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Héritages et survivances de Jacques Derrida.
Séance de l'après-midi - Partie 1 - 6 novembre 2014
/ Elisabeth de PABLO, Dimitri GALITZINE, Archives Audiovisuelles de la Recherche
/ 06-11-2014
/ Canal-u.fr
GASCHE Rodolphe, DE VRIES Hent, RIGAL Elisabeth
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Héritages et survivances de Jacques Derrida, pour dire ce qui arrive à sa pensée et à son oeuvre, tout autant que ce qui en provient, et qui revient et reviendra. Dix ans après la mort du philosophe, les héritages de Jacques Derrida portent en eux plus d’un secret et plus d’un esprit. Leur réserve d’inconnu, au delà de tout héritage comptable, doit être aujourd’hui réaffirmée, réinterprétée, maintenue en vie. Le désir testamentaire, inscrit dans le titre de notre colloque, au-delà d’un certain deuil mortifère, signifie qu’il n’y aura nul héritage sans l’invention d’un à-venir, et nul avenir ou survivance sans héritage incalculable et illégitime.Quelques dates choisies parmi tant d’autres possibles (« La date, la cendre et le nom : c'était ou ce sera le même, qui ne se tient jamais au présent”, écrivait-il dans Schibboleth. Pour Paul Celan) : En 1967, Jacques Derrida marque la scène philosophique avec trois livres : La voix et le phénomène, De la grammatologie et L’écriture et la différence. Il élabore le concept d’une écriture générale, libérée de l’opposition de l’écriture restreinte à l’oralité, engageant ainsi un travail de clôture et de décentrement du structuralisme qui va permettre d’interroger l’épistémologie et le langage des sciences humaines et sociales.
En 1972, dans Marges de la philosophie, « la différance » consacre et condense l’écart avec la tradition métaphysique. Elle opère en-deçà de la différence ontologique de l’être et de l’étant et au-delà de la représentation. Ni donnée ni constructible, ni même positive ou objectivable, elle s’inscrit, comme l’inconscient, en s’effaçant, n’apparaît que par ses traces qui renvoient à d’autres traces, ouvrant la multiplicité de l’écriture par-delà le sens, la signification et le savoir.
En 1990, à l'occasion d'une exposition au Louvre, Jacques Derrida écrit Mémoires d’aveugle. L’autoportrait et autres ruines où il analyse l’autorité du regard, de la vue et de la lumière dans l’histoire de la philosophie. Dès lors que le trait ne se voit pas, le dessin dessine toujours la mémoire. Sont choisis pour cette exposition des autoportraits dans lesquels l’oeil des dessinateurs est exposé à l’aveuglement comme expérience même de la vue.
En 1991, dans Circonfessions, Derrida livre des bribes de son enfance à Alger, cherchant le secret inaccessible de sa circoncision. Il raconte son enfance, le plus intime de son corps, la mort de sa mère, portant à la limite l’idée de Nietzsche que les philosophies sont des biographies involontaires de leurs auteurs. Penser ainsi la vie, transformée en écriture, déstabilise la conception pour laquelle la vie n’existe qu’en dehors de l’oeuvre, et l’oeuvre en dehors de la vie.
Après les attentats du 11 septembre 2001 à New York, Derrida entreprend de repenser les fondements de la démocratie et de la souveraineté en se demandant comment les événements doivent contraindre la philosophie et le langage de la politique à se transformer. Correspondant à l’exigence la plus haute de justice, la démocratie n’est pas un régime politique parmi d’autres mais ce qui manque à la politique, son avenir impossible et nécessaire.
Dix ans après la mort de Jacques Derrida en octobre 2004, ce colloque s’efforce d’éclairer, par une pluralité de perspectives, la manière dont la donne philosophique a été transformée par cette pensée plus que jamais féconde, singulière, et porteuse d’avenir. Quels sont, aujourd’hui et au-delà, les héritages et les survivances de la pensée de Jacques Derrida? Comment penser et recevoir ces héritages, être hanté par ses survivances, au-delà de tout dévoilement et de toute création, comme des événements qui restent à traduire et à réinventer ?
Responsables scientifiques : Marc Goldschmit, Sara Guindani-Riquier et Alexis Nuselovici
>> “Non-lieux de l’exil” est partie prenante du colloque “Héritages et survivances de Jacques Derrida”.
