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Tanner par Tanner : une leçon de cinéma (5/6)
/ La Cinémathèque française
/ 17-01-2009
/ Canal-U - OAI Archive
Tanner Alain
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Partie 5 : La Vallée fantôme, Myriam Mézières, Les Hommes du port, exit Hollywood"Le désir est une nécessité absolue pour faire du cinéma. Ce métier demande du temps, de la patience, de l'énergie. Sans un désir très fort, les choses partent en quenouille. Il faut, pour travailler le cinéma, être travaillé par lui. Il ne faut pas vouloir faire des films, mais faire du cinéma, ce qui est très différent. Ce désir doit être comme un poing fermé, qu'on laisse au fond de sa poche pendant le travail du film. (...) Je sais parfaitement pourquoi on rate un film, ou une partie de film, ça m'est arrivé, bien sûr. C'est parce que le poing fermé du désir s'est ouvert et que les doigts de la main partent dans toutes les directions."Alain Tanner, Ciné-mélanges Mot(s) clés libre(s) : alain tanner (1929-….), cinéma, réalisateurs de cinéma, suisse
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Tanner par Tanner : une leçon de cinéma (4/6)
/ La Cinémathèque française
/ 17-01-2009
/ Canal-U - OAI Archive
Tanner Alain
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Partie 4 : La politique, le refuge de la beauté, filmer un lieu, voir et revoir Jonas"Le désir est une nécessité absolue pour faire du cinéma. Ce métier demande du temps, de la patience, de l'énergie. Sans un désir très fort, les choses partent en quenouille. Il faut, pour travailler le cinéma, être travaillé par lui. Il ne faut pas vouloir faire des films, mais faire du cinéma, ce qui est très différent. Ce désir doit être comme un poing fermé, qu'on laisse au fond de sa poche pendant le travail du film. (...) Je sais parfaitement pourquoi on rate un film, ou une partie de film, ça m'est arrivé, bien sûr. C'est parce que le poing fermé du désir s'est ouvert et que les doigts de la main partent dans toutes les directions."Alain Tanner, Ciné-mélanges Mot(s) clés libre(s) : alain tanner (1929-….), cinéma, réalisateurs de cinéma, suisse
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Tanner par Tanner : une leçon de cinéma (3/6)
/ La Cinémathèque française
/ 17-01-2009
/ Canal-U - OAI Archive
Tanner Alain
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Partie 3 : Avoir un bon réseau, les deux marchés, le choc du néoréalisme, quitter la Suisse"Le désir est une nécessité absolue pour faire du cinéma. Ce métier demande du temps, de la patience, de l'énergie. Sans un désir très fort, les choses partent en quenouille. Il faut, pour travailler le cinéma, être travaillé par lui. Il ne faut pas vouloir faire des films, mais faire du cinéma, ce qui est très différent. Ce désir doit être comme un poing fermé, qu'on laisse au fond de sa poche pendant le travail du film. (...) Je sais parfaitement pourquoi on rate un film, ou une partie de film, ça m'est arrivé, bien sûr. C'est parce que le poing fermé du désir s'est ouvert et que les doigts de la main partent dans toutes les directions."Alain Tanner, Ciné-mélanges Mot(s) clés libre(s) : alain tanner (1929-….), cinéma, réalisateurs de cinéma, suisse
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Tanner par Tanner : une leçon de cinéma (2/6)
/ La Cinémathèque française
/ 17-01-2009
/ Canal-U - OAI Archive
Tanner Alain
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Partie 2 : Le métier de réalisateur, le groupe des 5, mon premier travelling, La Salamandre"Le désir est une nécessité absolue pour faire du cinéma. Ce métier demande du temps, de la patience, de l'énergie. Sans un désir très fort, les choses partent en quenouille. Il faut, pour travailler le cinéma, être travaillé par lui. Il ne faut pas vouloir faire des films, mais faire du cinéma, ce qui est très différent. Ce désir doit être comme un poing fermé, qu'on laisse au fond de sa poche pendant le travail du film. (...) Je sais parfaitement pourquoi on rate un film, ou une partie de film, ça m'est arrivé, bien sûr. C'est parce que le poing fermé du désir s'est ouvert et que les doigts de la main partent dans toutes les directions."Alain Tanner, Ciné-mélanges Mot(s) clés libre(s) : alain tanner (1929-….), cinéma, réalisateurs de cinéma, suisse
