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Alexander Strohmaier - Workshop
/ Fanny Bastien
/ 03-07-2014
/ Canal-u.fr
Strohmaier Alexander
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I will explain how one can formulate and formalize the Gupta Bleuler framework for the Quantization of the electromagnetic field in an algebraic manner so that it works on globally hyperbolic space times. I will then discuss a construction of physical representations that works without the "spectral gap assumption" in the case of absense of zero energy resonances. These can be excluded by topologocial restrictions at infinity. This is based on joint work with Felix Finster. Mot(s) clés libre(s) : mathématiques, Grenoble, école d'été, General Relativity, institut fourier, summer school, asymptotic analysis
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IPM 2004 : Concilier indexation des ressources pédagogiques, apprentissage à la recherche bibliographique et préparation à l'examen national classant
/ 15-09-2005
/ Canal-U - OAI Archive
STACCINI Pascal
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Figurant dans l'item 12 du programme de l'examen national classant (ENC), la recherche documentaire fait son entrée dans le champ des connaissances de base du futur professionnel de santé. Avec la disponibilité des banques de données bibliographiques en ligne, qu'il s'agisse de Pubmed, de CISMeF ou de la Banque française d'évaluation en santé (BFES), l'accent est mis désormais sur la qualité de l'indexation documentaire tant des collections numériques institutionnelles que celles des ressources pédagogiques académiques. L'utilisation généralisée de la classification MeSH comme référentiel d'indexation des ressources facilite grandement l'interrogation simultanée. Cependant, la culture documentaire et la sensibilisation à une indexation de qualité des ressources en ligne restent encore peu enseignées et mal comprises, tant par les étudiants que par les enseignants.
Origine
IPM 2004. 5ème Congrès international, Grenoble
Générique
Auteurs: P. Staccini, C. Bordonado Réalisation: SFRS-CERIMES Indexation: SCD Médecine Nancy I Mot(s) clés libre(s) : analyse et indexation, apprentissage, bibliographie médicale, examen national classant, IPM 2004, recherche documentaire, thesaurus
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"Biblique des derniers gestes" ou la quête de l'epos / María Celeste Biorda, Pierre Soubias
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 10-10-2014
/ Canal-u.fr
SOUBIAS Pierre, BIORDA María Celeste
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"Biblique des derniers gestes" ou la quête de l'epos / María Celeste Biorda, Pierre Soubias. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 5 : Explorations génériques.Marqueur de paroles, chercheur de paroles ou metteur en scène d’une
parole ? Depuis ses premiers romans, Chamoiseau s’intéresse
à des histoires sinon oubliées du moins tues, qui sont à la
marge de l’Histoire et qu’il veut faire entendre (Chronique de
sept misères, Texaco). Mais dans Biblique des derniers
gestes, sans doute son roman le plus ambitieux, on raconte moins
l’Histoire vraie qu’on ne profère des histoires. Chamoiseau
semble dépasser la dimension historique au profit d’une
dimension épique, en prenant l’adjectif dans son acception
étymologique (relatif à epos –l’epos
désignant à la fois le contenu de l’épopée et la parole
incarnée dans laquelle elle est énoncée). María Celeste Biorda et Pierre Soubias montrent comment le
romancier construit soigneusement des situations de communication
bien précises, qui permettent l’émergence et le déploiement du
récit, afin que ce dernier prenne la valeur d’une parole
primordiale et collective.
[Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr]. Mot(s) clés libre(s) : littérature française (20e-21e siècles), Patrick Chamoiseau (1953-....), analyse du discours narratif
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2/2 Master class de Claire Simon, réalisatrice.
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 10-11-2012
/ Canal-u.fr
SIMON Claire, PIAULT Marc Henri
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Rencontre avec la réalisatrice Claire Simon, animée par Marc Henri Piault, directeur de recherche honoraire au CNRS, anthropologue et cinéaste.
