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Entretien sur une tradition d'Asie: le nouvel an lunaire à l'INALCO
/ Canal-u.fr
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Fête traditionelle d'Asie de l'Est. Elle est aussi connue sous le nom du Nouvel An chinois. Elle est fêtée dans la culture chinoise, coréenne, japonaise, mongole, tibétaine et vietnamienne où elle est basée sur le calendrier chinois traditionnel. Elle est fêtée entre la fin Janvier et la fin Février. En France, c'est un évènement assez important pour la communauté asiatique. On trouve des évènements un peu partout. Nous allons pourtant nous concentrer sur l'évènement organisé par les étudiants et les professeurs de l'INALCO à Paris. Mot(s) clés libre(s) : Asie, Vietnam, Corée, Enseignement INALCO, chine, nouvel an lunaire
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Histoire de Shanghai de Marie-Claire Bergère
/ Canal-u.fr
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Ville
pionnière, Shanghai l'est depuis longtemps. Son destin est scellé en
1842, quand une poignée de Britanniques, bientôt suivis de Français et
d'Américains, arrachent des "concessions" au gouvernement impérial. Ces
Barbares venus de l'ouest devaient y rester près d'un siècle. Avec les
Chinois, ils allaient faire de Shanghai la capitale d'une autre Chine,
cosmopolite et entreprenante.
Symbole
du capitalisme triomphant, Shanghai est à l'avant-garde des mouvements
de masse : le parti communiste y est fondé en 1921 au moment même où le
parti nationaliste commence à renaître autour de Sun Yat-sen. À partir
de la fin des années 1920, sous l'impulsion de Chiang Kai-shek, elle
devient la vitrine moderne d'un régime qui ne l'est guère. Elle voit
alors s'épanouir le Haipai, une culture populaire influencée par
les modèles importés de l'Occident, mais acquiert la réputation de
capitale de la prostitution et de la mafia. Occupée par l'armée
japonaise dès 1937, elle ne connaît qu'une brève embellie après la
libération et assiste, passive, au triomphe de la révolution communiste.
Mal aimée du régime maoïste qui ne lui pardonne pas son passé
capitaliste et impérialiste, elle rentre en grâce à la fin des années
1990 auprès des dirigeants de Pékin qui veulent en faire la tête d'un
nouveau dragon.Histoire de Shanghai, Marie-Claire Bergère Paris, Fayard, 2002, traduit en 2005 en chinois par Wang Ju et Zhao Nianguo (deuxième édition en 2014).
白吉尔 (Marie-Claire Bergère) 著,«上海史:走向现代之路» Histoire de Shanghai,王菊,赵念国(译),上海,上海社会科学院出版社,2014,365页,ISBN 978-7-5520-0528-8 http://cecmc.hypotheses.org/17775
Table des matières
Introduction : Shanghai et la modernité chinoiseI. Le port ouvert (1842-1911)1. Les étrangers dans la ville (1843-1853)2. Diplomatie locale et politique nationale3. Naissance du capitalisme shanghaien (1860-1911)4. Le kaléidoscope de la société shanghaienne5. Le modèle des concessions6. La révolution de 1911II. La métropole (1912-1937)7. L'Âge d'or du capitalisme shanghaien (1912-1937)8. Le foyer de la révolution (1919-1937)9. Ordre et crime (1927-1937)10. Le Haipai et l'idéal de la modernitéIII. La fin d’un monde (1937-1952)11. La guerre, l'occupation et la fin du statut international12. À reculons dans la révolution (1945-1952)IV. Shanghai sous le communisme 13. La mal-aimée du régime maoïste14. La renaissance (1990-2000)Épilogue : Shanghai à l'orée du XXIe siècle AnnexesBibliographieChronologieIndexTable des cartes et plans
Compte-rendu de Xiaohong Xiao-Planes, « Marie-Claire Bergère, Histoire de Shanghai », Perspectives chinoises, 80 | novembre-decembre 2003 Mot(s) clés libre(s) : Shangai, concession française, Académie des sciences sociales à Shanghai
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Le singe et le tigre : Mao, un destin chinois d'Alain Roux
/ Canal-u.fr
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Traduction de l'ouvrage d'Alain Roux intitulé Le singe et le tigre : Mao, un destin chinois en chinois aux éditions du peuple à Pékin.
