Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Chronique aka 2006 : Békélé, Toilette d'un enfant à la rivière par sa mère
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Dans la rivière proche du campement Békélé, juin 2006 (Bagandou, Lobaye République centrafricaine)Toilette de son dernier-né par Akungu. Mot(s) clés libre(s) : hygiène, Békélé, pleur, rivière, Lobaye, aka, pygmée, Afrique, petite enfance, toilette, République Centrafricaine, film ethnographique, vidéo, eau
|
Accéder à la ressource
|
|
Chronique des pygmées babongo 2007 : Soirée de danse électrique
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Moughombofouala, soirée du 25 fév 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koukamoutou, Gabon)
Soirée en famille dans le salon de Loundou Daniel, chef de regroupement babongo, maître de culte nzobi, devin-guérisseur et patron de bar à vin de canne à sucre.
Le village, situé au pied d'une ligne à haute tension, bénéficie de l'électricité qui permet l'usage sans économie de lecteurs de cassettes et CD, et transforme les nuits et le paysage musical.
Observation des modes de portage des bébés et de l'apprentissage de la danse des fillettes. Mot(s) clés libre(s) : danse, états modifiés de conscience, Ogooué Lolo, vin de canne à sucre, éléctricité, salon, maître de regroupement, nzobi, radio-cassette, portage, Bar, musique, vidéo, Gabon, film ethnographique, Afrique, bébé, pygmée, Babongo, Mokhombofouala
|
Accéder à la ressource
|
|
Entretien sur une tradition d'Asie: le nouvel an lunaire à l'INALCO
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Fête traditionelle d'Asie de l'Est. Elle est aussi connue sous le nom du Nouvel An chinois. Elle est fêtée dans la culture chinoise, coréenne, japonaise, mongole, tibétaine et vietnamienne où elle est basée sur le calendrier chinois traditionnel. Elle est fêtée entre la fin Janvier et la fin Février. En France, c'est un évènement assez important pour la communauté asiatique. On trouve des évènements un peu partout. Nous allons pourtant nous concentrer sur l'évènement organisé par les étudiants et les professeurs de l'INALCO à Paris. Mot(s) clés libre(s) : Asie, Vietnam, Corée, Enseignement INALCO, chine, nouvel an lunaire
|
Accéder à la ressource
|
|
Snöns vetenskap, (version suédoise de "Science de la neige, Nautijaur, Laponie suédoise, 12 novembre 2010")
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Version suèdoise :
I Sápmi är samiska renskötare experter på snö. För att nå lavarna på marken som de livnär sig på under vintern, måste renarna gräva igenom ett snötäcke vars egenskaper ständigt förändras under vinterperioden. Av denna anledning har samerna utvecklat en "snö vetenskap" som inte bara omfattar vad lingvister ofta har utropat som en exceptionell mångfald av termer för att namnge och klassificera snö. De har också utvecklat en intim förståelse för fysikaliska-kemiska processer som påverkar snötäcket. I denna film gräver en samisk renskötare ett hål i snön för att analysera och beskriva hur värmeutbytet har förändrat snöns egenskaper sedan början av säsongen. Han förklarar hur ett isskikt som bildats ovan markytan försvann efter en period av uppvärmning som gjorde att lavarna åter blev tillgängliga för betande renar.
Version suèdoise sous titrée en français :
Science de la neige, Nautijaur, Laponie suédoise, 12 novembre 2010
http://www.canal-u.tv/video/smm/science_de_la_neige_nautijaur_laponie_suedoise_12_novembre_2010.21374
Version suédoise, sous titrée en anglais :
The Science of Snow, Nautijaur, Lapland , 12 November 2010
http://www.canal-u.tv/video/smm/the_science_of_snow_nautijaur_lapland_12_november_2010.21384 Mot(s) clés libre(s) : film ethnographique, klimatförändring, snö, ren, bete, traditionellkunskap, Suède, Laponie, Sami, video, Europe
|
Accéder à la ressource
|
|
Un car rapide sénégalais au Musée de l'Homme de Paris : un chef-d'oeuvre d'art populaire, un “art parlant”
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
ARTISTES
El Hadj Kane & Pape Omar Pouye
ACTEURS
El Hadj Kane, Pape Omar Pouye, les peintres, Malick Seck, l'apprenti, Pape Sall (mairie SICAP Liberté 3, Dakar), Ibrahima Diop & les voisins du chantieret les sons industriels des menuisiers métalliquesAUTEURS : Alain Epelboin & Ndiabou Sega Touré
COMMENTAIRES : Ndiabou Sega Touré & Alain
Epelboin
CAMÉRA, SON, MONTAGE, RÉALISATION : Alain Epelboin
REMERCIEMENTS : El Hadj Kane, Pape Omar Pouye, Pape Sall, Ibrahima Diop et les voisins du chantier, Alioune Thiam (CETUD Sénégal), la famille du défunt El Hadj El Kaba Touré, Mireille Gruska & Annie Marx, Studio ad hoc France.
