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La découverte des papyrus de Chéops sur le site du port antique de Ouadi al Jarf (Égypte)
/ Isabelle PRIETO
/ 17-07-2016
/ Canal-u.fr
TALLET Pierre
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Interview de Pierre Tallet, Directeur adjoint de l’UMR 8167 Orient et Méditerranée dans l'équipe Mondes pharaoniques qui présente les recherches effectuées par la mission archéologique Ouadi al Jarf (Égypte) et particulièrement la découverte faite en 2013 d'un lot d'archives en papyrus datant de l'époque de Chéops (2550 av. J.-C.). Mot(s) clés libre(s) : Egypte, Archéologie
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Antiquité, modernité, psychanalyse / Henri Sztulman
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-05-2010
/ Canal-U - OAI Archive
SZTULMAN Henri
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Antiquité, modernité, psychanalyse. Henri SZTULMAN. In "Les Humanités pour quoi faire : enjeux et propositions", colloque international organisé par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) en collaboration avec le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA). Université Toulouse II-Le Mirail, IUFM Midi-Pyrénées, 27-29 mai 2010. Thème II : Humanités et identités socio-culturelle, 27 mai 2010. Mot(s) clés libre(s) : civilisation antique, conscience historique, identité collective, origine (psychanalyse), psychanalyse et culture
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Le Mas Desports : un établissement portuaire antique et médiéval sur les communes de Lunel et Marsillargues (Hérault)
/ Muriel Richard
/ 23-05-2014
/ Canal-u.fr
SCRINZI Maxime
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L'établissement
du Mas Desports est localisé sur une légère éminence bornant l'ancien
rivage de la corne nord-orientale de l'étang de Mauguio. Les
prospections menées par Cl. Raynaud, F. Favory et J.-L. Fiches en 1987
et 1988 ont mis en évidence sept zones de concentration de mobilier avec
une première occupation datée du Néolithique et une réoccupation au
milieu IIe s. av. J.-C. jusqu'à nos jours. Desports présente - en sus de
son nom- tous les caractères d'un établissement portuaire : topographie
d'interfluve, situation sur les axes majeurs de circulation. Ces
caractères ont été confirmés et amplifiés par les prospections
archéologiques qui ont mis l'accent sur la multiplicité, l'étendue et la
hiérarchisation des secteurs occupés, ainsi que sur la densité des
fragments de céramique d'importation méditerranéenne. La position
centrale du lieu de Portus au sein du peuplement littoral du Languedoc
oriental a, en partie, justifié une nouvelle opération de prospection
durant l'automne 2012 sous la direction de Cl. Raynaud et M. Scrinzi,
afin de compléter et préciser la documentation.
Outre une
première occupation mal caractérisée entre le Néolithique moyen et
final, le site est réinvesti dès le milieu du IIe siècle av. J.-C. comme
l'atteste l'analyse du mobilier céramique qui met en avant la
prédominance des importations italiques. Les données céramologiques
associées à une position du site au niveau de la corne orientale de
l'ancienne lagune, constituent des arguments en faveur de l'hypothèse
d'un établissement portuaire.
Les faibles indices qui
matérialisent l'occupation de la seconde moitié du Ier s. av. J.-C. et
de la période augustéenne rendent difficile toute interprétation du site
à cette époque. L'hypothèse de rétraction de l'habitat a été donc
proposée. Entre le milieu du Ier siècle et le IIe siècle, le peuplement
s'organise autour de l'habitat principal en bordure de lagune dont la
nature reste à éclaircir. Un établissement assez important est tout de
même envisagé, du fait de la présence présumée d'un lieu de culte dédié à
Jupiter et Auguste, identifié par la découverte en 1842 d'un autel qui
leur est dédié. De plus, il se peut qu'il ait gardé sa fonction
portuaire présumée d'origine.