阿兰·鲁林 (Alain Roux) 著, «毛泽东: 雄关漫道» Le singe et le tigre : Mao, un destin chinois, 毕笑(译),广州,中国人民大学出版社,2014,804页,ISBN 978-7-300-19895-8De sa naissance dans la province du Hunan le 26 décembre 1893 à
l’instauration d’un des plus durs régimes dictatoriaux du XXe siècle,
toute la biographie de Mao, le dernier empereur… S’appuyant sur nombre
d’ouvrages et de documents inédits, notamment ceux parus en Chine ces
dernières années, l’auteur retrace l’itinéraire de celui qui fut à la
fois un dirigeant totalitaire responsable de millions de morts et un
chef d’Etat capable d’insuffler un nouveau dynamisme et une nouvelle
fierté à ses compatriotes. C’est la complexité de cette image que cette
biographie s’attache à comprendre et expliquer.
Lien vers présentation de l'ouvrage sur Carnets du Centre Chine http://cecmc.hypotheses.org/17628
Page personnelle d'Alain Roux : http://cecmc.ehess.fr/index.php?2681 Mot(s) clés libre(s) : Chine, traduction, Mao Zedong, république, biographie
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Les Ottomans en Méditerranée au XVIe siècle
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Séminaire "Mers ottomanes, de la Méditerranée à l'Océan Indien"
Lundi 14 avril 2014 à 18h à l'IFEA
Nicolas Vatin (EPHE, Directeur d’études)
"Les Ottomans en Méditerranée au XVIe siècle"
Intervention en français Mot(s) clés libre(s) : Turquie, géographie historique, Empire ottoman
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Pu Yi : le dernier empereur de Chine de Danielle Elisseeff
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Puyi, qui régna de 1908 à 1912, est le dernier empereur de la dernière
dynastie impériale chinoise : un souverain au destin particulièrement
troublé puisque, de péripéties en choix calamiteux, il dut abdiquer
trois fois, devint un jouet aux mains des militaires japonais, fut fait
prisonnier par l’armée soviétique, comparut enfin devant le tribunal des
criminels de guerre de Tôkyô et, malgré une cour assidue à Staline, fut
rendu à Mao. Ainsi les premières retrouvailles avec son pays se feront
d’abord derrière les portes des prisons de la République populaire… Cent
ans plus tard, dans l’imaginaire collectif d’une Chine plus que jamais
en quête identitaire, Puyi occupe une place grandissante. D’une manière
paradoxale, et depuis plus de 25 ans, les Chinois, tout comme les
Occidentaux, ne cessent de regarder ce ” Dernier empereur” à travers les
yeux du grand cinéaste Bertolucci : un homme pathétique, mais habité
par une haute idée d’un État qu’il espère incarner un jour pour le plus
grand bien de son pays… La réalité est cependant moins ” romantique ”
et bien plus pragmatique : son éducation et son statut hors-normes ont
fait de Puyi un être autocentré sur sa personne et, de ce fait, d’abord
un prédateur, tant sur le plan personnel que sur le plan politique.
C’est paradoxalement avec ses ” rééducateurs ” communistes qu’il
découvre, dans la douleur – en se perdant ou en se trouvant, qui le
saura jamais ? -, le remords mais aussi l’intérêt porté à autrui. En
s’appuyant sur la publication de documents récemment déclassifiés et de
nombreux travaux universitaires, cette belle biographie de Puyi révèle
un personnage inattendu sur lequelle l’auteur pose un regard neuf et
objectif servi par une plume inspirée.Elisseeff, Danielle. Pu Yi : le dernier empereur de Chine. Paris : Perrin, 2014. 304 p. (Coll. “Biographies historiques”). ISBN : 978-2-262-03895-3.Lien vers la page de l'auteur : http://cecmc.ehess.fr/index.php?2595 Mot(s) clés libre(s) : Japon, empire, biographie, dynastie Qing, Manchourie
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Shanghai: China's Gateway to Modernity by Marie-Claire Bergère
/ Canal-u.fr
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Shanghai
today is a thriving, bustling metropolis. But does its avid pursuit of
the modern trappings of success truly indicate that it will once again
become the shining example of China's commercial and cosmopolitan
culture? While history continues to unfold, eminent China scholar
Marie-Claire Bergère takes readers back to when Shanghai first opened to
the world in 1842 to narrate the city's tumultuous and unique course to
the present.
Shanghai: China's Gateway to Modernity
is the first comprehensive history of Shanghai in any Western language.
