas retenus à partir de la requête PMSI était de 15,5 %. La complémentarité des deux modes de recueil apparaît donc intéressante.Discussion : L’utilisation des requêtes PMSI peut constituer un outil de veille pour la détection d’EIM graves, en complément de la notification spontanée. Ainsi, les requêtes mensuelles sur les codes à haut rendement sont effectuées au CHU de Rennes.Intervenant : BAYAT Sahar (Département d’Information Médicale, CHU Pontchaillou, Rennes, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Surveillance et vigilance. Modérateurs : Marc BREMOND (Lyon), Jeanne FRESSON (Maternité Régionale Universitaire de Nancy).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : CIM10, CRPV, DIM, effets indésirables médicamenteux, EIM, EMOIS Nancy 2011, pharmacovigilance, PMSI
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EMOIS Nancy 2011 - Utilisation des données PMSI dans les études épidémiologiques
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BERNIER Marie Odile
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Titre : Utilisation des données PMSI dans les études épidémiologiques : individualisation des patients présentant un cancer ou une pathologie à risque de cancer.Résumé : La Cohorte Enfant Scanner qui étudie le risque de cancer radio-induit après exposition dans l’enfance à des examens scanner pourrait bénéficier des informations cliniques contenues dans le PMSI.Cependant, la qualité de ces données et leur adéquation aux besoins propres des études doivent être validés. L’objectif de notre étude était de mettre en place un algorithme permettant d’individualiser des enfants présentant un cancer ou une pathologie à risque de cancer à partir des diagnostics principaux (DP) et diagnostics associés (DA) fournis par la base PMSI.Méthodes : Un échantillon de 140 enfants ayant eu un examen scanner et pour lesquels le diagnostic clinique et des données PMSI étaient disponibles a été tiré au sort parmi les enfants ayant eu un examen scanner en 2002 dans le service de radiologie de l’hôpital Necker. Les données PMSI de toutes les hospitalisations de l’enfant sur la période 2002-2008 étaient prises en compte. Un algorithme a été construit à partir des codes de la CIM 10 pour les items « cancer » et « pathologie à risque de cancer ». L’algorithme a ensuite été testé sur cet échantillon de patients.Résultats : Sept et 15 enfants présentaient respectivement un cancer et une pathologie prédisposant au cancer. Sur l’échantillon test, la sensibilité de l’algorithme pour individualiser les enfants ayant un diagnostic de cancer ou de maladie à risque de cancer était de 100%, alors que les spécificités étaient respectivement de 98% et de 97% et les valeurs prédictives positives de 67% et 78%.Discussion/Conclusion : Les codages des diagnostics de la base PMSI ont permis d’identifier avec une très bonne sensibilité et une excellente spécificité les enfants présentant un cancer ou une pathologie à risque de cancer. Ces données permettront de mieux préciser les diagnostics cliniques des enfants inclus dans la Cohorte Enfant Scanner.Intervenant : BERNIER Marie Odile (Laboratoire d’Epidémiologie, Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, Fontenay aux Roses).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : PMSI et épidémiologie II. Modérateurs Eliane ALBUISSON (CHU de Nancy) et Gilles CHATELIER (Association Robert Debré – Paris).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : algorithme, cancer, CIM 10, codage, Cohorte Enfant Scanner, DA, DP, EMOIS Nancy 2011, épidémiologie, PMSI
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EMOIS Nancy 2011 - Recours aux unités de soins palliatifs et à l’HAD.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BLOTIERE Pierre-Olivier
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Titre : EMOIS Nancy 2011 - Recours aux unités de soins palliatifs et à l’HAD des personnes décédées d’une tumeur maligne en 2008 : variabilité selon la localisation tumorale et disparités régionales.Résumé : Objectif : Déterminer la part des personnes décédées d’une tumeur maligne en 2008 ayant eu recours aux soins palliatifs ou à l’hospitalisation à domicile (’HAD) au cours de leur dernière année de vie selon la localisation tumorale et la région.Méthode : La date de décès provenait du statut vital INSEE intégré dans le SNIIRAM, lui-même chaîné au PMSI court-séjour et HAD. La cause supposée du décès a été identifiée principalement à partir du diagnostic principal du séjour au cours duquel il est survenu. Ainsi, 70% des causes