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Mobilité et accessibilité aux soins de santé mentales des étrangers à Dakar / Oumar Barry
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
BARRY Oumar
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« Mobilité et accessibilité aux soins de santé mentale des étrangers à Dakar », Oumar BARRY (psychologue, enseignant-chercheur FLSH, Université Cheikh Anta DIOP, Sénégal). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), Association AMADES : 16-18 septembre 2009.Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A3 : Réaménagements des pratiques de soin et questionnements interculturels.La capitale dakaroise accueille de nouvelles catégories populations, provenant d’horizons très divers, dont un nombre de plus en plus croissant serait confronté à des problèmes de santé mentale avérés ou potentiels. Ces problèmes sont consécutifs à des vécus dramatiques (guerres, viols, catastrophes naturels, assassinats de parents, pauvreté, etc.) qui les ont conduit à migrer vers Dakar. Dans cette ville, elles doivent s’adapter à des situations difficiles de survie au quotidien dans un contexte culturel et linguistique qui leurs est complètement étranger. Elles sont aussi souvent dans une logique de recherche de soins de santé mentale, car dans ce domaine, Dakar garde encore une image valorisée en Afrique subsaharienne avec l’Ecole de Fann. Dans toutes les procédures thérapeutiques, il est reconnu que la parole joue un rôle important dans le processus, aussi bien pour le thérapeute que le patient. Elle permet à l’individu de formuler une demande d’aide en exprimant son vécu en mots, à des professionnels de la santé de poser un diagnostic, d'orienter la personne vers les services requis et de lui proposer un traitement et/ou un accompagnement approprié. Pourtant, nombre de ces étrangers demandent des services d’assistance psychologique et/ou psychiatriques, sans maîtriser les langues d’usage à Dakar, qui sont le français et le wolof. De même, les structures qui offrent ces services, déjà en nombre limité dans la capitale, font aussi face à une nouvelle catégorie de demandeurs au profil particulier qu’il faut prendre en compte. Ces différentes considérations nous amènent à nous poser les questions suivantes :- l’utilisation de langues autres que le français et le wolof par les migrants constitue-t-elle une barrière à l’accès à des services appropriés en santé mentale dans la ville de Dakar ?- au sein des structures sollicitées (hôpitaux, services sociaux, organismes et associations d’appui aux migrants), quelle est la réponse offerte pour accompagner et répondre aux besoins de santé mentale de populations usagères de langues étrangères ?- est ce que cela induit une modification de leurs pratiques ou offres de services ?Les données ici présentées sont collectées par le biais d’une enquête qualitative menée au sein des deux principales structures institutionnelles d’offres de services en santé mentale à Dakar et des organisations d’appui et d’accompagnement des migrants et réfugiés. Nous y avons ciblé des personnels de service, des migrants effectivement utilisateurs, ainsi que des potentiels solliciteurs des services de santé mentale à Dakar.Résultats attendus : les données de cette étude doivent montrer que la méconnaissance de la langue française et celle du wolof par les migrants vivant à Dakar demeure comme une barrière fondamentale à l'obtention de services appropriés en santé mentale. Il n’existe pas encore dans les structures à Dakar de services spécifiques en santé mentale en direction des personnes étrangères utilisant d’autres médiums autres que le français et le wolof. Les limites qu’impose la méconnaissance des langues d’usage appauvrissent toute la dimension « médiatrice » de la relation thérapeute-patient. Ceci a des incidences avérées sur la perception de la qualité des soins aussi bien par les soignants que les patients, et conduit ces derniers à s’orienter vers l’offre de soins de nouveaux acteurs. Néanmoins, le phénomène des mouvements migratoires à Dakar et leurs conséquences en terme de troubles mentaux et comportementaux interpelle de plus en plus le champ sanitaire dakarois. Le besoin de mise en place d’un dispositif d’offres de services spécifiques en santé mentale diversifiant davantage les médiums de communication se fait davantage ressentir. Il est à prévoir que le champ de l’offre de soins se diversifie davantage, avec de nouveaux acteurs. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins, barrières linguistiques, communication interculturelle, migration intérieure, réfugiés, relations soignant-soigné, services de santé mentale (Dakar - Sénégal)
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Des hôpitaux thaïlandais au carrefour de mobilités de santé / Audrey Bochaton
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 17-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
BOCHATON Audrey
