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JADE, grandes haches alpines du néolithique européen
/ Anne-Marie PETREQUIN, Pierre PETREQUIN, CERIMES Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur, CRAVA Centre de Recherche Archéologique de la Vallée de l'Ain
/ 01-01-2009
/ Canal-u.fr
PETREQUIN Pierre
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JADE, Grandes haches alpines du Néolithique européen Ve et IVe millénaires av. J-C.
Pendant tout le Ve millénaire et partie du IVe millénaire av. J.-C., l'Europe néolithique est touchée par la circulation de grandes haches polies en jades (jadéitite, omphacitite et éclogite). L'extension de ce réseau d'échange atteint 3 500 km d'ouest en est et plus de 2 000 km du nord au sud.
En 2003, des chercheurs du CNRS identifient l'origine de ces haches en roches précieuses dans les Alpes italiennes, en particulier dans le massif du Mont Viso entre 1 700 et 2 400 m d'altitude.
Ce film documentaire retrace la découverte des carrières alpines et les conditions de production de ces haches exceptionnelles lors d'expéditions saisonnières. Les raisons profondes de cet intérêt particulier pour les jades alpins pendant le Néolithique sont à chercher dans les inégalités sociales et les rituels religieux, pour le contrôle d'objets sacrés réservés aux élites. C'est certainement la raison pour laquelle ces objets extraordinaires ont atteint la Bretagne à l'ouest, l'Irlande, l'Ecosse et le Danemark au nord, la Bulgarie et le nord de la Grèce à l'est, la Sicile au sud, dans un système de croyances religieuses partagées à l'échelle de l'Europe actuelle. Mot(s) clés libre(s) : néolithique, hâche de jade
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GIADA, grandi asce alpine del Neolitico europeo
/ Anne-Marie PETREQUIN, Pierre PETREQUIN, CERIMES Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur, CRAVA Centre de Recherche Archéologique de la Vallée de l'Ain
/ 01-01-2009
/ Canal-u.fr
PETREQUIN Pierre
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GIADA, grandi asce alpine del Neolitico europeo. Ve e IVe millenio a.C.
Version italienne du film : JADE, Grandes haches alpines du Néolithique européen Ve et IVe millénaires av. J-C.
Pendant tout le Ve millénaire et partie du IVe millénaire av. J.-C., l'Europe néolithique est touchée par la circulation de grandes haches polies en jades (jadéitite, omphacitite et éclogite). L'extension de ce réseau d'échange atteint 3 500 km d'ouest en est et plus de 2 000 km du nord au sud.
En 2003, des chercheurs du CNRS identifient l'origine de ces haches en roches précieuses dans les Alpes italiennes, en particulier dans le massif du Mont Viso entre 1 700 et 2 400 m d'altitude.
Ce film documentaire retrace la découverte des carrières alpines et les conditions de production de ces haches exceptionnelles lors d'expéditions saisonnières. Les raisons profondes de cet intérêt particulier pour les jades alpins pendant le Néolithique sont à chercher dans les inégalités sociales et les rituels religieux, pour le contrôle d'objets sacrés réservés aux élites. C'est certainement la raison pour laquelle ces objets extraordinaires ont atteint la Bretagne à l'ouest, l'Irlande, l'Ecosse et le Danemark au nord, la Bulgarie et le nord de la Grèce à l'est, la Sicile au sud, dans un système de croyances religieuses partagées à l'échelle de l'Europe actuelle. Mot(s) clés libre(s) : néolithique, hâche de jade
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Fabriquer une hache polie - Le sud des Vosges, 4000 av. J.-C
/ Bruno THERY, CRAVA Centre de Recherche Archéologique de la Vallée de l'Ain, HCO, Musée de Belfort, Etienne LEMAIRE
/ 01-01-1996
/ Canal-u.fr
PETREQUIN Anne-Marie, PETREQUIN Pierre, RICHARD Annick
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Vers 4500 av. J.-C., les cultivateurs néolithiques commençaient à ouvrir des carrières dans le sud des Vosges, à Plancher-les-Mines (Haute-Saône), pour y extraire des roches très résistantes destinées à fabriquer des haches de pierre polie.
Au maximum de la production, vers le 40ème siècle av. J.-C., ébauches et lames polies étaient échangées par milliers, aussi loin que le lac de Constance vers l'est et la Bourgogne vers l'ouest.