Divided into four parts, Bergère details Shanghai's beginnings as a
treaty port in the mid-nineteenth century; its capitalist boom following
the 1911 Revolution; the fifteen years of economic and social decline
initiated by the Japanese invasion in 1937, and attempts at resistance;
and the city's disgraced years under Communism. Weaving together a range
of archival documents and existing histories to create a global picture
of Shanghai's past and present, Bergère shows that Shanghai's success
was not fated, as some contend, by an evolutionary pattern set into
motion long before the arrival of westerners. Rather, her account
identifies the relationship between the Chinese and foreigners in
Shanghai—their interaction, cooperation, and rivalry—as the driving
force behind the creation of an original culture, a specific modernity,
founded upon western contributions but adapted to the national Chinese
culture.
Eclipsed for
three decades by socialism, the wheels of the Shanghai spirit began to
turn in the 1990s, when the reform movement took off anew. The city is
again being referred to as a model for China's current modernization
drive. Although it makes no claims to what will happen next, Bergère's Shanghai stands as a compelling and definitive profile of a city whose urban history continues to be redefined, retold, and resold.
Bergère, Marie-Claire (2010). Shanghai: China's Gateway to Modernity. Trans. Janet Lloyd. Stanford, CA:
Stanford University Press
.
Original French: Histoire de Shanghai, Marie-Claire Bergère Paris,
Fayard
, 2002, traduit en 2005 en chinois par Wang Ju et Zhao Nianguo (deuxième édition en 2014).
Chinese translation by Wang Ju and Zhao Nianguo, first in 2005, and second edition in 2014:
白吉尔
(Marie-Claire Bergère)
著
,
«
上海史
:
走向
现
代之路
» Histoire de Shanghai
,
王菊
,
赵
念国
(
译
)
,
上海
,
上海社会科学院出版社
,
2014
http://cecmc.hypotheses.org/17775
Review by Jeffrey Wasserstrom, “Marie-Claire Bergère, Shanghai: China’s Gateway to Modernity”, China Perspectives [Online], 2011/1 | 2011, Online since 30 March 2011. URL: http://chinaperspectives.revues.org/5478
Contents on the Stanford University Press website Mot(s) clés libre(s) : Shangai
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Visions des châteaux des Dardanelles
/ Canal-u.fr
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Avec le Bosphore, les Dardanelles sont l’un des deux détroits qui
mettent en communication la Méditerranée et la mer Noire via la mer Égée
et l’antique Propontide, aujourd’hui mer de Marmara. Elles constituent
donc l’un des points stratégiques majeurs sur une route commerciale
nord-sud fréquentée de tout temps. On sait peu de chose sur l’aspect des
constructions qui en protégèrent l’accès avant que le souverain ottoman
Mehmed II fasse édifier de part et d’autre du détroit deux forteresses
qui, lors du siège de Constantinople en 1453, complétèrent le dispositif
d’isolement systématique de cette ville : Kilidülbahir (« la clé de la
mer », l’antique Sestos) du côté européen et Seddülbahir (« le mur de la
mer », l’antique Abydos) du côté asiatique. Aucune menace navale
n’ayant affecté la capitale ottomane au cours des trois cents années qui
suivirent, ce n’est qu’au milieu du XVIIe siècle que des
travaux de remaniement s’imposèrent, la guerre de Crète contre les
Vénitiens ayant pris un moment une tournure favorable à ces derniers. À
quelques réfections près, ce sont ces mêmes forteresses que l’escadre
des Alliés découvrit en face d’elle en 1915.