RÉSUMÉ :Dans son exposition permanente, dans la partie consacrée à la mondialisation, le nouveau Musée de l'Homme de Paris présente un « car rapide » sénégalais, nommé aussi « super », « ndiaga ndiaye : c’est-à-dire un objet industriel du nord, mis au rebut, réapproprié par les artisans, artistes et tradipraticiens des suds. Ce film suit la réalisation des peintures décoratives et protectrices d’un fourgon Saviem Renailt Super-Goélette SG2 datant des années 1970, par deux peintres, spécialistes de cet art populaire, El Hadj Kane et Pape Omar Pouye, à la demande de deux anthropologues Alain Epelboin (CNRS-MNHN Paris) et Ndiabou Sega Touré (UCAD Dakar) en collaboration avec Studio ad hoc, chargé de la réalisation du projet.
L’action a lieu dans un parking de la mairie de SICAP Liberté 3 de Dakar servant d’entrepôt de matériaux de construction et abritant des ateliers de menuiserie métallique à ciel ouvert, avec une ambiance sonore déchirée régulièrement par les sons des scies, meuleuses et autres appareils à souder.
Tout en travaillant, les artistes se racontent, expliquent ce qu’il font, évoquent leur apprentissage auprès de leurs maitres, leurs propres apports artistiques, « leur touche », leur goût à exercer ce métier, leur fierté d’être des artistes. Les deux peintres soulignent leur conscience de réaliser un chef d’oeuvre d’art populaire sénégalais, qui représente le Sénégal et l’Afrique aux yeux des visiteurs d’un grand musée de Paris, sis face à la Tour Eifel, à proximité de l’esplanade du Trocadéro, le Parvis des droits de l'homme où des colporteurs sénégalais « clandestins » sont pourchassés par la police française.
Un art populaire, c’est-à-dire selon eux un art qui parle à tout le monde, sans distinction de classe ou d’âge, mais aussi un témoignage de l’histoire du Sénégal et de ses relations avec la France depuis le XIX ème siècle.
Il s’agit d’un de ces fourgons Super-Goélette Renault
SG2, peints en jaune et bleu, ornés de multiples motifs, couleurs, écritures, amulettes
et objets magiques. Ils assurent quotidiennement les transport en commun dans
les grandes villes du Sénégal, en concurrence avec les bus des grandes
compagnies étatiques et les taxis collectifs privés, voire les charrettes.
Des milliers de Sénégalais les empruntent chaque jour et nombreux sont ceux qui
en gardent, enfouis dans leur mémoire, des images émouvantes, des scènes, des
sons, des odeurs, des émotions datant de
leur jeunesse.
Les fourgons Super-Goélette Renault SAVIEM SG2 produits
de 1967 à 1982, succédant aux Goélettes Renault (1947-1965), ont été très
populaires, équipant massivement les entreprises, les administrations civiles
et militaires européennes. Au fur et à mesure de leurs mises en réforme, des
lots importants ont été revendus massivement dans les colonies françaises, puis
dans les pays francophones devenus indépendants, essentiellement en tant que
véhicules de transport en commun permettant de charger officiellement 25
passagers, sans compter les personnes debout et d’éventuels occupants de la
galerie ou marche-pied..
Dans chacun de ces pays, ces objets industriels du
Nord mis au rebut, ont été réinvestis par des savoir-faire autochtones,
des techniques, de mécanique, de tôlerie, de menuiserie métallique, qui ont
permis à une flotte importante de continuer à circuler jusqu’à présent, chaque
véhicule cumulant des millions de kilomètres.
