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« Race supérieure » et « art dégénéré » : le nazisme face à l’art moderne
/ 10-12-2012
/ Canal-u.fr
Michaud Eric
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L'un des aspects singuliers du nazisme est qu'il a réservé un traitement semblable – enfermement, exclusion, destruction – à certaines catégories d’hommes et à certaines œuvres de l’art moderne qu’il qualifiait de dégénérées. À l’inverse, les mesures de protection de la « race supérieure » s’accompagnaient d’une protection de l’art décrété « sain ». C’est ainsi que dès 1933, année de l’accession des nazis au pouvoir, les premières mesures anti-juives et la loi de stérilisation des êtres anormaux furent promulguées en même temps que furent organisées les premières expositions d'art dégénéré, qui circulèrent à Mannheim, Karlsruhe, Nuremberg, Chemnitz, Stuttgart, Dessau, Ulm et Dresde. Enfin, à la veille de l'ouverture de la grande exposition d'« art dégénéré » de Munich en 1937, la stérilisation pour des motifs raciaux commença de s'exercer sur les Rheinlandbastarde, ces enfants issus de l'union de « mères allemandes » et de soldats noirs durant l'occupation de la Ruhr par l'armée française. Pour justifier ces mesures d’exclusion ou de destruction d’images, les idéologues nazis invoquaient moins l'effet destructeur du mélange des races sur l'art que le danger qu’un art dégénéré produise une humanité monstrueuse.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : nazisme, art moderne
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Visages d'argile. Les potières d'Aibom en Nouvelle-Guinée
/ Anne-Marie PETREQUIN, Pierre PETREQUIN, CRAVA Centre de Recherche Archéologique de la Vallée de l'Ain, CERIMES Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur
/ 01-01-2006
/ Canal-u.fr
PETREQUIN Anne-Marie, PETREQUIN Pierre
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En Nouvelle-Guinée, au cœur du bassin du fleuve Sepik, les femmes du village d'Aibom produisent de très grandes poteries décorées de visages modelés et peints représentant des Ancêtres mythiques. Cette céramique est célèbre dans le monde des amateurs d'art, mais son intérêt premier est de représenter une extraordinaire anomalie parmi les techniques céramiques de Nouvelle-Guinée : ici les influences proviennent certainement des îles Moluques, situées à quelques 2 000 km à l'ouest du delta du Sepik.
Tourné en 2000, le film présente les techniques de montage des poteries par les femmes, les décors réalisés par les hommes, dans le contexte d'un syncrétisme entre les influences des anciens émigrants moluquois, arrivés en pirogues de haute mer, et les traditions des groupes indigènes de Nouvelle-Guinée. Mot(s) clés libre(s) : Nouvelle-Guinée, poterie
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VANIMO, les potières tatouées
/ Anne-Marie PETREQUIN, Pierre PETREQUIN, Bruno THERY, CRAVA Centre de Recherche Archéologique de la Vallée de l'Ain, CERIMES Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur
/ 01-01-2008
/ Canal-u.fr
PETREQUIN Pierre
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Série : « Les potiers de Nouvelle-Guinée »
Jusque dans les années 1960, les femmes du village de Vanimo Li-Do, sur la Côte Nord de Papouasie-Nouvelle-Guinée, fabriquaient des centaines de poteries chaque année. A l'occasion d'expéditions sur de grandes pirogues à voile, les hommes participaient à des échanges cérémoniels avec les villages côtiers plus à l'ouest, pour obtenir des perles et de grands anneaux de verre.
Ce film, tourné en 2000, décrit les étonnantes techniques de battage utilisées par les femmes pour produire des récipients de cuisson et des jarres. Les recherches archéologiques montrent que cette méthode de montage se situe vraisemblablement dans les îles Moluques, à 2000 km à l'ouest.
Le mythe de Yawu, la Créature Primordiale qui aurait transmis la connaissance de la céramique battue à Vanimo, sous-tend la succession des étapes techniques dans un village où, aujourd'hui encore, techniques, mythes et fonctionnements sociaux sont étroitement liés. Mot(s) clés libre(s) : Nouvelle-Guinée, poterie
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Quelques exemples de restaurations au Musée des Augustins / Charlotte Riou
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 20-01-2015
/ Canal-u.fr
RIOU Charlotte
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Quelques exemples de restaurations au Musée des Augustins / Charlotte Riou, in "Comment restaurer les œuvre d'art", troisième séance du séminaire "Le passé au présent : les passeurs du patrimoine. 1 : Conservation, transmission" animée par Adeline Grand-Clément et organisée par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) de l'Université Toulouse-Jean Jaurès, 20 janvier 2015.