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« Des hôpitaux thaïlandais au carrefour de nouvelles mobilités de santé : tourisme médical et recours transfrontaliers », Audrey BOCHATON (doctorante en géographie de la santé, Université Paris Ouest Nanterre-La Défense, laboratoire Espace, Santé et Territoire (EST). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), Association AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire]. Session C: Circulations des malades et des thérapeuthes : mobilités sanitaires et négociations thérapeutiques. Atelier C1 : Tourisme médical et migrations sanitaires.Dans un contexte de mondialisation, les pratiques de santé des acteurs évoluent sous l’effet conjugué de l’ouverture des frontières, la croissance des échanges et l’intensification des mobilités. Aujourd’hui le tourisme médical est la pratique thérapeutique qui illustre le mieux la globalisation des soins. Son expansion rapide soulève de nombreuses réflexions quant à l’évolution du rapport à la santé et les comportements médicaux. Le phénomène se déploie à l’échelle planétaire et génère de nouvelles proximités entre des patients et des infrastructures de soins situés aux quatre coins du globe dans des contextes culturels différents. Parmi les pays récepteurs de patients voyageurs, la Thaïlande, avec son rôle pionnier dans l’essor de cette pratique thérapeutique récente, capte aujourd’hui la quasi-totalité des flux de touristes médicaux en direction du sud-est asiatique.Outre l’attractivité des structures de soins thaïlandaises à l’échelle mondiale, il est intéressant aussi d’analyser les recompositions des pratiques sanitaires à l’échelle régionale, en étudiant plus particulièrement l’espace frontalier entre la Thaïlande et le Laos et l’émergence d’une nouvelle dynamique thérapeutique : des recours aux soins transfrontaliers initiés par des patients laotiens vers des hôpitaux frontaliers thaïlandais. Si ces mobilités de santé ne s’inscrivent pas dans la même logique que les recours thérapeutiques des patients issus des pays développés, nous verrons toutefois que ces pratiques initiées par une partie de la population laotienne accompagnent l’ouverture des frontières du pays et incarnent plus largement son entrée dans la mondialisation. A l’aide d’enquêtes de terrain réalisées en plusieurs lieux de passage le long de la frontière laothaïlandaise, nous décrirons les formes socio-spatiales de ces recours, les profils de patients impliqués afin de mettre en évidence à travers la pluralité des pratiques la réalité d’une société laotienne à deux vitesses et des impacts sur le système de soins thaïlandais différenciés.Nous proposons ici une réflexion centrée sur la Thaïlande et son système de soins afin d’appréhender les bouleversements qui s’opèrent aujourd’hui dans la sphère médicale aussi bien à l’échelle mondiale, régionale que locale. Comment sont générées et se déploient les mobilités de santé d’un nouveau genre ? Quelles sont les répercussions sur le système de soins du pays récepteur et sur les systèmes de soins des pays dont sont originaires les patients? Dans quelle mesure ces nouvelles pratiques de santé liées à la mobilité participent-elles à une déterritorialisation et une reterritorialisation des espaces de santé ? Enfin peut-on parler d’une tendance à l’uniformisation des pratiques thérapeutiques à l’échelle mondiale ? Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, émigration et immigration, géographie de la santé, Laos, services de santé (Thaïlande), tourisme médical
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L'accès aux soins en Guyane: quand usagers et système de soins viennent "d'ailleurs" / Estelle Carde
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
CARDE Estelle
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« L’accès aux soins en Guyane : quand usagers et système de soins viennent "d’ailleurs" », Estelle CARDE (LISST-CERS, Université Toulouse II-Le Mirail). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire]. Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A2 : Accommodements avec le droit et l'éthique chez les praticiens.La Guyane est un terrain privilégié pour l’étude du soin en contexte de migration. Les allochtones y sont en effet particulièrement nombreux, chez les usagers (à l’image de la population résidente en Guyane, dont plus du tiers est étrangère) mais aussi chez les professionnels de l’accès aux soins (qui, bien que français dans leur grande majorité, sont pour partie nés en métropole, c’est-à-dire loin de la Caraïbe dont sont originaires la plupart des usagers, étrangers ou français). Par ailleurs, les enjeux de légitimité que soulève l’accès aux soins des étrangers sont plus prégnants en Guyane qu’en métropole. La restriction progressive des droits aux soins de ceux des étrangers qui sont en situation précaire (d’un point de vue économique et juridique), dont témoigne par exemple chaque nouvelle réforme de l’Aide Médicale d’Etat, prend en effet en Guyane un écho particulier car les étrangers résidant en Guyane sont particulièrement vulnérables. Cette vulnérabilité est souvent tant économique (au sein d’une société locale traversée d’inégalités socio-économiques bien plus