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061 - Au-delà de la victimisation et de l’opprobre : les harkis
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par François-Xavier HautreuxColloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1)Une guerre de reconquête coloniale : session thématique (prés. Franck Renken)Depuis la fin de la guerre d’Algérie s’est formée sur le sol métropolitain une communauté originale, distincte des pieds-noirs ou des immigrés d’origine algérienne : la communauté harki.Le terme « harki » fait référence à une unité auxiliaire créée par la France à l’occasion des « événements d’Algérie ». Pendant les huit années de guerre, l’armée française fit massivement appel à ce type de troupes. Malgré l’importance de cette expérience, spécifique par bien des aspects au conflit franco-algérien, l’histoire des harka demeure en grande partie méconnue. En dehors de quelques articles de Guy Pervillé et de Charles-Robert Ageron, aucun travail véritablement historique ne s’est en effet jusqu’à présent penché sur la question, laissant la porte ouverte à toutes les interprétations.Si les harka regroupèrent le plus d’homme, d’autres unités « supplétives » existèrent également : les makhzens des Sections administratives spécialisées, les Groupes mobiles de police rurales (ou Groupes mobiles de sécurité après 1958), les Groupes d’autodéfense et les Assès. Ces différentes unités servirent suivant des modalités très différentes. Mais à l’intérieur même de chaque catégorie, de profondes différences existèrent.Au-delà des résumés simplificateurs, il s’agit ici d’étudier ces différentes manières de servir : en observant ce qui fait la spécificité de chacune de ces unités, mais également ce qui les rapproche. À travers une vision chronologique, il s’agira également de cerner les évolutions qui ont pu exister des premiers engagements à leur suppression en 1961 et 1962 : évolution des effectifs et des missions, bien sûr, mais également évolution dans les objectifs visés par le commandement à travers cette expérience. En replaçant les combattants supplétifs dans le double contexte du monde colonial avant 1954 et de l’affirmation de l’État algérien en 1962, en rationalisant l’expérience de ces hommes, peut-être sera-t-il possible de mieux saisir les enjeux de mémoire auxquels ils sont mêlés encore aujourd’hui, de part et d’autre de la Méditerranée.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), armée française, harkis, rapatriement forcé, troupes supplétives
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060 - Bilan sur les camps de regroupement de la guerre de 1954-1962
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Michel Cornaton (Université Lyon 2)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)Une guerre de reconquête coloniale : session thématique (prés. Franck Renken)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne 350 000 Algériens regroupés, 1 200 000 « recasés », c’est-à-dire une sorte de déportés clandestins, des dizaines de milliers de prisonniers, la plupart dans des camps d’internement, dont quatre en France. Si l’on fait les comptes, on s’aperçoit que près de 40 % de la population algérienne a été déplacée et enfermée. Devant pareils chiffres, on peut comprendre que certains aient parlé de politique génocidaire. En tout cas, nous ne nous trouvons pas devant un simple « déracinement », plus dramatique que les autres. Les excès de la thèse sociologique finissent par gommer les dimensions historiques et politiques d’un véritable phénomène social total.La mémoire des camps de regroupement dérange autant les autorités algériennes que françaises, aujourd’hui comme hier, ce qui explique d’abord le silence qui les entoure : les camps et les regroupés n’existent plus parce que le pouvoir, sous toutes ses formes, l’a décidé.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962- guerre d'algérie), camps de regroupement (algérie), colonies (administration)
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059 - Le haut commandement, la direction et la conduite de la guerre d’Algérie : Paris ou Alger ?