>> Colloque porté par la Fondation Maison des sciences de l'homme Mot(s) clés libre(s) : connaissance (philosophie), Jacques Derrida
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Création, intermédialité, dispositif : ouverture du colloque / Emmanuelle Garnier, Philippe Ortel
/ Nathalie MICHAUD, SCPAM / DTICE - Université de Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 12-02-2014
/ Canal-u.fr
GARNIER Emmanuelle, ORTEL Philippe
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Création, intermédialité, dispositif : ouverture / Emmanuelle Garnier, Philippe Ortel. In colloque international organisé, sous la responsabilité scientifique de Philippe Ortel, par le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 12-14 février 2014.Les questions trans-sémiotiques et trans-artistiques, devenues classiques en critique littéraire, s'élargissent aujourd'hui aux relations entre médias, prenant ainsi en compte les supports, canaux et institutions permettant aux messages de circuler. Elles s'enrichissent de nouveaux niveaux d'analyses intégrant les considérations techniques et pragmatiques qui entrent dans la définition des dispositifs de communication en général. Ainsi a émergé dans plusieurs pays simultanément la notion d'intermédialité, forgée au début des années 1960 par Jürgen Ernest Müller à partir de la notion d'intertextualité.Ce colloque aborde la question de l'intermédialité en termes de création. A quelle finalité ou à quelle urgence la collaboration entre médias répond-elle ? Sa vocation est-elle ludique, critique, politique, compensatoire, réflexive ? Tout en exploitant les possibilités, notamment techniques, du milieu dans lequel elle s'inscrit, l'intermédialité réagit-elle aux tensions ou ruptures tranversant un tel milieu ?Le colloque tente aussi de repenser la notion d'intermédialité à la lumière d'une poétique des dispositifs. On voit notamment quels effets figuratifs produit la convergence des médias au sein des oeuvres, que ce soit sur scène, au cinéma, dans une installation ou dans un texte littéraire. Mot(s) clés libre(s) : art et littérature, médias, créations artistiques hybrides, relations entre les arts, intermédialité (théorie)
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/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 23-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GARCIA-JURADO Francisco
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Mot(s) clés libre(s) : historiographie, Thucydide (0460?-0395? av. J.-C.), Thucydide (traductions)
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Entres fables de La Fontaine et contes de zombis, une tracée de survie pour un usage didactique de la sentimenthèque / Marie-José Fourtanier
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 08-10-2014
/ Canal-u.fr
FOURTANIER Marie-José
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Entres fables de La Fontaine et contes de zombis, une "tracée de survie" pour un usage didactique de la "sentimenthèque" / Marie-José Fourtanier. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le
laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 2 : Le livre et la parole.Avec
le récit de ses apprentissages, que peut nous apprendre Patrick Chamoiseau pour nous aider à enseigner en
contexte de dissonance culturelle ? Quelle manière d’être, de structurer son
imaginaire et de modeler sa sensibilité ? Quelle façon de grandir entre
des postulations contradictoires ? Julien Gracq, dans "En lisant, en
écrivant", s’interroge sur les influences subies par les écrivains en
cherchant dans les lectures de l’enfance la source de leur créativité :
« Combien il est difficile –et combien il serait intéressant– quand on
étudie un écrivain, de déceler non pas les influences avouées, les grands
intercesseurs dont il se réclame […], mais le tout-venant habituel de ses
lectures de jeunesse, le tuf dont s’est nourrie au jour le jour, pêle-mêle et
au petit bonheur, une adolescence littéraire affamée ». En fait, en
lisant Une Enfance créole, et en
particulier, Chemin d’école, comme
d’autres autobiographies d’écrivains, il semble que la tâche n’est pas aussi
difficile que le suggère Gracq ; les écrivains livrent en effet assez
volontiers le récit de leurs émotions provoquées par leurs lectures et leurs
rêveries d’enfant ou d’adolescent et n’hésitent guère à « déballer »,
comme Walter Benjamin, leurs bibliothèques. Mais de quelles lectures, de
quelles rêveries s’agit-il ? De lectures clairement légitimées par l’école
ou de lectures, et plus largement, de pratiques culturelles buissonnières, plus