accusées qu’en métropole) que juridique (les règles du droit au séjour s’accommodant mal, en Guyane, d’une dynamique migratoire intra-caraïbéenne intense et ancienne).Cette communication porte sur les pratiques des professionnels métropolitains exerçant en Guyane à l’égard des usagers étrangers en situation précaire. Les premiers se perçoivent comme des immigrés, sur cette terre tropicale, mais sont bardés de la légitimité que leur octroient leur nationalité française et leur statut professionnel. L’accès aux soins des seconds est soumis, entre autres facteurs, à l’appréciation que font les professionnels de leur légitimité à accéder à la solidarité nationale, et en l’occurrence aux soins.En nous appuyant sur un terrain réalisé en 2002 et actualisé en 2009, nous nous attarderons sur trois situations qui amènent ces professionnels à "prendre position", face à une situation de précarité particulière de l’usager auquel ils ont affaire : lorsque l’usager est dépourvu de documents d’identité (attribution d’un jugement déclaratif de naissance), de résidence en Guyane (suspicion de tourisme médical) ou enfin de titre de séjour (attribution d’un titre de séjour pour soins). On verra comment les professionnels, représentants en Guyane cette métropole d’où sont importés le droit et la règle, adaptent ces derniers quand ils les pensent inappropriés à la réalité locale, voire improvisent quand ils les estiment muets face à des situations imprévues par le législateur, naviguant alors en marge du droit.On constatera que ces pratique, en s’affranchissant des règles et du droit, se différencient aussi les unes des autres -même quand elles s’articulent à des conceptions morales partagées par tous. Si par exemple ces professionnels s’accordent en général pour considérer que d’une part les lois françaises sur l’immigration sont inappropriées au contexte local, tant naturel (frontières fluviales) qu’humain (les étrangers au sens juridique du terme ne le sont pas toujours du point de vue historique et culturel) et que d’autre part rendre possible l’accès à un soin optimal est un devoir auquel nul ne peut échapper, leurs pratiques varient considérablement. Leur ancienneté en Guyane, des considérations relatives à leur exercice professionnel (qu’est-ce que le soin, de l’avis d’un médecin, ou le mérite, de celui d’une assistante sociale) ou encore les sources d’information dont ils disposent, s’avèrent influer notablement leurs pratiques à l’égard des étrangers en demande de soins. Sont ainsi dessinées une série de pratiques dont la diversité même introduit de l’inégalité de traitement, puisque chaque usager pourra être traité différemment selon le professionnel auquel il s’adresse. Surtout, cette diversité illustre la difficulté à situer un consensus social sur l’accès aux soins des étrangers. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, anthropologie de la santé, discrimination dans les soins médicaux, droit à la santé, immigrés (Guyane), personnel médical, politique sanitaire
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Ecole Européenne d'été 2009 VF - La judiciarisation de la santé
/ CERIMES, Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 03-07-2009
/ Canal-U - OAI Archive
DANTAS Eduardo
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Titre : La judiciarisation de la santéRésumé : La santé est posée comme un droit social dans l'article 6 de la Constitution brésilienne.Quelles sont les autres articles importants de cette constitution ayant attrait à la santé et l'accès aux soins ?Intervenant : DANTAS EduardoSCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins, Brésil, droit de la santé, Ecole Européenne d'Eté, éthique biomédicale, loi, médicament
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GSF-La prostitution en France-Le rôle du professionnel de santé
/ CERIMES, Alain MONCLIN, Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN
/ 06-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
Dr Carton Véronique
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2ème journée humanitaire sur la santé des femmes dans le monde Vendredi 6 mars 2009 Palais du Luxembourg, 15 rue de Vaugirard 75006 Paris. 14h – 17h15 La prostitution en FranceAprès midi présidée par Pr Roger Henrion, vice-président de l’Académie nationale de médecineModérateurs de l’après midi : Pr Henri-Jean Philippe, président de GSFMichèle Rivière, membre du collège national des sages femmes15h30 Le rôle du professionnel de santé Dr Véronique Carton, unité gynécologie obstétrique médico psycho sociale, CHU Nantes Voir l'ensemble des vidéosSCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : accès soins de santé, femme, GSF, gynécologie, Gynécologie Sans Frontière, obstétrique, prostitution
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Mobilités transnationales Cambodge - Vietnam pour le traitement des hépatites virales / Céline Dumas
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 17-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
DUMAS Céline