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par André-Paul Comor (Institut d’études politiques, Aix-en-Provence)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)Une guerre de reconquête coloniale : session thématique (prés. Franck Renken)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Dans les premiers mois qui suivent le déclenchement de la Guerre d’indépendance, il revient aux chefs militaires de prendre la mesure de l’événement. À Paris, le général Callies, inspecteur des forces terrestres, aériennes et maritimes de l’Afrique du Nord, donne le premier le ton, le 9 décembre 1954, au cours d’un long exposé devant ses pairs du conseil supérieur des forces armées. À Alger les réactions sont mitigées, mais très vite le point de vue des officiers « africains » et de la « coloniale » va s’imposer. Dès lors, les différences d’appréciation entre les deux centres de décision vont se traduire par une série de crises internes.De novembre 1954 à février 1956, sans directives précises de Paris - tout en partageant dans un premier temps l’appréciation de la situation politique et militaire -, Alger assure les deux missions dans une certaine confusion. En mars 1956, le général Paul Ely, nouveau chef d’État-major général des forces armées, tente de reprendre en main la situation. Il doit très vite déchanter : dès octobre 1956 et jusqu’au 13 mai 1958, malgré ses instructions et ses directives comme ses injonctions au général Salan, le fossé se creuse entre les centres de décision. Si le retour au pouvoir du général de Gaulle rétablit l’unité de commandement, la conduite de la guerre n’est pas pour autant modifiée, du moins jusqu’à la nomination de Pierre Messmer comme ministre des Armées.La direction comme la conduite de la guerre d’Algérie, connues dans leurs grandes lignes, n’ont cependant pas fait l’objet d’une enquête approfondie à partir des archives du haut commandement de l’armée. S’appuyant sur des sources militaires inédites, la présente communication est destinée à combler cette lacune en mettant en lumière les causes profondes du divorce - la crise dénoncée en son temps par la presse et bon nombre de partisans de l’Algérie française - et les conséquences « militaires » de l’interprétation-représentation du conflit.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), guerre d'indépendance, paul ély (1897-1975), pierre messmer (1916-2007), politique militaire (france)
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058 - Présentation de la session thématique : Une guerre de reconquête coloniale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Franck RenkenDe la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)Une guerre de reconquête coloniale : session thématique (prés. Franck Renken)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), colonies (france), histoire
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057 - La guerre d'indépendance algérienne, 1954-1957 : débat et questions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Khaoula Taleb-IbrahimColloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)La guerre d’indépendance algérienne (1954-1962) : session thématique (prés. Khaoula Taleb-Ibrahimi)Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, guerre d'indépendance, histoire, nationalisme
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056 - Radioscopie du Front de libération nationale à Oran durant la Guerre de libération
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Miloud Karim Rouina (Université d'Oran)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Il s’agit de saisir la dynamique du Front de libération nationale - FLN - à Oran durant la Guerre de libération : méthodes, organisation, composition du Front dans son évolution au cours de la guerre.1. Méthodes d’actionLes méthodes des fida’iyyn sont, d’un bout à l’autre de la guerre, radicales. Au début, le FLN compte, par le sang et la peur, secouer la léthargie des masses. De novembre 1954 à l’été 1956, trois types d’actions sont surtout menées : sabotages, manifestations puis prohibitions diverses. Ensuite, l’action est surtout dirigée contre les personnes, soit par intimidation, rançonnement, exécution, soit par collaboration ou enrôlement. Le FLN abattra tour à tour les traîtres, les élus, les Européens liés au colonialisme, les membres des corps militaires et paramilitaires. Le FLN visera également les lieux publics. Les exécutions de traîtres ne cesseront jamais durant la guerre.2. OrganisationElle est horizontale - géographique - et verticale - de fonction. La structuration du terrorisme est antérieure au congrès de la Soummam (août 1956). Celui-ci lui donne une forme définitive. À la veille du cessez-le-feu, à l’instar d’Alger, la ville est érigée en zone autonome - ZAO - divisée en neuf secteurs. Le chef de la zone autonome d’Oran sera Djelloul Nemmiche, dit « capitaine Bakhti ». Ce schéma est purement théorique. La réalité est fort différente : Oran est l’objet d’âpres disputes entre factions opposées. Les collectes de fonds donnent lieu à des remises de bons d’aide dits « bayân » à ceux qui paient. Rares seront ceux qui refuseront de payer. Ils seront abattus.3. CompositionPour cerner le personnage du fida’iyy, souvent d’origine modeste, il est utile de définir sa fonction. « Le fidaï est soldat. Mais c’est un soldat installé au cœur même du dispositif ennemi [...]. Le fidaï fixe et immobilise de grandes unités dans les centres [...]. L’importance du fidaï réside surtout dans le climat d’insécurité que son action fait régner dans les centres urbains [...]. Le fidaï, [est] toujours volontaire lorsqu’il est choisi pour abattre un ennemi. » C’est un croyant, patriote fervent, pénétré de la justesse de sa cause. À de très rares exceptions près, il n’a aucune formation politique.La communication s’achèvera par une évaluation de l’importance numérique du FLN d’Oran. En retenant le chiffre de 1 350 fidayïn engagés à Oran de novembre 1954 à juin 1961 , il apparaît que seulement 0,79 % de la population algérienne oranaise a directement participé à un attentat terroriste. L’action violente n’a pas créé de dynamique de masse. Elle est restée une forme de guérilla limitée.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, FLN (oran - algérie), front de libération nationale (algérie), histoire
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055 - La wilâya 2 : organisation, orientations politiques et conflits internes.
