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Chronique Aka 2008 fév Mantes-la-Jolie : Le spectacle des V.I.P 2 filmé par Zoko, Pygmée aka de RCA
/ 22-02-2008
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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À l'invitation d'associations centrafricaines de Mantes-La-Jolie (SFC, UNAC, COCHAF), soutenues par la mairie et le conseil général, un groupe de musiciens pygmées aka de la région de Mongoumba (Lobaye, République centrafricaine), sous l'égide du ministère de la culture de RCA, programme TOPA (Traditions orales des Pygmées Aka) est invité à réaliser un programme de musique et de danse.
Ce troisième document, d'une série de trois présente le spectacle et l'après spectacle exécuté au Musée de l'Hôtel-Dieu de Mantes-la-Jolie, le 22 février 2008.
L'originalité du document, c'est qu'e en dehors du spectacle, il a été filmé par Zoko Antoine, Pygmée Aka : et que c'était la première fois qu'il tenait une minicaméra à écran ! Mot(s) clés libre(s) : musique, France, cocktail, Mantes la Jolie, vidéo, aka, pygmée, ethnomusicologie, République Centrafricaine, film ethnographique, spectacle, Europe
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Chronique aka 1993, Motonga : Leçon de chant et de danse ou la drague des Pays d’Akungu
/ 10-12-1993
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Leçon de chant et de danse ou la drague des Pays d’Akungu
Ginza, Isanya et Mombaka, meneurs de chant et de danse
Mokoso, meneur de percussions
Le mari de Gbédélé
Bassin Joseph
Un frère de Monduwa
Le fils de Bassin
Gbédélé
Bonzanga, la femme de Monduwa
Mombaka, fils de Ginza10 décembre 1993
Campement de Oto Joseph (Mongouba, RCA)
© 2002 Alain Epelboin SMM CNRS MNHN Paris
En décembre 1993, Ginza, Isanya et Mombaka en visite chez Monduwa font une démonstration de leurs chants et danses à leurs hôtes. C'est aussi l'occasion de séduire ! Mot(s) clés libre(s) : afrique, percussion, Motonga, drague, Lobaye, Akungu, pygmée, bébé, ethnomusicologie, République Centrafricaine, film ethnographique, séduction, chant, vidéo, musique, danse, Mongouba
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Le Théâtre Picard "Chés Cabotans d'Amiens"
/ Pauline MASSOL, Adeline SPRIET, Archives audiovisuelles Langes et Cultures du Monde (ALCM)
/ 03-04-2016
/ Canal-u.fr
DUPONT Jean-Bernard
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En plein essor pendant le XIXe siècle, les théâtres de marionnettes disparaissent peu à peu après la première guerre mondiale notamment à cause de l'arrivée du cinéma. Cependant, à Amiens on voit naître une troupe de marionnettistes picards, appelée "Chés Cabotans d'Amiens" et dont le but est de continuer à faire vivre le patrimoine culturel de la région.
Le Théâtre Chés Cabotans d'Amiens, c'est aussi une manière de faire perdurer la Langue Picarde. Depuis le début du XXe siècle, alors que l'on prône le français "national", l'usage du picard s'est vu peu à peu disparaître. Le théâtre est le dernier lieu en Picardie où la langue régionale est parlée de manière officielle, d'où l'importance de celui-ci.
