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Le Sage et le peuple de Sébastien Billioud et Joël Thoraval
/ Boris SVARTZMAN, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 13-02-2015
/ Canal-u.fr
OBRINGER Frédéric, THORAVAL Joël, GODELIER Maurice, CHENG Anne, BILLIOUD Sébastien
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Conférence débat autour de l’ouvrage Le Sage et le peuple
Conférence
débat organisée par le Centre d’Études sur la Chine Moderne et
Contemporaine autour de la publication de l’ouvrage de Sébastien
Billioud, Professeur à l‘université Paris-Diderot et de Joël Thoraval, Maître de conférences EHESS, « Le Sage et le peuple. Le renouveau confucéen en Chine », Bibliothèque de l’Anthropologie, Paris, CNRS éditions 2014
Le débat est ouvert par
Anne Cheng, professeur au Collège de France. Chaire d’Histoire intellectuelle de la Chine.
Maurice Godelier, Directeur d’études à l’EHESS, Centre de Recherche et de Documentation sur l’Océanie (UMR 7308)
Billioud, Sébastien et Joël Thoraval. Le Sage et le peuple : le renouveau confucéen en Chine. Paris : CNRS éditions, 2014. 436 p. (Coll. “Bibliothèque de l’Anthropologie”). ISBN : 978-2-271-08154-4.
Que
signifie le « retour du confucianisme » dans une Chine redevenue
puissance mondiale ? Alors que les études existantes privilégient les
discours idéologiques et les débats intellectuels, ce livre prend
pour la première fois comme point de départ l’émergence, dans les années
2000, d’un « confucianisme populaire » qui se distingue des initiatives
officielles. À partir d’enquêtes de terrain menées sur près d’une
décennie, il étudie le développement de nouvelles pratiques –
réappropriation des textes classiques, culture du corps, création d’un
néoritualisme… –, dans des contextes aussi variés que les écoles et les
universités, les temples et les mouvements religieux, les entreprises et
les administrations. En les analysant dans la perspective plus vaste
d’une remise en cause en Chine des grands récits modernisateurs
ayant dominé le xxe siècle, Le Sage et le peuple jette une
lumière nouvelle sur l’articulation du politique et du religieux dans la
Chine contemporaine. À travers l’observation des cultes d’État mis en
place sur le continent et à Taïwan, c’est aussi la question du destin
contemporain de la tradition cosmologique chinoise qui se trouve posée.
Plus d’informations sur le site de CNRS éditions
Page personnelle de Joël Thoraval
Page personnelle de Sébastien Billioud Mot(s) clés libre(s) : Chine, mondialisation, confucianisme contemporain
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La pensée chinoise contemporaine : entre modernité et invention d'une tradition
/ UTLS - la suite
/ 13-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
CHENG Anne
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Dans quels termes et dans quelles circonstances s'est fait entendre la revendication de modernité au sein de la nouvelle intelligentsia chinoise au début du XXe siècle ? A partir des toutes premières années du siècle s'est imposée en Chine l'idée que la modernité devait obligatoirement passer par l'invention d'une tradition intellectuelle autochtone, prioritairement en termes de "philosophie", laquelle a pris la forme d'une série d'"histoires de la philosophie chinoise" dont la plus connue du public occidental reste sans doute celle de Feng Youlan (1895-1990). Cependant, plutôt que de fournir un descriptif des différents courants intellectuels du XXe siècle chinois, il s'agira pour nous de reconstituer une généalogie de cette revendication de modernité qui semble devoir remonter pour le moins à la deuxième moitié du XIXe siècle, au moment où se fait sentir l'influence des thèses évolutionnistes sur certains lettrés qui, autour de la figure-phare de Kang Youwei (1858-1927), lancent en 1898 la toute première tentative de réforme des institutions impériales sur le modèle de la monarchie constitutionnelle de l'ère Meiji au Japon. L'échec de cette tentative, restée unique dans l'histoire impériale qui prend fin quelques années plus tard, en 1911, met un terme définitif au projet utopique d'un Kang Youwei de mobiliser les ressources canoniques traditionnelles dans le but de réformer les institutions ainsi qu'à la préconisation fictive, entretenue pour répondre au défi de l'Occident, de faire usage de la suprématie matérielle de ce dernier tout en préservant l'essence culturelle de la Chine. Au moment même où la prétention chinoise à l'universalité se trouve contrainte de se réfugier dans le culturalisme et la dynamique réformiste de se décentrer sur le Japon, s'opère la mutation du lettré traditionnel en intellectuel moderne qui trouve son apogée dans le mouvement du 4 mai 1919, sorte de plaque tournante effectuant une polarisation entre les tenants radicaux d'une modernité du "tout occidental" et les conservateurs ralliés à la bannière d'un "nouveau confucianisme" - polarisation accentuée dans la génération suivante par le clivage entre les adeptes de la nouvelle idéologie marxiste et leurs opposants, et encore sensible dans ses effets aujourd'hui. Mot(s) clés libre(s) : Chine, intellectuels, modernité, philosophie, révolution
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Confucianisme, post-modernisme et valeurs asiatiques
/ Mission 2000 en France
/ 30-10-2000
/ Canal-U - OAI Archive
CHENG Anne
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Même si elle apparaît à bien des égards comme accessoire dans les tourmentes révolutionnaires qui ont secoué la Chine tout au long du XXe siècle, la question de la survie du confucianisme dans une société qui se veut moderne, voire post-moderne, ne manque pas de provoquer une certaine perplexité. Comme chacun sait, le confucianisme a fourni pendant deux mille ans un soubassement idéologique et institutionnel à un régime impérial qui n'a définitivement disparu qu'en 1912. À ce titre, l'héritage confucéen, rendu responsable de l'arriération de la Chine et perçu comme la source de tous ses maux, a été la cible privilégiée du mouvement iconoclaste du 4 mai 1919, avant de faire l'objet, entre 1966 et 1976, de destructions systématiques au cours de la Révolution Culturelle. Comment expliquer alors que ce même confucianisme, à partir de la fin des années 1970, soit apparu au contraire comme le moteur de l'essor économique du Japon et des " quatre petits dragons ", jusqu'à devenir, dans la bouche de certains dirigeants connus pour leur autoritarisme, un atout central du discours sur les " valeurs asiatiques " ? Parallèlement à cette instrumentation de toute évidence idéologique s'est développée depuis le début du siècle une réflexion sur la réappropriation de la tradition et des valeurs confucéennes émanant d'intellectuels en Chine d'abord, puis, après la prise du pouvoir par les Communistes en 1949, à Hong Kong et Taiwan, avec un retour actuel en Chine Populaire accompagné d'une diffusion dans la diaspora de culture chinoise, notamment aux États-Unis. En fin de compte, le confucianisme a-t-il perdu définitivement toute assise dans les sociétés chinoises ou sinisées, et a-t-il encore une chance de compter dans les débats de notre " monde global et éclaté " ?. Mot(s) clés libre(s) : Asie, Chine, confucianisme, confucianisme contemporain, religion
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