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Tanner par Tanner : une leçon de cinéma (1/6)
/ La Cinémathèque française
/ 17-01-2009
/ Canal-U - OAI Archive
Tanner Alain
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Partie 1 : Introduction par Pierre Maillard"Le désir est une nécessité absolue pour faire du cinéma. Ce métier demande du temps, de la patience, de l'énergie. Sans un désir très fort, les choses partent en quenouille. Il faut, pour travailler le cinéma, être travaillé par lui. Il ne faut pas vouloir faire des films, mais faire du cinéma, ce qui est très différent. Ce désir doit être comme un poing fermé, qu'on laisse au fond de sa poche pendant le travail du film. (...) Je sais parfaitement pourquoi on rate un film, ou une partie de film, ça m'est arrivé, bien sûr. C'est parce que le poing fermé du désir s'est ouvert et que les doigts de la main partent dans toutes les directions."Alain Tanner, Ciné-mélanges Mot(s) clés libre(s) : alain tanner (1929-….), cinéma, réalisateurs de cinéma, suisse
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“Beneficial JI” - Short talk 2.1: Neta Spiro -
Joint improvisation in music therapy: characterising interaction in individual sessions
with children with autism spectrum disorders
/ 05-11-2015
/ Canal-u.fr
SPIRO Neta
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Some types of music therapy, such as Nordoff Robbins, involve improvisation by the client and therapist andthe relationship between the participants’ music making is prioritised. Some children with a diagnosis ofautism who attend these kinds of music therapy sessions often have difficulties speaking and can bereferred for a range of reasons (including difficulties in communication). What does improvisation look like inthis context? Does it differ between sessions and if so how? Can charting what improvisation in the sessionslooks like help assess changes in the client and/or the relationship between the participants? Studies ofmusic therapy sessions often analyse short moments. This focus makes it difficult to understand the contextof results and assess what the moments are representative of. In this study of case examples we annotate accordingto an annotation protocol videosof complete music therapysessions of 4 clienttherapistpairs. Each pair has two videos: one early and one late in the series ofsessions. Characteristics annotated include: where players are facing, whether they are making sounds, andthe sounds’ pulse characteristics. A range of patterns for each of these parameters was identified fordifferent clienttherapistpairs. This exploration of the types of possible patterns and relationships in musictherapy sessions helps to characterise, at a general level, what happens in sessions; provide a context formoments that might be analysed in more detail; and identify what differs between players and their sharedcharacteristics both across pairs and between pairs of sessions. Mot(s) clés libre(s) : interaction linguistique, improvisation
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Chronique des Pygmées Bakoya 2006 : cérémonie Ngoya (reconstitution)
/ 18-04-2006
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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Chronique des Pygmées Bakoya 2006 : cérémonie Ngoya (reconstitution), Bakoya, Imbong, Gabon 2006Acteurs : Albertine Mabomadouendje, Adel MossoMisère MoitissangouPaulin Ngadiet les habitants d'ImbongRéalisation/caméra/sonBeatriz SoengasMontage:B. Soengas, Annie Marx & A. EpelboinCette cérémonie a été organisée à ma demande. Auparavant elle se déroulait la nuit, la veille du départ pour la chasse aux potamochères (ngoya). Les hommes munis de lances partaient en brousse pour plusieurs jours. Le troupeau, une fois repéré, était encerclé par les chasseurs. L'un d'entre eux rentrait dans le cercle pour faire fuir les potamochères tandis que les autres les piquaient avec leurs lances (les pointes étaient fabriquées par les Kwele, peuple bantou). Le produit de la chasse était partagé.
Lors de la cérémonie les femmes dansaient aussi. Etait également présent le "maître de la chasse" qui prédisait, pour chacun des chasseurs, le nombre de prises qu'il allait tuer.