En reproduisant aujourd'hui des gestes oubliés, on propose de suivre l'étonnant savoir-faire des spécialistes qui, alors, taillaient les lames pour les outils d'abattage, utilisés aussi bien pour faire reculer la forêt que pour afficher le statut social des hommes. Mot(s) clés libre(s) : fabrication, préhistoire, néolithique, hache, Plancher-les-Mines
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Charles Rollin, lecteur de Thucydide : naissance du paradigme athénien / Pascal Payen
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 23-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
PAYEN Pascal
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Charles Rollin lecteur de Thucydide : naissance du paradigme athénien, Pascal PAYEN (université Toulouse II-Le Mirail). Colloque international "La réception de Thucydide, de l'Antiquité au XIXe siècle (III) "Un acquis pour toujours" ? Thucydide chez les Modernes, XVe-XIXe siècles" organisé par l'équipe de recherche PLH-ERASME (Patrimoine, Littérature, Histoire / Équipe de recherche sur la Réception de l'Antiquité : Sources, Mémoire, Enjeux) de l'université Toulouse II-Le Mirail et l'Institut Ausonius de l'université Bordeaux II. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 23-25 octobre 2008. Axe thématique du colloque : "Thucydide et les sciences de l'Antiquité", 24 octobre 2008. Mot(s) clés libre(s) : Charles Rollin (1661-1741), Grèce antique, historiographie, Thucydide (0460?-0395? av. J.-C.)
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Les Comportements alimentaires des hommes préhistoriques
/ Denis GERAULT, Service du Film de Recherche Scientifique
/ 01-01-2000
/ Canal-u.fr
PATOU-MATHIS Marylène
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Ce film montre la nécessité d'un travail interdisciplinaire pour formuler les meilleures hypothèses sur les comportements alimentaires des hommes préhistoriques. Face à la pauvreté des restes végétaux, on a probablement surestimé l'importance de l'alimentation carnée, comme le pense François Couplan qui étaie ses observations d'ethnobotaniste par une approche fondée sur la phytosociologie.
Marylène Patou-Mathis, archéozoologue, procédant par assemblages osseux, étudie les techniques d'approvisionnement en aliments carnés, les techniques de traitements des animaux consommés et d'utilisation de l'animal considéré comme source de matière alimentaire et non alimentaire.
Giacomo Giacobini, anatomiste, interprète, à l'aide un microscope électronique à balayage, les traces laissées sur les dents et les os pour déterminer les techniques de boucherie en usage et les intérêts alimentaires des hommes préhistoriques.
Hervé Bocherens procède à une analyse biogéochimique de l'os. Du collagène extrait des dents ou des os, il détermine si l'alimentation de nos lointains ancêtres était à dominante végétale, carnée, marine ou terrestre. Mot(s) clés libre(s) : préhistoire, archéologie expérimentale
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Archéologie funéraire au Néolithique
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne
/ 04-02-2016
/ Canal-u.fr
PARIAT Jean-Gabriel
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Le Néolithique (anciennement « âge de la pierre polie »), débute en France aux alentours de 5400 av. J.-C. et s’achève vers 2000 av. J.-C. Cette époque voit l’implantation sur le territoire des premières communautés sédentaires pratiquant l’agriculture et l’élevage. Cette révolution dans les modes de vie s’accompagne de changements techniques, ainsi qu’idéologiques, notamment dans la manière d’appréhender la mort.
Tantôt déposés dans une fosse simple au sein du village, tantôt regroupés dans de grands caveaux collectifs, les défunts subissent des traitements variés tout au long de ces trois millénaires. L’archéoanthropologue tente de décrypter ces pratiques au travers d’indices matériels, parmi lesquels des restes humains. Il en étudie la position sur le terrain, il les dénombre et en détermine l’âge ou le sexe en laboratoire, afin de reconstituer les rites funéraires de ces sociétés passées et ce qui relève éventuellement des croyances.
Mais le sort de la majorité des défunts échappe à l’archéologie, de très nombreux ossements n’ayant pas résisté à l’action du temps, soit parce qu’ils n’ont pas reçu de sépulture soit parce qu’ils ont été détruits.
