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1 - Tiers-monde : De la décolonisation à la guerre froide
Guerres d’indépendances, guerres subversives, empires
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JE Raymond Aron 2014 Tiers-monde – De la décolonisation à la guerre froide
Journée d’études organisée par le CESPRA et la Société des Amis de Raymond Aron
EHESS – Amphithéâtre François Furet, 105 Bd Raspail, 75006 Paris
Enregistré le lundi 23 juin 2014
Sans jamais consacrer d’ouvrage spécifique à la question du tiers-monde, Aron n’en pas moins développé une série de réflexions fondamentales sur la question coloniale et plus encore sur la question des guerres insurrectionnelles et la nature des régimes politiques du tiers-monde. L’affaire est évidente à parcourir son œuvre de journaliste et d’écrivain politique ; que l’on pense à ses réactions et à ses analyses au jour le jour, des prémisses de la décolonisation à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, des deux guerres d’Indochine ou à ses deux livres sur le conflit algérien. Elle ne l’est pas moins si l’on relit ses ouvrages consacrés aux conflits contemporains et à la théorie de la guerre ou aux relations internationales, ou enfin ceux nés de ses cours de la Sorbonne sur les changements sociopolitiques advenus dans la seconde moitié du XXe siècle. De même développe-t-il dans ses ouvrages sur la guerre et la théorie des relations internationales une réflexion particulièrement subtile sur la nature des guerres insurrectionnelles et leur insertion partielle ou totale dans la guerre froide, comme sur les aspirations des nouveaux États indépendants ou les rapports développés par la « République impériale » avec l’Asie et l’Amérique latine. Le propos de cette journée sera de reprendre ces réflexions souvent oubliées de Raymond Aron pour montrer comment elles ouvrent des pistes novatrices non seulement pour qui cherche à comprendre la nature des régimes politiques en Asie en Afrique ou en Amérique latine durant la deuxième moitié du XXe siècle mais tout autant la nature des régimes politiques contemporains tant en Asie qu’en Afrique ou en Amérique latine.
– Présentation de la journée d’études par Gilles Bataillon, directeur d’études, EHESS-Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron
– 1ère table ronde : Guerres d’indépendances, guerres subversives, empires
Président de séance : Pierre Manent, directeur d’études, EHESS-Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron
- Raymond Aron et l’Algérie : Paul Thibaud, philosophe, ancien directeur de la revue Esprit
- Raymond Aron, analyste des guerres du Vietnam et de la guerre de Corée : Marie Danielle Demelas, professeur émérite, université Paris 3 et Ivan Cadeau, officier-historien au Service historique de la Défense.
- Les Etats-Unis et l’Amérique latine : relecture de République impériale : Gilles Bataillon, directeur d’études, EHESS- Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron
- Le génocide comme guerre totale : Rwanda 1994, Hélène Dumas, docteur en histoire de l’EHESS, ATER Mention Etudes politiques Mot(s) clés libre(s) : décolonisation, régimes politiques
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2 -Tiers-monde – De la décolonisation à la guerre froide. La question des régimes politiques du tiers-monde
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2 - Tiers-monde – De la décolonisation à la guerre froide
Journée d’études organisée par le CESPRA et la Société des Amis de Raymond Aron
2e table ronde : La question des régimes politiques du tiers-mondePrésident de séance : Gilles Bataillon
- Quelle définition politique du tiers-monde ? : Danilo Martucelli, professeur de sociologie, université Paris Descartes
- Religions séculières et populisme latino-américain. Raymond Aron, Gino Germani et le péronisme en Argentine : Daniela Slipak, chercheur, UNSAM-CONICET.En guise de conclusion : relectures commentées de « Démocratie et totalitarisme »
Président de séance : Bernard Manin, directeur d’études, EHESS-Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron
- Démocratie et totalitarisme : une lecture latino-américaniste : Vincent Bloch, docteur en sociologie de l’EHESS, chercheur associé au Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron
- Le totalitarisme chinois, réplique du totalitarisme soviétique : Lucien Bianco, directeur d’études émérite, EHESS-Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine Mot(s) clés libre(s) : décolonisation, régimes politiques
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Ce que les crises font (faire) aux sciences sociales
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Avec Haim Burstin (Université de Milan),
Ivan Ermakoff (EHESS/Université du Wisconsin-Madison),
William Sewell (Université de Chicago),
