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Les cocons de l'Imérina
/ Emmanuel PONS, Serge MONTAGNAN
/ 10-01-2007
/ Canal-U - OAI Archive
PONS Emmanuel, MONTAGNAN Serge
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Les hauts plateaux de l’Imerina, à Madagascar, abritent encore, sur certaines zones, une forêt essentiellement peuplée de tapias. Denise habite aujourd’hui à Arivonimamo, un gros bourg à cinquante kilomètres d'Antananarivo. Elle possède, non loin de là, adossée à son village natal, une concession dans la forêt voisine.C’est là, avec le restant de sa famille, qu'elle ramasse les cocons de borocera qui fourniront, après traitement, la fameuse soie sauvage du pays. L'activité du tissage redémarre doucement à Arivonimamo sous l’impulsion d'associations. Quelques jeunes couples, à l'image de Raymond et Elina, s'équipent de machines à tisser plus modernes que les métiers traditionnels.La filière continue d'exister, malgré la concurrence sévère des tissus venus d'Asie, préservant une biodiversité menacée par la déforestation. Mot(s) clés libre(s) : Borocera madagascariensis, cocon, écosystème, filière de la soie, Imerina, Madagascar, métier à tisser, soie sauvage, tapis, travail des femmes
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Offrande maternelle et fillette impertinente, temple de Mangleshwar, Mana, village du haut des Rongpa
/ 24-06-2010
/ Canal-u.fr
PASSEPORT Fanny
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Une mère et sa fillette se rendent au temple de Mangleshwar pour effectuer la première prière et offrande à un des dieux de leur village du haut (Mana) suite à la migration depuis leur village du bas (Ghinghran). La fillette profite de l’occasion pour provoquer sa mère en évoquant la malédiction. Sa mère, fâchée, lui enseigne les bonnes paroles... Mot(s) clés libre(s) : vidéo, Chamoli, Mana, Rongpa, semi-nomadisme, prière, offrande, malédiction, autel, hindouisme, petite enfance, film ethnographique, Inde, Uttarakhand
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La photo : toilette à 7 mois de Vishal Ganesh
/ 21-04-2010
/ Canal-u.fr
PASSEPORT Fanny
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Film sous titré en français
Une mère effectue la toilette et le massage de son bébé de 7 mois, prénommé Vishal Ganesh dans le village du bas (Ghinghran) de cette société semi-nomade.
Ghinghran, village du bas des Rongpa, District de Chamoli, Uttarakhand, Inde, Avril 2010. Mot(s) clés libre(s) : vidéo, huile de moutarde, soin, Uttarakhand, Chamoli, Rongpa, défécation, bassine, petite enfance, toilette, film ethnographique, Inde, massage, eau
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La mode et les modes
/ Mission 2000 en France
/ 19-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MAURIES Patrick
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Conférence de Patrick Mauriès Mot(s) clés libre(s) : haute couture, mode, prêt à porter, stylisme, vêtement
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Chronique des Pygmées baka : récolte et préparation des feuilles de koko
/ Laurent MAGET
/ 08-05-2015
/ Canal-u.fr
MAGET Laurent
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Le koko (Gnetum africanum) est une liane sauvage de la forêt humide d'Afrique équatoriale. Les feuilles sont récoltées sur la liane. La composition des feuilles est son principal intérêt pour l'homme. La teneur en protéines est particulièrement élevée, ce qui en fait un légume de choix. Elles sont consommées cuites, fréquemment associées à de la pâte d'arachide.
Elles existent à l'état sauvage dans toute la sous-région d'Afrique centrale. Leur aire de répartition géographique s'étend depuis le Nigéria, le Cameroun, La République centrafricaine, le Gabon, la République du Congo (Congo Brazzaville), la République Démocratique du Congo, jusqu'en Angola.
Avec les femmes et enfants des villages de Bareko, Carrière et Petit Mayang
CAMÉRA SON MONTAGE RÉALISATION : Laurent Maget
PRODUCTION : L. Maget, Laboratoire dynamique de l'évolution humaine UPR2147 CNRS Mot(s) clés libre(s) : afrique, pygmées, cuisine, vidéo, Cameroun, feuilles, baka, Gnetum africanum)
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Chronique des Pygmées baka : Récolte du miel (Poki)
/ Laurent MAGET
/ 10-05-2014
/ Canal-u.fr
MAGET Laurent
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Le miel est l’aliment le plus sucré des ressources puisées par les Baka dans la forêt. Chaque récolte de miel est une réjouissance, qu’elle qu'en soit la variété. Le miel poki, que fabrique l’Apis mellifica (tòŋgì ), est le plus sucré et le plus recherché.
Crépin à repéré la ruche depuis plusieurs jours.
Il a passé la matinée à abattre l'arbre dans lequel se trouve l'essaim et qui est susceptible de contenir du miel. Il n’est jamais certain que l’arbre tombera du bon côté quant à l’accès au miel.