Cette vidéo est issue de la web-série "Devenir Archéologue" produite par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Pour rester informé de la mise en ligne des futurs épisodes :
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/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-10-2009
/ Canal-U - OAI Archive
PALET MARTINEZ Josep Maria, ORENGO ROMEU Hèctor A.
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Mot(s) clés libre(s) : Age du bronze, archéologie du paysage, économie préhistorique, Néolithique, paléoenvironnement, Pyrénées orientales
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Evolution de l'artisanat du verre en Bourgogne et Franche-Comté entre le Ve et le XIIe siècle. Inès Pactat (Université de Franche-Comté)
/ 12-02-2016
/ Canal-u.fr
PACTAT Inès
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Les recherches archéologiques menées sur les sites de hauteur jurassiens ont permis de découvrir de nombreux artefacts en verre qui témoignent du statut privilégié de ces établissements. Apprécié pour sa transparence, sa malléabilité et ses couleurs, le verre a été utilisé dans des domaines aussi variés que l’architecture, le luminaire, la vaisselle ou la parure. Hérités de l’Antiquité, les formes, les décors et les techniques de fabrication manifestent cependant des goûts et des usages propres aux populations du haut Moyen Âge. Ces découvertes ont été comparées à d’autres collections contemporaines de Franche-Comté et de Bourgogne afin d’évaluer leur importance et dessiner des faciès de consommation régionaux.
La mise au jour de mobilier lié à l’artisanat du verre sur deux sites de hauteur du Jura nous a en outre amenés à considérer la possibilité de productions locales. Les vestiges archéologiques étant insuffisants pour identifier la fonction de ces ateliers, des analyses de composition élémentaire ont donc été réalisées sur les artefacts en verre pour établir un lien entre déchets d’artisanat et produits finis. Plus largement, ces études ont permis de déterminer la nature et l’origine des matières premières utilisées pour la fabrication de vitraux, de vaisselle et de lampes en verre, datés entre le Ve et le XIIe siècle. Mot(s) clés libre(s) : verre, histoire des sciences et techniques, Antiquité tardive, artisanat, Moyen Age, Archéologie
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19/20 Quai d'Alsace à Narbonne : artisanat et commerce en bordure du Canal de la Robine
/ Muriel Richard
/ 22-05-2014
/ Canal-u.fr
OLLIVIER Julien
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En
2008, la construction de logements avec parking souterrain a motivé une
fouille archéologique préventive sur une parcelle située aux 19/20 Quai
d'Alsace à Narbonne, en partie ouest de la ville antique.
Les
plus anciennes traces d'occupation remontent à l'époque augustéenne et
concernent pour l'essentiel les premiers niveaux de voirie de deux axes
orientés nord-sud, distants de 35 m. Ils déterminent deux îlots qui ne
semblent pas être bâtis avant le milieu du Ier siècle.
À l'ouest,
une vaste construction s'étend sur plus de 40 m de long. Elle est
composée d'au moins cinq pièces accolées, aux dimensions identiques, et
s'ouvre sur l'axe de circulation oriental par l'intermédiaire d'un
portique. À l'arrière, seule une succession de bases maçonnées a pu être
identifiée. Malgré l'important arasement des vestiges, la configuration
générale des édifices invite à restituer un entrepôt flanqué de
boutiques. Cette hypothèse pourrait être renforcée par la localisation
du site, le long du parcours urbain de l'Atax, aujourd'hui matérialisé
par le Canal de la Robine. Si son tracé n'a pas été directement observé
lors de la fouille, les niveaux de débordement scellant la séquence
antique attestent sa présence à proximité.
L'îlot est traversé
par un collecteur qui recueille les eaux de diverses canalisations,
elles-mêmes reliées à des bassins dont elles assurent l'évacuation.
Trois d'entre eux ont été identifiés dans l'îlot oriental. Ils
s'intègrent dans des constructions au plan mal déterminé mais trahissent
la vocation artisanale de la zone.
L'organisation du quartier
est totalement modifiée lors de la seconde moitié du IIe siècle. Les
édifices sont abandonnés et de nouvelles constructions apparaissent,
sans qu'il soit possible de déterminer précisément leur fonction.