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«Notes de recherche sur les mobilités transnationales entre le Cambodge et le Vietnam pour le traitement des hépatites virales», Céline DUMAS (CReCSS, Université Paul Cézanne, Aix-Marseille III). Colloque "Santé et mobilités au Nord et au Sud". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques, Association AMADES, 16-18 septembre 2009.Cession C : "Circulations des malades et des thérapeutes : mobilités sanitaires et négociations thérapeutiques". Atelier C1 : Tourisme médical et migrations sanitaires.L’épidémiologie des hépatites virales B et C est mal connue au Cambodge, cependant les premières estimations laissent penser que la prévalence de la première (prévalence Ag Hbs 8-9%) est similaire à celle retrouvée dans la plupart des pays limitrophes, alors que l’hépatite C semble bien plus fréquente (prévalence Ag VHC 6-8%) que dans les pays frontaliers.Depuis quelques années, leur prise en charge (suivi biologique, traitements selon les recommandations internationales) est possible à Phnom Penh et se pratique principalement dans les cliniques privées d’hépatologues spécialisés en infectiologie. Cependant, l’espace de soins et de prise en charge des hépatites virales ne se limite pas au territoire national. Il apparait qu’une partie des personnes atteintes reçoit (ou a reçu) des soins à l’étranger, essentiellement en Asie du Sud-Est, principalement à Hô-Chi Minh, Bangkok, Singapour. Mais on retrouve également des déplacements en fonction des liens avec les diasporas (France, Amérique de Nord) ou les liens familiaux (Chine).Notre présentation, qui se limite aux mobilités pour la prise en charge d’hépatites virales (B ou C) entre le Cambodge et le Vietnam, et particulièrement vers Hô-Chi-Minh, a pour objectif de décrire quelques parcours de soins hors des frontières nationales, d’analyser l’effet « miroir » de cet aller-retour sur les perceptions du système de soin cambodgiens et de ses médecins.Cette recherche a été menée dans le cadre du projet ANRS 12102 lors d’un terrain de trois mois à Phnom Penh et dans la province de Prey Veng en 2008 où des entretiens avec des malades et des professionnels de santé ont été menés à l’aide d’une assistante de recherche.Tout d’abord, nous rappellerons quelques particularités, dans le contexte des relations khméro-vietnamiennes, de l’histoire sociale du système de santé cambodgien depuis la fin du régime des Khmers Rouges. Ensuite, nous exposerons le parcours de malades et les raisons qui les ont décidé à obtenir un traitement au Vietnam. Les cas rapportés ressortent tous du déplacement volontaire, assis sur une décision personnelle, s’appuyant sur des réseaux de connaissances. Alors que Cambodgiens et Vietnamiens entretiennent des relations conflictuelles héritées de l’Histoire, où le Vietnam est souvent présenté comme « le frère ennemi », la santé semble être un domaine qui ne prend pas en compte ces inimitiés. Les médecins vietnamiens semblent correspondre à des stéréotypes laudatifs déjà anciens, développés par les colons français et paradoxalement repris par les malades cambodgiens. Les discours sur la prise en charge au Vietnam, les lieux de soins et les médecins vietnamiens permettent d’entrevoir comment sont perçus le système de santé et les médecins cambodgiens et sur quoi la concurrence pour les soins peut se jouer.En conclusion, nous discuterons à travers cet exemple khméro vietnamien, de l’importance relative des aspects de mondialisation et de globalisation en lien avec la santé d’une part, et de l’ancrage socioculturel et historique d’autre part au coeur des questions de déterritorialisation-reterritorialisation des espaces de santé . Mot(s) clés libre(s) : accès au soins médicaux, anthropologie de la santé, migrations (Cambodge), services de santé (Vietnam), tourisme médical
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La migration est-elle une pathologie ? Enjeux politiques et anthropologiques / Fred Eboko
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
EBOKO Fred
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« La migration est-elle une pathologie ? Enjeux politiques et anthropologiques », Fred EBOKO (chargé de recherches à l'IRD Marseille, UMR 912, IRD-INSERM-U2). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009.[Séance plénière du 16 septembre 2009 présidée par Stéphanie Mulot (LISST, Univ. Toulouse-Le Mirail) et suivie d'un échange avec l'auditoire].Notre intervention vise à questionner les faits de santé par le prisme des migrations et des mobilités. Le monde globalisé connaît une exceptionnelle avancée des échanges et des informations qui masque aussi des différentiels en matière d’accès aux soins. A partir d’un regard africaniste, il s’agit modestement de mettre en lumière les représentations et les pratiques que génèrent les migrations africaines (internes et externes) face aux grandes questions contemporaines de santé. Au-delà de ces migrations africaines, il est aussi question d’insister sur les logiques et les apories politiques qui accompagnent les questions de mobilités face à l’accès aux soins, au bout des trajectoires