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On ne naît plus femme ou homme par hasard
/ Eric (CICA Vidéo Aubervilliers) Garreau
/ 24-11-2014
/ Canal-u.fr
PISON Gilles
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Il naît un peu plus de garçons que de filles : 105 garçons pour 100 filles en moyenne. Ce rapport varie très peu dans l'espèce humaine, que ce soit dans l’espace ou dans le temps. Pourtant la proportion de garçons chez les nouveau-nés s’est mise à augmenter dans les années 1980 dans plusieurs pays d’Asie de l’Est, notamment en Chine et en Corée du Sud. Il existe une préférence marquée pour les garçons dans ces pays et elle est très ancienne. Pourquoi n’avait-elle pas entraîné jusque-là une hausse de la proportion de naissances masculines ? Ce déséquilibre, lié à l’avortement sélectif des filles, s’est étendu depuis à d’autres pays d’Asie (Inde, Viet Nam) et à d’autres continents. On l’observe depuis peu en Europe dans les Balkans. Va-t-il s’étendre encore plus ?Toutes les Conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : croissance démographique
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Notions de probabilités, expériences et variables aléatoires, fonction de répartition, espérance et variance
/ Canal-u.fr
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Expériences et variables aléatoires, fonction de répartition, espérance et variance Mot(s) clés libre(s) : statistique, variance, variable aléatoire, espérance
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La naissance de la médecine scientifique (par Pierre Corvol)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 30-09-2014
/ Canal-u.fr
CORVOL Pierre, MONTENOT Jean
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La naissance de la médecine scientifiqueDans La Maison Nuncingen (1837), Balzac met en scène une conversation entre quatre journalistes échauffés par un bon repas. L’un des commensaux, Émile Blondet, déclare sur un ton qu’on imagine volontiers sentencieux : « La médecine moderne, dont le plus beau titre de gloire est d’avoir, de 1799 à 1837, passé de l’état conjectural à l’état de science positive, et ce par l’influence de la grande École analyste de Paris, a démontré que, dans une certaine période, l’homme s’est complètement renouvelé… ». Quel crédit accorder à l’assertion que Balzac fait tenir à son personnage ?Que la médecine ait d’abord été – et cela depuis ses origines plus ou moins liées à la magie ou à la sorcellerie – sinon un art de guérir à tout le moins un ensemble de techniques destinées à soulager l’homme malade, personne n’en disconviendra. Mais à quel moment cet art est-il devenu une science, et si l’on reprend les termes que Balzac emprunte certainement à Auguste Comte « une science positive » ?En quelques décennies, à partir du début du XIXe siècle les progrès de la physiologie, de l’anatomie clinique (Xavier Bichat), la naissance de l’épidémiologie, le développement de la médecine expérimentale (Claude Bernard), l’introduction de nouveaux outils de mesure et l’introduction de la statistique ont révolutionné la médecine instaurant de nouveaux rapports entre la théorie et la pratique, modifiant profondément la relation du médecin au malade. Ces progrès incontestables de la médecine ont beaucoup contribué à affermir le crédit et l’estime accordés par un grand nombre aux sciences et aux techniques.Pierre Corvol se propose de retracer quelques uns de ces moments cruciaux qui ont conduit à faire de la médecine sinon une science du moins, selon une formule empruntée Georges Canguilhem, une « somme de sciences appliquées ».Cette conférence s’adresse à tous, élèves des filières commerciales, scientifiques ou littéraires, et tout particulièrement aux élèves de classes préparatoires littéraires qui ont le thème de la « science » au programme de leurs concours de cette année.Conférence du docteur Pierre Corvol(Professeur émérite au Collège de France) Mot(s) clés libre(s) : vaccination, EBM : evidence based medicine, essai thérapeutique, épidémiologie, mesure glycémie, système circulatoire, histologie, milieu intérieur, Claude Bernard, anatomopathologie, industrie pharmaceutique, biostatistique
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Famines et crises de surmortalité au XXe siècle, le cas de l’Ukraine
/ Eric (CICA Vidéo Aubervilliers) Garreau
/ 10-02-2014
/ Canal-u.fr
VALLIN Jacques
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Au début des années 1930, la politique de confiscation des récoltes a
causé une terrible famine dans les régions céréalières du sud de l’URSS
et tout particulièrement l’Ukraine. Les conséquences démographiques –
déficit de naissances, surmortalité, migrations – ont été massives.
