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Auteurs > M > MORGENSTERN ALIYAH
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Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS Lyon - Un JE en construction

/ Ensmédi@ / ENS de Lyon / 12-12-2008 / Canal-U - OAI Archive
MORGENSTERN Aliyah
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Construction de la personne et auto-désignation chez l'enfant de 18 mois à 3 ansParler nous paraît aussi naturel que respirer, mais l’entrée de l’enfant dans la langue, aussi ancrée soit-elle dans son quotidien, fascine poètes, philosophes, biologistes, psychologues, médecins et linguistes et reste un processus encore auréolé de mystère malgré des milliers de pages de littérature sur la question. Travailler sur l’acquisition, c’est aborder « l’enfant dans la langue » et donc à la fois s’émerveiller qu’un enfant puisse entrer dans le langage et aller aux racines de l’activité du linguiste. En suivant pas à pas l’entrée de l’enfant dans la langue, on peut observer directement comment le discours, l’histoire de l’enfant, son expérience, ses émotions, ses jeux, ses relations aux autres et au monde, l’aident à façonner sa grammaire et à se construire en tant que personne et sujet-parlant. À la croisée de la linguistique de l'énonciation et de l'acquisition du langage, cette présentation avait pour objectif de développer des hypothèses sur le cheminement de l'enfant apprenti-énonciateur, à partir d'une analyse de la genèse de l'auto-désignation. L'enfant peut assimiler très tôt les représentations de lui-même que lui proposent verbalement les adultes et les reformuler dans son propre discours. Il est donc intéressant de se pencher sur l'acquisition des marques de première personne et notamment le phénomène du "renversement pronominal" (emploi de tu ou de il à la place de je), qui se rencontre au cours de la troisième année chez des enfants "tout venants", et disparaît au bout de quelques mois. L'analyse des conditions dans lesquelles ces renversements apparaissent et disparaissent peut nous éclairer sur la façon dont l'enfant arrive à différencier le moi et l'autre, à construire son identité dans l’altérité. A la fin du processus d’acquisition, vers trois ans, l’enfant conjoint sujet de l’énoncé, sujet énonciateur, sujet sémantique, sujet de conversation dans une seule forme, JE, mais il lui a fallu passer par un mouvement de disjonction de ces différents plans en produisant différentes marqueurs s’écartant de la forme adulte avant de les conjoindre. L’enfant va comprendre que ces différentes facettes de lui-même qu’il a marquées par des formes différentes, (forme verbale nue, voyelle préverbale, tu, il, moi, je) n’altèrent en rien l’unité de son identité. Au terme du processus, l’enfant est énonciateur à part entière, il est capable de parler de lui en se jugeant à travers ce qu’il a été, ce qu’il est, ce qu’il aimerait être et ce qu’il sera dans le temps. Il s’est dégagé de l’autre et de sa parole, il s’est taillé sa place dans la co-énonciation. Directeur de la production : Christophe PorlierInterview et réalisation : Pascal GrzywaczImage et montage : Sébastien BoudinEncodage-diffusion web : Jean-Claude Troncard
Mot(s) clés libre(s) : acquisition, enfant, identité, langage, moi infantile
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Un JE en construction - Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS Lyon

/ Ensmédi@ / ENS de Lyon / 12-12-2008 / Canal-u.fr
MORGENSTERN Aliyah
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Construction de la personne et auto-désignation chez l'enfant de 18 mois à 3 ans Parler nous paraît aussi naturel que respirer, mais l’entrée de l’enfant dans la langue, aussi ancrée soit-elle dans son quotidien, fascine poètes, philosophes, biologistes, psychologues, médecins et linguistes et reste un processus encore auréolé de mystère malgré des milliers de pages de littérature sur la question. Travailler sur l’acquisition, c’est aborder « l’enfant dans la langue » et donc à la fois s’émerveiller qu’un enfant puisse entrer dans le langage et aller aux racines de l’activité du linguiste. En suivant pas à pas l’entrée de l’enfant dans la langue, on peut observer directement comment le discours, l’histoire de l’enfant, son expérience, ses émotions, ses jeux, ses relations aux autres et au monde, l’aident à façonner sa grammaire et à se construire en tant que personne et sujet-parlant. À la croisée de la linguistique de l'énonciation et de l'acquisition du langage, cette présentation avait pour objectif de développer des hypothèses sur le cheminement de l'enfant apprenti-énonciateur, à partir d'une analyse de la genèse de l'auto-désignation. L'enfant peut assimiler très tôt les représentations de lui-même que lui proposent verbalement les adultes et les reformuler dans son propre discours. Il est donc intéressant de se pencher sur l'acquisition des marques de première personne et notamment le phénomène du "renversement pronominal" (emploi de tu ou de il à la place de je), qui se rencontre au cours de la troisième année chez des enfants "tout venants", et disparaît au bout de quelques mois. L'analyse des conditions dans lesquelles ces renversements apparaissent et disparaissent peut nous éclairer sur la façon dont l'enfant arrive à différencier le moi et l'autre, à construire son identité dans l’altérité. A la fin du processus d’acquisition, vers trois ans, l’enfant conjoint sujet de l’énoncé, sujet énonciateur, sujet sémantique, sujet de conversation dans une seule forme, JE, mais il lui a fallu passer par un mouvement de disjonction de ces différents plans en produisant différentes marqueurs s’écartant de la forme adulte avant de les conjoindre. L’enfant va comprendre que ces différentes facettes de lui-même qu’il a marquées par des formes différentes, (forme verbale nue, voyelle préverbale, tu, il, moi, je) n’altèrent en rien l’unité de son identité. Au terme du processus, l’enfant est énonciateur à part entière, il est capable de parler de lui en se jugeant à travers ce qu’il a été, ce qu’il est, ce qu’il aimerait être et ce qu’il sera dans le temps. Il s’est dégagé de l’autre et de sa parole, il s’est taillé sa place dans la co-énonciation. Directeur de la production : Christophe Porlier Interview et réalisation : Pascal Grzywacz Image et montage : Sébastien Boudin Encodage-diffusion web : Jean-Claude Troncard
Mot(s) clés libre(s) : langage, identité, enfant, acquisition, moi infantile
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