de décès ont été identifiées par algorithme. Seuls les patients avec un Groupe Homogène de Malades de soins palliatifs ont été considérés hospitalisés en soins palliatifs. Les taux régionaux ont été ajustés par standardisation directe sur l’âge et le sexe. Les résultats ont été calculés pour le régime général hors fonctionnaires (N=49 millions dont 250 000 décès en 2008 avec une cause identifiée).Résultat : Pour 76 000 personnes la cause de décès était une tumeur maligne, soit 33% des causes de décès identifiées par algorithme. Le taux de recours aux soins palliatifs s’élevait à 48% des décédés par tumeur (côlon 46%, poumon 54%, sein 61%). L’hospitalisation en lit dédié concernait 60 % de ces patients, et en unité 13%. Le taux de recours à l’HAD était de 11% (côlon 12%, sein 14%, col de l’utérus 18%). Parmi les personnes décédées de tumeur du poumon, les taux régionaux de recours étaient très variables : de 25% en Franche-Comté à 66% dans le Limousin pour les soins palliatifs et de 2% en Languedoc-Roussillon à 20% dans le Limousin pour l’HAD. Des répartitions voisines étaient retrouvées pour les personnes décédées de tumeur du côlon ou du pancréas.Conclusion : Les taux de recours aux soins palliatifs ou à l’HAD présentaient de fortes disparités selon la localisation tumorale et la région.Intervenants : Pierre-Olivier Blotière ( Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés, Paris, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Qualité des pratiques et des soins : évaluation, indicateurs, tableaux de bord. Modérateurs : Daniel MAYEUX (Centre Alexis Vautrin de Nancy), Annick VALENCE (Maternité Régionale Universitaire de Nancy).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : algorithme, EMOIS Nancy 2011, établissement de santé, hospitalisation à domicile, soins palliatifs, tumeur maligne
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EMOIS Nancy 2011 - Anonymat du patient dans le PMSI : quel leurre est-il ?
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BLUM Dominique
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Titre : Anonymat du patient dans le PMSI : quel leurre est-il ?Résumé : Les données indirectement nominatives recueillies dans le cadre du PMSI sont «doublement anonymisées » lors de leur transformation en RSA puis de leur transmission à l’ATIH par la plateforme e-PMSI. Mais en pratique, quel est aujourd’hui le degré d’anonymisation de ces enregistrements, « enrichis » au fil du temps d’informations ré-identifiantes ?Matériel et méthode : La base nationale de RSA de 2008 issue du PMSI MCO est analysée avec de simples outils statistiques descriptifs. Diverses combinaisons de critères sont employées pour en extraire les dossiers : le nombre de dossiers extraits reflète la qualité de l’anonymisation vis-à-vis de ces critères. Plusieurs exemples concrets permettent d’en mesurer les conséquences.Résultats : Combiner l’établissement d’accueil, l’âge, le sexe, le mois de sortie, le code géographique et le mode de sortie demeure très identifiant (on le savait depuis 1998).Désormais sans le mode de sortie mais avec les informations de chaînage, on lève l’anonymat de 76% des patients. Et même avec le département au lieu du code géographique et de l’établissement d’accueil, on identifie individuellement 96% des patients venus au moins deux fois.Discussion et conclusion : Une fois identifiés dans la base nationale grâce à des informations «de notoriété publique », c’est alors le détail de leur dossier médical que les patients exposent aux tiers, à leur insu. Trois séries de questions se posent : peut-on éviter que le recueil du PMSI permette finalement d’identifier n’importe quel patient hospitalisé en France ? Pourquoi y a-t-il discordance entre le processus déclaré à la CNIL et le dispositif mis en place ? Quel contrôle exerce actuellement la CNIL sur la diffusion à des organismes privés (assureurs, employeurs, médias,, officines ad hoc, etc.) de ces bases de données réputées anonymes mais finalement extrêmement identifiantes ?Intervenant : BLUM Dominique (Le-pmsi.fr, Thise, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Surveillance et vigilance. Modérateurs : Marc BREMOND (Lyon), Jeanne FRESSON (Maternité Régionale Universitaire de Nancy).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : anonymat, ATIH, CNIL, données personnelles du patient, e-PMSI, EMOIS Nancy 2011, MCO, PMSI, RSA
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EMOIS Nancy 2011 - Taux de mortalité hospitalier : les données du PMSI sont-elles utilisables ?