ACTEUR : Mebouta Crépin
CAMÉRA SON MONTAGE RÉALISATION : Laurent Maget
PRODUCTION : L. Maget, Laboratoire dynamique de l'évolution humaine UPR2147 CNRS Mot(s) clés libre(s) : pygmées, Cameroun, miel, tronc à miel, collecte, baka, vidéo, apis mellifica
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Chronique des Pygmées baka : Pygmées Baka, le grand Virage
/ Laurent MAGET
/ 23-10-2013
/ Canal-u.fr
MAGET Laurent
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De Lomié à Messok, un long ruban de piste s’étend sur plus de 60 km. Grumiers, voitures héroïques, motos...
C’est une route. Tout au long, de multiples villages s’ancrent en bordure. L’habitat ici ne sépare pas vraiment la communauté pygmée de la communauté non-pygmée. Ils échangent beaucoup de biens, et même de temps en temps quelques gènes. Partout en fait, la route constitue l’avenir.
C’est au bord de la route que circulent les gens. Si l’on a un gibier à vendre, c’est au bord de la route que l’on va se mettre pour attendre qu’une voiture vienne l’acheter. Si on veut envoyer ses enfants à l’école, si on veut
aller au dispensaire...Il faut être sur la route. Pourtant, les Pygmées visibles en bord de route ne représentent qu’une fraction de ce qui se passe en réalité. Il y a des portes derrière les maisons, qui s’ouvrent sur la
forêt. 5 jours par semaine ils sont en forêt ou dans leurs champs qui sont à l’écart.
Dès les années 50, parmi les missionnaires présents dans l’est-Cameroun, le père Ignace Dhellemmes avait porté une attention particulière aux Bakas. À partir de la léproserie de Kouamb à Abong-Mbang où il
était affecté, il décide de mettre sur pied un projet pour la promotion de l’agriculture, l’éducation, la santé auprès des populations Baka. Au début des années 70, deux sœurs le rejoignent et fondent un village entièrement Baka à 40 km de Lomié où elles regroupent plusieurs familles. Ce fut le début du village Moangue-le-Bosquet. Des regroupements identiques voient le jour à Nochouam et à Nomedjo entre 25 et 30 km de Lomié. Cette communauté mît sur pied une structure de développement dénommée AAPPEC (activités pour l’auto-promotion des population de l’Est-Cameroun) donnant une place importante à la langue et à la culture Baka. De nos jours AAPPEC compte une soixantaine de centres d’éducation de base où plus de
3000 enfants Baka et Bantous viennent apprendre à lire et à écrire. Pour le volet justice et paix, on leur parle des droits et devoirs du citoyen camerounais à part entière, en les incitant à faire établir des documents officiels, tels que les actes de naissances et les cartes d’identité nationale.
Si les exploitations forestières ont commencé de coloniser l’espace depuis plus de cinquante ans, une autre perspective s’annonce, inquiétante : après de longues études d’impact, une mine est en construction avant le démarrage de son exploitation en 2014. Il s’agit d’exploiter le cobalt, le nickel et le manganèse en « tenant dûment compte des risques économiques, sociaux et environnementaux du projet et avec un engagement fort pour le développement durable des communautés touchées. Toutes les activités seront confinées dans les limites autorisées de la mine, où GeoCam a seule le droit de développer jusqu'à 1250 hectares de terres dans les limites des 1645 ha permis. »
Même si on consdère que les études d’impact comme la politique de compensation des populations concernées procèdent d’une authentique bonne volonté, cette mine nécessitera la présence de centaines d’ouvriers (plus de 1000) dont la plupart viendront d'ailleurs. Il faudra les nourrir et la demande en « viande de brousse », qui se fait déjà rare, risque de faire disparaître cette ressource naturelle. Venant de loin et sans leur famille, les ouvriers voudront « trouver l’amour », et nous connaissons bien les processus qui aboutissent aux maladies dramatiques qui en résultent.
Du micro (recherches sur la croissance) au macro (conjoncture passée, actuelle et à venir), notre film pose davantage de questions qu’il n’en résout.
Le Bosquet nous offre une synthèse de la situation des Pygmées en général. Confrontés aux chocs d’une civilisation à laquelle rien ne les à préparé, leur savoir ancestral se dilue. Les scientifiques de nombreuses disciplines s’efforcent d’enregistrer cette connaissance avant qu’elle ne disparaisse.
Si Alain Froment comme Fernand connaissent parfaitement leur terrain, plusieurs témoins peuvent nous raconter l’évolution de cette communauté depuis les années 60 (Sœur Albéric, Robert
Brisson...). Mais Kalo, Baka de 58 ans, a tout vécu, tout connu et possède la qualité du
conteur. Il est l’un de nos personnages essentiels au récit.
Des chercheurs à nos hôtes nous balayons un ensemble de problématiques considérables.
"Pygmées Baka, le grand virage" se pose à la croisée de mouvements bien distincts et complémentaires.