À la suite d'une occupation qui
semble ténue aux IIIe et IVe siècles, le réseau commercial qui se
développe en Gaule méridionale à la fin de l'Antiquité, avec les
importations africaines et orientales, touche le Mas Desports. Au regard
de l'Antiquité, les Ve et VIe siècles marquent l'apogée du site du fait
de son étendue, évaluée à plus de 4 ha toutes zones confondues, et de
la richesse du mobilier céramique. Ce dernier est dominé par les
productions régionales, mais également par les importations
nord-africaines et de Méditerranée orientale. Le site constitue, dès le
Ve siècle, un établissement portuaire voué à la redistribution des
marchandises. Néanmoins, l'éminente quantité de céramiques communes à
vocation culinaire, ainsi que les différentes zones de concentrations de
mobilier ne doivent pas faire oublier qu'à côté de ses fonctions
commerciales, le site du Mas Desports est également un grand habitat où
les produits importés de Méditerranée et de Narbonnaise sont consommés.
La fin du Ve siècle et la première moitié du VIe siècle constituent la
période durant laquelle le Mas Desports semble atteindre sa plus grande
activité. Cependant, ces échanges faiblissent dès le milieu du VIe
siècle avant de s'arrêter durant le VIIe siècle à partir duquel les
données deviennent épisodiques alors que nous perdons toutes traces
matérielles témoignant d'une occupation du site entre le VIIIe siècle et
la fin du IXe siècle.
C'est à la fin du IXe siècle que le Mas
Desports présente à nouveau des indices d'occupation avec la mention de
l'église Notre-Dame-des-Ports en 897, puis de l'église
Saint-Pierre-de-Port en 909. Le nom de Portus que relatent les textes,
souligne avant tout une fonction portuaire comme c'était le cas dans
l'Antiquité. Cette activité portuaire semble être avérée jusqu'au XIIe
siècle, alors qu'à partir du XIIIe siècle, la construction du canal de
Lunel marque le déclin du site de Desports qui est relégué à un simple
lieu de passage des marchandises. Le Portus et les deux églises sont
mentionnées jusqu'au XVIIe siècle, alors que l'église Sainte-Marie est
indiquée à l'état de ruine au XVIIIe siècle sur les cartes de Cassini et
du canal de Lunel. Portus, aujourd'hui appelé Desports, n'a gardé de
son passé portuaire que son nom. Un mas, en lien avec les travaux
agricoles de ce secteur, perpétue à présent l'occupation de ce site. Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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Le passé est-il vraiment derrière nous ? aux origines de l'archéologie
/ Mission 2000 en France
/ 21-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
SCHNAPP Alain
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"Nous avons la certitude que le passé est une part de nous-mêmes, une composante si intime et si forte de notre mémoire personnelle et collective qu'une société ou un individu privés de mémoire seraient comme mutilés. Et pourtant nous acceptons cette évidence que la mémoire doit faire une part à l'oubli, car à se charger de trop de souvenirs, elle pourrait nous empêcher de vivre. L'archéologue qui se bat pour conserver quelques traces, souvent infimes, d'un monument menacé, l'ethnologue qui recueille les survivances d'un rituel, le linguiste qui s'acharne à trouver les derniers locuteurs d'une langue en voie de disparition en savent tous quelque chose ; ils ont éprouvé à des degrés divers le difficile équilibre que chacun d'entre nous recherche entre souvenir et oubli.En réfléchissant à la passion des antiquités de ses lointaines origines assyro-babyloniennes et égyptiennes jusqu'à notre curiosité moderne pour le passé, je voudrais tenter de définir les conditions d'exercice de ce que nous appelons l'archéologie. " Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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Conscience et inconscience du patrimoine en Orient : destructions et protection
/ Philippe KERGRAISSE
/ 30-05-2015
/ Canal-u.fr
SCHNAPP Alain, Pic Marielle, Marquis Philippe
