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Archéozoologie : axe transversal
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Archéozoologie : axe transversalA l’occasion des 6è Rencontres archéozoologiques organisées au Musée
Henri-Prades de Lattes (Musée Lattara), les équipes archéologiques du
CNRS, UMR 5140, et de l’Université Paul-Valéry (Centre de Recherche
CRISES) proposent une présentation générale de l’axe transversal "Animal
et Sociétés", un projet de recherche développé par une collaboration de
longue date entre les deux établissements. Mot(s) clés libre(s) : archéologie, archéozoologie
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Conférence de Bernard Holtzmann - "L’intérêt des collections de moulages dans l’enseignement de l’archéologie en France"
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Bernard Holtzmann, professeur émérite à l’Université Paris X - Nanterre,
a animé une conférence intitulée "L’intérêt des collections de moulages
dans l’enseignement de l’archéologie en France", jeudi 25 février 2016, à
18 h, au Palais universitaire.
Cette conférence s'inscrit dans le cadre des événements organisés pour
la réouverture du musée Adolf-Michaelis, rassemblant les collections de
l'Institut d'archéologie classique, et notamment la première collection
universitaire de moulages de France. Mot(s) clés libre(s) : statue, Moulages
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De l'espèce à la personne : naissance de la dignité par Yves Coppens (Paléoanthropologie et Préhistoire, Collège de France)
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L'évolution morphologique de l'humain est loin de s'être arrêtée. Caractérisée par un développement de la taille du crâne et une augmentation du volume du cerveau, elle s’accompagne de l’évolution culturelle. Avec le développement il y 35 000 ans des lobes frontaux, berceau de la pensée associative, la pensée symbolique "explose". Nous pouvons dire que l’homme est devenu le moteur de son évolution. La médecine, la génétique, mais également la culture sont les grands facteurs de l’évolution humaine. En 10 000 ans, la population mondiale est passée de quelques millions à sept milliards d’individus. Cela veut-il dire que l’espèce humaine évolue toujours plus vite, et toujours mieux ?
La nature se fiche de l’individu et veut absolument préserver l’espèce et combien, cependant, quand on arrive à l’homme, elle peut faire apparaître la noblesse de l’individu et tout le respect de la personne. Nous sommes aujourd'hui merveilleusement libres, mais nous sommes aussi très vulnérables. Si l'un de nos petits grandissait à l'écart de la société, il serait démuni, il n'arriverait même pas à marcher sur ses pattes de derrière, il n'apprendrait rien. Il a fallu toute l'évolution de l’univers, de la vie et de l'homme pour acquérir cette liberté fragile qui nous donne aujourd'hui notre dignité et notre responsabilité. Mais la question se pose, concernant l’évolution de l’Homme : ou est-ce qu’elle va ?
La force des sciences naturelles, c’est de voir aussi cette discontinuité dans la continuité. Pour passer de la matière inerte à la matière vivante, il a fallu un saut. Et un autre, pour passer de la matière vivante à la matière pensante. Et puis, pourquoi pas, d’autres à venir, que bien sûr nous ignorons encore. Les deux conférenciers éminents vous donneront des perspectives profondes et surprenantes. Mot(s) clés libre(s) : préhistoire, paléoanthropologie
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Forum Nîmois - Charles GIDE - Henry de LUMLEY - 29-octobre-2015
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 29 octobre 2015, à la maison du protestantisme à Nîmes Henry de Lumley.
Henry de
Lumley, c’est un grand honneur pour le Forum nîmois Charles Gide de vous
accueillir ce soir.
Est-il utile
pour notre public averti de rappeler la carrière de l’éminent préhistorien et
paléontologue que vous êtes. Après des études supérieures entièrement tournées
vers les Sciences naturelles, vous êtes entré au CNRS, et vous y êtes devenu
Directeur de recherche de 1955 à 1980.
En 1980 vous
êtes devenu professeur au Muséum d’Histoire naturelles de Paris, puis en 1999,
directeur de l’Institut de paléontologie
humaine de la Fondation Albert premier de Monaco à Paris, adresse où l’on vous
écrit aujourd’hui. Evidemment membre d’ l’Institut de France, vous êtes aussi
Président de l’Institut Teilhard de Chardin.
Vous avez
fondé une équipe de recherche à l’Université de Provence Vos travaux de
fouilles sont multiples et variés, à Terra Amata (sur les pentes du Mont Boron
à Nice), au Lazaret avec ses Homo erectus,
dans la même zone, à Baume Bonne dont le site a été découvert en 1946 par votre
collègue plus ancien Bernard Bottet, avec ses
restes hominiens de 400.000 ans, au-dessus du Verdon.
Surtout,
vous avez travaillé au Caune de l’Arago, à Tautavel, dans les Pyrénées
orientales, où vous avez en 1971, exhumé, analysé et daté, les restes de l’Homme
de Tautavel un pré-néanderthalien, ou Homo erectus, ou Homo Heidelbergensis, entouré
de restes lithiques datant du Paléolithique inférieur, c’est-à-dire 3 millions
d’années. Vous êtes, comme on dit d’un trésor, l’ « inventeur »
de l’Homme de Tautavel, dont vous allez sûrement nous parler dans votre
panorama rétrospectif.
