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Connecting Rome to Portus, Ostia and the sea: the canal system of Claudius and Trajan

/ Muriel Richard / 23-05-2014 / Canal-u.fr
KEAY Simon
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By the second quarter of the 2nd century AD, Imperial Rome was supplied with foodstuffs and materiel from across the Mediterranean through a network of ports on the Tyrrhenian coast of Italy. Portus and Ostia were the most important of these, the former as the principal maritime port and the latter as town and fluvial port, and together with the emporium at Rome and the port at Centumcellae (Civitavecchia) formed part of what has been defined at the “port system” of Imperial Rome. Central to the success of this was the fact that Rome, Portus and Ostia were connected by the Tiber and interlinked by a system of artificial canals and roads that together facilitated the movement of supplies and export between the Mediterranean and Rome. Research since 2005 has provided important new evidence for the position, character and function of three new canals that, together with known canals within Portus itself, help us better understand the inter-relationships between Portus, Rome, Ostia and the broader Mediterranean. This paper, which is interdisciplinary in scope, and draws upon recent archaeological, epigraphic, geo-archaeological and geophysical evidence, provides an interpretative overview of all the canals that focuses upon their functions. It begins with an analysis of the canals established by Claudius and then goes on to discuss the significance of the two new canals established by Trajan. In particular, the paper takes into account recent geo-archaeological evidence from the canal that run southwards from Portus to Ostia, and that which ran from the Tiber to the coast lying to the north of Portus.
Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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Climats et paysages de l'ère préhistorique

/ Mission 2000 en France / 13-01-2000 / Canal-U - OAI Archive
JOUSSAUME Sylvie
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La préhistoire s'est déroulée sous des conditions climatiques bien différentes de celles que nous connaissons actuellement. La majeure partie a été dominée par une succession de glaciations. Celles-ci ont façonné nos paysages, laissant derrière elles des traces géologiques témoins de leur présence (stries gravées sur le socle rocheux, moraines, vallées en auge). Elles ont également charrié d'énormes blocs de pierre jusqu'à des centaines de kilomètres de leur lieu d'origine, les abandonnant sur place lors de la fonte des glaces.
Mot(s) clés libre(s) : climat, glaciation, paléoclimatologie, préhistoire
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Climats et paysages de l'ère préhistorique

/ Mission 2000 en France / 13-01-2000 / Canal-u.fr
JOUSSAUME Sylvie
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La préhistoire s'est déroulée sous des conditions climatiques bien différentes de celles que nous connaissons actuellement. La majeure partie a été dominée par une succession de glaciations. Celles-ci ont façonné nos paysages, laissant derrière elles des traces géologiques témoins de leur présence (stries gravées sur le socle rocheux, moraines, vallées en auge). Elles ont également charrié d'énormes blocs de pierre jusqu'à des centaines de kilomètres de leur lieu d'origine, les abandonnant sur place lors de la fonte des glaces.
Mot(s) clés libre(s) : glaciation, climat, paléoclimatologie, préhistoire
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Les Nécropoles antiques de Tavaux (Jura) : Nouvelles données sur la population du finage dolois, contribution à l'étude des pratiques funéraires séquanes. Lydie Joan (INRAP)