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Des origines de la notion de patrimoine archéologique au XVIIIe siècle, au destructions actuelles, la table ronde évoquera l’histoire et l’actualité des destructions et de la préservation du passé au Moyen-Orient. Mot(s) clés libre(s) : archéologie, terrorisme, protection du patrimoine, Daech, destructions
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Les banquets dans les cités grecques
/ 23-09-2013
/ Canal-u.fr
SCHMITT PANTEL Pauline
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Pourquoi manger en Grèce ancienne ? Cette question est posée dès les
mythes qui expliquent l’origine des hommes : le héros Prométhée en
instituant le sacrifice sanglant provoque la séparation entre le monde
des dieux et celui des hommes et désormais les hommes se définissent
comme des mangeurs de céréales et de viande. Les aliments, la diète et
les manières de table sont une préoccupation constante des auteurs grecs
depuis Homère jusqu’à Plutarque en passant par le recueil des livres de
médecine d’Hippocrate. Ils permettent de définir une manière
d’être grec loin de la sauvagerie des bêtes et de l’absence de
civilisation des barbares. Ils sont aussi au cœur d’une réflexion
éthique sur les bonnes manières du corps et de l’esprit. Les Grecs ont
ainsi donné une importance particulière au mode de consommation
collectif des nourritures et de la boisson : le repas. Agamemnon, le roi
de Mycènes et chef de l’armée des Grecs, offre de grands banquets aux
guerriers sous les murs de Troie. À Athènes au Ve siècle avant J.-C. des
banquets qui rassemblent tous les citoyens ont lieu au cœur de la cité
lors des grandes fêtes religieuses. Plus tard, ce sont les riches
citoyens qui invitent au banquet tout ou partie de la population de leur
ville. Comment expliquer la place singulière du banquet dans la
civilisation grecque ? Par la commensalité se joue l’intégration aux
différentes formes de communautés : familiale, sociale et politique.
C’est autour d’elle que se construit l’identité civique.Toutes les Conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : civilisation grecque, banquets, alimentation
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Les fouilles de l'embouchure du fleuve antique dans les étangs narbonnais
/ Muriel Richard
/ 22-05-2014
/ Canal-u.fr
SANCHEZ Corinne
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Fouillé
dans le cadre du projet collectif de recherche sur les ports antiques
de Narbonne, le secteur marécageux de Mandirac et du Castélou livre des
données essentielles sur l'embouchure du fleuve Aude. Large d'une
cinquantaine de mètres pour une profondeur de 3,50 m minimum, le cours
d'eau est encadré par deux jetées. D'une emprise de 15 à 25 m, elles
sont aménagées par l'apport de mètres cubes de matériaux et de milliers
de pieux en bois qui viennent renforcer leurs berges. C'est sur ce
système de quais que s'organisent le déchargement de bateaux à fort
tirant d'eau et le transfert des marchandises sur des barques ou des
charrettes qui assurent le lien avec la cité. En effet, tous les navires
ne remontaient pas le fleuve jusqu'à la ville et certains produits
étaient transvasés sur des embarcations plus légères. Cette manutention
nécessitait des lieux de stockage. Un bâtiment de 7,60 m de large pour
au moins 18 m de long a été mis en évidence sur un des quais du
Castélou, rive droite. Il avait très certainement un rôle d'entrepôt
mais aussi une fonction administrative pour le contrôle des
marchandises.
À partir du IVe s. de n. è., de
nouveaux travaux sont nécessaires pour consolider cette embouchure, mise
à mal par un fleuve impétueux. La zone de Mandirac est révélatrice des
difficultés à maintenir le cours d'eau dans son lit. Les réfections de
l'Antiquité tardive y sont monumentales, avec l'apport de très nombreux
blocs pour surélever et consolider les quais. Un bateau, large d'environ
3,20 m à l'une de ses extrémités, est volontairement coulé pour
reconstruire une digue (zone 26). Évalué à environ 13 m de long, il
transportait des amphores d'Afrique, de Bétique et de Lusitanie,
illustrant le rôle de Narbonne dans le commerce entre les différentes
provinces de l'Empire.
