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1 - Master Classe Jean GAUMY
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 23-11-2013
/ Canal-u.fr
GAUMY jean, BERGALA Alain
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Master classe Jean Gaumy, enregistré le 23 novembre 2013 à l'EHESS.
Organisé par le Comité du Film Ethnographique.
Rencontre avec Jean Gaumy, cinéaste et photographe de l’agence Magnum,
animée par le critique et cinéaste Alain Bergala.
1ère partie: Autour du film "La Boucane" (1984)
2ème partie: Autour des films "Jean-Jacques" (1987) et "Marcel, Prêtre" (1994)
3ème partie : Autour du film "Sous-marin" (2006)
« J’ai commencé à m’intéresser aux films ethnographiques très naturellement. Ce que j’y découvrais était un peu ce que, photographe, je faisais très instinctivement, par approximations successives. Être proche des gens, me frotter à eux, les mettre en image, découvrir à travers eux d’autres façons d’envisager le monde, me remettre en question. » (Jean Gaumy)
« Jean Gaumy est un homme discret et « dense ». C’est ce mot bizarre qui le définit le mieux : une densité de présence, de regard, d’attention à l’autre, de parole aussi, d’inquiétude toujours. »
« Les hommes sont toujours dans son viseur une espèce qu’il regarde avec étonnement et compassion fraternelle. »
« Il y a une chose dont il parle peu, sans doute par pudeur. Mais quand il le fait, d’un coup tout s’éclaire. C’est l’origine dans l’enfance de son désir et de ses tropismes d’homme d’image. Cette part d’enfance qu’il y a dans ses photos et ses films est soigneusement protégée derrière des sujets graves, et vient contre toute attente du cinéma. Il fait partie de ces cinéastes et photographes qui savent que l’on ne peut filmer et photographier le réel qu’à partir de l’imaginaire qui nous constitue si l’on veut que l’image, aussi documentaire soit-elle, ne relève pas de la seule représentation du visible. Les images fortes du réel emportent toujours une part secrète qui vient nous parler en sourdine, sous la surface des choses captées, de ce qui constitue le noyau imaginaire fondamental de celui qui en est le capteur/auteur. »
« Dans son enfance, comme pour d’autres créateurs de sa génération – celle de l’après-guerre et de la cinéphilie historique –, c’est le cinéma qui a révélé Jean Gaumy à lui-même et lui a désigné les voies de l’image pour tenter de résoudre l’énigme du monde et de sa propre présence à ce monde. » (…) « L’univers des films qu’il a croisés dans son enfance relève d’un bric-à-brac hétéroclite idéal pour se constituer un imaginaire fort, sauvage et personnel, ne ressemblant à aucun autre, résistant à toute catégorisation déjà faite, à tout lissage culturel, de quoi tenir une vie entière. »
« Sa rencontre avec le cinéma commence par des images fixes vues dans l’isolement grâce à la lanterne magique Pathé Webo de ses parents : des photogrammes du Napoléon de Gance (à qui la grandiloquence ne faisait pas peur), Nanouk l’esquimau et L’Homme d’Aran. Le film décisif de son enfance c’est La Grande Aventure, de Sucksdorff, vu de multiples fois vers l’âge de dix ans, une histoire d’hommes et de loutres – donc de rencontre des espèces déjà – dans la nature enneigée du Grand Nord. A la même époque l’impressionneront (au sens quasiment pelliculaire du terme) les films de science-fiction (La Marque, Les Soucoupes volantes attaquent, La Guerre des mondes), les films de sous-marins, (Cuirassé Potemkine, Vingt mille lieues sous les mers), mais aussi Golgotha de Duvivier et Marcellino pane e vino. Cette liste suffit à regarder autrement les images créées par Jean Gaumy, car tous les films en question y font souvent sans crier gare un retour imprévu, en filigrane, en contrebande du réel rencontré.