Le théâtre qui se situe au coeur du quartier Saint Leu à Amiens se produit aujourd'hui encore plusieurs fois par semaine pour le plaisir des plus jeunes comme des plus âgés. Mot(s) clés libre(s) : patrimoine culturel, Picardie, Picard, Théâtre de marionnettes, Chés Cabotans, Saint Leu, Marionnettes, Théâtre, arts et traditions populaires, langues régionales, amiens, protection du patrimoine culturel, patrimoine culturel populaire
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Operationalizing Social Neuroscience through HumanHuman and HumanMachine Interactions
/ 05-11-2015
/ Canal-u.fr
DUMAS Guillaume
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How are neural, behavioral and social scales coordinated in real time so as to make possible the emergenceof social cognition? Answering this question requires to study the dynamics of coordination in real humaninteractions. However, even at the simplest dyadic scale, methodological and theoretical challenges remain.Several theories have been proposedto infer the link between neurobiology and social psychology, but the dynamical components of humaninteraction are still poorly explored because of the difficulty to record simultaneously the brain activity fromseveral subjects. This is the goal of hyperscanning methodology. I will first present how the combination ofsituated social paradigms with hyperscanning allowed to demonstrate that states of interactional synchronyat the behavioral level correlate with the emergence of interindividualsynchronization at the brain level(Dumas et al. PLoS ONE 2010). These interbrainsynchronization appeared to reflect in different frequencybands different aspects of social interaction, such as interactional synchrony, anticipation of other’s actionsand coregulationof turntaking.Then, I will present how such phenomena can be simulated with biologicallyinspired numerical simulations (e.g. using direct measures of brain connectivity with DTI) and how thehuman connectome facilitates interindividualsynchronizations and thus may partly account for ourpropensity to generate dynamical couplings with others (Dumas et al. PLoS ONE 2012). Finally, I willpresent another tool called the Human Dynamic Clamp (HDC) (Dumas et al. PNAS 2014). This HDCintegrates equations of human motion at the neurobehavioral level. A human and a “virtual partner” are thenreciprocally coupled in realtime,which allow controlling the dynamical parameters of the interaction whilemaintaining the continuous flow of interaction. This technique scaled up to the level of human behavior theidea of dynamic clamps used to study the dynamics of interactions between neurons. Combininghumanhumanand humanmachineinteractions thus presents new approaches for investigating theneurobiological mechanisms of social interaction, and for testing theoretical/computational modelsconcerning the dynamics at the neural, behavioral and social scales. Mot(s) clés libre(s) : interaction linguistique, improvisation
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Rires du racisme : le film "Jeca e seu filho preto" de Mazzaropi / Cristina Duarte-Simões
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 08-02-2013
/ Canal-u.fr
DUARTE SIMÕES Teresa-Cristina
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Rires du racisme : le film "Jeca e seu filho preto" de Mazzaropi / Cristina Duarte-Simões. In journée d'étude "Les Amériques noires : identités et représentations", organisée par l'Institut de Recherches Intersites Etudes Culturelles (IRIEC) et l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 8 février 2013.Cette communication présente le film "Jeca e seu filho preto" (1978) par le réalisateur, acteur et producteur brésilien Amácio Mazzaropi, qui signe là une satire du racisme à la brésilienne, alors que naît tout juste le Movimento Negro Unificado (MNU) et qu'il faudra attendre 1988 pour la mise en oeuvre des premières lois contre la discrimination raciale. Mazzaropi, avec son personnage récurrent de Jeca (appelé Zé dans ce film) inspiré des contes de l'écrivain brésilien Monteiro Lobato, s'adresse à son public habituel composé majoritairement de paysans blancs, récemment urbanisés. Le réalisateur utilise les ressorts de la comédie pour pousser les contradictions de la société brésilienne à son extême, et dénoncer les préjugés et les positions rétrogrades vis à vis du métissage au Brésil. Mot(s) clés libre(s) : cinéma brésilien, noirs au cinéma, racisme (au cinéma), Mazzaropi, Amácio (1912-1981)
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"Orfeu Negro" ou le bidonville utopique / Cristina Duarte Simoes
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
DUARTE SIMÕES Teresa-Cristina
