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Mangerons-nous encore ensemble demain ?
/ Eric (CICA Vidéo Aubervilliers) Garreau
/ 17-03-2014
/ Canal-u.fr
FISCHLER Claude
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L’homme est un mangeur social. Le plus souvent, les humains mangent en groupe, de manière commensale*. Il existe de façon quasi universelle, et dans chaque groupe humain, des règles gouvernant le partage de la nourriture et les modalités de l’alimentation en commun. Les « manières de table » sont inculquées aux enfants et, avec elles, à travers elles, les règles les plus fondamentales du rapport à autrui et aux proches, du partage, de la responsabilité et de la solidarité. Le fait de manger ensemble est réputé rapprocher : puisque manger la même chose, c’est produire la même chair, le même sang, c’est construire ou reconstruire symboliquement une communauté de destin. Mais la commensalité n’est pas seulement conviviale et chaleureuse. Sa fonction fondamentale, c’est aussi de marquer, de baliser la hiérarchie sociale, les distances, les proximités et surtout les relations d’obligation. Les règles qu’elle impose et sur lesquelles elle repose ont aussi un effet sur la santé : elles contribuent à régler la prise alimentaire des individus. Manger ensemble, selon les contextes et les situations, peut augmenter la consommation, la réduire ou la réguler. Or dans les pays développés ou émergents – dans certains plus que d’autres – l’alimentation devient de plus en plus individuelle, découplée des rythmes sociaux, laissée à l’initiative de chacun… Ainsi, mangerons-nous encore ensemble demain ? * cum : avec ; mensa : table.Toutes les Conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : moeurs et coutumes, alimentation
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Le rapport contemporain à l'alimentation : une approche socio-anthropologique - Claude Fischler
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 28-02-2000
/ Canal-U - OAI Archive
FISCHLER Claude
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Conférence du 28 février 2000 par Claude Fischler. "L'Assassin est dans l'assiette"; "The Food You Eat May Kill You" ; "Le cholestérol qui tue" ; "La bouffe folle" : ces unes de journaux, courant des deux côtés de l'Atlantique, traduisent bien l'anxiété, sinon l'angoisse aiguë devant l'alimentation. Cette inquiétude est aujourd'hui accentuée par la crise de la ""vache folle"", les débats sur les OGM et les multiples incidents (listeria, dioxine, etc) relatés par les médias. L'alimentation contemporaine, dans les pays développés, est en crise. Pour comprendre cette crise et envisager sa résolution, il faut d'abord analyser certaines caractéristiques fondamentales du rapport de l'homme à ses aliments. L'homme diffère des (autres) animaux notamment en ceci : il ne se contente pas de consommer des aliments, il les pense. Et il lui est très difficile, semble-t-il, de consommer avec plaisir et tranquillité une nourriture qu'il conçoit - et pense - mal. En second lieu, il faut tracer les grandes lignes du rapport contemporain à l'aliment tel que le changement économique, social continue de le modeler. On constate alors que, dans les conditions récentes, les exigences liées à certaines de ces caractéristiques fondamentales du mangeur humain ne sont plus ou sont mal satisfaites. Mot(s) clés libre(s) : alimentation, comportement alimentaire
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