Timothy Tackett (Université de Californie)
Débat préparé et conduit par Quentin Deluermoz (Université Paris 13/IUF) et Boris Gobille (Ecole Normale Supérieure de Lyon)
Les échanges qui suivent constituent la deuxième partie du débat organisé par la revue Politix. Revue des sciences sociales du politique, à l’occasion du numéro Protagonisme et crises politiques (2015/4, n°112). L’objectif était de revenir sur la notion de « protagonisme » forgée par H. Burstin dans son ouvrage Révolutionnaires. Pour une anthropologie politique de la Révolution française, Paris, Vendémiaire éditions, 2013, et, de là, d’aborder les questions plus générales posées aux chercheurs par les situations de crise politique ou révolutionnaire. Parue sous forme écrite dans le numéro de Politix, la première partie du débat a porté sur l’intérêt et les modalités des approches par en bas des crises, sur le rôle des sensibilités dans la dynamique révolutionnaire, sur les manières de croiser les temporalités ou encore sur les enjeux méthodologiques qui structurent l’étude par les sciences sociales de ces moments d’incertitude. Ce second temps vise à davantage de montée en généralité et à plus d’échange entre les participants, invités à confronter plus directement réflexions, terrains et disciplines. Cela explique le choix de la vidéo, qui permet de retranscrire avec plus d’immédiateté les hésitations ou discussions qui ont marqué la parole très ouverte des participants. Après avoir évoqué le contexte scientifique, les débateurs évoquent dans la vidéo qui suit les moyens de lutter contre la téléologie, la difficulté comme la nécessité de la comparaison, et enfin les dynamiques de fabrication in situ de la légitimité politique en situations de crise.
Nous remercions chaleureusement les participants d’avoir accepté le principe de cette rencontre, de s’être rendus disponibles et d’avoir fait le voyage à Paris. Merci également à Stephen Sawyer (American University of Paris) pour avoir assuré la traduction en simultané des propos de William Sewell. Le débat n’aurait pu avoir lieu sans le concours organisationnel et technique d’Ivan Ermakoff, du Centre de Recherches Sociologiques et Politiques Raymond Aron (CESPRA-UMR 8036), de Bénédicte Barillé et de Serge Blerald (Direction de l’image et de l’audiovisuel, EHESS). Mot(s) clés libre(s) : évolution, innovation, incertitude, historicité, légitimité, crise politique, protagonisme, contingence, téléologie
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Conférence de Jacques Sapir
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« La nation rassemblée et l'état d'urgence décrété : nous vivons un
moment souverainiste.
Mais à quel prix, et sous quelles conditions, pouvons-nous vivre
ensemble ? Cette question fait clivage. Le souverainisme est ce nouveau
spectre qui hante le monde. Rien de plus normal pourtant, car la
question de la souveraineté est fondatrice de la démocratie. Elle fonde
la communauté politique, ce que l'on appelle le peuple, et définit un
ordre politique.
Partout en Europe et dans le monde s'exprime la volonté populaire de
retrouver sa souveraineté. Que ce soit face aux incohérences de l'Union
européenne sur la crise des réfugiés, ou face aux questions suscitées
par le déni de la souveraineté grecque des institutions de la zone Euro,
la souveraineté est la question d'aujourd'hui.
Si la notion de souveraineté a pris une place centrale dans le débat,
c'est bien parce qu'elle touche à quelque chose d'essentiel : la
liberté. Celle de faire et de décider, en son propre nom comme de
manière collective.
Mais qui dit souveraineté dit aussi peuple et laïcité. Aujourd'hui plus
que jamais, il est impératif de rejeter les définitions du peuple
fondées sur l'ethnie ou la religion, et d'affirmer la nature historique
et politique de cette notion.
Faire disparaître du champ politique le principe de souveraineté ne peut
se justifier que par une volonté de faire disparaître aussi le principe
de démocratie. Il ne faut alors pas s'étonner de ce que la société
glisse vers l'anomie et la guerre de ''tous contre tous''. » Mot(s) clés libre(s) : laïcité, démocratie, souveraineté, Etat, nation, Europe
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Forum Nîmois - Charles GIDE - KAHN (2)
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 17 septembre 2015, à la maison du protestantisme à Nîmes Jean-François Kahn.L’ « invention des Français » IIème-IVème siècle. La tragédie de l’occident
C’est la deuxième fois que le Forum Charles Gide te reçoit. C’est dire si nous t’apprécions. Je ne vais pas, comme je le fais pour les invités qui viennent pour la première fois, redire ta carrière très mixte d’historien-philosophe-journaliste-politologue, que tout le monde connait déjà. J’irai droit au sujet.