« Pour moi faire un film, c’est avant tout peindre, montrer dans ce que je vois, ce qui crie, ce que je ne veux pas voir, ce que je ne sais pas deviner et qui finalement se révèle peu à peu dès que le tournage commence » (Claire Simon)
Claire Simon a appris le cinéma par le biais du montage ainsi qu’en tournant parallèlement des courts-métrage de manière indépendante. Parmi ses films les plus remarqués on trouve La police en 1988 ou Scènes de ménage avec Miou Miou, en 1991. Elle découvre le cinéma direct aux Ateliers Varan et réalise plusieurs documentaires : Les Patients (1989), Coûte que coûte (1996), Récréations (1998), films souvent primés.
En 1997, elle présente à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes son premier long métrage de fiction, Sinon oui, histoire d’une femme qui prétend être enceinte et vole un enfant. Pour Arte et dans l’espace du Parlement Européen, elle réalise un film avec des étudiants, Ça c’est vraiment toi (2000). Mi fiction, mi documentaire, ce film recevra les grands prix du documentaire et de la fiction au festival de Belfort. Elle tente alors une expérience théâtrale puis retrouve le documentaire avec 800 km de différence – Romance (2002) et Mimi (2003) : ce dernier a été présenté au Festival de Berlin en 2003. Son deuxième long métrage de fiction, Ça brûle (2006), est présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2006.
En 2008 elle réalise un film de fiction, Les Bureaux de Dieu, avec des acteurs et des actrices connus, Anne Alvaro, Nathalie Baye, Michel Boujenah, Rachida Brackni, Isabelle Carré, Béatrice Dalle et Nicole Garcia personnalisant les spécialistes et les consultants d’un bureau de planning familial dont l’expérience réelle avait été auparavant étudiée.
Ce sont de « vraies » conversations, entre les conseillères, actrices connues et les visiteuses interprétées par des actrices non professionnelles inconnues des spectateurs afin d’échapper à un voyeurisme éventuel. Sans doute est-ce également une façon de donner aux expériences individuelles évoquées une dimension plus large.
Les entretiens sont filmés en plans-séquences, intensifiant la relation entre « conseillères » et « consultantes » mais également l’attention du spectateur entraîné dans une narration ponctuée par les moments de respiration offerts aux conseillères entre les différentes consultations.
En 2012, Claire Simon, poursuivant son entreprise concrète de saisie de la réalité par et dans le cinéma de fiction, se plonge longuement dans l’espace de la gare du Nord à Paris. Des dialogues, des fragments de vie, des rencontres. Six mois à observer, noter, enregistrer des passages, des rencontres. Sept semaines de tournage sur place. Claire Simon déclare : « Heure par heure, la gare du Nord peut donner une image de la France dans sa totalité. C’est une vraie place publique » (Télérama).
Le film Gare du Nord (2012), en cours d’achèvement, avec les acteurs Nicole Garcia, François Damien et Reda Kateb ainsi que Richard Copans comme chef opérateur : « La gare, dit Claire Simon, c’est Internet en dur. La multiplicité des flux et des réseaux se matérialise sous nos yeux, et il suffit de cliquer quelque part pour voir naître une histoire. » (Télérama).
Elle dit également : « Ce qui m’intéresse n’est pas la maîtrise, mais plutôt l’idée d’être au front, là où tout est incertain, où le monde est mouvant » (Télérama).
Il nous reste désormais à partager cette mouvance, à entendre ces interrogations et ces inquiétudes, à réfléchir ces observations et peut-être à les interroger à notre tour en questionnant sans cesse nos propres certitudes, nos propres attentes.
MARC H. PIAULT ; Septembre 2012
♦ Filmographie ♦
Tandis que j’agonise 1980 | court métrage.
La police 1988 | court métrage.
Les patients 1989 | documentaire.
Scènes de ménage 1991 | 10 courts métrages de fiction.
Récréations 1992 | documentaire.
Artiste peinture 1992 | documentaire.
Histoire de Marie 1993 | court métrage.
Comment acheter une arme 1993 | court métrage.
Scènes de ménage 1991 | fiction de 10 courts métrages.
Coûte que Coûte 1995 | documentaire | Prix Louis Marcorelles 1995.