/ 19-06-2015 / Canal-u.fr
JOAN Lydie
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A Tavaux, une nécropole de type familiale (nécropole I, au lieu dit : « Les Charmes d’Amont »), composée de 25 sépultures à crémations, ainsi que 62 sépultures de périnataux en imbrex apporte des données nouvelles sur la population de ce secteur. En effet, une tombe fondatrice dont la datation se situe entre l’année 40 et l’année 60 de notre ère y a été mise au jour. Les études post-fouilles aujourd'hui publiées ont permis de confirmer qu’il s’agit de la sépulture d’un légionnaire, porte-enseigne ou plus probablement d’un bénéficiaire. La situation de sa sépulture au centre d’une nécropole familiale, pourrait indiquer sa position de chef de famille, probablement devenu ou redevenu propriétaire de terres faisant partie d’un domaine agricole de type villa. Cependant la fouille de deux autres nécropoles mixtes antiques sur la même commune possèdent des caractéristiques différentes avec une organisation plus anarchique et l'apparition de l'inhumation dès la fin du 1er siècle de notre ère. Ces différences d'organisation et de traitement soulèvent ici la question du recrutement de ces nécropoles et de leur statut. Voir aussi conférence de Gérald Barbet donnée en 2012. Publication : Archéologie et Histoire Romaine n°27 - Gérald BARBET , Lydie JOAN , Marie-José ANCEL (dir.)- La nécropole gallo-romaine des "Charmes d'Amont" à Tavaux (Jura). 2014, 235p., 215 ill. ISBN 978-2-35518-044-6 ; ISSN 1285-6371.
Mot(s) clés libre(s) : archéologie funéraire, Antiquité, Archéologie
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L'évolution végétale holocène sur le versant sud des Pyrénées occidentales / Maria-José Iriarte

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 09-10-2009 / Canal-U - OAI Archive
IRIARTE CHIAPUSSO Maria-José
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L'évolution végétale holocène sur le versant sud des Pyrénées occidentales. Maria José IRIARTE. In "La construction des territoires montagnards : exploitation des ressources et mobilité des pratiques", 2e International Workshop on archaeology of european mountain landscape, organisé par les laboratoires GEODE, FRAMESPA, GEOLAB et Chrono-Environnement. Université Toulouse 2-Le Mirail, 8-11 octobre 2009. [seconde journée] En esta comunicación se presenta una síntesis de la evolución vegetal en la vertiente sur del sector más occidental de los Pirineos. La evolución de esta región, con intensa presencia humana durante los últimos once milenios, se ve condicionada por dos factores sucesivos: los procesos naturales de colonización forestal de los espacios abiertos tras el cierre del último ciclo glaciar en primer término; posteriormente, a partir del 6500 BP aproximadamente, la antropización intensa (y progresiva) del medio vegetal, dirigida a despejar tierras en las que desarrollar nuevas actividades económicas. Estas actividades humanas van a ser acumulativas y van a imponer una presión creciente sobre el medio vegetal, hasta épocas muy recientes. Si las primeras actividades agrícolas y ganaderas sólo requerían la apertura de pequeños espacios,la extensión de los núcleos de población estables (urbanos posteriormente) implica grandes necesidades de material constructivo. La metalurgia, en especial la del hierro, requiere el uso de grandes cantidades de carbón vegetal, tanto para la reducción de mineral, como para el trabajo del metal. Todo ello va a derivar en una interesante dinámica del medio vegetal, que puede correlacionarse con los grandes eventos de la evolución durante la Prehistoria y la primera Historia del medio pirenaico.
Mot(s) clés libre(s) : économie préhistorique, paléobotanique, paléogéographie, Pyrénées (ouest)
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/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 09-10-2009 / Canal-U - OAI Archive
HOVSEPYAN Roman
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Mot(s) clés libre(s) : Age du cuivre, Arménie, économie préhistorique, Néolithique, paléobotanique, paléoenvironnement
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Les peintures rupestres de l'abri Wadi Sūra II en Egypte