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Approche d’une région en guerre de libération par Daho Djerbal (Université d'Alger)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)La guerre d’indépendance algérienne (1954-1962) : session thématique (prés. Khaoula Taleb-Ibrahimi)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Des circonstances historiques et politiques particulières ont fait que la plupart des éléments qui sont passés à l’action armée en novembre 1954 étaient des militants anonymes sans visibilité particulière dans la structure du parti MTLD. Ce dernier, en pleine crise de direction, n’était pas prêt à leur servir de réserve en hommes ni même de cadre organisationnel. Ils ont donc été acculés à se lancer dans l’aventure d’une guerre révolutionnaire sans l’appui logistique et politique de leur propre parti et sans que leur acte soit compris par la majorité des militants nationalistes.Cet événement éclaire le fait que ce groupe du 1er novembre 1954 a dû créer ex nihilo les conditions de son propre combat. Dès les premières escarmouches, il a découvert les dures contraintes de la guerre de guérilla et appris à composer avec la diversité sociologique d’une société rurale, celle de populations montagnardes avec leurs systèmes de notabilités, de clientèles et leurs ordres claniques, leurs assemblées traditionnelles, leurs mœurs et leurs coutumes locales. Par la force des choses, c’est sur cette diversité que les maquis vont bâtir leurs premières bases d’appui. Mais c’est aussi cette diversité qui va constituer la base des conflits internes et des luttes intestines tout au long de la guerre de libération.Nous tenterons donc d’inscrire notre intervention dans un cadre plus large qui permettrait de prendre en compte les aspects inhérents à l’organisation communautaire, aux ordres claniques, aux systèmes de chefferie, aux modes de fonctionnement des réseaux - confrériques entre autres -, mais aussi d’étudier le système de l’échange des biens matériels et symboliques dans une économie rurale dominée par l’arboriculture de montagne, l’agro-pastoralisme et l’autosubsistance. Il nous semble intéressant d’inscrire l’organisation des forces de la campagne par une autorité - politique - centrale autochtone, dans une perspective qui couvrirait au moins la période qui va de la fin du XIXe siècle à l’indépendance du pays.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, guérillas, histoire, mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (algérie), MTLD, wilayas
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054 - Les dirigeants de l'Aurès-Nemencha, 1954-1957
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Ouanassa Siari-Tengour (Université Mentouri, Constantine)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Entre le 1er novembre 1954 et la disparition de Mostefa Ben Boulaïd au mois de mars 1956, la zone 1 qui recouvre la région de l’Aurès-Nemencha a connu plusieurs dirigeants que nous proposons de présenter : Bachir Chihani, Omar Ben Boulaïd, Adjel Adjoul, Abbas Laghrour, etc. Quelques-unes de ces figures sont connues des chercheurs. Mais ce n’est pas faire double emploi que d’investir à nouveau le territoire de la biographie politique, à la lumière de nouveaux matériaux et de nouvelles approches. Il est en effet possible d’envisager une histoire des parcours individuels, de reprendre leur analyse à partir des processus sociaux où interférences individuelles, contraintes institutionnelles et contexte historique se croisent. Mostefa Ben Boulaïd (1917-1956) et ses successeurs ont assumé une fonction de commandement et de représentation que l’on peut considérer comme une instance de mise en scène de l’organisation politique à laquelle ils ont appartenu, dans notre cas le Front de libération nationale. L’intérêt de manier une telle catégorie est de nous permettre d’étudier les mécanismes des représentation propres au chef militaire et au chef politique sans pour autant ignorer la complexité de son expérience sociale dans bien d’autres domaines de la vie. Il est à peu près sûr que si nous voulons appréhender le groupe des chefs de l’insurrection et comprendre les rôles qu’ils ont été appelés à assumer durant la guerre, nous devons nous intéresser à la manière dont se sont construites les relations entre eux, tout en ne perdant pas de vue que celles-ci englobent aussi les conflits et les affrontements. Ce qui suppose qu’ils n’avaient pas le monopole politique et que des formes de négociations ont abouti tantôt à un accord tantôt à un désaccord. D’où des