Néanmoins leur ampleur réelle a longtemps fait l’objet d’estimations
contradictoires, faute d’accès à l’ensemble de l’information. Pour
l’Ukraine, une réévaluation précise fondée sur toutes les sources
disponibles permet aujourd’hui de fournir un ordre de grandeur à peu
près fiable des pertes immédiates : 2,6 millions de morts, 1 million de
naissances manquantes et presqu’autant de déportés. Soit au total 4,6
millions. Les pertes de la seconde guerre mondiale ont été encore plus
lourdes : 12,5 millions. Elles ont aussi eu elles-mêmes des conséquences
à long terme qui pèsent encore aujourd’hui sur l’état de la population
ukrainienne. Mais pour être complet il faut aussi comparer ces pertes à
celles qu’a produites la crise plus insidieuse qu’a connu le système
sanitaire de ce pays depuis le milieu des années 1960.Toutes les Conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : démographie, famine, Ukraine
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EMOIS Nancy 2011 - Utilisation des données PMSI dans les études épidémiologiques
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BERNIER Marie Odile
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Titre : Utilisation des données PMSI dans les études épidémiologiques : individualisation des patients présentant un cancer ou une pathologie à risque de cancer.Résumé : La Cohorte Enfant Scanner qui étudie le risque de cancer radio-induit après exposition dans l’enfance à des examens scanner pourrait bénéficier des informations cliniques contenues dans le PMSI.Cependant, la qualité de ces données et leur adéquation aux besoins propres des études doivent être validés. L’objectif de notre étude était de mettre en place un algorithme permettant d’individualiser des enfants présentant un cancer ou une pathologie à risque de cancer à partir des diagnostics principaux (DP) et diagnostics associés (DA) fournis par la base PMSI.Méthodes : Un échantillon de 140 enfants ayant eu un examen scanner et pour lesquels le diagnostic clinique et des données PMSI étaient disponibles a été tiré au sort parmi les enfants ayant eu un examen scanner en 2002 dans le service de radiologie de l’hôpital Necker. Les données PMSI de toutes les hospitalisations de l’enfant sur la période 2002-2008 étaient prises en compte. Un algorithme a été construit à partir des codes de la CIM 10 pour les items « cancer » et « pathologie à risque de cancer ». L’algorithme a ensuite été testé sur cet échantillon de patients.Résultats : Sept et 15 enfants présentaient respectivement un cancer et une pathologie prédisposant au cancer. Sur l’échantillon test, la sensibilité de l’algorithme pour individualiser les enfants ayant un diagnostic de cancer ou de maladie à risque de cancer était de 100%, alors que les spécificités étaient respectivement de 98% et de 97% et les valeurs prédictives positives de 67% et 78%.Discussion/Conclusion : Les codages des diagnostics de la base PMSI ont permis d’identifier avec une très bonne sensibilité et une excellente spécificité les enfants présentant un cancer ou une pathologie à risque de cancer. Ces données permettront de mieux préciser les diagnostics cliniques des enfants inclus dans la Cohorte Enfant Scanner.Intervenant : BERNIER Marie Odile (Laboratoire d’Epidémiologie, Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, Fontenay aux Roses).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : PMSI et épidémiologie II. Modérateurs Eliane ALBUISSON (CHU de Nancy) et Gilles CHATELIER (Association Robert Debré – Paris).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : algorithme, cancer, CIM 10, codage, Cohorte Enfant Scanner, DA, DP, EMOIS Nancy 2011, épidémiologie, PMSI
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EMOIS Nancy 2011 - Utilisation des bases PMSI pour la détection d’effets indésirables médicamenteux.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BAYAT Sahar
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Titre : Utilisation des bases PMSI pour la détection d’effets indésirables médicamenteux.Objectif : Le système de notification spontanée d’effets indésirables médicamenteux (EIM) manque d’exhaustivité. L’objectif de cette étude était d’évaluer les performances des requêtes sur les codes diagnostics de la base de données PMSI pour l’identification d’EIM graves.Méthodes : Le Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) et le Département d’Information Médicale du CHU de Rennes ont établi une liste d’EIM potentiellement graves ainsi que les codes de la Classification Internationale des Maladies (CIM10) correspondants. La requête réalisée sur la base PMSI concernait les séjours effectués au CHU de Rennes en 2009. Tous les compte-rendus d’hospitalisation et les examens complémentaires disponibles