/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne / 02-12-2015 / Canal-u.fr
HONORE Emmanuelle
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Les hommes préhistoriques ont laissé des témoignages variés de leur pensée symbolique. L’art rupestre, sous forme de peintures ou gravures, est un des modes d’expression choisi par les hommes de la Préhistoire, bien avant l’invention de l’écriture. Moins connu que l’art rupestre du Paléolithique européen, représenté entre autres par les sites de Lascaux, Pech Merle et Altamira, celui du Sahara est majoritairement plus récent, mais non moins exceptionnel. Découvert en 2002 dans le sud-ouest de l’Égypte, le site de Wadi Sūra II a été gravé et peint lorsque les conditions étaient favorables à l’est du Sahara. On parle en effet de « Sahara vert » pour les périodes de l’Holocène Ancien à l’Holocène Moyen (d’environ 10 000 jusqu’à 3 500 avant J.-C.). La paroi de l’abri Wadi Sūra II révèle des milliers de gravures et peintures. Leur concentration est telle qu’elles se superposent, ce qui donne de précieux indices sur la chronologie de leur réalisation. Parmi les phases les plus anciennes, des centaines de mains dites « négatives », des pieds et même des objets ont été peints au pochoir. Une des phases suivantes montre des bêtes énigmatiques, surdimensionnées et sans tête apparente, qui semblent avaler ou recracher des humains. C’est toute une mythologie complexe, jusqu’ici complètement inconnue, que dévoilent les peintures rupestres de Wadi Sūra II. Cette vidéo est issue de la web-série "Devenir Archéologue" produite par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Pour rester informé de la mise en ligne des futurs épisodes : - rejoignez-nous sur notre page Facebook - suivez-nous sur Twitter
Mot(s) clés libre(s) : préhistoire, art rupestre, Sahara, Gilf el-Kebir, Wadi Sura
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Entre fleuve et océan : le port antique de Rezé / Ratiatum (Loire-Atlantique)

/ Muriel Richard / 22-05-2014 / Canal-u.fr
GUITTON David, MOUCHARD Jimmy
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La commune de Rezé est localisée au fond de l'estuaire de la Loire et en rive sud du fleuve, face à la ville de Nantes-Condevicnum. Selon Ptolémée (Géographie, II, 7), Rezé-Ratiatum est située en territoire picton. La Loire constitue en effet, si l'on en juge par les sources écrites (Strabon, Géographie, IV, 2, 1), une frontière naturelle entre deux provinces, la Lyonnaise et l'Aquitaine, et entre deux cités, celle des Pictons et celle des Namnètes. L'agglomération occupe un important carrefour de voies terrestres, fluviales et maritimes et se développe le long du fleuve sur environ 50 hectares à son apogée au IIe siècle de notre ère (superficie qu'il faut probablement doubler en prenant en compte les quartiers suburbains). Les fouilles conduites depuis 2005 dans le quartier de Saint-Lupien, à l'extrémité orientale de la ville, ont permis de confirmer l'existence d'aménagements portuaires, relativement modestes dans un premier temps (appontements en bois ?), puis bien plus imposants à partir de la fin du Ier siècle. Un vaste chantier de construction s'ouvre alors avec l'édification d'un épais mur de berge en pierre, qui prend appui contre une rupture de pente naturelle. Au droit de deux rues du quartier commercial et artisanal adjacent, ce mur s'élargit sous la forme de vastes terrasses artificielles, qui s'avancent en direction de l'eau. Ces dernières sont construites en pierre et bois, suivant une technique de caissons juxtaposés (une quinzaine d'identifiés). Pour l'heure et pour simplifier, l'ensemble monumental, se résumant à une alternance de quais chainés à des murs de berge, a été reconnu puis étudié sur plus de 150 m de long et jusqu'à 30 m de large. L'un des quais, de plan complet (21 m de façade) et le mieux conservé (1,30 m d'élévation), comprend une armature interne constituée de poutres ou longrines en chêne s'entrecroisant et subdivisant ainsi l'étendue en plusieurs compartiments. Les espaces ainsi délimités sont ensuite comblés de déchets de taille de micaschiste avant d'être recouverts d'un dallage. Côté fleuve, le quai est habillé en façade par une série de poteaux en chêne situés à intervalles réguliers et bien calés entre des murets en pierre sèche. Ils sont assemblés à la base par tenon et mortaise à une série de sablières basses de même essence, et associées entre-elles par des entures de continuité. Sur ces sablières et en lien avec chaque poteau, figuraient des marques d'assemblage sous forme de chiffres romains. Cette ossature de pierre et de bois est habillée de véritables panneaux en chêne de près de 9 m de long sur 0,75 m de haut. De nombreux bois, dont certains comportent encore leur aubier, ont ainsi fait l'objet de prélèvements pour analyses dendrochronologiques. Les premiers résultats attestent une date d'abattage située pendant l'hiver 88/89 de notre ère, suggérant pourquoi pas une mise en œuvre en 89 ap. J.-C. Ce système portuaire, fonctionnant au moins durant la première moitié du IIe siècle ap. J.-C. (apogée de la ville), permettant ainsi l'embarquement et le déchargement des marchandises, associe dans le même temps la reconstruction de grands entrepôts ouverts sur le fleuve. Le programme initié, imposant par bien des aspects (superficie, quantité de matériaux employée, ...) résulte nécessairement d'un plan d'urbanisme concerté et d'une volonté politique forte, d'autant, qu'en l'état de la recherche, il reste possible d'imaginer que l'agglomération antique de Rezé, présente une façade monumentale et portuaire de plus d'un kilomètre en rive gauche de Loire.
Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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La néolithisation de l'Europe : questions ouvertes / Jean Guilaine