Au Sénégal, ils ont été également investis de
générations en générations par un art décoratif et protecteur original, à base
de peintures multicolores, de nombreuses formules sentencieuses, morales, protectrices,
en wolof, arabe et français, mais aussi des amulettes, objets,
écritures, portraits de marabouts, « blindant » le véhicule contre
les jaloux, les malfaisants, les génies, générateurs de malchances, de pannes
et d’accidents.
Enfin, ces cars rapides sénégalais aux peintures caractéristiques
sont aussi devenus des sources d’inspiration de dessinateurs de bandes
dessinées, d'artistes, de peintres de tableaux et de peintures sous verre, suwers vendus
aux touristes.
Depuis 2005, le gouvernement sénégalais a confié au du
Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD) un programme de
renouvellement du parc de transports en commun. Les propriétaires des cars
rapides sont incités à les remplacer par des bus de marques indiennes et
asiatiques. Et c’est dans ce cadre que le CETUD a offert un de ces véhicules au
Musée de l’homme, lors d’une campagne de récupération à Saint Louis. Mot(s) clés libre(s) : pollution, deuxième vie des objets, savoirs populaires, tôlerie, menuiserie métallique, peintures décoratives, peintres, art, urbain, Saviem Super-Goélette SG2, Saint Louis, transport en commun, Sénégal, histoire, vidéo, récupération, Dakar, mécanique, arts et traditions populaires, art populaire, Musée de l'Homme de Paris
|
Accéder à la ressource
|
|
Mourir à Tokyo / Natacha Aveline
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 01-01-1999
/ Canal-U - OAI Archive
AVELINE Natacha
Voir le résumé
Voir le résumé
La bulle foncière des années 1985-1990 a profondément modifié le visage de Tokyo. Une bonne partie du tissu pavillonnaire s’est brutalement verticalisé pour donner à la capitale nippone l’allure d’une capitale mondiale. Pris dans la tourmente, les cimetières ont également connu des mutations, parfois même assez spectaculaires. Reste t-il une place pour les cimetières dans la capitale nippone, considérant les fortes contraintes foncières auxquelles elle est soumise ?Le film Mourir à Tokyo témoigne de la résistance opiniâtre des espaces de la mort en dépit de l'explosion urbaine et des mutations, parfois radicales, qui les affectent. L'éclatement du modèle rural de la tombe familiale au profit de tombes individuelles a accru la demande d'emplacements funéraires, rendant ce marché très lucratif. Celui-ci fonctionne désormais selon des logiques très proches des marchés immobiliers, d'où l'intervention très remarquée des sociétés immobilières, en particulier dans deux domaines : l'aménagement de grands cimetières privés en banlieue et l'assistance technique auprès des communautés bouddhiques pour l'aménagement de nouveaux espaces funéraires dans l'enceinte de leurs temples.Version japonaise sous-titrée en français. Mot(s) clés libre(s) : cimetières, croissance urbaine, économie urbaine, spéculation foncière, Tokyo (Japon), urbanisme, utilisation du sol
|
Accéder à la ressource
|
|
A day in Siwa/ Une journée à Siwa/ يوم في سيوة — Siwa Oasis, Egypt (Vincent Battesti, November 2014)
/ Corto Fajal
/ 16-11-2014
/ Canal-u.fr
Battesti Vincent
Voir le résumé
Voir le résumé
La vie quotidienne d’une famille de Siwa et une idée de son empreinte écologique: telle était la commande du Musée de l’Homme pour cette petite vidéo qui devait figurer dans les vitrines de la Galerie de l’Homme renouvelée.
Les images et les sons ont été enregistrés un peu en octobre 2014, surtout en novembre 2014 et principalement le 16 novembre 2014 en suivant Ḥamza, un jeune chef de famille du village d’Aghurmi à Siwa. Comme tous les membres de sa communauté oasienne, singulière oasis berbérophone du désert Libyque égyptien, son activité est tournée vers l’agriculture, le maintien et la production de ses jardins de palmeraie. C’est la saison de la récolte. Lui, comme tous ses voisins, sont affairés à la récolte des dattes sur les palmiers (Phoenix dactylifera L.) et des olives sur des oliviers jamais taillés (Olea europaea L.). Cette période est d’ailleurs l’occasion d’entraides et de coordinations importantes dans les travaux agricoles.