ont été examinés afin de valider les cas d’EIM identifiés par cette requête. Parallèlement, les notifications spontanées des mêmes EIM faites auprès du CRPV sur la même période ont été recherchées dans la Base Nationale de Pharmacovigilance.Résultats : Sur 383 dossiers identifiés par la requête PMSI, 142 cas ont été retenus (37,1 %).Certains codes CIM10 avaient un rendement (proportion de cas retenus par rapport aux cas identifiés) intéressant, supérieur à 40% (T88.6 : Choc anaphylactique dû à des effets indésirables d'une substance médicamenteuse, L27.0 : Eruption généralisée due à des médicaments, J70.4 : Affections pulmonaires interstitielles médicamenteuses, G62.0 : Polynévrite médicamenteuse et N14.1 : Néphropathie due à d'autres médicaments). 79,5% des EIM ont été détectés par ces cinq codes. Sur la même période, 98 EIM du même type ont été déclarés auprès du CRPV. 22 cas étaient communs. La proportion de cas communs par rapport aux cas retenus à partir de la requête PMSI était de 15,5 %. La complémentarité des deux modes de recueil apparaît donc intéressante.Discussion : L’utilisation des requêtes PMSI peut constituer un outil de veille pour la détection d’EIM graves, en complément de la notification spontanée. Ainsi, les requêtes mensuelles sur les codes à haut rendement sont effectuées au CHU de Rennes.Intervenant : BAYAT Sahar (Département d’Information Médicale, CHU Pontchaillou, Rennes, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Surveillance et vigilance. Modérateurs : Marc BREMOND (Lyon), Jeanne FRESSON (Maternité Régionale Universitaire de Nancy).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : CIM10, CRPV, DIM, effets indésirables médicamenteux, EIM, EMOIS Nancy 2011, pharmacovigilance, PMSI
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EMOIS Nancy 2011 - Un panorama de l’offre de soins en orthogénie en France
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
COLLET Marc
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Titre : Un panorama de l’offre de soins en orthogénie en France : caractéristiques, évolutions et apport de la médecine de la ville.Résumé : Pour assurer un réel choix du lieu et de la méthode d’intervention, une offre de soins en matière d’interruption volontaire de grossesse variée et bien répartie sur le territoire est nécessaire. Le désengagement du secteur privé face à des tarifs jugés insuffisants et les difficultés quant aux délais de prise en charge ont abouti à la mise en œuvre de politiques visant à diversifier les modes d’accès.Méthodes : Cet article dresse un panorama de l’offre de soins en orthogénie en France depuis le milieu des années 1990 à partir des données administratives de la Statistique annuelle des établissements de santé, du programme de médicalisation des systèmes d’information et des remboursements des forfaits IVG en ville de la CNAM-TS, et des données de l’enquête 2007 de la DREES auprès des femmes ayant eu recours à l’IVG. Il s’agit d’analyser l’impact du développement de la méthode médicamenteuse et du mouvement de restructuration et de regroupement des activités hospitalières (maternités notamment) sur l’accès à l’IVG.Résultats : Les conditions d’accès semblent s’être améliorées : délais de prise en charge en baisse, diversification des méthodes pratiquées, temps d’accès aux services d’orthogénie assez faibles et homogènes sur l’ensemble du territoire. On observe cependant localement des contraintes liées aux orientations préférentielles des équipes et aux stratégies organisationnelles. Le développement des IVG médicamenteuses en ville depuis 2004 est surtout assuré par des praticiens déjà spécialisés dans ce type d’acte au sein d’un établissement de santé.Discussion/Conclusion : Le développement rapide de la technique médicamenteuse pose la question de l’adéquation entre l’organisation actuelle des structures et services impliqués et un mode de prise en charge nécessitant un accompagnement important de la patiente. Si les libéraux exerçant exclusivement en cabinet libéral offrent bien la possibilité d’élargir l’éventail des modes de prise en charge, leur contribution effective demeure marginale.Intervenant : COLLET Marc (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, Ministère en charge de la santé, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : La médecine de ville et les aspects médico-sociaux. Modérateurs : François-André ALLAERT (CHRU de Dijon), Rémi UNVOIS (URPS médecins lorraine).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : EMOIS Nancy 2011, interruption volontaire de grossesse, IVG, méthode médicamenteuse, offre de soins, PMSI
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EMOIS Nancy 2011 - Taux de mortalité hospitalier : les données du PMSI sont-elles utilisables ?