On touche ici à l’un des plus beaux mystères de la création : comment une esthétique cohérente et personnelle parvient-elle à se constituer à partir d’un stock d’images initiales aussi hétéroclites qu’indélébiles ? C’est que l’enfance avale tout et digère tout, sans trier – son seul critère est ce qui lui fait signe – et l’homme qui arpentera ensuite le monde avec sa caméra n’aura rien à renier de ce précieux capital initial, et surtout pas ses contradictions qui sont à la source même de la constitution de son style unique. »
Alain Bergala
(Texte composé d’extraits remaniés de la préface du livre Jean Gaumy publié aux éditions Actes Sud, collection Photo poche, 2010)
Jean Gaumy est l’une des figures majeures de la photographie française. Après des études de lettres, il fait ses premières armes professionnelles en tant que rédacteur photographe pour un quotidien rouennais et rejoint, à la demande de Raymond Depardon, l’agence Gamma en 1973. Il est remarqué aux Rencontres d’Arles de 1976 par Marc Riboud et Bruno Barbey, et entre à l’agence Magnum en 1977. Durant ces années, il couvre l’actualité internationale, mais s’investit également dans de longs projets personnels. Citons à ce propos son document consacré à la vie d’un hôpital (1975-1976) et celui sur les prisons françaises, considéré comme le premier essai photographique jamais réalisé sur ce sujet à l’époque (1976-1979). Son travail est régulièrement publié par des quotidiens et des revues en France et à l’étranger. Jean Gaumy reçoit par deux fois le prestigieux Prix Nadar en 2002 et en 2010. Parmi ses publications, on citera : L’Hôpital (1976) ; Les Incarcérés (1983) ; Portraits en altitude (1994) ; Le Pont de Normandie (1994) ; Le Livre des tempêtes (2001) ; Pleine mer (2001) ; D’après Nature (2010) ; Jean Gaumy, collection Photo Poche (2010).
Il est aussi réalisateur. Influencé par le cinéma de Jean Rouch, il tourne plusieurs films tous diffusés par les télévisions françaises et européennes, dont La Boucane (1985), primé au 3e Bilan du film ethnographique et nominé au César du meilleur documentaire en 1986. Sa série documentaire Sous-marin (2006), lui vaut deux ans plus tard le titre de « Peintre officiel de la Marine ».
Filmographie :
La Boucane (1984) : Prix Kodak premier film, 3e Bilan du film ethnographique de 1984 ; Grand prix du jury, Festival du film de Belfort de 1984 ; Nominé aux Césars, catégorie court-métrage documentaire, en 1986
Jean-Jacques (1987), Prix du film documentaire de Belfort en 1987
Marcel, Prêtre (1994)
Sous-marin (2006).
Jean Gaumy : http://www.magnumphotos.com/C.aspx?VP3=CMS3&VF=MAGO31_10_VForm&ERID=24KL53ZFL3
Alain Bergala essayiste, critique, enseignant de cinéma, réalisateur, ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, est l’auteur nombreux ouvrages de référence dont Monika de Ingmar Bergman ou L’Hypothèse cinéma. Il est connu pour être un spécialiste de l’œuvre de Jean-Luc Godard (Nul mieux que Godard ; Godard par Godard ; Godard au travail). En 2000, il est sollicité par Jack Lang pour mettre en place un projet d’éducation au cinéma à l’école. Aujourd’hui enseignant à la Femis, Alain Bergala est aussi commissaire d’expositions (Correspondances : Kiarostami Erice, centre Pompidou 2007 ; Brune/Blonde, Cinémathèque française 2010, Pasolini Roma, Cinémathèque française 2013). Mot(s) clés libre(s) : films ethnographiques, cinéma documentaire
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Rencontre avec Pedro González Rubio autour de son film "Alamar" (Mexique, 2009) / Paola Garcia
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 26-03-2015
/ Canal-u.fr
GARCIA Paola, GONZÁLEZ RUBIO Pedro