Mais vous avez
aussi participé à l’étude des gravures de la Vallée des Merveilles, et à
l’analyse de la Grotte du Vallonet.
Vos fouilles
ne se sont pas limitées à la France. J’ai lu que vous dirigiez ou veniez de diriger
aussi des fouilles en Géorgie, en Chine et surtout en Ethiopie. Dans ce dernier
pays, vous explorez un site de Kada Gona, avec des restes lithiques de 2,7
millions d’années.
Pour mettre
une touche d’humour dans cette merveilleuse carrière sous-terrestre et
lithique, je vous fais part d’un détail que je viens d’apprendre. Les chimpanzés,
qui sont sans doute parents des premiers australopithèques, et qui vivent au
Sénégal, se nourrissent de galagos qui sont de petits ruminants. Ceux-ci se
cachent dans divers orifices de rochers. Les mâles, alors, renoncent. Seules
les femelles utilisent une branche pour les déloger. La supériorité
intellectuelle des femmes remonte loin !
Bien entendu
vous avez aussi beaucoup publié. J’ai compté 31 publications dont trois sont ce
soir proposées aux auditeurs. Je ne cite jamais les décorations, mais veuillez
considérer que je suis au garde à vous devant vous car vous êtres Grand
officier de la Légion d’honneur.
Une carrière
plus que remplie qui justifie largement votre célébrité.
Vous allez
donc nous exposer ce soir les « Grandes étapes de l’évolution
morphologique de l’homme». Vous allez être notre guide dans ce qui est devenu,
il faut bien le dire un « arbre » paléontologique plutôt compliqué,
enrichi régulièrement de nouvelles trouvailles. Que savions nous, disons il y a
trente/ quarante ans ? Qu’en Afrique, dans ce qui est aujourd’hui le grand
Rift africain, de grands primates s’étaient redressés, avec une locomotion
mixte, capables de marcher, mais grimpant encore. Ce sont les australopithèques
dont la fameuse Lucy fait partie et qui sont les ancêtres d’homo. Sont venus
ensuite Homo habilis, puis, si j’ai bien compris, en Afrique Homo ergaster, un
Homo erectus, plus récent, datant d’entre 2 et 1 million d’années, un hominidés
plus ancien encore que les Homo erectus asiatiques pourtant découverts
auparavant, et qui semblent issus d’homo habilis.
Ensuite
c’est le déroulé classique mais souvent corrigé, discuté de Homo neanderthalis
ou sapiens néenderthalis, qui aurait privilégié l’Europe et daterait de 250.000 ans à 30.000, puis aurait été suivi, mais en partie accompagné de
(ou vaincu par) Homo sapiens sapiens, dont nous serions les représentants les
plus récents.
Des découvertes
fréquentes, avec des moyens de datation de plus en plus précis, apportent
chaque année son lot de corrections ou d’ajouts, si bien que nous sommes tous
un peu perdu, et avons le plus grand besoin du « GPS
anthropologique » que vous allez être ce soir.
Qu’est-ce
que cet « homme de Flores » par exemple découvert en Indonésie, qui
aurait été daté de 800.000 avant notre ère ?
Nous savons
aussi que nous avons tous, en moyenne, 2% des gènes de Néanderthalis, ce qui
prouve la fréquentation, et même plus si affinités, oserais-je dire, avec
Sapiens. Cette fréquentation a-t-elle été spécifiquement française, ce qui une
fois de plus ferait passer notre pays, ou plus exactement l’ouest d’Europe, pour
particulièrement olé-olé.
Mais, cher
Maître, dans votre proposition initiale, vous avez évoqué aussi, à côté de
l’évolution morphologique, celle de la conscience. On ne peut évidemment pas y
échapper s’agissant d’homo sapiens. Vous ne pouvez pas y échapper, étant
président de l’Institut Teilhard de Chardin. L’hominisation s’est accompagnée,
selon ce grand scientifique religieux, d’une prise de conscience solidaire.
Celle-ci n’existe pas chez les reptiles ; elle apparait chez les
mammifères et plus encore chez Homo. L’hominisation dit-il s’accompagne d’une
humanisation. Toutes les pensées, les consciences des hommes, selon Teilhard,
convergent à l’intérieur d’une
noosphère, qui, selon lui, devra emmener l’espèce humaine vers le point
omega. Cette prédiction lui valut de solides ennuis avec l’Eglise.
De cela
aussi nous attendons que vous nous parliez ce soir. On dit que le langage
permit aux hommes, et peut-être déjà, selon votre confrère Yves Coppens, aux
australopithèques, de communiquer en franchissant les obstacles naturels qui
les séparaient. Faites nous franchir, Monsieur de Lumley, les montagnes de
notre ignorance. Nous sommes tout ouïs ! Mot(s) clés libre(s) : paléontologie, archéologie préhistorique, Paléontologie
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Hommes préhistoriques: nus et poilus, en toute animalité?
