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De tout temps les modes et les conditions d'accès au savoir ont constitué un enjeu majeur pour le développement des personnes et des groupes sociaux. Ainsi, les " lieux de savoir " (temples, monastères, universités, musées
) ont-ils joué des fonctions centrales pour la création, la conservation, la protection, et la transmission des savoirs. Ces fonctions se trouvent profondément bouleversées aujourd'hui par l'entrée dans ce que l'on appelle désormais une " société de la connaissance ". Le développement des réseaux dont, bien sûr, Internet, l'apparition de formes de mondialisation, de mutualisation mais aussi de commercialisation des savoirs, la dématérialisation des économies et le développement quasi-exponentiel des investissements immatériels rendent les processus d'actualisation ou de renouvellement des compétences plus indispensables que jamais. Ils obligent aussi à les intégrer dans des architectures éducatives, plus proches de l'acte de travail et de la vie quotidienne, mais beaucoup plus complexes que dans les années 1980. L'Union Européenne a dans cet esprit mis en exergue le concept de " formation tout au long de la vie ". C'est dans ce cadre que se dessinent aujourd'hui les nouveaux territoires de la formation des adultes, dont l'évolution dépasse de loin la simple appropriation des médias offerts par les technologies de traitement de l'information et de télécommunication. Les "métiers du savoir" et les activités de celles et ceux qui s'y engagent, ou qui y font appel, s'en trouvent considérablement bouleversés en retour.
Mot(s) clés libre(s) : apprentissage, formation adultes, nouvelles technologies de l'information et de la communication, savoir