Corto Fajal est le monteur de ce film. Ceci est sa version de cinq minutes, qui ne sera pas retenue (encore trop longue) pour le Musée de l’Homme.
D’autres vidéos tournées en d’autres régions du monde, montées aussi par Corto Fajal, feront le parallèle entre des modes de vie différents. Ce sera la seule vidéo où la famille ne sera que partiellement présentée: comme tous les hommes hors du cercle familial resserré à Siwa, je n’ai pas accès à l’intimité de la vie familiale, ni même l’opportunité de voir des femmes ou jeunes filles.
Cette vidéo a été l’objet d’un contre-don: à la demande d’habitants de Siwa, ce film leur a été montré et distribué.
The daily life of a family of Siwa and an idea of its ecological footprint: this was the request of the Musée de l’Homme (in Paris) for this short movie that should have been displayed in the showcases of the renovated Galerie de l’Homme.
Images and sounds were recorded somewhat in October 2014, especially in November 2014 and primarily November 16th, 2014 following Ḥamza a young head of household in the village of Aghurmi, Siwa Region. Like all members of his oasian community, a unique Berber oasis of the Egyptian Western desert, his activity is directed towards agriculture, maintenance and production of its palm grove gardens. That was the harvest season. He, like all his neighbors, were busy harvesting of dates on the palm (Phoenix dactylifera L.) and olives on never pruned olive trees (Olea europaea L.). This period is also an opportunity for major mutual assistance and coordination in agricultural work.
Corto Fajal is the editor of this film. This is his five-minute version, which will not be used (still too long) in the Musée de l’Homme.
Other videos made in other parts of the world, also edited by Corto Fajal, will make the parallel between different lifestyles. This Siwa movie will be the only one where the family is only partially presented: like all men outside the close family circle in Siwa, I do not have access to the intimacy of family life, or even the opportunity to see women or girls.
This video was the subject of a back gift: at the request of some inhabitants of Siwa, the film was shown and distributed to them. Mot(s) clés libre(s) : Vie quotidienne, Siwa, Récolte, Harvest, Daily life, Travail, Labor, Family, Berber, Amazigh, Égypte, Popular, Egypt, OASIS, agriculture, famille, empreinte écologique, populaire, jardin, horticulture, ecological footprint, berbère, Garden
|
Accéder à la ressource
|
|
Wedding Party in Darb al-Ahmar , A popular Neighborhood — Cairo, Egypt (Vincent Battesti, March 31st, 2011)
/ Vincent Battesti
/ 31-03-2011
/ Canal-u.fr
Battesti Vincent
Voir le résumé
Voir le résumé
Deux mois après le début de la révolution égyptienne de 2011, la vie se poursuit, les mariages reprennent au Caire. Cette vidéo a été montée dans la perspective d’un contre-don: la vidéo retournait à la famille de la mariée: son père, qui travaille dans une forge, m’avait invité au mariage.
Le mariage se passe dans une salle communale et non en plein air en privatisant une rue ou des ruelles comme cela se passe habituellement dans les quartiers populaires du Caire comme celui-ci (à Darb al-Ahmar). Il faut peut-être y voir l’influence d’une insécurité post-révolutionnaire et aussi l’évolution du mariage populaire qui imiterait les mariages bourgeois des classes supérieures.
Two months after the start of the 2011 Egyptian revolution, life goes on, weddings resume in Cairo. This video has been edited in the perspective of a back gift: the video returned to the family of the bride: her father, who works in a forge, had invited me to the wedding.
The marriage happens in a community hall and not in the open air by privatizing streets or alleys as it usually happens in the popular neighborhoods of Cairo, as here in Darb al-Ahmar. It is maybe the influence of post-revolutionary insecurity and also the evolution of the popular wedding that would mimic the bourgeois marriages of the upper classes. Mot(s) clés libre(s) : musique, Wedding, Party, Urban, Urbain, Cairo, Egypt, Le caire, music, fête, Egypte, populaire, mariage, Popular
|
Accéder à la ressource
|
|
‘Aīd al-Siyaha — Siwa Oasis, Egypt (Vincent Battesti, October 2015)
/ Vincent Battesti
/ 27-10-2015
/ Canal-u.fr
Battesti Vincent
Voir le résumé
Voir le résumé
Chaque année à la première pleine lune d’octobre se tient ce que l’on appelle ‘aīd al-siyaḥa dans l’oasis de Siwa, dans le désert Libyque égyptien. L’origine de ces trois ou quatre jours de festivités propres à cette oasis berbérophone est obscure. Et le nom actuel (‘aīd al-siyaḥa) n’y aide pas (en arabe et peut littéralement être compris comme « fête du tourisme »). Le récit local le plus courant dit que cela commémore une réconciliation entre les deux factions (« Orientaux » et « Occidentaux ») de l’oasis.