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Rencontre avec Pedro González Rubio autour de son film "Alamar" (Mexique, 2009) / Paola Garcia, in l'Atelier Cinéma organisé par l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, en collaboration avec la Maison Universitaire Franco-Mexicaine dans le cadre du Festival Cinélatino 2015. Reprenant la thématique de la Muestra du festival Cinélatino 2015 consacrée cette année à l’adolescence sous le titre « L’âge des possibles », l’Atelier Cinéma fera un pas de côté en proposant deux films sur l’enfance. Cette année, l'Atelier Cinéma reçoit le mexicain Pedro González Rubio avec Alamar. Projeté au festival de Toronto, à la Berlinale, au Cinéma du Réel et primé à Rotterdam, “Alamar” narre l'histoire, simple et limpide, d'un apprivoisement mutuel entre un père et son fils, le temps d'un séjour sur la barrière de corail Chinchorro, dans les Caraïbes mexicaines. "Alamar" chahute les frontières entre la fiction et le réel. Mot(s) clés libre(s) : cinéma mexicain, réalisateur de cinéma, enfants au cinéma
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Jeux chantés des filles baka
/ 08-02-1999
/ Canal-u.fr
FURNISS Suzanne
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Jeux chantés des filles baka (rushes nettoyés), Messéa, Cameroun, février 1999
Caméra :
Claire Lussiaa-Berdou
Réalisation:
Suzanne Fürniss
© 2005, CNRS-LMS-MNHN (SMM n°0533/CA)
Les jeunes filles baka du Cameroun ont un répertoire musical qui leur est réservé: be na sòlò, "chants-danses de jeu". Par le chant et la danse, l'activité musicale participe à leur construction en tant que futures femmes. Les danses mettent en œuvre des chorégraphies portant particulièrement sur l'assouplissement du bas du dos et du bassin avec, parfois, des entrechocs des bassins ou des gestes suggestives des mains. Les thématiques des chants, outre l'amour et la séduction, sont à forte connotation sexuelle. Toutefois, les deux ne sont pas forcément concomitants dans les différents chants et danses.
Le film montre l'enchaînement de treize chants dansés (dont un en deux versions) auquels s'ajoutent à la fin deux autres chants provenant du répertoire de divertissement rituel, mèngbaa, destiné à être chanté lors des cérémonies de circoncision.
Chapitres :
be na solo, “Chants de jeu”
01 nga tè mako "Nous aimons Mako et Kele": Deux lignes de filles, une debout derrière une autre agenouillée. Les mouvements sont des exercices d'assouplissement du bassin avec appui par les mains des filles debout. Ces mouvements ressemblent de beaucoup aux exercices de préparation à l'accouchement en contexte occidental.
Deux lignes de filles enlacées face-à-face. Jetée des pieds en avant.
02 dipa lale 1 "Une crotte mon enfant, une crotte de Roussette" : Première version du chant 2. dipa lale dipa likpongolo "La crotte de mon enfant, la crotte de la Roussette"
Les petites filles qui jouent à la maman avec une poupée de bananier, font semblant que les crottes d'oiseau ou de chauve-souris sont les crottes de leur enfant et s'exercent avec elles au maniement de la machette et au geste du nettoyage du sol.
03 dipa lale 2 "Une crotte mon enfant, une crotte de Roussette" : Deuxième version du chant 2. dipa lale dipa likpongolo "La crotte de mon enfant, la crotte de la Roussette"
Pour les difficultés d'une mère adolescente en milieu pygmée, cf. le film d'Alain Epelboin, 1995 Gbédélé, femme, fille et mère. Mongoumba, RCA 1993. Film 20 mn. Paris: Lacito et CNRS Audovisuel.
Deux lignes de filles enlacées face-à-face. Trois jetées des pieds en arrière suivies d'un entrechoc des bassins.
04 bifunga, "La boucle d'oreille des aînées" : Chant 3. bifunga kobo "La boucle d'oreille des aînées"
La séduction passe par la beauté du corps et de ses ornements – boucles d'oreilles et colliers, mais aussi les dents taillées en pointe et les visages et les épaules tatoués. Les Aka de Centrafrique possèdent les mêmes canons de beauté, cf. les films d'Alain Epelboin :
- 1988 Les dents sculptées. Mongoumba, RCA 1988. Film 13 mn. Paris: Lacito, CNRS Audiovisuel et La Cathode Vidéo.