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"Orfeu Negro" ou le bidonville utopique / Cristina Duarte Simões, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations", organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 5 : Entendre et voir les Amériques noires.O filme "Orfeu Negro", dirigido em 1959 pelo francês Marcel Camus -tendo recebido a Palma de ouro no Festival de Cannes nesse mesmo ano- muito contribuiu para a descoberta da cultura brasileira na França e na Europa. Adaptado da peça de teatro do escritor brasileiro Vinícius de Moraes, escrita em 1956, o filme situava a lenda grega de Orfeu numa favela do Rio de Janeiro, durante o Carnaval. Todos os atores eram negros, respeitando as diretrizes impostas pelo mesmo Vinícius de Moraes, nas páginas iniciais da obra. Esse filme, porém, nâi foi bem acolhido por grande parte do público brasileiro, que nele via uma representaçâo idealizada da favela carioca, estética apoiada pela escolha do elenco e de ceros elementos da faixa sonora. Dentre os descontentes, o director de cinema brasileiro Carlos Diegues que, em 1992, propôe uma nova adaptaçâo da peça inicial, incorporando elementos realistas da cidade do Rio de Janeiro, de suas favelas e de seu Carnaval. Desta forma, os parâmetros cinematográficas do filme "Orfeu" sâo bastante dos do precedente "Orfeu Negro", mas será que conseguiram agradar ao espectador brasileiro ? Mot(s) clés libre(s) : cinéma brésilien, noirs au cinéma, cinéma français, Orphée (mythologie grecque), Orfeu negro (film)
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Jorge Semprun et le deuil de la République / Sylvain Dreyer
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 07-04-2014
/ Canal-u.fr
DREYER Sylvain
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Jorge Semprun et le deuil de la République / Sylvain Dreyer. In séminaire "Image et mémoire / Imagen y memoria. 3. La reconstruction de la vérité par l'image : l'exhumation du passé" organisé par le laboratoire France Méridionale et Espagne (FRAMESPA) et le Réseau interdisciplinaire sur les vérités de l'image hispanique contemporaines (RIVIC). Université Toulouse II-Le Mirail, 7 avril 2014. « Les anciens combattants m’emmerdent » : cette phrase apparaît dans deux films de Jorge Semprún, La Guerre est finie d’Alain Resnais (1966, scénario de Jorge Semprun) et Les deux mémoires (1972-1974). L’écrivain attend la mort de Franco en 1975 pour évoquer son expérience d’exilé et d’opposant dans un premier texte qui oscille entre roman et autobiographie (Autobiografía de Federico Sánchez (1977). D’autres suivront, en particulier Adieu, vive clarté… (1998), Veinte años y un día (2003) et De l’exil à l’oubli : Camps de réfugiés espagnols en France 1936-1939 (2006). Cependant, dès 1966, en tant que scénariste de fiction puis en tant que documentariste, Semprún s’empare de la mémoire de la guerre civile et de la lutte contre le régime franquiste. Si les deux films "La Guerre est finie" et "Les deux mémoires" partagent la même interrogation historique, le choix de la fiction pour le premier et du documentaire pour le second permet d’examiner la stratégie tant testimoniale qu’esthétique de Semprún. A travers cet examen, nous entendons interroger les choix médiatiques (cinéma et littérature) et linguistiques de l’auteur (présence de l’espagnol et du français), ainsi que ses choix génériques (fiction et documentaire mais aussi régime autobiographique permettant l’énoncé d’une vérité subjective) et les principes historico-politiques qui transparaissent dans ces œuvres et qui, paradoxalement, oscillent entre impératif de la mémoire et nécessité de l’oubli. A travers ces films et ces textes, Semprun semble tenter de dépasser la déploration des « anciens combattants » en jetant un regard neuf sur la dictature, un regard qui permette de penser l’après-Franco. Mot(s) clés libre(s) : mémoire collective, roman autobiographique, cinéma et littérature, Espagne (20e siècle), Jorge Semprún (1923-2011), Guerre civile espagnole (1936-1939), cinéma et histoire, franquisme
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L'image sonore
/ UTLS - la suite
/ 18-07-2004
/ Canal-U - OAI Archive
DESHAYS Daniel
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Image sonore désigne le lien établi entre une image visuelle et le son qui l'accompagne ; le cinéma n'est qu'une des occurrences de cette relation. Image sonore caractérise également une faculté propre au son. Ecouté seul, tenu hors de tout accompagnement visuel, le son engage en chacun de nous une production d'imaginaire. Lecture sans narration, les sons entendus entretiennent une polysémie toujours active. Lorsque l'on entend un verre se casser, la nature de ce son permet de l'associer à un verre en Duralex, une bouteille ou une vitre. Dans son déroulement rien n'est attendu, la surprise se renouvelle à chaque instant de l'écoute. En révélant une matière virtuelle plastique et architecturée, le son s'inscrit dans l'espace : grain, densité, couleur sonore, flux, type de plan, échelle, etc. C'est pourquoi il a la faculté d'être mis en scène. Alors, à son tour, le son devient un objet de création, indépendamment de la condition où le cinéma le subordonne. La question musicale n'est pas ici en jeu. Insistons : l'image sonore n'existe pas socialement. Son existence artistique autonome n'est nullement instituée. Le son est loin de posséder le statut de la photographie bien qu'il en détienne des qualités. L'enregistrement sonore reste soumis aux seules fonctions de conservation, par exemple celles de l'industrie de l'édition musicale. Déposer sur un support engage un processus d'écriture qui implique d'en concevoir la forme. Cette forme nous introduit à un autre espace de création : celui de la mise en scène de la prise de son, lieu premier de l'écrit. Cette approche bénéfice par conséquent autant à l'art en général qu'au son lui-même. Cette conférence voudrait faire apparaître un territoire méconnu. Car, contrairement à l'opinion commune, la question sonore se joue ailleurs que dans le champ de la technologie. Mot(s) clés libre(s) : cinéma (son), enregistrements sonores, image sonore, musique (influence), ouïe, perception auditive, sens et sensations, son (arts du spectacle)
