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Les chevaliers de la Table Ronde : anthropologie d’une société imaginaire
/ 21-09-2015
/ Canal-u.fr
PASTOUREAU Michel
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Michel Pastoureau, historien du Moyen-Âge, Ecole pratique des hautes étudesToute littérature est le reflet et le modèle de la société qui la produit. Les romans de la Table Ronde, écrits et lus dans toute l’Europe des XIIe et XIIIe siècles, n’échappent pas à cette règle. En racontant les aventures merveilleuses du roi Arthur et de ses chevaliers, ils mettent en scène une société imaginaire qui est à la fois un miroir - déformé mais grossissant - de la société féodale alors en train de se réorganiser, et un idéal propre à influencer les comportements de leur public jusque fort avant dans le Moyen Âge finissant. Transposant dans l’univers littéraire les codes et les usages de l’aristocratie, ils les modifient et proposent en retour, à une large partie de la société, de nouveaux systèmes de valeurs et de nouveaux modes de sensibilité.Retrouvez toutes les Conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : Moyen Age, Féodalité, Chevaliers de la Table ronde, société imaginaire
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Les articulations scolaires espagnoles par Montserrat Oller
/ INRP Institut National de Recherche Pedagogique
/ 21-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
OLLER Montserrat
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Conclusion institutionnelle
/ INRP Institut National de Recherche Pedagogique
/ 22-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
NUSSBAUM Lucile, HERNÀNDEZ Antònia, FALAIZE Benoît
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La socialisation langagière dans la construction des identités
/ INRP Institut National de Recherche Pedagogique
/ 22-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
NUSSBAUM Lucile
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Histoire politique et administrative de Paris au XXème et XXIème siècle
/ UTLS - la suite
/ 27-10-2003
/ Canal-U - OAI Archive
NIVET Philippe
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L'objectif de la conférence sera de mettre en relation l'histoire politique et l'histoire administrative de Paris, le comportement des Parisiens et le statut de la capitale. Le débat lancé au cours de l'été 2003 par les élus UMP de Paris sur la possibilité d'une réforme du statut administratif de la capitale n'est qu'un nouvel avatar des liens entre l'histoire politique et l'histoire administrative de Paris que l'on observe tout au long du XXe siècle. Lorsque sont organisées à Paris les élections municipales de 1900, l'administration de la capitale est régie par la loi du 14 avril 1871. Celle-ci, prise par l'Assemblée à majorité monarchiste élue le 8 février 1871, traduit la défiance à l'égard de la ville rebelle, renforcée par l'épisode de la Commune. Les 80 conseillers municipaux sont élus dans le cadre des quartiers (un par arrondissement), le Conseil municipal ne désigne pas un maire, mais un président, renouvelable théoriquement à chaque session. Le pouvoir exécutif revient aux deux préfets, préfet de la Seine et préfet de police. Le découpage de la ville en 80 quartiers et le préfet de la Seine ont une égale raison d'être : enlever à la capitale toute fonction politique et faire du quartier le garant d'un apolitisme municipal. Les partisans d'une évolution du statut de Paris, les « municipalistes parisiens », fort actifs lorsque l'on passe de la « République des ducs » à la « République des républicains », connaissent un échec dans les années 1880. La grande loi municipale de 1884 ne concerne pas Paris. Le passage à droite de la majorité du Conseil municipal, en deux étapes, 1900 et 1909, conforte les dirigeants de la IIIe République, où les radicaux jouent désormais un rôle essentiel, dans leur défiance à l'égard de la capitale, qui sera renforcée par la participation des conseillers municipaux nationalistes aux manifestations du 6 février 1934. Aucune libéralisation du statut de la capitale n'est acquise entre les deux guerres. Bien au contraire, des décrets-lois pris en 1939 limitent les prérogatives