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Processus conscients vs. non-conscients / Conscious and non-conscious processing
/ 01-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
DEHAENE Stanislas
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The cognitive neuropsychology approach to brain dysfunction was largely founded on a modular approach: individual patient's deficits were explained by a local impairment within a modular architecture of specialized subsystems. I will suggest, however, that in addition to specialized processors, which can operate without consciousness, the human brain also comprises a brain-scale communication infrastructure, the "global neuronal workspace", that breaks modularity by allowing conscious flexible recombination of new processing chains. Impairments at the level of workspace neurons, which are particularly dense in prefrontal and anterior cingulate cortices, might provide a new level of explanation for some of the cognitive deficits underlying psychiatric diseases such as schizophrenia. Preliminary behavioral and neuro-imaging data suggest a dissociation between preserved subliminal processing and impaired conscious access in schizophrenia. Le paradigme de la neuropsychologie cognitive a fondé son explication des dysfonctionnements cérébraux sur une approche modulaire, selon laquelle les troubles des patients s'expliquent par une atteinte locale au sein d'une architecture composée de processeurs spécialisés. Je voudrais suggérer qu'outre ces processeurs spécialisés opérant de façon automatique et non-consciente, le cerveau humain comprend une infrastructure de communication plus large, l'espace de travail neuronal global, qui brise la modularité en autorisant la recombinaison flexible et consciente des processeurs en des chaînes de traitement nouvelles. Des dysfonctionnements au niveau des neurones de l'espace de travail, qui sont particulièrement denses dans le cortex préfrontal et cingulaire, pourraient apporter des éléments d'explication nouveaux á certains déficits cognitifs observés dans des maladies psychiatriques telles que la schizophrénie. Des données préliminaires de comportement et de neuroimagerie suggèrent, chez les patients schizophrènes, une dissociation avec préservation du traitement visuel non-conscient et perturbation de l'accès á la conscience.
Origine
SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport
Générique
Auteur : Stanislas Dehaene Collège de France Paris et Unité INSERM CEA de Neuroimagerie Cognitive, Centre Neurospin, Saclay Mot(s) clés libre(s) : cognitive, College de France, cortex, psychiatrie, schizophrénie
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Connaissances et pensée mathématiques : les bases cérébrales de l'intuition numérique
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 15-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
DEHAENE Stanislas
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Quelles représentations mentales et quelles structures cérébrales permettent au cerveau humain de créer des mathématiques ? Les nouvelles méthodes des sciences cognitives et de l'imagerie cérébrale permettent d'aborder cette question empiriquement, même si nous ne pouvons guère qu'effleurer le sujet en étudiant les plus simples des objets mathématiques : les petits nombres entiers. Je montrerai que la représentation des nombres dans le cerveau humain suit deux lois dont de nombreux mathématiciens, tels Poincaré, Hadamard ou Einstein, avaient pressenti l'existence en faisant appel à leur introspection. Tout d'abord, cette représentation est non-verbale : elle ne fait appel ni aux mots, ni aux aires corticales du langage, mais dépend des régions pariétales associées à la perception de l'espace. En second lieu, elle est susceptible de s'activer en l'absence de toute conscience. La région pariétale fournit une intuition des quantités dont nous ne réalisons l'importance, paradoxalement, que lorsqu'elle est détériorée : une lésion cérébrale, à l'âge adulte comme dans la petite enfance, entraîne une incapacité de calculer et, plus simplement, de comprendre ce que sont les nombres. Ainsi, si les mathématiques de haut niveau se construisent grâce au langage et à l'éducation, leurs fondements les plus élémentaires - concepts de nombre, mais aussi d'espace, de temps, d'opération... - sont à rechercher dans l'organisation même de notre cerveau. Mot(s) clés libre(s) : calcul inconscient, cerveau humain, imagerie cérébrale, intuition des nombres, neurosciences cognitives, philosophie des mathématiques, région pariétale, représentation mentale
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