Cette 3ème séance du séminaire "Le passé au présent : les passeurs du patrimoine" interroge la matérialité des œuvres d’art conservées dans les
collections et les musées et perçues comme un « patrimoine » à
préserver. L’histoire de la restauration révèle en effet que le fait
d’intervenir sur une œuvre n’est jamais neutre : les techniques
employées et les objectifs visés sont le fruit d’une époque. Ils
témoignent d’un certain regard porté sur le passé. Mot(s) clés libre(s) : restauration et conservation du patrimoine, Musée des Augustins (Toulouse), sculpture médiévale, statues en plâtre, statues en calcaire
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Modeler, mouler, modifier, compléter : le Balzac de Rodin, de l’esquisse au grand modèle
/ Philippe KERGRAISSE
/ 31-05-2015
/ Canal-u.fr
Le Normand-Romain Antoinette, Cascio Agnès
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De la terre au marbre ou au bronze, la sculpture passe par une série d’étapes qui entrainent ou permettent des modifications, au-delà même du développement normal d’un projet qui, parfois, occupe l’artiste pendant plusieurs années. C’est le cas du Balzac de Rodin : l’examen technique de la centaine d’oeuvres qui s’y rattachent, mené en parallèle d’une étude des documents, a permis de les organiser à l’intérieur d’un arbre généalogique qui chemine de 1891 à 1898. Mot(s) clés libre(s) : Honoré de Balzac, matériaux, Rodin
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L’image éradiquée sous les Khmers rouges
/ 18-02-2013
/ Canal-u.fr
BAYARD Pierre, PHAY-VAKALIS Soko
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out au long de leur domination (1975-1979), les Khmers rouges n'ont cessé de détruire les images antérieures à leur arrivée (films, photos, peintures, etc.), ainsi que les images du génocide, et toute personne qui tentait de préserver ces images était punie de mort. Cette destruction des images visait d'une part à faire table rase du passé, d'autre part à effacer les traces des crimes en manipulant la mémoire visuelle. La conférence visera à rappeler les circonstances et les enjeux de cette destruction systématique, et à montrer comment deux grands artistes, le peintre Vann Nath et le cinéaste Rithy Panh (1), ont entrepris dans leurs œuvres – individuellement et ensemble – de restituer les images absentes. (1) Vann Nath (1946 – 2011) était un peintre, artiste, écrivain et défenseur des droits de l'homme cambodgien. Rithy Panh, né en 1964 à Phnom Penh est un cinéaste franco-cambodgien.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : images
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Les flux d'images à l'ère du numérique : mort ou Renaissance de l'image ?
/ 25-03-2013
/ Canal-u.fr
SOULAGES François
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La conférence s’intéressera à la fois aux images relevant du « sans-art », telles les images de la télévision et d’internet, et aux images revendiquées par l’art. Dans le domaine du « sans-art », la réception en flux et en zapping des photos numériques via internet et, pour l’art, la pratique de la photographie numérique remplacent souvent l’image elle-même. Ce constat amène à se poser plusieurs questions : l’image serait-elle menacée de disparition ? Un flux d’images est-il encore une image et à quelles conditions ? Quels sont les paradigmes qui conviennent le mieux pour parler des « flux d’images » contemporains ? Quelle est la place de la révolution numérique dans ce renouvellement des questionnements, dans la mesure où elle transforme les usages et les devenirs de l’image, et l’être même de l’image ? L’art contemporain critique parfois l’image au point de la manipuler, de la détruire, voire de la censurer. Cette attitude scelle-t-elle la fin des arts de l’image ou au contraire leur Renaissance ? Une Renaissance qui parierait sur le flux et le devenir, en obligeant à penser autrement l’image et l’art.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : images, art (philosophie)
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Lecture musicale : Oedipe sur la route d’Henry Bauchau
/ Marie Dessaillen
/ 31-05-2015
/ Canal-u.fr
Daguerre Marie, Gault Matthias
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La comédienne Marie Daguerre, accompagnée du musicien Matthias Gault à l'alto, présente ici une lecture musicale d’Œdipe sur la route d’Henry Bauchau, une réécriture magistrale du mythe œdipien. À la suite de ses crimes (il a tué son père et épousé sa mère), Oedipe, aveugle, quitte Thèbes et se lance dans un long voyage jusqu’à Colone, sa dernière étape, errance durant laquelle il affronte ses ténèbres et se redécouvre lui-même. Et c'est par la sculpture, au flanc d'une falaise, d'une vague gigantesque, symbole des épreuves déjà franchies ou encore à franchir, que ce délire trouve son expression la plus achevée et la plus visionnaire. Mot(s) clés libre(s) : vague, sculpture grecque, aveugle, Oedipe, Antigone, Henry Bauchau
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La vue sous influence, entre vision(s), et regard
/ 13-05-2013
/ Canal-u.fr
PRADIER Jean-Marie
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Les potentialités biologiques de la capacité visuelle humaine et son organisation fondent l’originalité du regard. Sa complexité l’écarte radicalement de tout modèle machine. Ce que perçoivent les individus n’est pas un objet univoque, produit d’un enchaînement de causes mécaniques. Le regard est historique, local, élément d’une expérience personnelle et collective élargie aux autres sens, aux savoirs, à la réflexion, à l’attention, sensible au désir et aux attentes. Que voyons-nous ? Quelle vue nous est-elle insupportable ou admirable ? Les anomalies médicales de la vision ont en écho les anomalies cognitives, philosophiques, religieuses. Illusions d’optique, paréidolie (*), tests projectifs, manipulations graphiques illustrent la capacité de l’image à agir sur l’état de la personne parfois à son insu. De même, les codes culturels orientent la perception et l’interprétation, allant jusqu’à fasciner, ou tout au contraire à rendre insupportable sa vision. (*) Un élément visuel informe est identifié à une forme humaine ou animale reconnaissable.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : images, regard
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La Victoire de Samothrace, du chef d’oeuvre à la matière
/ Philippe KERGRAISSE
/ 31-05-2015
/ Canal-u.fr
Laugier Ludovic, Martinez Jean-Luc
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La restauration de la Victoire de Samothrace en 2013-2014 a permis de mettre en œuvre une campagne d’analyses et d’examens sans précédent pour mieux en comprendre son état de conservation et la nature des marbres employés ou encore repérer quelques vestiges de polychromie antique invisibles à l’œil nu. Une fois les bouchages débordants retirés, des pièces sculptées a part inédites ont aussi été mise au jour. Mot(s) clés libre(s) : restauration, Victoire de Samothrace
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