Ta précédente prestation s’appelait « Comment s’en sortir ». C’était une critique au sens philosophique du mot, précisons-le, de la politique actuelle et tu avais donc exposé tes propositions, dont certaines nous avaient secoués, comme tu savais le faire dans tes chroniques de L’Evènement du jeudi puis Marianne.
Aujourd’hui, nous te recevons en historien critique d’une période bien plus lointaine, que les manuels d’histoire traitent peu, celle qui a vu se constituer ce qui devait devenir la France, avant Clovis... En général, les manuels font partir notre bon vieux pays de France de ce piètre souverain. Tu as rédigé deux tomes sous le titre général: « l’Invention des français » et fixé les limites de l’épure : 100- 430 après Jésus Christ.
Une remarque liminaire. Quelques années auparavant Emmanuel Todd et Hervé Le Bras, avaient publié l’ « Invention de la France », analyse anthropologique de notre pays, pour y distinguer les divers types familiaux, mais qui ne remontait qu’au XVII-XVIIIèime siècle, sur la base des archives paroissiales, pour distinguer famille souche, familles nucléaires et famille communautaires. Très intéressant, très fouillé, très utile pour l’économiste, notamment parce que nous français sommes plutôt du type nucléaire (sauf Bretagne, Alpes et Alsace) alors que les familles allemandes sont plutôt des familles souches. Comme les francs étaient des germains, peut-on imaginer que c’est notre gallo-latinité qui a fait de nous un peuple de familles nucléaires, avec tous les problèmes que cela implique. Peut-être t’y intéresseras-tu dans un autre ouvrage à partir de tous les documents que tu as amassés.
Revenons à toi ! La Gaule est alors romaine depuis que César l’a conquise entre 58 et 51 avant jésus Christ, partant de notre région qui l’était, elle, depuis 121 avant Jésus Christ. Mais comme tu le dis fort justement, s’étendant de l’Armorique aux Alpes, du Rhin aux Pyrénées, elle jouissait d’une grande autonomie, unifiée par une langue d’adoption. Chaque année des représentants de toutes les citées gauloises se réunissaient solennellement à Lyon, délibéraient de leurs affaires communes, et, comme on dirait aujourd’hui, « faisaient Gaule »
Tu soulignes aussi, à non moins juste titre qu’ensuite, considérée par Clovis comme son magot, divisé entre ses fils, qui la divisèrent encore, cette France en devenir, éclata en Neustrie, Austrasie Burgondie,…etc, comme, plus tard, quand, à nouveau, après qu’il l’ait réunifiée, les descendants de Charlemagne la redécoupèrent. Pour toi, donc la France a été inventée par les Romains, et elle s’est « inventée » entre 100 et 430 après jésus Christ, avant d’avoir, si j’ai bien compris , à se réinventer après la Guerre de cent ans !.
Tu as sous-titré, un premier tome, qui va de 100 à 180/90, disons de Trajan, qui a donné à l’Empire romain son extension maximale, à Commode. « Du temps de nos folies gauloises ».