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Hommes préhistoriques: nus et poilus, en toute animalité Jacques Malaterre? Mot(s) clés libre(s) : hommes préhistoriques, préhistoire, docufictions, Homme -- Animalité
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La résistance des images
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D’une culture à l’autre, d’une période à l’autre subsistent des images qui, une fois découvertes dans d’anciennes collections, dans les réserves des temples et des palais, sur la façade des édifices ou tout simplement dans le sol, interpellent les contemporains. Que faire des images du passé, comment les interpréter, les apprivoiser, les conserver ? Parfois la première impression est l’effroi, souvent la tentation de la destruction est palpable. Mais les images se défendent, leur originalité, leurs qualités esthétiques ou matérielles les protègent. Elles deviennent alors sources de réflexion et même modèles pour de nouvelles images. De l’Orient ancien au monde médiéval occidental, la conférence interrogera la question de la résistance des images.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : images, illustrations et images (interprétation), images d'archive
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Lattara : 2600 ans d'histoire
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Lattara : 2600 ans d'histoireReportage intégral sur le chantier de fouilles archéologiques de Lattes.
Site protohistorique dont les premiers vestiges remontent au 6ème siècle
avant JC, carrefour de cultures et d’échanges commerciaux entre les
différents peuples du pourtour méditerranéen, Lattara continue d’attiser
la curiosité des chercheurs et des archéologues après 3 décennies.
Découvrez en 15 minutes quelques-unes des facettes de ce site précurseur
de l’archéologie méditerranéenne : l’historique de l’ouverture du
chantier, la synergie des différentes activités de recherche, la nature
des fouilles réalisées en juillet 2013 jusqu’aux programmes de
publication et perspectives de projets ultérieurs, ainsi que quelques
notions fondamentales d’archéologie. Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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Les campagnes de fouilles archéologiques 2011 à 2014 sur le site de Lattes
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Documentaire sur les campagnes de fouilles archéologiques réalisées entre 2011 et 2014 sur le site de Lattes, chantier-école international. Mot(s) clés libre(s) : Antiquité, Archéologie, Protohistoire, Languedoc, Lattes, France, Age du fer
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Les grandes étapes de l'évolution morphologique et culturelle de l'Homme - Émergence de l'Être humain par Henry de Lumley (Institut de Paléontologie Humaine, Paris)
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L'évolution morphologique de l'humain est loin de s'être arrêtée. Caractérisée par un développement de la taille du crâne et une augmentation du volume du cerveau, elle s’accompagne de l’évolution culturelle. Avec le développement il y 35 000 ans des lobes frontaux, berceau de la pensée associative, la pensée symbolique "explose". Nous pouvons dire que l’homme est devenu le moteur de son évolution. La médecine, la génétique, mais également la culture sont les grands facteurs de l’évolution humaine. En 10 000 ans, la population mondiale est passée de quelques millions à sept milliards d’individus. Cela veut-il dire que l’espèce humaine évolue toujours plus vite, et toujours mieux ?
La nature se fiche de l’individu et veut absolument préserver l’espèce et combien, cependant, quand on arrive à l’homme, elle peut faire apparaître la noblesse de l’individu et tout le respect de la personne. Nous sommes aujourd'hui merveilleusement libres, mais nous sommes aussi très vulnérables. Si l'un de nos petits grandissait à l'écart de la société, il serait démuni, il n'arriverait même pas à marcher sur ses pattes de derrière, il n'apprendrait rien. Il a fallu toute l'évolution de l’univers, de la vie et de l'homme pour acquérir cette liberté fragile qui nous donne aujourd'hui notre dignité et notre responsabilité. Mais la question se pose, concernant l’évolution de l’Homme : ou est-ce qu’elle va ?
La force des sciences naturelles, c’est de voir aussi cette discontinuité dans la continuité. Pour passer de la matière inerte à la matière vivante, il a fallu un saut. Et un autre, pour passer de la matière vivante à la matière pensante. Et puis, pourquoi pas, d’autres à venir, que bien sûr nous ignorons encore. Les deux conférenciers éminents vous donneront des perspectives profondes et surprenantes. Mot(s) clés libre(s) : préhistoire, Paléontologie
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Les ports antiques de Narbonne
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Les ports antiques de NarbonneDepuis 2010, un programme commun de recherches impliquant le CNRS,
l’Université Paul-Valéry, la région Languedoc-Roussillon, le Ministère
de la Culture (DRAC Languedoc-Roussillon et DRASSM) se consacre à
l’étude du système portuaire antique de Narbonne.
Au cours des opérations de l’été 2013, les archéologues ont dégagé une
épave antique, avec une complète cargaison d’amphores. Ce type de
découverte reste exceptionnel dans ce domaine archéologique.
Découvrez en 10 minutes l’état des lieux du chantier de Narbonne, et
l’intérêt scientifique représenté par les études à venir autour de
l’épave et de son chargement. Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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