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L'invention de la mise en scène documentaire (Penser le cinéma documentaire : leçon1, 2/2)
/ Gilles DELAVAUD
/ 19-12-1994
/ Canal-U - OAI Archive
DELAVAUD Gilles
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Robert Flaherty et l'invention de la mise en scène documentaire"Documentaire"L'adjectif qualificatif est attesté dès 1876 (Dictionnaire Robert). Appliqué au film , il apparaît en 1896. Le mot, en langue française, devient substantif en 1915. L'abréviation "docu" est attestée en 1967, mais on peut supposer qu'elle existait bien auparavant dans le langage parlé. Le familier (et péjoratif) "docucu" est encore plus récent.En langue anglaise, "documentary" apparaît en 1926, dans un article du New York Sun écrit par John Grierson sur Moana de Flaherty : "Moana, being a visual account of events in daily life of polynesian youth and family, has documentary value." D'après Paul Rotha, le mot est emprunté au français, et sert alors à qualifier "des films de voyage et d'expédition qui ne seraient pas d'ennuyeux comptes rendus de voyage".Sans doute cet article de Grierson a-t-il contribué à donner à Robert Flaherty la figure mythique de "père du documentaire".Historiquement, cette statufication est sujette à examen: dès 1895, des films pourraient être qualifiés de documentaires. Le débat historique et théorique sur la question risque d'être infini et inextricable, sauf à se tenir aux observations suivantes: Comme pour la littérature, on devra dater l'apparition d'un genre cinématographique au moment où il est reconnu et identifié. Les films qui précèdent cette date seront à voir comme des promesses, des prémices, des frayages que seule une conception téléologique de l'histoire de l'art permettrait d'annexer a posteriori au genre , et qu'on valorise alors arbitrairement sous la rubrique des origines. Il n'y aurait pas une origine, mais des commencements. Il est donc vain de chercher à tout prix un "premier documentaire de l'histoire du cinéma français". Le genre naît progressivement, et apparaît entre 1915 (France) et 1926 (Grande - Bretagne)."Documentaire", comme tous les mots de la langue, a subi des glissements de sens, au point qu'un spectateur d'aujourd'hui a une certaine difficulté à accepter comme tels, par exemple, L'homme d'Aran ou Louisiana Story; pour un oeil contemporain, la direction d'acteurs non-professionnels, le procédé du slight narrative (expression de Paul Rotha), rangeraient plutôt ces films du côté de la fiction. Il faut donc admettre que des films classés comme documentaires peuvent maintenant ne plus être perçus selon les mêmes catégories, et que ce changement fait partie de l'histoire du genre. "Documentaire": film didactique montrant des faits réels et non imaginaires" (Robert)La veine didactique du documentaire est inscrite dans son nom même, étymologiquement dérivé du latin docere : enseigner, instruire, montrer, faire voir. Un documentum est un exemple, un modèle, une leçon, un enseignement, une démonstration. ici encore, le glissement historique des mots est à prendre en compte. Actuellement, on en vient à considérer que la transmission des connaissances, dans un documentaire, est peut être un effet secondaire, et pas forcément indispensable, l'essentiel étant alors la donation d'un point de vue à propos d'une réalité. Notes extraites d'un article de Pierre Baudry : Quelques notions de base pour réflechir sur le documentaire, in La mise en scène documentaire, textes réunis par Gilles Delavaud, TOTEM Productions, 1994. Mot(s) clés libre(s) : analyse cinématographique, cinema, documentaire, esthétique, Flaherty, histoire du cinéma, invention du documentaire, mise en scène
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La tragédie de la guerre dans Les Perses d'Eschyle (par Bernard Deforge)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 07-10-2014
/ Canal-u.fr
DEFORGE Bernard
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« Sous ce monument repose Eschyle, fils d'Euphorion, AthénienVenu s'éteindre aux plaines fertiles de Géla :Sa vaillance fameuse, c'est le bois sacré de Marathon qui peut le dire,Ainsi que le Mède chevelu qui en subit l'épreuve. »Cette épitaphe qui était gravée sur son tombeau atteste que, pour ses contemporains, le premier titre de gloire d'Eschyle, pourtant si grand auteur dramatique, fut sa qualité de combattant dans la guerre des Athéniens et de leurs alliés contre les envahisseurs perses, à Marathon puis à Salamine. Bien sûr à ce tombeau venaient aussi en pélerinage tous ceux qui avaient consacré leur vie à l'art tragique, mais c'est la guerre qui était gravée dans le marbre.Quand Eschyle fait représenter les Perses en 472, tragédie consacrée à la bataille de Salamine, il sait de quoi il parle, car huit ans plus tôt il y était. La tragédie de la guerre, il connaît !Bernard Deforge Mot(s) clés libre(s) : guerres médiques, Eschyle, Marathon, Athéniens, coryphée, hubris, daïmon, Péan, Perse antique, bataille de Salamine, tragédie grecque
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