Suivis sur 1,7 km, ces
quais semblent disparaître vers le nord-est. Les prospections
géophysiques ne repèrent pas de continuité ce qui laisse supposer que
seule l'embouchure a nécessité de grands travaux. Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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La lumière des Minoens
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne
/ 29-01-2016
/ Canal-u.fr
RUEFF Bastien
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La lumière était partie prenante de la vie quotidienne des populations
du passé. Pourtant cette dimension a longtemps été oubliée par la
recherche archéologique. En Crète à l’âge du Bronze (3200 – 1100 av.
J.-C.), on peut s’appuyer sur les lampes à huiles pour reconstituer
l’éclairage et, au-delà, l’espace vécu. Nombreuses dans les habitations
(on estime à une trentaine leur nombre par site), ces lampes devaient
être utilisées quotidiennement. Mais pour éclairer quelles activités et
de quelle manière ?
Pour répondre à ces questions, l’archéologie mobilise des savoirs
pluridisciplinaires. Nous sommes partis de l’analyse directe du matériel
archéologique conservé en Crète. La céramologie permet d’examiner la
fabrication des lampes en terre cuite. L’analyse des traces d’usure
(dépôts de suie, frottements, utilisation) - confrontées à un
référentiel expérimental - permet de reconstituer la manière dont ces
lampes étaient utilisées. Afin de restituer les ambiances lumineuses,
des enregistrements de couleur de flammes et d’intensité lumineuse sont
effectués sur des répliques de luminaires archéologiques en faisant
varier combustibles et mèches. Ces valeurs chiffrées sont intégrées à
des modèles informatiques en trois dimensions qui permettent de
visualiser la façon dont les habitations étaient éclairées et donc la
manière dont les habitants pouvaient percevoir ces lieux dans lesquels
ils évoluaient quotidiennement.
Cette vidéo est issue de la web-série "Devenir Archéologue" produite par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Pour rester informé de la mise en ligne des futurs épisodes :
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Ingénierie hydraulique et opérations de canalisation en Cisalpine : quels éléments de comparaison avec la Gaule Transalpine ?
/ Muriel Richard
/ 23-05-2014
/ Canal-u.fr
ROUSSE Corinne
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Lorsque
les Romains s'installent dans la basse plaine du Pô, au début du IIe s.
av. J.-C., ils rencontrent un environnement dominé par les terminaisons
deltaïques de grands systèmes hydrographiques (Pô, Adige, Brenta,
Tagliamento, Isonzo) alternant avec de vastes lagunes côtières. La mise
en valeur des territoires et le développement concomitant de nouveaux
schémas urbains, répondant aux normes de la ville romaine, reposent sur
d'importants travaux de canalisation : ils reflètent l'acquisition d'une
ingénierie hydraulique associant la régularisation des chenaux
naturels, le creusement de canaux et la création d'émissaires
artificiels . Emerge ainsi un schéma urbain propre à la côte nord
adriatique, qui privilégie l'implantation en apex de delta et
l'intégration dans et autour de la ville de canaux ayant à la fois
fonction de dérivation, de drainage et de navigation. Les données
archéologiques récentes soulignent la précocité de ces interventions
-dès le IIe - Ier s. av. J.-C.- et leur développement à l'époque
impériale. L'Italie du Nord est également citées par les textes comme
modèle d'aménagement des milieux hydromorphes (Vitruve, De arch. 2.4.11 ; Pline, N.H., 3.120-121).
L'intervention
portera plus spécifiquement sur l'état de la documentation et la
signification en terme d'innovation technique de ces travaux de
canalisation intégrés aux schémas d'aménagement urbain et de gestion du
territoire. En tenant compte des difficultés méthodologiques posés par
l'identification et la datation de ces ouvrages hydrauliques, il s'agit
également de s'interroger sur l'expérience acquise en Italie du Nord et
ses possibles applications dans un continuum chronologique à des milieux
hydromorphes relativement similaires en Gaule Transalpine. Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 08-10-2009
/ Canal-U - OAI Archive
ROSENTHAL Patrick
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Mot(s) clés libre(s) : archéologie du paysage, archéologie médiévale, Mercantour (massif ; Alpes-Maritimes), métallurgie (Moyen âge)
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