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Les ONG et la question humanitaire
/ UTLS - la suite
/ 22-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
BRUNEL Sylvie
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En préambule, un constat s'impose : l'explosion des ONG depuis la fin de la Guerre froide, et leur rôle croissant sur la scène internationale. ONG « de terrain » comme mouvements de lobbying et de sensibilisation, ONG du Nord et du Sud, ONG « associatives » mais aussi ce que les Anglo-Saxons appellent les « GONGOS » (gouvernemental NGO...) tirant leurs ressources de financements publics, les ONG sont partout, l'humanitaire fait recette et ses hérauts figurent en tête des personnalités préférées des opinions publiques occidentales Mais déjà un premier paradoxe se fait jour : pourfendeurs de la mondialisation, les ONG en sont pourtant les principales bénéficiaires. La prolifération du mouvement associatif est en effet un pur produit de la mondialisation : jamais les mouvements associatifs n'ont pu bénéficier de telles caisses de résonance, de tels moyens médiatiques et de communication pour faire entendre leur voix. Le second paradoxe nous est fourni par le discours des ONG. Dans le concert souvent dissonnant de leurs multiples revendications, émerge une constante : l'hostilité à toutes les formes de représentations traditionnelles du pouvoir et de la diplomatie internationales. Aux Etats, aux entreprises, aux agences institutionnelles de l'ONU et de ses organisations dérivées (FMI, Banque mondiale, OMC...), les ONG prétendent substituer une légitimité auto-proclamée, la leur. Elles seules incarneraient la « société civile », les autres acteurs ne pouvant être que des imposteurs. Et qui plus est, des imposteurs malfaisants. La deuxième question est donc celle de la légitimité des ONG face aux autres acteurs des relations internationales. D'autant que leurs dénonciations tous azimuts leur valent un courant de sympathie dans l'opinion publique et contribuent au discrédit de l'action politique classique. Cette posture nous amène à nous poser une troisième question. Celles des actions menées par les ONG depuis leur « prise de pouvoir » dans les enceintes internationales, et de leurs bilans. Nul ne peut nier la justesse de certaines de leurs prises de position, les avancées du droit international qu'elles ont pu permettre d'obtenir, leur rôle nécessaire de sentinelle face aux excès et aux abus en tous genres que peuvent produire des logiques purement commerciales ou stratégiques. Néanmoins, deux questions essentielles méritent d'être soulevées : - les ONG ne sont-elles pas guettées elles-mêmes, précisément en raison de leur succès, par les dangers majeurs qu'elles ne cessent de dénoncer : le manque de transparence, les coûts de fonctionnement de plus en plus lourds des appareils, l'absence d'évaluation des actions ? - l'action humanitaire contribue-t-elle vraiment, aujourd'hui, au développement ? Cette question est la plus essentielle de toutes : c'est elle qui justifie l'existence et les moyens d'action des ONG, puisque celles-ci, rappelons-le, n'existent à l'origine que pour contribuer au développement (et, depuis une décennie, au développement dit « durable »). En ce domaine, quelles leçons tirer de l'expérience des trente dernières années ? Mot(s) clés libre(s) : assistance humanitaire, médias et assistance humanitaire, mondialisation, ONG, organisations non-gouvernementales, secours international
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Le risque sismique en France
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 18-12-2006
/ Canal-U - OAI Archive
CAROZZA Jean-Michel, VIDAL Franck
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Il existe, dans l'hexagone, mais surtout dans les Dom Tom un risque sismique réel en France. A travers les principales définitions de la sismicité, mais également à travers l'exposé des méthodes géomorphologiques de repérage des traces de séismes, l'auteur expose le concept de risque sismique et en particulier le rôle du chercheur en géographie dans la détection, la prévision et la prévention des risques de tremblements de terre en France aujourd'hui. (entretien réalisé le 18 décembre 2006)GénériqueInterview : Franck Vidal - Réalisation et Post production : Bruno Bastard - Cadreurs : Claire Sarazin et Nathalie Michaud - Production et moyens techniques : CAM - Université de Toulouse-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : construction parasismique, échelle de richter, géomorphologie, gestion des risques, paléosismologie, prévention, prévision, risque naturel, séisme, tremblement de terre, volcanisme, zone sismique
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1ère liaison aérienne Paris - Nouméa 1932
/ 26-04-2014
/ Canal-u.fr
DÉVÉ Bertrand
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En 1932, Charles de Verneihl, Max Dévé et Emile Munch forment l'équipage de l'avion "Biarritz" construit par René Couzinet et relie pour la 1ère fois la France à la Nouvelle Calédonie.Bertrand Dévé, fils de Max Dévé, nous raconte ici les différentes étapes de ce grand raid. Mot(s) clés libre(s) : récit de voyage, aéronautique, Nouvelle calédonie
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Pourquoi la Méditerranée
/ Yves LACOSTE, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 20-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DUGOT Philippe, LE CORRE Sébastien