/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 05-04-2000 / Canal-U - OAI Archive
GUILAINE Jean
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La période du Néolithique est la période fondatrice du monde historique qui a vu passer les populations de l'Europe du stade de la chasse, de la pêche et de la cueillette à celui de la production de nourriture fondée sur l'élevage et l'agriculture. Une période qui a fait passer l'homme de la prédation à celui de la production et marque les débuts d'une "artificialisation" du milieu qui n'aura de cesse de s'accroître ; il est le moment où, « d'une certaine façon, le culturel l'emporte définitivement sur le naturel ».Si cette période se caractérise par une importante mutation, « il s'agit moins d'une révolution que d'une transformation graduelle sans rupture et de longue durée. L'expression de "Révolution néolithique" (dûe à l'archéologue australien Vere Goldon Childe) n'est finalement qu'un concept historique qui a été bâti à priori sur la base de la notion philosophique de progrès qui était celle de beaucoup de chercheurs du XIXe. ».La néolithisation de l'Europe : questions ouvertes. Jean Guilaine. Conférence donnée dans le cadre de l'Institut d'Études Doctorales de l'Université Toulouse II-Le Mirail, le 5 avril 2000.
Mot(s) clés libre(s) : Néolithique, néolithisation (Europe), paléoanthropologie, préhistoire (Europe)
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Géoarcheologie du bassin portuaire d'Ostia : localisation, chronostratigraphie et comparaison avec les bassins de Portus