Les
vestiges découverts en 2008 indiquent que le secteur du Quai d'Alsace
était au moins en partie spécialisé dans des activités professionnelles
au cours des Ier-IIe siècles. Par ailleurs, la présence de probables
entrepôts est peut-être un indice pour la localisation du port urbain de
Narbonne. Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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Rythmes et mobilité d'occupation dans le massif du Morvan / Isabelle Jouffroy-Bapicot, Pierre Nouvel
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 08-10-2009
/ Canal-U - OAI Archive
NOUVEL Pierre, JOUFFROY-BAPICOT Isabelle
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Rythmes et mobilité d'occupation dans le massif du Morvan du premier âge du fer au haut Moyen Age : spatialisation et croisement des données archéologiques et paléoenvironnementales. Isabelle Jouffroy-Bapicot et Pierre Nouvel. In "La construction des territoires montagnards : exploitation des ressources et mobilité des pratiques" / The Construction of Mountain Territories : Resource exploitation and Practice Mobility. 2ème International Workshop on archaeology of european mountain landscape, organisé par les Laboratoires TRACES et GEODE (Toulouse) et le Centre d'Archéologie Préhistorique du Rhône aux Alpes (Valence, France). Université Toulouse II-Le Mirail, 8-11 octobre 2009. [Première journée.] Cette communication a pour objet de présenter les conclusions d’une première confrontation multiscalaire et diachronique des jeux de données issues du paléoenvironnement et de l’archéologie, dans le massif du Morvan. Il s’agira autant de mesurer la fiabilité des méthodes mises en oeuvre que de mettre en perspective les résultats obtenus. La région d’étude, un petit massif granitique, forme l’extension nord-est du Massif Central. C’est aujourd’hui une région peu peuplée, dont le couvert végétal est principalement composé de forêts et de prairies. Contrairement aux régions de grandes cultures voisines, les modalités et l’évolution des réseaux de peuplements anciens y sont très mal connus. Cette situation est essentiellement due au couvert végétal, qui y limite fortement les méthodes de prospection aériennes et terrestres, les terres labourées ne représentant qu’une infime partie du territoire. Sa situation socio-économique marginale n’est pas non plus favorable à l’activité archéologique préventive, moteur actuel des recherches archéologiques régionales.L’essentiel de nos connaissances repose donc ici sur un site unique, situé dans le sud du Morvan, l’oppidum gaulois de Bibracte. Établi sur le Mont-Beuvray (820 m), il est depuis une vingtaine d’années l’objet d’une intense activité de fouilles programmées dans le cadre d’un centre de recherche européen. Dernièrement, des programmes d’études sur l’environnement humain et naturel du site de Bibracte ont été développés dans ce cadre. Ils ont mobilisées les compétences d’équipes pluridisciplinaires spécialisées en paléoenvironnement et en archéologie du territoire.- Les premières ont d’abord eu pour objet l’étude du contenu pollinique de l’ensemble des tourbières du massif. Une dizaine de séquences, bien datées par le radiocarbone, documente maintenant l’histoire du couvert végétal de l’Holocène récent en Morvan. D’autre part, l’analyse de géochimie isotopique réalisée sur trois des sites a fourni des informations précieuses sur l’histoire locale des activités minières et/ou métallurgiques depuis 4000 ans. La confrontation des phases d’impacts anthropiques sur l’environnement enregistrées sur chacune des dix séquences permet de dégager les grandes lignes de l’occupation du Morvan de la Protohistoire au premier Moyen Âge (de 450 av. J.-C. à l’an Mil).- Les secondes ont cherché à rassembler, dans un cadre d’étude limité couvrant la surface d’une dizaine de communes, l’ensemble de la documentation archéologique existante. Cette première étape a été complétée par des prospections systématiques terrestres et aéroportées LIDAR, qui permettent aujourd’hui de proposer des scenarii d’évolution plus précis du peuplement de la région, depuis la fin de la protohistoire jusqu’à l’époque médiévale. Elles mettent également en évidence des modalités d’occupation et de mise en valeur différentes entre le piémont et les espaces les plus élevés.Ces premiers résultats permettent d’ores et déjà une première confrontation à grande échelle avec les données paléoenvironnementales, permettant de préciser les rythmes et l’intensité de l’activité humaine dans ces espaces de moyenne montagne. Les observations ont été approfondies à proximitéde certaines séquences paléoenvironnementales, permettant, à une échelle plus réduite, des analyses plus poussées. Mot(s) clés libre(s) : Morvan (France), paléobotanique, paléoenvironnement, pastoralisme préhistorique
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