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La Méditerranée peut être considérée de différents points de vues. Les arguments pour une unicité de cet espace sont nombreux mais ils font bien souvent l’objet de contestations.Malgré cela, la volonté de créer un espace et des projets autour de cette mer illustre bien les enjeux économiques et géopolitiques dont elle fait l’objet. Mot(s) clés libre(s) : aménagement du littoral, attractivité (géographie), géopolitique, Méditerranée (région), polarisation (économie politique), projets d’urbanisme
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Les nouvelles logiques migratoires
/ UTLS - la suite
/ 09-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
DUMONT Gérard-François
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Les migrations internationales concourent depuis toujours à façonner les territoires, les sociétés et les civilisations. Au fil de l'histoire, leurs motivations résultent de facteurs politico-religieux, économiques et démographiques, ou de la combinaison de ces différents facteurs. Mais le monde contemporain connaît de nouvelles logiques migratoires en raison de la « mondialisation ». Cette dernière influe les migrations selon les trois types de processus qui l'accompagnent. Le premier, la globalisation, c'est-à-dire l'ensemble des décisions politiques ayant pour effet d'estomper les barrières étatiques, rend licites des migrations qui ne l'étaient pas auparavant. Le deuxième, l'internationalisation, permise par les révolutions dans les transports matériels et les nouvelles possibilités de communication, facilite la diffusion d'un imaginaire migratoire, le maintien des liens après les migrations et permet de nouvelles formes de mobilité. Enfin la mondialisation proprement dite, c'est-à-dire les nouvelles stratégies des entreprises, entraîne d'autres migrations internationales car la circulation planétaire des marchandises et des services, loin d'être une alternative aux migrations, en impose sous d'autres formes. Ces nouvelles logiques migratoires appellent pour le 21e siècle de nouveaux impératifs politiques et des exigences éthiques. Mot(s) clés libre(s) : émigration et immigration, histoire, migration des peuples, mondialisation
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L'impact de l'homme sur le climat : incertitudes, acquis et enjeux
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 19-03-2007
/ Canal-U - OAI Archive
DURAND Frédéric, LE CORRE Sébastien
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Le réchauffement climatique est aujourd’hui indiscutable, les causes sont multiples mais l’action de l’homme est prépondérante dans ce processus. L’objectif est ici de faire le point sur les connaissances physiques, mais aussi sur les conséquences humaines et économiques.Dans un second temps, les différentes politiques déployées pour lutter contre le réchauffement seront abordées, ainsi que les limites de ces actions.Enfin, des pistes sont proposées afin de faire face et de réduire les impacts.GénériqueInterview : Sébastien Le Corre - Réalisation et post-production : bruno Bastard - cadeurs : Jean Jimenez et Claire Sarazin - Production et moyens techniques : SCAM, Université de Toulouse le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : atmosphère terrestre, bilan radiatif, climatologie, CO2, cycle du carbone, effet de serre, étude du climat, gaz carbonique, protocole de Kyoto, puits de carbone, réchauffement climatique
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Les transformations récentes de Moscou
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 01-08-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ECKERT Denis, LE CORRE Sébastien
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Moscou est aujourd'hui la première agglomération Européenne avec près de douze millions d'habitants. Comment Moscou a-t-elle atteint ce rang ? Quels sont ses visages, son organisation spatiale et ses fonctions au sein de la Russie. Après l'effondrement du bloc soviétique, cette ville est aujourd'hui en mesure de rayonner sur le plan international et se retrouve en compétition avec d'autres capitales. Quels sont ses atouts et ses faiblesses pour y parvenir ? (entretien enregistré le 7 juin 2006)GénériqueInterview : Sébastien Le Corre - Réalisation et montage : Bruno Bastard - Cadreurs : Nathalie Michaud et Claire Sarazin - production et moyens techniques : CAM, Université de Toulouse-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : aménagement du territoire, commerce (Russie), croissance urbaine, économie urbaine, Moscou (conditions économiques), Moscou (géographie économique), Moscou (Russie), politique publique, politique urbaine
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La France de 2012 a-t-elle encore une identité géographique ? / Armand Frémont
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 25-01-2012
/ Canal-U - OAI Archive
FRÉMONT Armand