- 1989 Femmes pays. Akungu, RCA 1988. Film 22 mn. Paris: Lacito, CNRS Audiovisuel et La Cathode Vidéo.
05 mènje tulu, , "Mènje, mon chéri, j'ai envie de toi, eh, garçon, tu seras mon mari”:
Chant 4. mènje tulu na bemba tangi, mènje beu, mènje kò bo "Mènje, mon doux chéri, j'ai envie de toi. Mènje, eh, garçon, c'est toi le mari"
Les mots doux sont souvent pris dans l'environnement naturel. Le champignon de termitière est particulièrement apprécié pour son goût sucré et cette qualité désigne facilement l'être désiré.
Deux lignes de filles enlacées face-à-face font des allers-retours en se suivant. Les filles qui avancent, fléchissent et tendent successivement les genoux en basculant le bassin d'avant en arrière. C'est la chorégrapie la plus répandue dans ce répertoire
06 ti a sòlè : Chant 5. ti a sòlè nè, ma jalèjalèjalè ma gò kpimbim etis "L'épine m'a piquée ici. Je boîte, je tombe: pique !"
En deux parties : Eloignement des lignes, puis rapprochement face-à-face. Sautillement sur place, puis entrechoc des bassins. C'est un des chants ou le geste corrobore les paroles.
07 mènje kòle : Chant 6. mènje kòlè na wanja dò ja le wosè "Mènje, mon amant de mari, viens me prendre pour femme"
Le terme "wanja" utilisés dans ce chant montre bien que l'on se situe dans cet espace expérimental avant le mariage puisqu'il signifie "concubinage" et désigne également l'"amant, l'amante" et la "fiancé(e)".
Deux lignes de filles enlacées face-à-face font des allers-retours en se suivant. Les filles qui avancent, fléchissent et tendent successivement les genoux en basculant le bassin d'avant en arrière. C'est la chorégrapie la plus répandue dans ce répertoire.
08 Aya ia : Chant 7. Aya ia
Les paroles ne sont pas connues. C'est une très belle polyphonie qui illustre le timbre strident du chant dans une tessiture très aigüe, style vocal spécifique aux femmes Baka.
Deux lignes de filles face-à-face, enlacées par les épaules. Les genoux en flexion-suspension constante, elles posent la tête sur une épaule, puis sur l'autre.
10 Atibo, "Allez, viens vers moi, allons nous coucher ! Prends ton macabo": Chant 10. i dò mu gò ni alati, jaja ko manga atibo "Allez, viens vers moi, allons nous coucher. Vas-y, Atibo, saisis ton macabo"
Le macabo, taro camerounais, est l'image utilisée pour désigner un pénis mou.
Deux lignes de filles enlacées face-à-face font des allers-retours en se suivant. Les filles qui avancent, fléchissent et tendent successivement les genoux en basculant le bassin d'avant en arrière. C'est la chorégrapie la plus répandue dans ce répertoire.
11 é é é : Les paroles ne sont pas connues
Après une disposition en deux lignes enlacées, les filles se détachent les unes des autres et battent des mains pendant que deux danseuses solistes s'accrochent par un pied et tournent sur elles-mêmes. Couples de solistes en alternance. Elles battent la pulsation avec le geste qui signifie l'acte sexuel.
12 Misèl, "Michel, donne-moi mon argent" : Chant 11. misèl tòpe moni a le "Michel, donne-moi mon argent"
Allusion à l'argent de la compensation matrimoniale que le jeune homme doit fournir à sa belle-famille et à sa fiancée.
Disposition en cercle détaché. Elles battent des mains pendant que deux danseuses solistes dansent l'une vers l'autre au centre du cercle. Couples de solistes en alternance.
13 ma nde kòle, "Je n'ai pas un mari lettré qui m'ait demandé": Chant 12. ma nde kòle mekana ayi lè "Le mari qui m'a demandé n'est pas lettré"
Ce chant est probablement emprunté aux Kako.