migratoires. L’interprétation politique de la prise en charge des personnes en situation de mobilité varie d’un pays à l’autre, d’une histoire politique à l’autre. Quels rapports entretiennent ces différentiels de prise en charge, de traitement et d’accès aux soins avec l’idéal éthique médical ?Du Nord au Sud de la planète, d’un pays africain à l’autre, c’est toujours par une combinatoire de variables (économiques, politiques, « culturelles », historiques, sanitaires, etc.) que s’explique la manière avec laquelle la santé est un miroir de l’altérité et un prisme du rapport à soi. Vu sous l’angle des mesures internationales et politiques, les migrations sont souvent conçues comme un péril, quand l’histoire nuance ou révoque cette hypothèse. La lecture bijective entre pathologies et immigrations quelques fois admise comme une évidence aux sommets des Etats, au Nord comme au Sud, en Afrique comme ailleurs, permet de poser la question titre que nous déconstruirons : « la migration est-elle une pathologie ? ». Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, Afrique, anthropologie de la santé, économie de la santé, émigration et immigration, politique sanitaire
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Les familles migrantes dans les consultations de Protection infantile / Cyril Farnarier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
FARNARIER Cyril
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« De l'adaptation au public au questionnement politique. Les familles migrantes dans les consultations de Protection Infantile », Cyril FARNARIER (SHADyC-EHESSS / CNRS, Marseille). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A2 : Accommodements avec le droit et l'éthique chez les praticiens.À partir de l’exemple des consultations gratuites de protection infantile en France et des adaptations de ce service aux besoins et demandes du publique auquel il s’adresse, cette communication interroge les évolutions et la portée de l’action d’une politique de santé publique préventive. Pour cela notre communication se comprendra deux parties. Dans un premier temps, nous retracerons rapidement le parcours intellectuel et le "retournement" de sujet de recherche que nous avons connu lors de notre enquête de terrain. Nous avons débuté notre recherche dans les consultations de Protection Maternelle et Infantile (PMI) pour y étudier les modifications de pratiques de soin à l’enfant opérées par les familles migrantes ou issues de l’immigration à la suite de leur rencontre avec les professionnels de ces consultations, porteurs d’une "puériculture à la française". Après une première période d’observation, notre travail de recherche fut réorienté sur l’adaptation du service et de ses intervenants aux conditions économiques, familiales, culturelles et sociales des familles ayant recours aux consultations.Dans un second temps, nous analyserons alors le sens que recouvrent ces adaptations du service en termes de pratiques de prévention à la santé globale de l’enfant, plus particulièrement lorsqu’elles s’adressent à des populations migrantes ou issues de l’immigration. Nous verrons qu’à travers ces négociations du quotidien s’effectue une redéfinition partielle du rôle des consultations de Protection Infantile. Un questionnement général se pose alors à ces structures de santé publique. Quelle est la part à accorder au travail d’investigation mené sur les conditions de vie des familles dans la mission de prévention socio-sanitaire de ces consultations de protection infantile ? D’autre part, alors que la "culture d’origine" des familles est encore souvent présentée, de prime abord, comme une des principales difficultés à surmonter dans la relation usager/intervenant du service, l’analyse montre que les conditions socio-économiques dans lesquelles elles vivent posent des problèmes généralement bien plus importants que les questions d’ordre culturel.Face à cette double contrainte du travail quotidien, les intervenants des services de PMI en viennent à remettre en cause les formes et la légitimité de leurs interventions. Ainsi, dans les consultations de protection infantile, au "faux problème" de la culture des migrants s’opposent les vraies questions des conditions de leur insertion dans la société d’accueil. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, familles immigrées (France), personnel médical, politique sanitaire, protection maternelle et infantile, services de santé (France)
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La clinique comme espace de négociations des savoirs, normes et valeurs / Sylvie Fortin
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
FORTIN Sylvie