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BLUM Dominique
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Titre : Taux de mortalité hospitalier : les données du PMSI sont-elles utilisables en l’état ?Résumé : Réduire le nombre de « décès hospitaliers évitables » est un objectif majeur de santé publique. La publication annuelle du taux de mortalité des établissements de santé en est un des volets. Pour collecter l’information de base, les services de l’État prévoient d’exploiter le mode de sortie par décès de la base nationale de données médicales issue du PMSI. Présente-t-elle les critères de qualité et d’exhaustivité nécessaires ? Quelles adaptations seraient nécessaires pour répondre à l’objectif de santé publique poursuivi ?Matériel et méthode : Dans une approche théorique nous analysons d’abord les éléments conceptuels et techniques, tels que le rôle du décès dans la classification des GHM et les modulations tarifaires de la T2A, et émettons des hypothèses sur l’adéquation du recueil du PMSI pour le calcul du taux de mortalité. Nous limitant ensuite en pratique aux cas de figure dont les résultats attendus sont absolument certains, nous mesurons les taux de décès partiels fournis par la base nationale de résumés de sortie anonymes (RSA) de 2008. Finalement nous confrontons nos résultats à ceux issus de diverses publications nationales.Résultats : L’approche théorique prédit l’inadéquation du PMSI pour la mesure de la mortalité. Nos analyses chiffrées la confirment et coïncident avec celles déjà publiées : le recueil des décès y est très imparfait, majoritairement par défaut et parfois par excès. L’erreur globale avoisine cinq pour cent, soit cinquante fois plus que la précision nécessaire à l’objectif poursuivi.Discussion et conclusion : Si l’on exclut l’hypothèse d’un recueil spécifique, alors des modifications de deux ordres sont à apporter à celui du PMSI : techniques pour les unes, réglementaires pour les autres. C’est à ces conditions qu’on dotera la communauté hospitalière d’un outil fiable, complémentaire des mesures opérationnelles sur lesquelles doit se fonder une politique volontariste de réduction des décès hospitaliers évitables.Intervenant : BLUM Dominique (Le-pmsi.fr, Thise, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : PMSI et épidémiologie. Modérateurs : V. GILLERON (CHU de Bordeaux), E. SAULEAU (CHU de Strasbourg).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : EMOIS Nancy 2011, épidémiologie, GHM, PMSI, résumés de sorties anonymes, RSA, T2A, taux de mortalité hospitalier
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EMOIS Nancy 2011 - Session PMSI et épidémiologie : questions
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
FRESSON Jeanne
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EMOIS Nancy 2011 - Session PMSI et épidémiologie : questionsConférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : PMSI et épidémiologie. Modérateurs : V. GILLERON (CHU de Bordeaux), E. SAULEAU (CHU de Strasbourg).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : code DAS, code Q, EMOIS Nancy 2011, épidémiologie, PMSI, RUM, T2A
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EMOIS Nancy 2011 - Rôle des DIM dans le système d’information périnatal
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
FRESSON Jeanne
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Titre : Rôle des DIM dans le système d’information périnatal : à propos de l’enregistrement des mort-nés en France.Résumé : Le PMSI est une des sources du système d’information périnatal, utilisé en particulier par les réseaux régionaux. Il pourrait également être utile au niveau national et international, pour le suivi temporel et géographique de la mortalité et de la morbidité, foeto-infantile et maternelle, par les services statistiques (INSEE, EUROSTAT, OMS).Pour les statistiques périnatales, l’OMS recommande d’enregistrer toutes les naissances vivantes et les mort-nés à partir de 22 semaines d’aménorrhée (SA), mais, en France, des décrets en 2008 ont supprimé la limite inférieure de 22 SA pour l’enregistrement des mort-nés et ont rendu facultative la déclaration des mort-nés à l’état civil, quel que soit l’âge gestationnel (AG). Notre objectif est de montrer l’impact de ces mesures et le rôle du PMSI dans la production de statistiques nationales de qualité.Méthode : Calcul et description des taux de mortinatalité à partir des statistiques de l’INSEE et du PMSI.Résultats : Le taux de mortinatalité a augmenté de 9,1‰ en 2007 à 10,4‰ en 2008 et 11,7‰ en 2009 (+ 28% en deux ans). L’absence de données sur l’AG et le poids ne permet pas de savoir si l’évolution porte sur l’extension des déclarations ou également sur la diminution des déclarations à partir de 22 SA.Discussion : Depuis 2009, le PMSI est la seule source d’information nationale pour estimer la mortinatalité. Les mortinaissances sont presque toujours des évènements hospitaliers, mais l’exhaustivité des données n’est pas assurée car les consignes du guide méthodologique ne mentionnent pas clairement le caractère indispensable de l’enregistrement de tous les mort-nés. La comptabilité des mort-nés pourrait contribuer à la renégociation tarifaire de ces séjours.Conclusion : Le PMSI peut jouer un rôle important dans l’épidémiologie périnatale. La participation des DIM est indispensable pour améliorer l’exhaustivité, l’harmonisation des codages et la qualité des données pour une utilisation épidémiologique du PMSI qui s’affirme.Intervenant : FRESSON Jeanne (Département d’Information Médicale, Maternité Régionale et Universitaire de Nancy).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : PMSI et épidémiologie. Modérateurs : V. GILLERON (CHU de Bordeaux), E. SAULEAU (CHU de Strasbourg).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : codage, DIM, EMOIS Nancy 2011, épidémiologie, mort-nés, mortinatalité, PMSI, RUM, système d'information périnatal
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