Disposition en cercle détaché. Elles battent des mains pendant que deux danseuses solistes dansent l'une vers l'autre au centre du cercle. Couples de solistes en alternance. Elles battent la pulsation avec le geste qui signifie l'acte sexuel.
14 alum adòndò, "J'introduis l'aiguille : pique !" :
Chant 13. alum adòndò "J'injecte l'aiguille"
Ce chant est en langue ewondo : alum atos ma alum adòndò "Pchic! J'injecte l'aiguille"
Disposition en cercle détaché. Les filles battent des mains pendant que l'une d'elles va de l'une à l'autre et l'invite à bouger le bassin et à battre la pulsation avec le geste qui signifie l'acte sexuel. C'est un des chants ou le geste corrobore les paroles.
be na beka, “Chants de circoncision” :
15 aso mala nde, “Ami, ne joue pas à l’indifférent, prends la femme par le bras” :
Chant de divertissement rituel mèngbaa, destiné à être exécuté lors de la cérémonie de circoncision.
La chorégraphie est ici différente de celle des chants de jeu : les lignes de filles se suivent et la participation est ouverte aux plus petits, y compris aux petits garçons.
16 panda bide namo, "On fait lit à part" :
Chant de divertissement rituel mèngbaa, destiné à être exécuté lors de la cérémonie de circoncision : panda bide namu "Deux lits pour toi" = "Faisons lit à part"
La chorégraphie est ici différente de celle des chants de jeu : les lignes de filles se suivent et la participation est ouverte aux plus petits, y compris aux petits garçons. Mot(s) clés libre(s) : danse, Messéa, fille, pygmée, ethnomusicologie, Afrique, film ethnographique, séduction, chant, éducation sexuelle, enfance, Cameroun, vidéo, femme, maternité, sexualité, apprentissage, musique, baka
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Chronique Aka 2008 fév, Mantes-la-Jolie : Le spectacle des V.I.P 1 filmé par Zoko, Pygmée aka de RCA
/ 22-02-2008
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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À l'invitation d'associations centrafricaines de Mantes-La-Jolie (SFC, UNAC, COCHAF), soutenues par la mairie et le conseil général, un groupe de musiciens pygmées aka de la région de Mongoumba (Lobaye, République centrafricaine), sous l'égide du ministère de la culture de RCA, programme TOPA (Traditions orales des Pygmées Aka) est invité à réaliser un programme de musique et de danse. Ce deuxième document, d'une série de trois raconte une après midi de répétitions dans la salle Saint Kizito du sous-sol de l'église St Jean Baptiste du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie.L'originalité du document, c'est qu'il a intégralement été filmé par Zoko Antoine, Pygmée Aka : et que c'était la première fois qu'il tenait une minicaméra à écran ! Mot(s) clés libre(s) : musique, Europe, France, Mantes la Jolie, répétition, aka, pygmée, ethnomusicologie, vidéo, filùm ethnographique
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Chronique Aka 2008 fév Mantes-la-Jolie : Le spectacle des V.I.P 2 filmé par Zoko, Pygmée aka de RCA
/ 22-02-2008
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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À l'invitation d'associations centrafricaines de Mantes-La-Jolie (SFC, UNAC, COCHAF), soutenues par la mairie et le conseil général, un groupe de musiciens pygmées aka de la région de Mongoumba (Lobaye, République centrafricaine), sous l'égide du ministère de la culture de RCA, programme TOPA (Traditions orales des Pygmées Aka) est invité à réaliser un programme de musique et de danse.
Ce troisième document, d'une série de trois présente le spectacle et l'après spectacle exécuté au Musée de l'Hôtel-Dieu de Mantes-la-Jolie, le 22 février 2008.