Nous présenterons
quelques textes peu connus en français qui contribuent à préciser la
topographie et l’aspect des lieux à l’époque ottomane. L’un d’eux est dû
à Pîrî Re’îs, ancien corsaire devenu amiral ottoman et auteur d’une
remarquable description nautique des côtes et des îles de la
Méditerranée au début du XVIe siècle. Un autre est celui
qu’on peut trouver dans l’énorme manuscrit inédit de la relation de
voyage du Périgourdin Julien Bordier qui les vit plusieurs fois à partir
de 1605. Enfin nous examinerons ce qu’en dit un quart de siècle plus
tard Evliyâ Çelebî, voyageur ottoman qui parcourut infatigablement
pendant plus de quarante années les terres de l’Empire et quelques
autres plus ou moins lointaines. Mot(s) clés libre(s) : cartographie, Turquie, Empire ottoman
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Chine-Algérie : Une relation singulière en Afrique par Thierry Pairault
/ Boris SVARTZMAN
/ Canal-u.fr
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L’Algérie
socialiste entretenait déjà des relations amicales avec la Chine
maoïste, mais c’est paradoxalement dans les années 1990 et 2000, alors
que l’Algérie abandonnait la référence officielle au socialisme, que les
échanges entre les deux pays connaissent une expansion sans précédent,
aux plans économique, commercial, humain…, tellement rapide qu’elle a pu
alimenter des fantasmes sur la présence et les visées chinoises en
Algérie. C’est cette accélération brutale de l’histoire des relations
entre les deux pays qui est interrogée dans cet ouvrage. D’abord pour
tenter d’en évaluer l’ampleur et les contours, puis, dans une
perspective comparative, pour relativiser le phénomène au regard de ce
qui se passe sur le continent africain, en distinguant les aspects
contingents de cette présence de ceux qui s’inscrivent dans la longue
durée, les traits singuliers de ceux que l’on retrouve ailleurs en
Afrique.Socialist Algeria had
friendly relations with Maoist China; it is paradoxically during the
1990s and the 2000s, while Algeria abandoned the official reference to
socialism, that economic, commercial and human relations between the two
countries began experiencing an unprecedented expansion in such a way
that it could feed fantasies about the Chinese presence and expectations
in Algeria. This book examines the sudden acceleration of the relations
between the two countries. It aims first at assessing the extent and
outlines of these relations, then at putting this phenomenon into
perspective relatively to what is taking place on the African continent;
it therefore distinguishes casual aspects of this presence from those
which may last more permanently, singular features from those which are
more commonly met in Africa.[中文]社会主义时代的阿尔及利亚与毛泽东时代的中国保持良好关系。矛盾的是在1990年和2000年期间,阿尔及利亚官方放弃了社会主义时,而两国之间的经济、
贸易及人际关系却有了一场从没有过的发展。使中国对阿尔及利亚的期望及影响引起了人门的幻想。本书首先描写、评估这些关系;然后比较中国在阿尔及利亚与在
非洲大陆的异同现象。
Thierry Pairault et Fatiha Talahite, Chine-Algérie : Une relation singulière en Afrique, Riveneuve Éditions, 2014, 256 p.
Page personnelle de Thierry Pairault http://cecmc.ehess.fr/index.php?2635
Sommaire
Avant-propos
Introduction
Fatiha TALAHITE Présences chinoises : des marchandises, des entreprises, des hommes
Les relations entre la Chine et l’Algérie
Thierry PAIRAULT Les relations économiques entre la Chine et l’AlgérieKarima FACHQOUL et Thierry PAIRAULT L’Algérie et la « diplomatie pétrolière » de la Chine
Claude ZANARDI Les relations militaires sino-algériennes
La présence chinoise en Algérie
Thierry PAIRAULT Entreprises chinoises en AlgérieRachid MIRA et Fatiha TALAHITE Huawei, le géant chinois des télécoms en Algérie
Dzifa KPETIGO L’autoroute Est-Ouest
Hicham ROUIBAH Une entreprise chinoise à Sétif vue de l’intérieur
Samia HAMMOU et Thierry PAIRAULT Commerçants et travailleurs chinois en Algérie
La Chine, le Maghreb, l’Afrique
Alice EKMAN La vision chinoise du MaghrebThéophile DZAKA-KIKOUTA, Francis KERN et Chiara GONELLA Aide chinoise et transferts de technologie en Afrique centrale et au Maghreb
Hongwu LIU La Chine et le développement de l’Afrique
Carine PINA-GUERASSIMOFF La diaspora chinoise : fer de lance de la Chine en Afrique ?
Zhe ZHANG Les relations économiques sino-africaines vues par une citoyenne chinoise
Riveneuve éditions, 75 rue de Gergovie – 75014 Paris http://www.riveneuve-editions.com/ Mot(s) clés libre(s) : Chine, Algérie, échanges internationaux, développement de l'Afrique
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Présentation du numéro d'Extrême Orient, Extrême Occident sur la Mobilité humaine et circulation des savoirs techniques (XVIIe – XIXe siècles)
/ Boris SVARTZMAN
/ Canal-u.fr
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Sous la direction de Catherine Jami, Extrême-Orient, Extrême-Occident, n° 36, 2013. 225 p. ISBN 978-2-84292-404-1. ISSN : 0754-5010. Page personnelle de Catherine Jami http://cecmc.ehess.fr/index.php?3005Le système d’examens et
d’attribution des postes de la fonction publique impériale chinoise
impliquait une grande mobilité géographique des élites lettrées. Comment
cette mobilité et plus généralement la mobilité humaine, ont-elles
contribué à la dynamique spatiale des savoirs scientifiques et
techniques en Asie orientale ?