La chasse aux potamochères tomba en désuétude dans les années 1960 avant la chasse au filet, qui n'a plus lieu aujourd'hui également. Mot(s) clés libre(s) : afrique, potamochère, chasse, Imbong, pygmée, Bakoya, ethnomusicologie, film ethnographique, rituel, Gabon, tradition, chant, cérémonie, vidéo, musique, danse, coutume
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Après le sport ? La fin d'un mythe
/ 23-11-2015
/ Canal-u.fr
SIROST Olivier
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Le sport moderne s’est fondé au XVIIIe siècle sur le mythe du progrès, incarné par les compétitions entre les cultures, les peuples et les individus. Il s’est inscrit dans l’avènement de la valeur travail, l’émergence de l’individu, la tension vers un monde meilleur — dont le perfectionnement par le sport est un processus central. Mais ce mythe ne tient plus. L’affaissement du nombre de licenciés sportifs, les transformations des activités sportives (espaces, modalités, temporalités), la transfiguration de l’effort physique, du spectacle du sport ou du club, témoignent d’une crise de sens. On parle toujours de sport, mais au fond de quoi parle-t-on ?
La forte consommation d’imagerie sportive — une à deux heures par jour en moyenne —, la valeur performance, l’ouverture de l’espace public aux usages ludo-corporels sont quelques-unes des pistes qui permettent de penser un « après le sport ». Mot(s) clés libre(s) : sociologie, imagerie sportive, effort physique, activités sportives, sport moderne, sport, performance, mythe, individu, après le sport
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2/2 Master class de Claire Simon, réalisatrice.
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 10-11-2012
/ Canal-u.fr
SIMON Claire, PIAULT Marc Henri
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Rencontre avec la réalisatrice Claire Simon, animée par Marc Henri Piault, directeur de recherche honoraire au CNRS, anthropologue et cinéaste.
« Pour moi faire un film, c’est avant tout peindre, montrer dans ce que je vois, ce qui crie, ce que je ne veux pas voir, ce que je ne sais pas deviner et qui finalement se révèle peu à peu dès que le tournage commence » (Claire Simon)
Claire Simon a appris le cinéma par le biais du montage ainsi qu’en tournant parallèlement des courts-métrage de manière indépendante. Parmi ses films les plus remarqués on trouve La police en 1988 ou Scènes de ménage avec Miou Miou, en 1991. Elle découvre le cinéma direct aux Ateliers Varan et réalise plusieurs documentaires : Les Patients (1989), Coûte que coûte (1996), Récréations (1998), films souvent primés.
En 1997, elle présente à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes son premier long métrage de fiction, Sinon oui, histoire d’une femme qui prétend être enceinte et vole un enfant. Pour Arte et dans l’espace du Parlement Européen, elle réalise un film avec des étudiants, Ça c’est vraiment toi (2000). Mi fiction, mi documentaire, ce film recevra les grands prix du documentaire et de la fiction au festival de Belfort. Elle tente alors une expérience théâtrale puis retrouve le documentaire avec 800 km de différence – Romance (2002) et Mimi (2003) : ce dernier a été présenté au Festival de Berlin en 2003. Son deuxième long métrage de fiction, Ça brûle (2006), est présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2006.
En 2008 elle réalise un film de fiction, Les Bureaux de Dieu, avec des acteurs et des actrices connus, Anne Alvaro, Nathalie Baye, Michel Boujenah, Rachida Brackni, Isabelle Carré, Béatrice Dalle et Nicole Garcia personnalisant les spécialistes et les consultants d’un bureau de planning familial dont l’expérience réelle avait été auparavant étudiée.
Ce sont de « vraies » conversations, entre les conseillères, actrices connues et les visiteuses interprétées par des actrices non professionnelles inconnues des spectateurs afin d’échapper à un voyeurisme éventuel. Sans doute est-ce également une façon de donner aux expériences individuelles évoquées une dimension plus large.
Les entretiens sont filmés en plans-séquences, intensifiant la relation entre « conseillères » et « consultantes » mais également l’attention du spectateur entraîné dans une narration ponctuée par les moments de respiration offerts aux conseillères entre les différentes consultations.