hasardeuses et, de ce fait, plus libres, mais aussi plus difficilement
saisissables ? Patrick Chamoiseau raconte ainsi l’univers duel de
son enfance, grandi entre les fables de La Fontaine récitées avec passion par
son père cordonnier ou enseignées par le maître d’école, et la Parole de son
camarade Gros-Lombric qui « à l’ombre des robinets, dans les bougonnements
interdits du créole, nous évoquait des zombis, des Chouval-trois-pattes, des
Manman Dlo, des Volantes, des Soucougnans, des Cercueils-arrêteurs, des
Dormeuses, des mains-noires, des Gardes-corps, des Vieux-livres, des
Chiens-montés… » ou, pour le dire
autrement, dans une tension entre la magie des contes créoles et les
textes choisis des auteurs patrimoniaux de la littérature française. Marie-José Fourtanier cherche moins ici à étudier les arcanes complexes de cette formation qu’à
mettre au jour, à adopter peut-être, une trajectoire et un modèle de réflexion
sur la formation de l’imaginaire et la constitution d’une
« sentimenthèque » à l’usage des adolescents d’aujourd’hui. [Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr]. Mot(s) clés libre(s) : lecture (influence), lecture et imagination, littérature française (20e-21e siècles), Patrick Chamoiseau (1953-....), autobiographie (histoire et critique), roman d'éducation
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L'enseignant lecteur : implications individuelles et didactiques / Erick Falardeau
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
FALARDEAU Erick
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L'enseignant lecteur : implications individuelles et didactiques, Erick Falardeau. Dans une étude sur le rapport à la culture d’enseignants de français au secondaire, Erick Falardeau tente de comprendre la relation qui se tisse entre la façon dont un enseignant vit la culture et les pratiques enseignantes auxquelles il recourt pour accompagner ses élèves dans leur développement culturel.Une portion importante des questions posées aux enseignants participant à notre étude au cours d’entretiens semi-dirigés cherchaient à comprendre l’activité du sujet lecteur sous deux angles complémentaires, individuels et pédagogiques :1) comment les enseignants, eux-mêmes lecteurs, investissent-ils leurs lectures d’œuvres littéraires et dans quelle mesure sont-ils conscients de leur apport au texte littéraire ?2) comment les enseignants accompagnent-ils leurs élèves dans cette prise de conscience du caractère créatif de la lecture littéraire et quelle place laissent-ils en classe aux lectures singulières de leurs élèves ?Les résultats que Erick Falardeau présente et l’analyse qu'il en fait amènent à étudier la relation étroite qui se tisse entre les deux plans étudiés de l’activité du sujet lecteur, soit les plans individuel et pédagogique.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : lecture (didactique), littérature (enseignement), livres et lecture, réception des oeuvres, situation pédagogique
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10 - SPECIFICITES ET INTERDISCIPLINARITE : OBJETS ET APPROCHES
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 20-06-2015
/ Canal-u.fr
DUVAL Julien, HEINICH Nathalie, CLAIRE Élizabeth, BUCH Esteban
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Arts, littérature et sciences socialesColloque organisé à l’occasion du 40e anniversaire de l’EHESS10 - SPECIFICITES ET INTERDISCIPLINARITE : OBJETS ET APPROCHES
Table ronde animée par Esteban Buch
avec : Elizabeth Claire, Julien Duval, Nathalie Heinich
Si les sciences humaines et sociales se sont constituées en s'arrachant à la littérature, celle-ci est devenue, tout comme l'art, la musique, le théâtre et le cinéma, à la fois une source et un objet à part entière de l'histoire, de la sociologie, de l'anthropologie, de la philosophie, du droit, voire de l'économie, qui dialoguent plus ou moins avec les disciplines spécialisées dans ces domaines, à savoir les études littéraires, l'histoire de l'art, la musicologie, les études théâtrales et cinématographiques. Mais l'apport des arts et de la littérature aux sciences humaines et sociales ne se limite pas à leur usage comme source ou leur constitution comme objet. Ils contribuent à structurer notre perception, nos catégorisations cognitives et nos valeurs, donc notre connaissance du monde et nos formes de vie. A l'inverse, les arts et la littérature n'ont cessé de se nourrir des sciences humaines et sociales. L'EHESS a joué et joue encore aujourd'hui un rôle pivot dans ce dialogue interdisciplinaire. Son anniversaire est l'occasion de dresser un état des lieux des acquis de ce dialogue.
