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Auteurs > D > DUPERRON GUILLAUME
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Tri :   Date Editeur Auteur Titre

L'établissement littoral de Saint-Martin à Gruissan : un avant-port de Narbonne ?

/ Muriel Richard / 22-05-2014 / Canal-u.fr
Duperron Guillaume
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Le site de Saint-Martin, situé sur la commune de Gruissan à une douzaine de km au sud-est de Narbonne, occupe une position remarquable au cœur des étangs narbonnais. Les recherches conduites depuis 2011 sur cet établissement dans le cadre du PCR « Les ports antiques de Narbonne » s'inscrivent dans la continuité des travaux réalisés précédemment sur ce site par C. Sanchez, qui avait mis en évidence son intérêt majeur pour la connaissance de l'histoire du littoral narbonnais. Les fouilles ont permis de mettre au jour sur près de 2000 m² un vaste complexe édifié à l'époque augustéenne et occupé jusqu'à la fin de l'Antiquité. Il se caractérise par la présence d'un bâtiment en grand appareil d'assez grande dimension (14 x 7,5 m), associé à une cour centrale de 380 m², équipée sur trois côtés de portiques d'une largeur de 4 m. A l'est, plusieurs petites pièces ouvertes sur la galerie pourraient correspondre à des espaces à vocation commerciale ou administrative, tandis qu'une vaste pièce (91 m²) comporte un niveau souterrain qui évoque un espace de stockage. Une forge et deux installations thermales ont également été reconnues. L'objectif de cette communication est de présenter un nouveau bilan des connaissances sur ce site et nos hypothèses sur la nature et les fonctions de cet établissement atypique, qui pourrait jouer un rôle-clé au sein du système portuaire de Narbonne antique.
Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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Le port fluvial d'Arles et ses avant-ports maritimes

/ Muriel Richard / 23-05-2014 / Canal-u.fr
Duperron Guillaume, LONG Luc
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Les recherches subaquatiques récentes menées par le DRASSM dans le Rhône à Arles et au large de la Camargue face aux Saintes-Maries-de-la-Mer apportent des informations nouvelles sur le fonctionnement du système portuaire arlésien. Ces données concernent tout d'abord un vaste espace situé à l'embouchure de l'ancien Rhône de Saint-Ferréol, où se trouvait très probablement l'un des avant-ports maritimes principaux - avec Fos-sur-Mer - de la cité d'Arles. Dans ce secteur aujourd'hui submergé, l'étude d'une vingtaine d'épaves romaines, échouées principalement au Ier siècle de notre ère, a permis de restituer le paléorivage, dont le tracé présente une forme à peu près circulaire. L'exploration sous-marine de ce vaste lobe d'embouchure ouvert sur la mer a livré des ancres antiques qui attestent l'existence d'une zone de mouillage et de circulation. De plus, la découverte de blocs de calcaire dispersés, parfois percés d'un orifice comme sur les « navalia » de l'anse Saint-Gervais à Fos-sur-Mer, signale vraisemblablement la présence d'édifices implantés sur des atterrissements du Rhône. Ces différents éléments sont associés à un très riche dépotoir portuaire constitué principalement d'amphores et de céramiques, qui soulignent l'ampleur des échanges commerciaux dans cette zone et montrent que ce site fonctionne sans discontinuité entre la VIe s. av. J.-C. et le VIe siècle de notre ère. D'autre part, l'étude des épaves en Camargue et dans le lit du Rhône à Arles enrichit notre connaissance des navires impliqués dans l'organisation des trafics commerciaux, au sein d'un vaste espace nautique situé à la charnière entre la navigation maritime et la distribution fluviale des denrées. Devant les Saintes-Maries-de-la-Mer, un groupe varié d'épaves comprend d'abord des navires hauturiers, à fort tirant-d'eau, dont les plus grands restaient au mouillage vraisemblablement dans le lobe d'embouchure. Il s'agit ensuite de caboteurs maritimes dotés d'une quille mais à fond relativement plat, qui pouvaient emprunter les étangs et franchir la passe d'embouchure. Certains d'entre eux possèdent en commun un système d'assemblage par ligatures de la membrure au bordé, attesté seulement sur une dizaine d'épaves en Méditerranée, principalement entre Narbonne et Arles. Il correspond à une tradition très particulière, à une période où la construction navale antique n'utilise plus depuis longtemps de ligatures végétales pour assembler ses structures. Près d'une douzaine d'épaves antiques marquent ensuite, sur la rive droite du Rhône à Arles, la spécificité d'une zone de rupture de charge et de redistribution des marchandises. Elles se déclinent en plusieurs groupes incluant d'abord des navires maritimes de petit tonnage, dotés d'une quille, qui pouvaient cependant remonter le fleuve. Viennent ensuite des embarcations fluviomaritimes très ouvertes aux influences méditerranéennes, assemblées notamment par tenons et mortaises avec un fond plat dépourvu de quille. Les traces d'organismes marins décelées sur leur fond de carène attestent qu'elles fréquentaient la mer, sans doute au moment d'alléger les gros bateaux de charge stationnés dans les avant-ports maritimes. On compte enfin des chalands typiquement fluviaux, à fond plat, de type monoxyle assemblé. Ces épaves sont incluses dans de grands dépotoirs de type urbain et portuaire qui révèlent l'ampleur et la richesse des activités commerciales qui se déroulaient à Arles sur la rive droite du Rhône. C'est en effet là, au pied d'une très belle façade monumentale dont témoigne la découverte dans le fleuve de nombreux éléments architecturaux et statuaires, que prenait place le principal port fluvial d'Arles, entre la fin de la République romaine et l'Antiquité tardive. Les très riches ensembles de mobiliers issus des fouilles conduites sur ces dépotoirs livrent de nombreuses informations nouvelles sur la vie matérielle et les échanges commerciaux dans l'un des plus grands ports de l'Empire.
Mot(s) clés libre(s) : archéologie
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