/ Muriel Richard / 23-05-2014 / Canal-u.fr
GOIRAN Jean-Philippe
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D'après les textes, Ostie aurait été fondée par Ancus Marcius, le quatrième roi de Rome vers le milieu du VIIe s. av. J.-C.. L'objectif de cette fondation est triple : il fallait donner à Rome un débouché à la mer, assurer son ravitaillement en blé et en sel et enfin, empêcher une flotte ennemie de remonter le Tibre. Cependant, les fouilles archéologiques entreprises à Ostie ont montré que le noyau urbain initial (castrum) remonte au plus tôt au tournant des IVe s. et IIIe s. av. J.-C.. Si les principaux axes de circulation urbaine ont été dégagés ainsi que les grands édifices (thermes, théâtre, capitole, marché, forum, entrepôts...), l'emplacement exact du bassin portuaire fluvial d'embouchure d'Ostie reste inconnu. Pour certains, ce dernier était considéré comme un "port perdu". En effet, depuis la Renaissance, de nombreuses tentatives de localisation du port d'Ostie ont été entreprises, sans succès. Il faut attendre les XIXe et XXe siècles pour que des archéologues italiens définissent un secteur au nord-ouest de la ville, proche du Palais Impérial. Au début du XXIe siècle, les archéologues allemands confirment la probable localisation du bassin, dans ce secteur nord, grâce à l'utilisation d'instruments géomagnétiques. Pour certains, l'absence de structures archéologiques dans cette parcelle attestait la présence d'un bassin, pour d'autres cela impliquait davantage la présence d'une place ou d'un espace dédié au débarquement des marchandises et à leur manœuvre. Il n'y avait donc toujours pas consensus sur la localisation exacte du port et le débat restait vif. Une équipe pluridisciplinaire franco-italienne (associant géoarchéologue, paleo-biologiste, sédimentologue, archéologue et historien) a donc tenté de vérifier définitivement l'hypothèse d'un port dans ce secteur nord-ouest grâce l'utilisation d'un carottier géologique. Ces carottages ont permis d'obtenir une stratigraphie remontant jusqu'au début du 1er millénaire avant J.-C. Trois étapes se distinguent. (1) L'unité basale (la plus profonde), antérieure à la fondation d'Ostie, indique que la mer était présente dans ce secteur au début du Ier millénaire av. J.-C. (2) La strate médiane, riche en sédiments argilo-limoneux de couleur grise, est caractéristique d'un faciès portuaire. Les calculs donnent une profondeur de 6 m au bassin au début de son fonctionnement, daté entre le IVe et le IIe s. avant J.-C.. Cette profondeur a été calculée par rapport au niveau marin antique de l'époque romaine positionné à environ 1m sous le niveau marin actuel. Considéré jusqu'alors comme un port essentiellement fluvial, ne pouvant accueillir que des bateaux à faible tirant d'eau, le port d'Ostie bénéficiait en réalité d'un bassin profond susceptible d'accueillir de grands navires maritimes : ceci est un résultat important. (3) Enfin, la strate la plus récente témoigne de l'abandon du bassin à l'époque romaine impériale par des accumulations massives d'alluvions. Grâce aux datations au radiocarbone, il est possible d'en déduire qu'une succession d'épisodes de crues majeures du Tibre est venue colmater définitivement le bassin portuaire d'Ostie entre le IIe s. av. J.-C. et le premier quart de siècle ap. J.-C. (et ce, malgré d'éventuelles phases de curage). A cette période, la profondeur du bassin est inférieure à 1 m et rend toute navigation impossible. Ces résultats sont en accord avec le discours du géographe Strabon (58 av. J.-C. – 21/25 ap. J.-C.) qui indique un comblement du port d'Ostie par des sédiments du Tibre à son époque. Il a alors été abandonné au profit d'un nouveau complexe portuaire construit à 3km au nord de l'embouchure du Tibre, du nom de Portus. Cette découverte du bassin portuaire d'embouchure d'Ostie, au nord de la ville et à l'ouest du "Palais Impérial", va permettre de mieux comprendre les liens entre Ostie, son port et la création ex-nihilo de Portus, commencé en 42 ap. J.-C. et achevé sous Néron en 64 ap. J.-C.. Ce gigantesque port de 200 ha deviendra alors le port de Rome et le plus grand jamais construit par les Romains en Méditerranée. Au final, ces travaux ont permis de faire progresser nos connaissances sur Ostia dans 3 domaines : (1) Géographie : la localisation du bassin portuaire d'Ostia est maintenant connue : au nord-ouest de la ville, proche du palais impérial. (2) Bathymétrie : la profondeur du bassin lors de son creusement est de l'ordre de 6m sous le niveau marin antique. Cette profondeur permettait à certains navires maritimes de fort tonnage et tirant d'eau d'y accéder (et pas seulement les navires fluviaux). (3) Chronologie : les premiers sédiments qui se déposent au fond du bassin sont datés entre le IVe et le IIe s. av. J.-C. et les sédiments sommitaux, d'origine fluviale, sont datés entre le Ier s. av. et le Ier s. ap. J.-C.  Institutions ayant contribué à la réalisation de cette recherche : École française de Rome, Soprintendenza speciale per i beni archeologici di Roma – Sede di Ostia, CNRS, Institut universitaire de France (chaire de P. Arnaud), Université de Lyon, Maison de l'Orient et de la Méditerranée (UMR 5133), Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme (UMR 6573), IGAG-CNR, ANR JC.
Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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