du Conseil municipal. La loi du 16 octobre 1941, qui dote la Ville de Paris d'une nouvelle organisation administrative, limite encore les pouvoirs du Conseil municipal, désormais nommé. A la Libération, les représentants du Paris qui « s'est libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France » (de Gaulle) espèrent une évolution du statut administratif de la capitale. Mais, déjà soucieux, pendant la clandestinité, de nommer des préfets qui pourraient contrer un Comité Parisien de la Libération où les « révolutionnaires » sont prépondérants, le pouvoir gaulliste ne veut pas risquer de donner des libertés municipales complètes à Paris et de se retrouver ensuite avec un pouvoir municipal dominé par les communistes, puissants également dans les comités locaux de libération. C'est pourquoi, à quelques ajustements près, le statut administratif de la capitale ne connaît pas d'évolution en 1944-1945. L'opposition frontale entre les gaullistes, qui obtiennent la majorité absolue au Conseil municipal en 1947, et les gouvernements de la IVe République ne favorise ensuite nullement une évolution, alors que se développe un discours antiparisien dont témoigne le livre de Jean-François Gravier Paris et le désert français. C'est donc la Ve République qui, finalement, va permettre à la capitale de retrouver de plus grandes prérogatives municipales. Les majorités municipale et nationale coïncident globalement et l'écrasante victoire des gaullistes parisiens aux élections législatives de 1962 renforce la majorité nationale. Le rapporteur général du budget, le gaulliste Christian de la Malène après 1965, devient un personnage puissant auprès du préfet. L'initiative d'une loi modifiant en profondeur le statut de la capitale ne revient pourtant pas aux gaullistes, assez réticents, à l'image du Premier ministre Jacques Chirac, mais aux giscardiens, dont le leader parisien, Jacques Dominati, mène une ardente campagne en ce sens. Elle aboutit au vote de la loi du 31 décembre 1975, rendant le droit à la capitale de désigner un maire. Sans doute Valéry Giscard d'Estaing espérait-il que l'un des siens puisse accéder à cette fonction. Cette ambition est déçue. A l'issue du vif affrontement entre Michel d'Ornano et Jacques Chirac aux municipales de 1977, c'est le président du nouveau RPR qui s'installe à l'Hôtel de Ville. Après la victoire de la gauche en 1981, le maire de Paris apparaît comme le chef de file de l'opposition. Ce n'est donc pas sans arrière-pensées politiques que le pouvoir socialiste fait voter la loi « PLM » créant des mairies d'arrondissement pour tenter d'affaiblir la mairie centrale. L'opération échoue, les élections municipales de 1983 et de 1989 permettant à Jacques Chirac de réaliser « le grand chelem ». L'Hôtel de Ville est la base de la reconquête de l'Elysée, réussie en 1995, mais cette date marque le début d'une nouvelle phase dans l'histoire politique de la capitale. La perte de six arrondissements, la contestation dans les rangs de sa propre majorité du nouveau maire, Jean Tiberi, sont le prémices de l'affaiblissement de la droite parisienne. Aux premières élections du XXIe siècle, Paris bascule à gauche et le sénateur socialiste Bertrand Delanoë en devient le nouveau maire. La capitale est à nouveau en opposition politique avec la majorité nationale, d'où peut-être les propositions de l'été 2003
Mot(s) clés libre(s) : capitale, conseil municipal, histoire politique, paris, statut administratif, villes (administration)
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027 - Débat autour des thèmes
/ ENS-LSH/SCAM
/ 23-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
NEYRAT Frederick, SAUVAGNARGUES Anne
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Éros récidive Le lacano-marxisme de Deleuze et de Guattari Session Effets philosophiques de mai 68. Crises, fractures, déplacements Colloque Mai 68 en quarantaineEquipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation, Eros, Félix Guattari, France, Gilles Deleuze, Herbert Marcuse, lacano-marxisme, mai 68
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025 - Eros récidive
/ ENS-LSH/SCAM
/ 23-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
NEYRAT Frederick