Les études
rassemblées ici analysent le rôle de la mobilité humaine dans la
dynamique spatiale des savoirs en Asie orientale entre le XVIIe et le
XIXe siècle. Tout d’abord, deux études sont consacrées à des personnages
dont la carrière savante s’est déroulée sur le territoire impérial
chinois. Sont ensuite analysés les itinéraires de savoirs astronomiques
et médicaux à travers les frontières entre les pays d’Asie orientale.
Enfin la trajectoire d’un chimiste et ingénieur japonais illustre la
mobilité intercontinentale qui se développe à la fin de la période
couverte.Sommaire, résumés des articles, introduction par Catherine Jami (fichier PDF) : http://www.puv-editions.fr/collections/extreme-orient-extreme-occident/mobilite-humaine-et-circulation-des-savoirs-techniques-xvii-xixe-siecles–9782842924041-24-591.html
Table of contents, abstracts (in English), introduction by Catherine Jami (PDF) : http://www.puv-editions.fr/collections/extreme-orient-extreme-occident/mobilite-humaine-et-circulation-des-savoirs-techniques-xvii-xixe-siecles–9782842924041-24-591.html Mot(s) clés libre(s) : diffusion, échanges, mobilité, circulation, savoirs
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Présentation du numéro spécial de la revue Critique : « Hong Kong prend le large »
/ Boris SVARTZMAN
/ Canal-u.fr
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Numéro 8/ 2014 (n° 807 – 808) conçu et dirigé par Sebastian Veg.Page personnelle de l'éditeur http://cecmc.ehess.fr/index.php?2687
Judith Pernin et Chloé Froissart ont collaboré ce numéro.
Sommaire de la revue
Depuis
sa rétrocession à la Chine en 1997, Hong Kong connaît une configuration
politique et culturelle inouïe d’îlot protodémocratique, de langue
cantonaise et cosmopolite, dans une Chine autoritaire, unitaire du point
de vue culturel et linguistique, et de plus en plus nationaliste. Cette
situation a abouti, depuis deux ou trois ans, à la revendication d’une
véritable identité culturelle hongkongaise, postnationale et distincte
de la Chine, que rien ne laissait présager au moment de la rétrocession,
fondée sur l’existence d’une culture cantonaise distincte, sur la
spécificité de l’expérience historique du colonialisme qui a sanctuarisé
les libertés fondamentales et sur la vitalité de la société civile.Quand
la question de l’avenir de Hong Kong est redevenue d’actualité, dans
les années 1980, à la suite de la politique de réformes et d’ouverture
menée en Chine, un certain consensus prévalait dans la société
hongkongaise pour mettre fin à l’ère coloniale et à ses injustices. Si
les réformes sociales des années 1970 (menées sous le gouvernorat de
Murray MacLehose) avaient enfin donné le statut de langue officielle au
chinois écrit et amélioré le système scolaire public et les filets
sociaux, les structures profondes du colonialisme – une société
fortement hiérarchique dominée par une élite anglophone, aux inégalités
socioéconomiques criantes, et l’exclusion d’une partie de la population
de la vie civique – ne prêtaient guère à la nostalgie. La signature de
la déclaration conjointe sino-britannique de 1984 marqua l’accord sur le
retour de Hong Kong à la Chine à la date de l’expiration du bail
emphytéotique sur les Nouveaux Territoires signé en 1898. (L’île de Hong
Kong et la péninsule de Kowloon au sud de Boundary Street avaient été
cédées à perpétuité à la couronne britannique en 1842, mais il fut jugé
matériellement difficile et politiquement intenable de les séparer du
reste du territoire.) Cependant, et malgré les garanties contenues dans
la formule « un pays, deux systèmes », l’idée d’un contrôle politique
direct par Pékin, a fortiori après la répression du mouvement
démocratique de 1989, provoqua l’angoisse des Hongkongais et une
émigration massive au cours des années 1990
Lire l’article en texte intégral en libre accès sur CAIRN.INFO Mot(s) clés libre(s) : cinéma, patrimoine culturel, HONG-KONG
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