L'originalité du document, c'est qu'e en dehors du spectacle, il a été filmé par Zoko Antoine, Pygmée Aka : et que c'était la première fois qu'il tenait une minicaméra à écran ! Mot(s) clés libre(s) : musique, France, cocktail, Mantes la Jolie, vidéo, aka, pygmée, ethnomusicologie, République Centrafricaine, film ethnographique, spectacle, Europe
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Chronique aka 1993, Motonga : Leçon de chant et de danse ou la drague des Pays d’Akungu
/ 10-12-1993
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Leçon de chant et de danse ou la drague des Pays d’Akungu
Ginza, Isanya et Mombaka, meneurs de chant et de danse
Mokoso, meneur de percussions
Le mari de Gbédélé
Bassin Joseph
Un frère de Monduwa
Le fils de Bassin
Gbédélé
Bonzanga, la femme de Monduwa
Mombaka, fils de Ginza10 décembre 1993
Campement de Oto Joseph (Mongouba, RCA)
© 2002 Alain Epelboin SMM CNRS MNHN Paris
En décembre 1993, Ginza, Isanya et Mombaka en visite chez Monduwa font une démonstration de leurs chants et danses à leurs hôtes. C'est aussi l'occasion de séduire ! Mot(s) clés libre(s) : afrique, percussion, Motonga, drague, Lobaye, Akungu, pygmée, bébé, ethnomusicologie, République Centrafricaine, film ethnographique, séduction, chant, vidéo, musique, danse, Mongouba
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Le Théâtre Picard "Chés Cabotans d'Amiens"
/ Pauline MASSOL, Adeline SPRIET, Archives audiovisuelles Langes et Cultures du Monde (ALCM)
/ 03-04-2016
/ Canal-u.fr
DUPONT Jean-Bernard
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En plein essor pendant le XIXe siècle, les théâtres de marionnettes disparaissent peu à peu après la première guerre mondiale notamment à cause de l'arrivée du cinéma. Cependant, à Amiens on voit naître une troupe de marionnettistes picards, appelée "Chés Cabotans d'Amiens" et dont le but est de continuer à faire vivre le patrimoine culturel de la région.
Le Théâtre Chés Cabotans d'Amiens, c'est aussi une manière de faire perdurer la Langue Picarde. Depuis le début du XXe siècle, alors que l'on prône le français "national", l'usage du picard s'est vu peu à peu disparaître. Le théâtre est le dernier lieu en Picardie où la langue régionale est parlée de manière officielle, d'où l'importance de celui-ci.
Le théâtre qui se situe au coeur du quartier Saint Leu à Amiens se produit aujourd'hui encore plusieurs fois par semaine pour le plaisir des plus jeunes comme des plus âgés. Mot(s) clés libre(s) : patrimoine culturel, Picardie, Picard, Théâtre de marionnettes, Chés Cabotans, Saint Leu, Marionnettes, Théâtre, arts et traditions populaires, langues régionales, amiens, protection du patrimoine culturel, patrimoine culturel populaire
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Operationalizing Social Neuroscience through HumanHuman and HumanMachine Interactions
/ 05-11-2015
/ Canal-u.fr
DUMAS Guillaume
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How are neural, behavioral and social scales coordinated in real time so as to make possible the emergenceof social cognition? Answering this question requires to study the dynamics of coordination in real humaninteractions. However, even at the simplest dyadic scale, methodological and theoretical challenges remain.Several theories have been proposedto infer the link between neurobiology and social psychology, but the dynamical components of humaninteraction are still poorly explored because of the difficulty to record simultaneously the brain activity fromseveral subjects. This is the goal of hyperscanning methodology. I will first present how the combination ofsituated social paradigms with hyperscanning allowed to demonstrate that states of interactional synchronyat the behavioral level correlate with the emergence of interindividualsynchronization at the brain level(Dumas et al. PLoS ONE 2010). These interbrainsynchronization appeared to reflect in different frequencybands different aspects of social interaction, such as interactional synchrony, anticipation of other’s actionsand coregulationof turntaking.Then, I will present how such phenomena can be simulated with biologicallyinspired numerical simulations (e.g. using direct measures of brain connectivity with DTI) and how thehuman connectome facilitates