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Texte de présentation de la conférenceL’identité de la France est un objet obscur. Le territoire national avait trouvé son aboutissement à la frontière physique. Aujourd’hui la solidarité, la socialité et l’être ensemble ne se définissent plus uniquement par référence à une étendue spatiale continue sur laquelle s’exerce la souveraineté de l’État-national. Les frontières qui se dessinent à travers les réseaux sociaux ou la conscience partagée d’enjeux devenus planétaires sont à géométrie variable.De façon assez paradoxale, Paul Vidal de la Blache, le fondateur de l’École française de Géographie, voyait dans la carte de la répartition, sur le territoire français, des masses minérales qui constituaient la diversité des identités régionales, « une grande figure d’harmonie, une individualité maîtresse, mais dans laquelle s’inscrivent des individualités secondaires, des régions étendues de physionomies diverses […] une heureuse combinaison qui a facilité chez nous la fusion des races, qui a présidé à l’unité de notre histoire ». Le ou les territoires de cette « heureuse combinaison » sont aujourd’hui à réinventer.Certes, l’identité géographique de la France est solidement fixée au moins depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, en fait depuis la Troisième République : le territoire de l’hexagone national est reconstitué (cas de l’Alsace et de la Lorraine réglé), la centralisation en tous domaines intégrée, la parcellisation communale intangible, les paysages constitutifs d’une image géographique unifiée assimilés, par l’école notamment.Ces figures expriment une certaine permanence des champs de référence du débat sur la république nationale. De façon très incertaine, la République s’est imaginée et imposée, dans un esprit à la fois moderniste et nationaliste, à partir en particulier de trois lobbies : agricole, colonial et laïc. L’identité nationale a été travaillée en profondeur par ce qui, dans la violence souvent, a pris le statut de mythes, au sens anthropologique du terme. Il n’est donc pas étonnant de les retrouver -tels quels ou leurs avatars- réactivés dans le débat actuel sur l’identité de la France, au moment où la nation doutant à nouveau d’elle-même a du mal à se projeter dans une vision cohérente de son devenir.On peut s’interroger sur la pérennité des formes de cette identité : l’Europe, la mondialisation, la mobilité de la population, internet…mais aussi les mouvements régionaux, la régionalisation, l’outre-mer, l’émigration et le passé colonial, l’école elle-même, modifient la donne initiale. Vers une autre France, plus ouverte sur le monde, ou bien vers un repli identitaire ? Le grand débat en cours comprend incontestablement une forte composante géographique.La France de 2012 a-t-elle encore une identité géographique ? / Armand Frémont. Conférence-débat organisée dans le cadre des Mercredis de la connaissance et les Cafés géographiques à Toulouse, présentée par Bernard Charlery de la Masselière et animée par Robert Marconis, Université Toulouse- II-Le Mirail, 27 avril 2012. Mot(s) clés libre(s) : écologie humaine, géographie humaine, géographie politique (France), identité collective (France), questions territoriales (France), territorialité humaine (France)
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Des identités et des migrations - 1. Quelques définitions : mobilité, migration
/ 05-04-2011
/ Canal-u.fr
Héran François
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François Héran, Démographe, directeur de recherche, InedQuelques définitions : mobilité, migrationQuelle incidence l’immigration a-t-elle sur l’identité nationale ? La question agite nombre de pays. Depuis peu, des enquêtes permettent de savoir dans quelle mesure les comportements des immigrés et ceux du reste de la population se rapprochent au fil des générations, que ce soit dans la pratique des langues, les efforts éducatifs, les relations hommes femmes, le choix du conjoint. Le problème est qu’il est difficile de cerner l’« identité » de référence qui servirait de base à cette comparaison, tant la société française est elle-même divisée et tant elle a absorbé de migrants dans le passé. Cela n’empêche pas de s’interroger, comme l’ont fait les Québécois, sur les valeurs communes non négociables qui peuvent définir l’identité nationale quelles que soient les origines de chacun.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : démographie, immigration
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Des identités et des migrations - 2. L'apport des migrants à la croissance économique et démographique en France et en Europe
/ 05-04-2011
/ Canal-u.fr
Héran François
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François Héran, Démographe, directeur de recherche, InedQuelques définitions : mobilité, migrationQuelle incidence l’immigration a-t-elle sur l’identité nationale ? La question agite nombre de pays. Depuis peu, des enquêtes permettent de savoir dans quelle mesure les comportements des immigrés et ceux du reste de la population se rapprochent au fil des générations, que ce soit dans la pratique des langues, les efforts éducatifs, les relations hommes femmes, le choix du conjoint. Le problème est qu’il est difficile de cerner l’« identité » de référence qui servirait de base à cette comparaison, tant la société française est elle-même divisée et tant elle a absorbé de migrants dans le passé. Cela n’empêche pas de s’interroger, comme l’ont fait les Québécois, sur les valeurs communes non négociables qui peuvent définir l’identité nationale quelles que soient les origines de chacun.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : démographie, immigration
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