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Session Effets philosophiques de mai 68. Crises, fractures, déplacements Colloque Mai 68 en quarantaine S’en tenir à la différence entre autorité et autoritarisme laisse dans l’ombre la compréhension des processus par lesquels la loi s’inscrit dans un sujet. Ces processus relèvent d’une configuration sociale globale, qui prescrit la fonction, l’extension et la limite du champ pulsionnel. Comme le montre Marcuse dans Éros et civilisation, la question n’est pas de savoir s’il faut, oui ou non, réprimer les pulsions, mais comment, et pour quelle fin. Marcuse exige l’abolition de la sur-répression, et non celle de la répression ; non pas la libération pure et simple d’Éros mais sa transformation. Revendiquer, contre l’esprit de 68, le rétablissement du surmoi dans ses droits sans transformer la composition du champ pulsionnel en faveur d’Éros reviendra nécessairement à subir les effets dévastateurs de la « loi mal comprise » (Lacan), sous la forme d’une auto-destruction sociale et psychique. « Éros Récidive » relève dès lors d’un programme : retourner sur les lieux psycho-politiques dans lesquels s’élaborent le rapport à la loi symbolique, afin de comprendre les raisons pour lesquelles nous n’osons pas répéter le corps inhibé de 68.Bibliographie Freud, Totem et tabou, Paris, Petite Bibliothèque Payot, 1988. Guattari, La Révolution moléculaire, Paris, 10-18 – UGE, 1977. Marcuse, Éros et civilisation, Paris, Minuit, 1971. Pour une théorie critique de la société, Paris, coll. Médiations – Denoël/Gonthier, 1971. Lacan, Le moi dans la théorie de Freud, Paris, Seuil, 1978. Stiegler, Mécréance et discrédit 3. L’esprit perdu du capitalisme, Paris, Galilée, 2006. Zizek, « ‘Tu peux !’ Sur le surmoi postmoderne », traduction Gaël Gratet in revue Psychanalyse n°1, Paris, Ères, 2004/1.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo,Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre : Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : autoritarisme, autorité, civilisation, Eros, France, Herbert Marcuse, mai 68, philosophie et politique, pulsions de mort, sur-répression, surmoi
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De l'Empire romain à l'Empire carolingien. Les cadres du pouvoir entre Saône et Jura à la lumière des sources écrites. Gérard Moyse
/ 30-01-2016
/ Canal-u.fr
MOYSE Gérard
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Face aux données de l'archéologie qui dévoile de mieux en mieux les cadres matériels de la vie des diverses couches sociales locales et leur implantation territoriale fine, cette conférence entend reprendre les sources écrites traditionnelles (chroniques, vies de saints, quelques rares documents diplomatiques) pour retracer, autant que faire se peut, à une échelle géographique souvent moins précise, l'histoire des pouvoirs, civils (détenteurs de l'autorité impériale puis royale) et religieux (évêques, monastères) du Ve au IXe siècle, au niveau de ce qui formera plus tard, le Comté de Bourgogne.
Toute cette période est marquée par les bouleversements politiques et sociaux (voire démographiques) générés par l'effacement (progressif) de l'Empire romain et la gestation de nouveaux systèmes d'encadrement des populations, sous l'action des divers "envahisseurs" de la période (Alamans, Burgondes, Francs, Warasques) et des acteurs de la christianisation alors triomphante, des hautes joux (Saint-Oyan) au pied des Vosges (Luxeuil) en passant par Besançon (rôle des évêques). Mot(s) clés libre(s) : Antiquité tardive, Moyen Age, histoire
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Ouverture par Jacques Moret
/ INRP Institut National de Recherche Pedagogique
/ 21-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
MORET Jacques
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Mot d'accueil
/ INRP Institut National de Recherche Pedagogique
/ 01-04-2010
/ Canal-U - OAI Archive
MORET Jacques
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Mot d'accueil de Jacques Moret, directeur de l'INRP, pour l'ouverture du séminaire l'école et la nation le 1er avril 2010. Mot(s) clés libre(s) : Ecole, Histoire, Nation, Patrie
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