recompositions sociopolitiques tenant compte à la fois des pressions locales et des besoins de la configuration nationale.Ce travail préliminaire sur les dirigeants de l’Aurès-Nemencha englobe la période où la zone 1 gère ses problèmes intérieurs en l’absence de toute intervention extérieure. La figure charismatique de Mostefa Ben Boulaïd fait l’unanimité de toute l’élite politico-militaire qui se trouve réunie à ses côtés à la veille et au lendemain du 1er novembre 1954. L’arrestation de Mostefa Ben Boulaïd - février 1955 - inaugure l’ère de profondes dissensions entre prétendants au pouvoir, dissensions qui semblent rentrer dans l’ordre après son évasion de la prison du Coudiat de Constantine - novembre 1955. La crise renaît, au lendemain de sa mort, au mois de mars 1956. Nous verrons comment les premiers insurgés de novembre ont tenté de régler seuls, le problème de la succession à Mostefa Ben Boulaïd, avant que les décisions adoptées au congrès de la Soummam - août 1956 - ne viennent aggraver une situation, déjà fortement brouillée par les ambitions des uns et des autres d’une part et par la prégnance du régionalisme d’autre part.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : abbas laghrour, adjel adjoul, algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), aurès-nemencha, autonomie et mouvements indépendantistes, bachir chihani, dirigeants politiques (algérie), FLN, front de libération nationale (algérie), histoire, mostefa ben boulaïd (1
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052 - Présentation de la session thématique : La guerre d’indépendance algérienne
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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prémisses et débuts (1945-1955) par Jim House De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, guerre d'indépendance, histoire, mouvements de résistance (algérie)
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051 - Bilan du 17 octobre 1961 à Paris
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Jim House (Université de Leeds (Grande-Bretagne)), Neil Mac Master (Université de Leeds (Grande-Bretagne)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2) Résistances anticoloniales et nationalisme : 1954-1962 : session thématique (prés. René Gallissot) Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Afin de comprendre la répression de la manifestation algérienne du 17 octobre 1961 à Paris, il faut remonter beaucoup plus loin en amont de cet événement et étudier le transfert des méthodes répressives forgées en Algérie et d’autres contextes coloniaux avant leur pratique en région parisienne.En effet, si la manifestation constitue un boycott du couvre-feu, elle s’oppose à un dispositif répressif beaucoup plus vaste qui atteint son paroxysme en métropole à partir d’août 1961.Comprendre les réactions face à cette répression nécessite une analyse des rapports entre la gauche française et le Front de libération nationale - FLN -, entre la Fédération de France du FLN et le Gouvernement provisoire de la République algérienne, et entre communistes et non-communistes, en même temps qu’une étude de l’opinion publique en métropole. Tous ces facteurs ont pesé également sur la disparition rapide de la visibilité de cette répression dès novembre 1961, qui sera complétée par Charonne et sa commémoration.L’histoire de la mémoire du 17 octobre permet une mise en perspective de multiples formes mémorielles tant publiques que privées. Elle exige également une interrogation sur les stratégies mémorielles des manifestants qui ont longtemps gardé le silence dans un contexte politique, social et culturel peu propice à la prise de parole publique, voire à la transmission familiale, avant que d’autres générations ne se réapproprient cet événement qui va « renaître » dans les années 1980 dans un tout autre contexte.Faire l’histoire du 17 octobre, c’est surtout étudier la complexité des logiques des acteurs et actrices de cet épisode franco-algérien à travers les archives d’État, les archives privées et l’histoire orale. C’est aussi en tirer des conclusions plus générales sur la répression coloniale et son occultation et les mémoires postcoloniales pour permettre des comparaisons avec d’autres luttes de décolonisation et leurs séquelles.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), FLN, france (1958-1969), front de libération nationale (algérie), manifestations (france), massacres (france), Paris (1961- manifestations algériennes des 17-20 octobre)
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