Je ne résiste pas à lire ici le résumé de l’éditeur à ce premier tome, car il vaut aussi, en grande partie pour le second. « Entre 600 avant Jésus-Christ et 500 après, dans ce qu'on appelle aujourd'hui la France, que s'est-il passé ? Faites l'expérience, posez la question : au mieux on vous citera la défaite de Vercingétorix à Alésia et le baptême de Clovis. Le reste est comme un immense trou de plus de mille ans. Or, c'est au fond de ce trou, dans ce creuset, qu'en vérité tout se passe : que, d'un invraisemblable capharnaüm de bandes et de hordes, de tribus et de peuples, de cités et de nations, va peu à peu surgir, se cristalliser, s'affirmer quelque chose d'étrange, mille-pattes à mille têtes, qu'on appellera les Français. Aventure improbable, inouïe, parfois démentielle. Nul réalisateur hollywoodien n'oserait imaginer la dramaturgie de cette épopée dont Jean-François Kahn retrace la dynamique et l'effervescence, tant y tonitruent la fureur et l'hilarité, le fracas des armes et le sifflement des intrigues, l'héroïsme des sacrifices et l'ignominie des forfaitures », la fulgurance des intelligences et l'étalement des médiocrités. La France, déjà ! »
Ta conférence de ce soir. La « Tragédie de l’Occident » part donc de l’Empereur Commode (161-192), qui, comme tu le dis avec ton humour habituel , ne l’était pas tant que cela. Il n’eut rien à envier, à Caligula, Néron ou Domitien. Tu as ajouté un sous-titre « Nos ancêtres découvrent le christianisme, le nationalisme, le socialisme, la bureaucratie et l’oppression fiscale », trahissant là, dès le départ, ton parcours historico- politique fondamentalement anachronique mais totalement pertinent qui nous enchante.
Nous allons donc t’écouter avec notre attention habituelle. Mais puisque, ce soir, je suis dans les citations, et qu’il va s’agir d’une critique philosophique du passage d’un peuple du polythéisme au monothéisme, ce qui, dans la Maison du protestantisme revêt un aspect un peu provoquant, je ne résiste pas à lire une autre citation un peu longue d’un autre de nos amis, qui, je n’en doute pas est aussi le tien.
« Le Dieu unique et créateur est un Dieu jaloux et machiste, qui ne supporte pas la concurrence et ne tolère aucun rival ; Il n’aime pas les mariages mixtes, ni le mélange des genres, ni la prospérité des hérésies et, pour cause, puisqu’il se définit comme le seul vrai et que la vérité est unique et l’erreur multiple »
C’est de Régis Debray, dans leur dernier livre commun, « Du ciel à la terre » répondant au philosophe chinois Zhao Tingyang, confucéen, donc ouvert à toutes les religions dont les monothéistes. Comme ton sous-titre, c’est la tragédie de l’Occident, j’ai pensé, que peut-être, tu regrettais que nous n’ayons pas conservé la religion romaine polythéiste.
Quitte à être provoquant jusqu’au bout, moi qui suit plutôt de formation scientifique, je vais aussi citer la réponse du grand mathématicien Laplace, répondant à Napoléon qui lui parlait de Dieu : « Sire, je n’ai pas besoin de cette hypothèse ».
Au demeurant, n’y-a-t-il pas aujourd’hui, mais ce n’est pas propre à la France, une sorte de polythéisme général, au moins sous-jacent, de l’argent, bien sûr, et des sous-dieux auxquels il donne accès, la consommation, la bagnole, les objets connectés, internet, le sexe, le soleil et le bronzage, les jeux…On n’arrêterait pas ! Les églises se vident, les hypermarchés se remplissent. Les mosquées ne sont pleines que parce que trop de leurs fidèles n’ont pas, pas assez à leurs yeux, en tous cas, accès à tous ces dieux matériels ?
Jean François, fut-ce une tragédie réelle que ce passage au monothéisme des années 100-400 ? Ou le mot est-il une simple provocation de ta part ? A toi de nous éclairer ! Mot(s) clés libre(s) : anthropologie historique
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Frédérick Douzet
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Frédérick Douzet est professeure des universités à l’Institut Français de Géopolitique de l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis et titulaire de la Chaire Castex de Cyberstratégie.
Ses recherches portent sur les enjeux géopolitiques du cyberespace, c’est-à-dire les rivalités de pouvoir liées à l’expansion globale de l’Internet et de l’espace de communication qu’il génère, entre une multiplicité d’acteurs (Etats, entreprises, individus, groupes politiques, hackers, criminels…).