La science en marche et le destin d’une population très réduite de chasseurs cueilleurs
que la modernité emporte dans une spirale qui les broient.CAMÉRA SON: Steeve Calvo
MONTAGE RÉALISATION : Laurent Maget
PRODUCTION :CNRS Images / IRD audiovisuel / L. Maget, Laboratoire dynamique de l'évolution humaine UPR2147 CNRS
Prix du film d'Exploration au Festival International du Film maritime, d'Exploration et d'Environnement de Toulon 2013 Mot(s) clés libre(s) : afrique, pêche au barrage, baka, chasse, Cameroun, vidéo, anthropologie biologique, documentaire, pygmées, cuillette
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Chronique des Pygmées baka : pêche au barrage - Campement du serpent
/ Laurent MAGET
/ 21-03-2013
/ Canal-u.fr
MAGET Laurent
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Est du Cameroun à 40 km de Lomié
Quelques semaines avant la récolte des mangues sauvages (Irvingia gabonensis) qui dure toute la petite saison sèche, les femmes, accompagnées de quelques hommes, partent en forêt établir un petit campement pour une campagne de pêche. Elles feront boucaner le poisson qui leur servira de réserve alimentaire en forêt durant la récolte.
C'est l'occasion de soirées danse et de contes autour d'un feu de braise. Durant les jours suivants, j'interroge chacune et chacun sur son village d'origine, celui de ses parents pour étudier la migration surprenante qui donne naissance à Moangue,-Le Bosquet, "Ville" Baka de plus de 800 pygmées.
CAMÉRA SON MONTAGE RÉALISATION : Laurent Maget
Production : L. Maget, Laboratoire dynamique de l'évolution humaine UPR2147 CNRS Mot(s) clés libre(s) : pygmées, mongoulou, pêche au barrage, huttes, semi-nomadisme, baka, campement, anthropologie audio-visuelle, Cameroun, pêche, mongulu
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Chronique des Pygmées baka : Le masque d'Edzengui
/ Laurent MAGET
/ 23-04-2010
/ Canal-u.fr
MAGET Laurent
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Village de Mayang. est du Cameroun à 45 km de Lomié.
Edzengui est l'esprit de la forêt qui veille sur les Baka. Il
soigne, conseille, protège.
Edzengui est également une pratique rituelle
dont les manifestations sont essentiellement réservées aux seuls
initiés.
Les enfants de Mayang, village de Pygmées Baka, partent en forêt récolter le raphia pour réaliser le masque de cérémonie d'Edzengui. Il s’agit souvent d’endroits marécageux. Les fibres jaunes qui constituent le masque sont récoltées sur les branches du palmier raphia laurentii. Des lianes sont arrachées puis tendues d’un arbre à un autre pour constituer la structure sur laquelle ces fibres seront tissées. Ce sont surtout les hommes qui réalisent le tissage de la parure, les femmes chantent et aident à l’extraction des fibres ; il est nécessaire de séparer les petites tiges dures des fibres afin de n’en garder que les longues parties souples. Ces opérations sont délicates dans la mesure où les extrémités des fibres sont très coupantes, mais cela n’empêche pas les jeunes, filles ou garçons, de s’amuser à confectionner des bracelets ou autres coiffes. Le trajet du retour est l'occasion de jeux et de chants. Une fois arrivés au coeur du village, les enfants effectuent une ultime danse tournoyante avant de disparaître dans la forêt.
CAMÉRA SON MONTAGE RÉALISATION : Laurent Maget
Production : L. Maget, Laboratoire dynamique de l'évolution humaine UPR2147 CNRS
ACTEURS, les enfants et adolescents du village de Mayang Mot(s) clés libre(s) : masque, raphia laurentii, palmier raphia, edzengui, baka, cérémonie, Cameroun, jeux, jeunesse, fabrication, pygmées, afrique, mythlogie pygmées
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Chronique des Pygmées baka : la rumeur du sida
/ 03-05-2014
/ Canal-u.fr
MAGET Laurent
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Campement de Meybot, est du Cameroun, à 50 km au sud de Lomié
Medou Gaston, alias "En Poudre", est un grand tibola (chanteur). Le tibola est aussi un "blues baka", chants de peine, de nostalgie, de tristesse.
Medou Gaston : - Avec ce morceau sur le sida tu sais, il y a quelqu'un, il avait la maladie du sida. Donc voilà pourquoi la moquerie vient sur lui.
Paroles du chant :
"Toi n'apporte pas le corps de ton sida ! ta maladie là ! Va là bas !" Donc lui il rentre avec la honte, et il dit "Quoi ? mais mes frères, je suis avec la maladie du sida ? Qui m'a vu avec ça ? Ce n'est pas parce que vous le dites que j'ai la maladie du sida "
ACTEUR : Medou Gaston
CAMÉRA SON MONTAGE RÉALISATION : Laurent Maget
Production : L. Maget, Laboratoire dynamique de l'évolution humaine UPR2147 CNRS Mot(s) clés libre(s) : ethnologie, Meybot, baka, harpe cithare, pygmée, Afrique centrale, chanson, Cameroun, vidéo, sida, musique, Lomié
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