En 2012, Claire Simon, poursuivant son entreprise concrète de saisie de la réalité par et dans le cinéma de fiction, se plonge longuement dans l’espace de la gare du Nord à Paris. Des dialogues, des fragments de vie, des rencontres. Six mois à observer, noter, enregistrer des passages, des rencontres. Sept semaines de tournage sur place. Claire Simon déclare : « Heure par heure, la gare du Nord peut donner une image de la France dans sa totalité. C’est une vraie place publique » (Télérama).
Le film Gare du Nord (2012), en cours d’achèvement, avec les acteurs Nicole Garcia, François Damien et Reda Kateb ainsi que Richard Copans comme chef opérateur : « La gare, dit Claire Simon, c’est Internet en dur. La multiplicité des flux et des réseaux se matérialise sous nos yeux, et il suffit de cliquer quelque part pour voir naître une histoire. » (Télérama).
Elle dit également : « Ce qui m’intéresse n’est pas la maîtrise, mais plutôt l’idée d’être au front, là où tout est incertain, où le monde est mouvant » (Télérama).
Il nous reste désormais à partager cette mouvance, à entendre ces interrogations et ces inquiétudes, à réfléchir ces observations et peut-être à les interroger à notre tour en questionnant sans cesse nos propres certitudes, nos propres attentes.
MARC H. PIAULT ; Septembre 2012
♦ Filmographie ♦
Tandis que j’agonise 1980 | court métrage.
La police 1988 | court métrage.
Les patients 1989 | documentaire.
Scènes de ménage 1991 | 10 courts métrages de fiction.
Récréations 1992 | documentaire.
Artiste peinture 1992 | documentaire.
Histoire de Marie 1993 | court métrage.
Comment acheter une arme 1993 | court métrage.
Scènes de ménage 1991 | fiction de 10 courts métrages.
Coûte que Coûte 1995 | documentaire | Prix Louis Marcorelles 1995.
Sinon, oui 1997 | fiction | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Ça c’est vraiment toi, 1999 | fiction et documentaire Téléfilm | Grand Prix Fiction et Grand Prix Documentaire au Festival De Belfort.
800 km de différence / Romance 2001 | documentaire.
Mimi 2002 | documentaire.
Est-ce qu’on a gagné ou est-ce qu’on a encore perdu 2004 | Court métrage.
Ça brûle 2006 | Fiction | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Les bureaux de Dieu (coproduction franco belge) 2008 | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Le projet Gare du Nord 2009/13 | comprenant : un long métrage documentaire Géographie Humaine, un long métrage de fiction Gare du Nord remix et une pièce de théâtre Gare du Nord / les voix et un objet web garedunord.net Mot(s) clés libre(s) : films documentaires, analyse cinématographique
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1/2 Master class de Claire Simon, réalisatrice.
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 10-11-2012
/ Canal-u.fr
SIMON Claire, PIAULT Marc Henri
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Rencontre avec la réalisatrice Claire Simon, animée par Marc Henri Piault, directeur de recherche honoraire au CNRS, anthropologue et cinéaste.
« Pour moi faire un film, c’est avant tout peindre, montrer dans ce que je vois, ce qui crie, ce que je ne veux pas voir, ce que je ne sais pas deviner et qui finalement se révèle peu à peu dès que le tournage commence » (Claire Simon)
Claire Simon a appris le cinéma par le biais du montage ainsi qu’en tournant parallèlement des courts-métrage de manière indépendante. Parmi ses films les plus remarqués on trouve La police en 1988 ou Scènes de ménage avec Miou Miou, en 1991. Elle découvre le cinéma direct aux Ateliers Varan et réalise plusieurs documentaires : Les Patients (1989), Coûte que coûte (1996), Récréations (1998), films souvent primés.