OrganisateursEsteban Buch (musicologie, EHESS-CRAL)Dinah Ribard (histoire, EHESS-GRIHL)Karine Le Bail (histoire, EHESS-Centre Georg Simmel)Gisèle Sapiro (sociologie, EHESS-CESSP)Jean-Marie Schaeffer (études littéraires, esthétique, EHESS-CRAL)
Colloque co-organisé par le CESSP, le CRAL, le GRIHL et le Centre Georg Simmel Mot(s) clés libre(s) : art et littérature, sciences humaines et sociales
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Du texte du lecteur élève, de celui du maître... /Jean-Louis Dumortier, Micheline Dispy
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 20-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DUMORTIER Jean-Louis, DISPY Micheline
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Du texte du lecteur élève, de celui du lecteur maître et de quelques problèmes qu’ils posent au didacticien /Jean-Louis Dumortier, Micheline Dispy. Soit une œuvre littéraire, un maître et des élèves. Le « texte du lecteur maître », c’est le modèle mental que le professeur a élaboré, à partir du texte de cette œuvre, en vue d’enseigner quelque chose, ou, plus fréquemment, c’est le modèle mental qu’il a élaboré à partir du texte en question et de divers discours (du commentaire savant au questionnaire pédagogique) s’y rapportant. Le « texte du lecteur élève » est un modèle mental moins lourd de sédiment métatexuel que le « texte du lecteur maître ». S’ouvre alors, pour l’enseignant, une alternative. Soit il prend des initiatives visant à réduire l’écart entre l’œuvre telle qu’il la comprend et l’œuvre telle qu’il pense que peuvent la comprendre la plupart de ses élèves : dans ce cas, il s’expose au danger de coucher la compréhension des élèves sur le lit de Procuste de sa propre production de sens. Soit, conscient de ce danger-là, doutant que, dans l’entreprise d’imposer d’entrée de jeu une démarche de lecteur expert, les chances de gain soient supérieures aux risques de perte, il s’accommode du fait que les élèves et lui-même n’ont pas lu (tout à fait) la même œuvre. Dans ce cas, il prête attention au « texte du lecteur élève » -de chaque lecteur élève- et il s’expose au danger du babélisme ou à celui de l’enfermement dans un discours « premier » qui limite les occasions de progrès et laisse sceptique quant aux bénéfices de la scolarisation. L’alternative est donc un dilemme : ce que l’on peut gagner d’un côté est indissociable de ce que l’on s’expose à perdre de l’autre. Envisageons cette branche du dilemme où le maître met sous le boisseau son « texte » personnel pour prêter attention au « texte du lecteur élève ». Surgit un double problème. Comment faire pour rendre communicable le modèle mental élaboré par chaque individu à partir de la chaîne des mots forgée par l’auteur. Comment faire pour organiser des échanges fructueux autour des « textes des lecteurs élèves » ? Nous émettons l’hypothèse que toutes les procédures ne se valent pas. Nous en expérimenterons donc plusieurs et feront part des résultats. Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008.>> Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque.> Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : lecture (didactique), lecture (méthode pédagogique), lecture littéraire, littérature (appréciation), littérature et enseignement, livres et lecture, réception des oeuvres
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Les textes du lecteur en situation scolaire / Jean-Louis Dufays
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 20-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DUFAYS Jean-Louis
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Les textes du lecteur en situation scolaire / Jean-Louis Dufays. Notes critiques, fiche de lecture, journaux de lecture, parodies, pastiches… Quand on considère les supports et les modalités d’écriture dont dispose aujourd’hui un élève lecteur, on ne peut manquer d’être saisi par la multiplicité des "textes du lecteur" qui en résulte. Cette inflation des formes de production scolaire, qui témoigne de l’importance accordée depuis deux décennies à l’activité effective du récepteur, mérite d’être examinée en tant que telle. Le propos de Jean-Louis Dufays esquissent une typologie des textualisations de la lecture pratiquées en contexte scolaire, en s’interrogeant sur les enjeux et les limites de ces différentes productions, et en commentant brièvement quelques cas retenus comme emblématiques au sein d’un corpus recueilli dans cinq classes du secondaire. Jean-Louis Dufays s'appuie pour ce faire sur les propositions théoriques de Michel Otten (1987) et d’Alain Trouvé (2004) ainsi que sur les travaux déjà réalisés par son équipe (Dufays, Gemenne, Ledur, 2005).Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : écrits de jeunes, écriture (contexte pédagogique), lecture (didactique), lecture littéraire, réception des oeuvres
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Le genre épistolaire : une voie d'entrée dans le texte du lecteur / Olivier Dezutter
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DEZUTTER Olivier
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Le genre épistolaire : une voie d'entrée dans le texte du lecteur / Olivier Dezutter. Aux origines de l’écriture et peut-être même, selon Comte-Sponville, au cœur du secret de la littérature, le genre épistolaire est par essence une littérature adressée, entièrement dépendante de l’existence réelle ou imaginaire d’un lecteur distant. Le fait de cette distance -subie ou voulue- amène le scripteur à multiplier les stratégies pour tenter de s’assurer que son message soit reçu comme il l’entend. L’une d’elles consiste à anticiper la lecture de l’autre et dans un certain nombre de cas à la programmer en la mettant en scène au sein de la lettre. Dans le cas d’échanges de correspondances, l’épistolier témoigne aussi très souvent de son activité de lecture et de son mode de réception des messages de l’autre.Pour ces raisons, le genre épistolaire nous apparaît comme une excellente occasion de travailler avec des élèves sur la question de la lecture et de l’écriture. Nous présenterons un ensemble d’activités conçues au départ d’un corpus de lettres réelles et fictives permettant d’entrer de diverses manières dans le texte du lecteur.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : écriture (pédagogie), lecture (pédagogie), lettres (genre littéraire), réception des oeuvres, roman épistolaire
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/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 06-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DEVABHAKTUNI Sony
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Mot(s) clés libre(s) : architecture et littérature, influence littéraire, ville (thèmes et motifs), Walter Benjamin (1892-1940), Walter Benjamin (critique et interprétation)
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