|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
L’invisible initiation : devenir filles et garçons dans les sociétés rurales d’Europe
/ Eric (CICA Vidéo Aubervilliers) Garreau
/ 09-02-2015
/ Canal-u.fr
FABRE Daniel
Voir le résumé
Voir le résumé
Daniel Fabre, Ethnologue, anthropologue, directeur d’études, École des hautes études en sciences socialesLes sociétés rurales européennes depuis l'époque moderne ne connaissent pas les grands rites initiatiques qui marquent, dans d'autres sociétés, le passage à l'âge adulte. Pourtant la distinction entre les deux sexes et l'accès à la maturité sociale sont des principes centraux dans l'organisation et la reproduction des sociétés villageoises du vieux continent. L'initiation y est donc remplacée par un trajet initiatique discret et même invisible. Il passe, pour les garçons, par des expériences de transgression des frontières – entre sauvage et domestique, vivants et morts, masculin et féminin. On les voit se manifester avec force au moment du carnaval. Les filles, pour leur part, apprennent à donner sens aux transformations qui adviennent dans leur corps en interprétant, en particulier, certaines techniques du travail féminin. Cette séparation, profonde, se convertit quand vient l'âge de la fréquentation amoureuse. Alors, les deux sexes se rencontrent et trouvent dans les langages qui les identifient et les séparent les éléments d'une communication et d'un rapprochement. À moins que, figés dans le passage qui les a fait grandir, certaines filles et certains garçons ne s'installent dans une forme de folie. La folie de ceux dont le trajet initiatique s'est interrompu.Toutes les Conférences du Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : initiation sociale, anthroplogie, sociétés rurales, Europe, carnaval
|
Accéder à la ressource
|
|
Maisons d’écrivains, lieux de mémoire et de création. Table ronde / Caroline Casseville, Daniel Fabre, Jacques Mény
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 28-05-2015
/ Canal-u.fr
MENY Jacques, LAURICHESSE Jean-Yves, FABRE Daniel, CASSEVILLE Caroline
Voir le résumé
Voir le résumé
Maisons d’écrivains, lieux de mémoire et de création. Table ronde / Caroline
Casseville, Daniel Fabre, Jacques Mény. Table ronde animée par Jean-Yves Laurichesse, in séminaire "Le passé au présent : les passeurs du patrimoine. 1.
Conservation, transmission" organisé par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) de l'Université Toulouse-Jean Jaurès, 28 mai 2015.
Alors
même que la figure de l’auteur a été mise en question et que la
littérature a perdu de son importance sociale, l’engouement contemporain
pour les maisons d’écrivains montre que les lecteurs restent sensibles
aux lieux où ont vécu les grands créateurs et qui les ont inspirés. Que
viennent-ils y chercher qui puisse ajouter à la lecture des œuvres ou la
prolonger ? Ces lieux relèvent-ils d’un culte illusoire ou bien
gardent-ils une forme de mémoire de la création ? Peuvent-ils échapper à
la muséification et susciter de nouvelles œuvres ?
Tour à tour sont évoqués le besoin du public que la littérature s'incarne dans un lieu et dans des objets, la recherche du lieu et de l'atmosphère de la création, cotoyer l'intimité de l'écrivain et la genèse d'une oeuvre. La maison d'écrivain c'est « une mise en présence de l'originel (...) l'espace où quelque chose a eu lieu » (Daniel Fabre). Mot(s) clés libre(s) : patrimoine culturel, lieux de mémoire, patrimoine littéraire, écrivains (résidences et lieux familiers)
|
Accéder à la ressource
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
|