En 1997, elle présente à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes son premier long métrage de fiction, Sinon oui, histoire d’une femme qui prétend être enceinte et vole un enfant. Pour Arte et dans l’espace du Parlement Européen, elle réalise un film avec des étudiants, Ça c’est vraiment toi (2000). Mi fiction, mi documentaire, ce film recevra les grands prix du documentaire et de la fiction au festival de Belfort. Elle tente alors une expérience théâtrale puis retrouve le documentaire avec 800 km de différence – Romance (2002) et Mimi (2003) : ce dernier a été présenté au Festival de Berlin en 2003. Son deuxième long métrage de fiction, Ça brûle (2006), est présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2006.
En 2008 elle réalise un film de fiction, Les Bureaux de Dieu, avec des acteurs et des actrices connus, Anne Alvaro, Nathalie Baye, Michel Boujenah, Rachida Brackni, Isabelle Carré, Béatrice Dalle et Nicole Garcia personnalisant les spécialistes et les consultants d’un bureau de planning familial dont l’expérience réelle avait été auparavant étudiée.
Ce sont de « vraies » conversations, entre les conseillères, actrices connues et les visiteuses interprétées par des actrices non professionnelles inconnues des spectateurs afin d’échapper à un voyeurisme éventuel. Sans doute est-ce également une façon de donner aux expériences individuelles évoquées une dimension plus large.
Les entretiens sont filmés en plans-séquences, intensifiant la relation entre « conseillères » et « consultantes » mais également l’attention du spectateur entraîné dans une narration ponctuée par les moments de respiration offerts aux conseillères entre les différentes consultations.
En 2012, Claire Simon, poursuivant son entreprise concrète de saisie de la réalité par et dans le cinéma de fiction, se plonge longuement dans l’espace de la gare du Nord à Paris. Des dialogues, des fragments de vie, des rencontres. Six mois à observer, noter, enregistrer des passages, des rencontres. Sept semaines de tournage sur place. Claire Simon déclare : « Heure par heure, la gare du Nord peut donner une image de la France dans sa totalité. C’est une vraie place publique » (Télérama).
Le film Gare du Nord (2012), en cours d’achèvement, avec les acteurs Nicole Garcia, François Damien et Reda Kateb ainsi que Richard Copans comme chef opérateur : « La gare, dit Claire Simon, c’est Internet en dur. La multiplicité des flux et des réseaux se matérialise sous nos yeux, et il suffit de cliquer quelque part pour voir naître une histoire. » (Télérama).
Elle dit également : « Ce qui m’intéresse n’est pas la maîtrise, mais plutôt l’idée d’être au front, là où tout est incertain, où le monde est mouvant » (Télérama).
Il nous reste désormais à partager cette mouvance, à entendre ces interrogations et ces inquiétudes, à réfléchir ces observations et peut-être à les interroger à notre tour en questionnant sans cesse nos propres certitudes, nos propres attentes.
MARC H. PIAULT ; Septembre 2012
♦ Filmographie ♦
Tandis que j’agonise 1980 | court métrage.
La police 1988 | court métrage.
Les patients 1989 | documentaire.
Scènes de ménage 1991 | 10 courts métrages de fiction.
Récréations 1992 | documentaire.
Artiste peinture 1992 | documentaire.
Histoire de Marie 1993 | court métrage.
Comment acheter une arme 1993 | court métrage.
Scènes de ménage 1991 | fiction de 10 courts métrages.
Coûte que Coûte 1995 | documentaire | Prix Louis Marcorelles 1995.
Sinon, oui 1997 | fiction | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Ça c’est vraiment toi, 1999 | fiction et documentaire Téléfilm | Grand Prix Fiction et Grand Prix Documentaire au Festival De Belfort.
800 km de différence / Romance 2001 | documentaire.
Mimi 2002 | documentaire.
Est-ce qu’on a gagné ou est-ce qu’on a encore perdu 2004 | Court métrage.
Ça brûle 2006 | Fiction | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Les bureaux de Dieu (coproduction franco belge) 2008 | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Le projet Gare du Nord 2009/13 | comprenant : un long métrage documentaire Géographie Humaine, un long métrage de fiction Gare du Nord remix et une pièce de théâtre Gare du Nord / les voix et un objet web garedunord.net Mot(s) clés libre(s) : art cinématographique, analyse cinématographique
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