Ce que l’on peut en dire aujourd’hui, c’est qu’elle est au moins l’occasion de réunir les habitants de Siwa et les différentes confréries soufies: pendant trois jours sont partagés des repas communs (et préparés en commun) et des cérémonies nocturnes qui sont des ḥaḍra (حضرة), constitué de dhikr (ذِكْر). Ce sont ces cérémonies qui sont ici dans le film, images et sons enregistrés les 25, 26 et 27 octobre 2015. Cette fête, habituellement annuelle, n’avait pas été organisée depuis cinq années, parce que les confréries soufi sont vieillissantes et par précaution sécuritaires suite à la révolution de janvier 2011.
Cette vidéo a été montée dans la perspective d’un contre-don: à la demande d’habitants de Siwa, ce film a été monté et leur a été distribué.
Every year at the first full moon of October stands what is called ‘aīd al-siyaḥa in Siwa oasis, deep in the Egyptian Western desert. The origin of these three or four-day festival — specific to this Berber oasis — is obscure. And the current name (‘aīd al-siyaḥa) is not helpful (in Arabic; and it can literally be understood as "Tourism Day"… which is not). The most common local story says it commemorates a reconciliation between the two factions ("Easterners" and "Westerners") of the oasis.
What we can say today is that it is, at least, an opportunity to bring together the people of Siwa and also the various Sufi brotherhoods: during three days are shared meals (and prepared jointly) and nightly ceremonies which are ḥaḍra (حضرة) consisting of dhikr (ذكر). These ceremonies are the topic of this film, images and sounds were recorded on 25, 26 and 27 October 2015. This annual festival had not been held for five years, because the Sufi brotherhoods are aging and because of safe precaution following the January 2011 revolution.
This video has been edited in the perspective of a back gift: this film was edited and distributed to the inhabitants of Siwa at their request. Mot(s) clés libre(s) : musique, Sufism, Siwa, Égypte, Popular, Egypt, music, Soufisme, populaire, cérémonie, religion, Islam, OASIS, Ceremony
|
Accéder à la ressource
|
|
Styles vingtième siècle : la chair de la mode
/ Mission 2000 en France
/ 10-12-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BENAIM Laurence
Voir le résumé
Voir le résumé
La mode s'accompagne de soubresauts saisonniers qui marquent l'époque de façon éphémère, vivent et meurent comme des cellules, elle est aussi une forme d'ascèse, et cache derrière ses frivoles apparences, des obsessions, liées au corps, à la peau, à la "ligne", à une forme d'élévation et de dignité de soi. L'accélération des rythmes, la multiplication des collections fait aujourd'hui partie intégrante d'un système de valeurs périssables. L'été 2001, le premier du troisième millénaire s'est révélé à Paris, lors des dernières collections sous le signe de la déchirure, de la lacération et du fétichisme. Les grands créateurs du vingtième siècle ont prouvé que la mode était non pas une affaire de saison, mais de regard : de Chanel à Yves Saint Laurent, nous tenterons de montrer combien la mode, tout en s'identifiant à des décennies précises, les dépasse, dans une quête d'absolu et de vérité qui rend à la beauté sa part de tragique. Ces obsessions appartiennent-elles au monde d'hier, où peuvent elles survivre à un art de vivre qui érige l'instant en valeur sacrée, et la déchirure en signe "créatif"? Au coeur de cette question, demeure le "corps", véritable caméléon qui n'a cessé de provoquer des révolutions culturelles et technologiques, au nom de la libération, de la protection, et du confort. Mot(s) clés libre(s) : chirurgie esthétique, culte du corps, haute couture, mode
|
Accéder à la ressource
|
|