interindividualsynchronizations and thus may partly account for ourpropensity to generate dynamical couplings with others (Dumas et al. PLoS ONE 2012). Finally, I willpresent another tool called the Human Dynamic Clamp (HDC) (Dumas et al. PNAS 2014). This HDCintegrates equations of human motion at the neurobehavioral level. A human and a “virtual partner” are thenreciprocally coupled in realtime,which allow controlling the dynamical parameters of the interaction whilemaintaining the continuous flow of interaction. This technique scaled up to the level of human behavior theidea of dynamic clamps used to study the dynamics of interactions between neurons. Combininghumanhumanand humanmachineinteractions thus presents new approaches for investigating theneurobiological mechanisms of social interaction, and for testing theoretical/computational modelsconcerning the dynamics at the neural, behavioral and social scales. Mot(s) clés libre(s) : interaction linguistique, improvisation
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Rires du racisme : le film "Jeca e seu filho preto" de Mazzaropi / Cristina Duarte-Simões
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 08-02-2013
/ Canal-u.fr
DUARTE SIMÕES Teresa-Cristina
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Rires du racisme : le film "Jeca e seu filho preto" de Mazzaropi / Cristina Duarte-Simões. In journée d'étude "Les Amériques noires : identités et représentations", organisée par l'Institut de Recherches Intersites Etudes Culturelles (IRIEC) et l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 8 février 2013.Cette communication présente le film "Jeca e seu filho preto" (1978) par le réalisateur, acteur et producteur brésilien Amácio Mazzaropi, qui signe là une satire du racisme à la brésilienne, alors que naît tout juste le Movimento Negro Unificado (MNU) et qu'il faudra attendre 1988 pour la mise en oeuvre des premières lois contre la discrimination raciale. Mazzaropi, avec son personnage récurrent de Jeca (appelé Zé dans ce film) inspiré des contes de l'écrivain brésilien Monteiro Lobato, s'adresse à son public habituel composé majoritairement de paysans blancs, récemment urbanisés. Le réalisateur utilise les ressorts de la comédie pour pousser les contradictions de la société brésilienne à son extême, et dénoncer les préjugés et les positions rétrogrades vis à vis du métissage au Brésil. Mot(s) clés libre(s) : cinéma brésilien, noirs au cinéma, racisme (au cinéma), Mazzaropi, Amácio (1912-1981)
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"Orfeu Negro" ou le bidonville utopique / Cristina Duarte Simoes
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
DUARTE SIMÕES Teresa-Cristina
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"Orfeu Negro" ou le bidonville utopique / Cristina Duarte Simões, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations", organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 5 : Entendre et voir les Amériques noires.O filme "Orfeu Negro", dirigido em 1959 pelo francês Marcel Camus -tendo recebido a Palma de ouro no Festival de Cannes nesse mesmo ano- muito contribuiu para a descoberta da cultura brasileira na França e na Europa. Adaptado da peça de teatro do escritor brasileiro Vinícius de Moraes, escrita em 1956, o filme situava a lenda grega de Orfeu numa favela do Rio de Janeiro, durante o Carnaval. Todos os atores eram negros, respeitando as diretrizes impostas pelo mesmo Vinícius de Moraes, nas páginas iniciais da obra. Esse filme, porém, nâi foi bem acolhido por grande parte do público brasileiro, que nele via uma representaçâo idealizada da favela carioca, estética apoiada pela escolha do elenco e de ceros elementos da faixa sonora. Dentre os descontentes, o director de cinema brasileiro Carlos Diegues que, em 1992, propôe uma nova adaptaçâo da peça inicial, incorporando elementos realistas da cidade do Rio de Janeiro, de suas favelas e de seu Carnaval. Desta forma, os parâmetros cinematográficas do filme "Orfeu" sâo bastante dos do precedente "Orfeu Negro", mas será que conseguiram agradar ao espectador brasileiro ? Mot(s) clés libre(s) : cinéma brésilien, noirs au cinéma, cinéma français, Orphée (mythologie grecque), Orfeu negro (film)
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