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« La clinique comme espace de négociations des savoirs, normes et valeurs », Sylvie FORTIN, Professeure agrégée, Département d'Anthropologie, Université de Montréal, Montréal, Québec (Canada). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Séance plénière du 17 septembre 2009, présidée par Stéphanie Mulot (LISST, Université Toulouse 2).Migration, santé, pratiques de soins sont des thèmes qui alimentent les recherches en anthropologie médicale depuis un moment déjà. La mobilité internationale et la diversité des populations des villes du Nord qui en résulte posent des défis pour la clinique au quotidien.Au-delà de la diversification des traditions thérapeutiques et savoirs sur le monde, sur le corps, sur la maladie, cette variabilité au sein de la population tient d’un éventail de facteurs tels que les rapports de genre, le statut de classe, l’origine ethnique ou nationale, la confession religieuse, le profil migratoire et les ressources (économiques, sociales, symboliques) dont disposent les individus. La clinique est traversée par cette diversité (clinicien/usager) et devient un espace social de négociations des savoirs, normes et valeurs (soignant/soigné/famille) polarisés par les contextes critiques d’intervention (naissance, fin de vie, passage des soins curatifs aux soins palliatifs, interruption des soins). Cette pluralité de normes et de valeurs est à son tour indissociable de l’évolution des situations cliniques liée aux progrès de la médecine et à la diversification des expertises médicales, aux modalités d’intervention et processus décisionnels et à l’asymétrie du rapport clinique. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, anthropologie de la santé, migrations, normes sociales, politique sanitaire, relations patient-médecin
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L'accès aux soins des migrants en situation irrégulière : France, GB, Suisse / Myriam Hachimi-Alaoui
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
HACHIMI-ALAOUI Myriam
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« L’accès aux soins des migrants en situation irrégulière. Regard croisé sur la relation soignants-patients. Une étude comparative France-Grande Bretagne-Suisse », Myriam HACHIMI-ALAOUI (Centre de recherche Maurice Halbwachs, CNRS-EHESS-ENS). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire]. Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A2 : Accommodements avec le droit et l'éthique chez les praticiens.Au-delà des singularités des politiques nationales, les politiques d’immigration et d’asile des pays européens trouvent leur convergence autour de la question de la lutte contre l’immigration irrégulière. Cette lutte est présentée comme une des conditions de l’intégration des immigrés en situation régulière selon une logique qui voudrait que l’exclusion des uns garantisse l’inclusion des autres. Depuis plusieurs années, comme les pays européens, la France s’engage dans une politique de durcissement des frontières. On constate ainsi une illégitimité croissante des migrants en situation irrégulière qui va de pair avec un rétrécissement des droits sociaux des individus aux statuts juridiques les plus précaires.Notre communication porte plus particulièrement sur l’accès aux soins des populations en situation irrégulière en France, en Grande-Bretagne et en Suisse (canton de Lausanne). Elle interroge l’articulation entre politiques nationales et pratiques locales dans la prise en charge de ce public. Les trois pays engagés dans la comparaison rencontrent un contexte globalement défavorable à l’accès aux soins des migrants irréguliers. Les dispositions réglementaires des dernières années dans chacun des pays ont rendu cet accès encore plus difficile. Cependant, des différences importantes subsistent entre la France, où un dispositif national de prise en charge existe, et la Grande-Bretagne et la Suisse, où l’accès aux soins de cette population est réservé à certaines catégories de pathologies, voire à des situations exceptionnelles.Notre communication s’organisera en trois temps. D’abord, nous présenterons les pratiques des personnels de santé et la manière dont l’évolution des dispositifs juridiques et administratifs les affecte dans leur quotidien. A partir des entretiens menés avec des soignants concernés par cette problématique, nous nous intéresserons à leurs stratégies, à leurs manières de s’adapter aux changements des réglementations ou de les contourner ainsi qu’aux conflits que cela peut engendrer. Nous analyserons ensuite leur perception de la transformation de leur métier à la faveur de ces évolutions. Enfin, nous étudierons les implications plus vastes de ces évolutions en les interrogeant à la lumière des transformations des systèmes de santé et de l’évolution des politiques migratoires dans les trois pays.Note : Ce travail est tiré d’une enquête financée par la Drees-MiRe, portant sur l’accès des migrants à la santé dans plusieurs pays européens. Les participants sont : Serge Paugam (EHESS, Paris), Sandro Cattacin (Université de Genève), Milena Chimienti (Université de Genève), Alexandra Nacu, (Centre de Sociologie des Organisations), Myriam Hachimi Alaoui, (Centre Maurice Halbwachs). Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, anthropologie de la santé, droit à la santé, immigrés clandestins, politique d'immigration, politique sanitaire, relations personnel médical-patient
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