Flux de données entre pays, poids de l’Asie dans la population internaute, développement des infrastructures physiques, répartition des plate-formes d’intermédiation (Google, Facebook, Baidu)… Frédérick Douzet cherche à comprendre et cartographier la géographie du cyberespace et ses enjeux dans les rapports de pouvoir. Elle analyse les représentations et les stratégies développées par les acteurs pour contrer les menaces et exploiter les opportunités offertes par le cyberespace, nouvelle dimension des conflits géopolitiques contemporains. Mot(s) clés libre(s) : Internet, géopolitique, enjeux, cyberespace
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Humanisme et mondialisation
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Entretiens des Universités de L’Académie de Strasbourg
Conférence de Jean BAECHLER, Professeur de Sociologie historique à la Sorbonne,
Ancien président de l’Académie des sciences morales et politiques et de l’Institut de France Mot(s) clés libre(s) : mondialisation, humanisme
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L'avenir des gauches européennes
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La gauche semble aujourd’hui traverser un moment crucial de son histoire. Est-il d’ailleurs possible de parler de la gauche, alors que se dessine une fracture de plus en plus nette entre plusieurs gauches ?
D’un côté, la gauche de gouvernement, en France
notamment, conduit une politique qui se veut réformiste, mais qui peine à
obtenir des résultats et provoque l’éloignement de ses électeurs
traditionnels. D’un autre côté, des mouvements de gauche plus radicaux,
à travers des partis comme Podemos et Syriza ou de nouveaux leaders
comme Jeremy Corbyn, connaissent un véritable essor en s’appuyant sur la
dénonciation de l’orientation « néolibérale » des partis aux pouvoir.
Cependant, il leur reste encore à réussir leur intégration dans les
différents systèmes parlementaires et à prouver qu’ils sont capables de
relever les défis auxquels les États européens font face.
Dans ce contexte, il faut se demander quel est l’avenir des gauches
européennes. Quelles sont les faiblesses et les forces des différentes
formations de gauche en Europe ? La division entre les gauches
européennes est-elle appelée à se résorber ou à s’élargir? Que peuvent proposer la gauche ou les gauches comme projet d’avenir pour les pays européens ?
Le renouveau viendra-t-il de la gauche radicale ?
Gaël BRUSTIER, auteur de A demain, Gramsci !, Paris, Cerf, 2015.
La social-démocratie a-t-elle encore quelque chose à offrir ?
Gérard GRUNBERG, co-auteur de La Loi et les Prophètes : les socialistes français et les institutions politiques, Paris, CNRS éd., 2013.
Réflexions sur la fin de l’idée socialiste
Pierre MANENT, auteur de Situation de la France, Paris, Desclée de Brouwer, 2015.
Lien vers le site de l’AMEP: http://etudespolitiques.org/wp/ Mot(s) clés libre(s) : démocratie, gauche, socialisme, néolibéralisme
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La géopolitique des conflits contemporains : quelles chances pour la paix ?
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Conférence organisée le 13 octobre 2014, par le Collège Méditerranéen des Libertés et l'Université de Toulon à l'UFR de Droit.Animée par Monsieur Joseph Maïla, Professeur de sociologie politique et de relations internationales.Professeur,
directeur de programme au sein de l'ESSEC IRENE( Institut de
recherche et d'enseignement sur la négociation) où il anime les
projets liés à la médiation internationale. De 2010 à 2012,
directeur de la prospective du ministère des Affaires Etrangères.
Nombreuses missions pour l'OIF( Organisation Internationale de la
Francophonie). Membre de la Commission du Livre Blanc sur la
politique étrangère et européenne de la France ( 2008). Membre de
la commission du Livre Blanc de la défense et de la sécurité
nationale( septembre 2012 - Janvier 2013). Mot(s) clés libre(s) : géopolitique
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Le vote en Afrique. Continuités et ruptures au miroir du multipartisme
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2015 et 2016 sont des années de consultations
électorales en Afrique. Ces moments sont exemplaires pour questionner
l’ordinaire de la politique : les institutions, la société civile, ainsi
que les processus de démocratisation et ses violences.
Il s’agira de comparer plusieurs élections, en problématisant les continuités et les ruptures que vit le continent aujourd’hui.
INTERVENANTS
Jean-Nicolas Bach (LAM / Sciences Po
Bordeaux), "Élections et ajustements autoritaires en Ethiopie et dans la
Corne de l’Afrique"
Remy Bazenguissa-Ganga (EHESS), "Réflexions autour des guerres électorales"
Régis Marzin (journaliste indépendant),
"Élections en Afrique en 2016 et avancement du processus de
démocratisation continentale"
Oumarou Barry (spécialiste des médias), Modérateur. Mot(s) clés libre(s) : démocratie, élections, dictature, institutions publiques
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