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BLUM Dominique
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Titre : Taux de mortalité hospitalier : les données du PMSI sont-elles utilisables en l’état ?Résumé : Réduire le nombre de « décès hospitaliers évitables » est un objectif majeur de santé publique. La publication annuelle du taux de mortalité des établissements de santé en est un des volets. Pour collecter l’information de base, les services de l’État prévoient d’exploiter le mode de sortie par décès de la base nationale de données médicales issue du PMSI. Présente-t-elle les critères de qualité et d’exhaustivité nécessaires ? Quelles adaptations seraient nécessaires pour répondre à l’objectif de santé publique poursuivi ?Matériel et méthode : Dans une approche théorique nous analysons d’abord les éléments conceptuels et techniques, tels que le rôle du décès dans la classification des GHM et les modulations tarifaires de la T2A, et émettons des hypothèses sur l’adéquation du recueil du PMSI pour le calcul du taux de mortalité. Nous limitant ensuite en pratique aux cas de figure dont les résultats attendus sont absolument certains, nous mesurons les taux de décès partiels fournis par la base nationale de résumés de sortie anonymes (RSA) de 2008. Finalement nous confrontons nos résultats à ceux issus de diverses publications nationales.Résultats : L’approche théorique prédit l’inadéquation du PMSI pour la mesure de la mortalité. Nos analyses chiffrées la confirment et coïncident avec celles déjà publiées : le recueil des décès y est très imparfait, majoritairement par défaut et parfois par excès. L’erreur globale avoisine cinq pour cent, soit cinquante fois plus que la précision nécessaire à l’objectif poursuivi.Discussion et conclusion : Si l’on exclut l’hypothèse d’un recueil spécifique, alors des modifications de deux ordres sont à apporter à celui du PMSI : techniques pour les unes, réglementaires pour les autres. C’est à ces conditions qu’on dotera la communauté hospitalière d’un outil fiable, complémentaire des mesures opérationnelles sur lesquelles doit se fonder une politique volontariste de réduction des décès hospitaliers évitables.Intervenant : BLUM Dominique (Le-pmsi.fr, Thise, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : PMSI et épidémiologie. Modérateurs : V. GILLERON (CHU de Bordeaux), E. SAULEAU (CHU de Strasbourg).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : EMOIS Nancy 2011, épidémiologie, GHM, PMSI, résumés de sorties anonymes, RSA, T2A, taux de mortalité hospitalier
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EMOIS Nancy 2011 - Impact de l’installation d’une IRM dédiée aux urgences sur les durées de séjour.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BRUANDET Amélie
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Titre : Impact de l’installation d’une IRM dédiée aux urgences sur les durées de séjour au CHRU de Lille.Résumé : CHRU de Lille sur la durée moyenne des séjours (DMS).Matériel et Méthode: Etude appariée de type "avant/après" réalisée à partir des données PMSI. Tous les patients des services de neurologie, de neurochirurgie adulte et des urgences ayant bénéficié d’un examen sur l’IRM dédiée aux urgences au cours du second semestre 2009 sont inclus (période après). Pour l’appariement, l’ensemble des séjours réalisés dans ces services au cours du second semestre 2008 sont considérés (période avant). Un modèle logistique, estimant la probabilité de réalisation d’une IRM en 2009, est utilisé pour prédire la probabilité de sa réalisation en 2008.Résultats: En 2009, 1797 patients ont été explorés sur l’IRM. 65% des examens d’IRM ont été réalisés le jour de l’admission, 20% le lendemain et 15% les jours suivants. En neurologie, la DMS évolue peu entre 2008/2009 (9,84 à 9,71 jours, p=0,8114). Aux urgences, la DMS passe de 10,16 à 8,79 jours entre 2008 et 2009, (?DMS=-1,37 jours, p=0,0054). La différence de DMS au sein de ce sous-échantillon tient aux séjours pour lesquels l’IRM est prescrite le jour de l’admission (?DMS=-2,20 jours, p=0,0001). Aux urgences, la DMS pour les suspicions d’AVC diminue quand l’examen est prescrit le jour de l’admission (?DMS=- 3,91 jours, p<0,0001) ou le lendemain (?DMS=-3,04 jours, p=0,0370).Conclusion : Cette étude tend à montrer que l’installation d’une IRM dédiée aux urgences permet de réduire la durée moyenne des séjours pour lesquels une IRM est prescrite aux urgences de l’ordre d’une journée. Pour les suspicions d’AVC admises aux urgences, la réduction de durée de séjour est de 3-4 jours. Pour autant, ces résultats ne permettent pas de dire si une IRM doit être dédiée à l’urgence. Cette analyse pourrait être complétée d’une étude coût/bénéfice intégrant notamment les conséquences d’une meilleure prise en charge des patients.Intervenant : BRUANDET Amélie (Département d’Information Médicale, Clinique de Santé Publique, CHRU de Lille).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Qualité des pratiques et des soins : évaluation, indicateurs, tableaux de bord. Modérateurs : Daniel MAYEUX (Centre Alexis Vautrin de Nancy), Annick VALENCE (Maternité Régionale Universitaire de Nancy).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : DMS, durée moyenne de séjour, EMOIS Nancy 2011, IRM, PMSI
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