Sinon, oui 1997 | fiction | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Ça c’est vraiment toi, 1999 | fiction et documentaire Téléfilm | Grand Prix Fiction et Grand Prix Documentaire au Festival De Belfort.
800 km de différence / Romance 2001 | documentaire.
Mimi 2002 | documentaire.
Est-ce qu’on a gagné ou est-ce qu’on a encore perdu 2004 | Court métrage.
Ça brûle 2006 | Fiction | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Les bureaux de Dieu (coproduction franco belge) 2008 | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Le projet Gare du Nord 2009/13 | comprenant : un long métrage documentaire Géographie Humaine, un long métrage de fiction Gare du Nord remix et une pièce de théâtre Gare du Nord / les voix et un objet web garedunord.net Mot(s) clés libre(s) : films documentaires, analyse cinématographique
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1/2 Master class de Claire Simon, réalisatrice.
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 10-11-2012
/ Canal-u.fr
SIMON Claire, PIAULT Marc Henri
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Rencontre avec la réalisatrice Claire Simon, animée par Marc Henri Piault, directeur de recherche honoraire au CNRS, anthropologue et cinéaste.
« Pour moi faire un film, c’est avant tout peindre, montrer dans ce que je vois, ce qui crie, ce que je ne veux pas voir, ce que je ne sais pas deviner et qui finalement se révèle peu à peu dès que le tournage commence » (Claire Simon)
Claire Simon a appris le cinéma par le biais du montage ainsi qu’en tournant parallèlement des courts-métrage de manière indépendante. Parmi ses films les plus remarqués on trouve La police en 1988 ou Scènes de ménage avec Miou Miou, en 1991. Elle découvre le cinéma direct aux Ateliers Varan et réalise plusieurs documentaires : Les Patients (1989), Coûte que coûte (1996), Récréations (1998), films souvent primés.
En 1997, elle présente à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes son premier long métrage de fiction, Sinon oui, histoire d’une femme qui prétend être enceinte et vole un enfant. Pour Arte et dans l’espace du Parlement Européen, elle réalise un film avec des étudiants, Ça c’est vraiment toi (2000). Mi fiction, mi documentaire, ce film recevra les grands prix du documentaire et de la fiction au festival de Belfort. Elle tente alors une expérience théâtrale puis retrouve le documentaire avec 800 km de différence – Romance (2002) et Mimi (2003) : ce dernier a été présenté au Festival de Berlin en 2003. Son deuxième long métrage de fiction, Ça brûle (2006), est présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2006.
En 2008 elle réalise un film de fiction, Les Bureaux de Dieu, avec des acteurs et des actrices connus, Anne Alvaro, Nathalie Baye, Michel Boujenah, Rachida Brackni, Isabelle Carré, Béatrice Dalle et Nicole Garcia personnalisant les spécialistes et les consultants d’un bureau de planning familial dont l’expérience réelle avait été auparavant étudiée.
Ce sont de « vraies » conversations, entre les conseillères, actrices connues et les visiteuses interprétées par des actrices non professionnelles inconnues des spectateurs afin d’échapper à un voyeurisme éventuel. Sans doute est-ce également une façon de donner aux expériences individuelles évoquées une dimension plus large.
Les entretiens sont filmés en plans-séquences, intensifiant la relation entre « conseillères » et « consultantes » mais également l’attention du spectateur entraîné dans une narration ponctuée par les moments de respiration offerts aux conseillères entre les différentes consultations.
En 2012, Claire Simon, poursuivant son entreprise concrète de saisie de la réalité par et dans le cinéma de fiction, se plonge longuement dans l’espace de la gare du Nord à Paris. Des dialogues, des fragments de vie, des rencontres. Six mois à observer, noter, enregistrer des passages, des rencontres. Sept semaines de tournage sur place. Claire Simon déclare : « Heure par heure, la gare du Nord peut donner une image de la France dans sa totalité. C’est une vraie place publique » (Télérama).
Le film Gare du Nord (2012), en cours d’achèvement, avec les acteurs Nicole Garcia, François Damien et Reda Kateb ainsi que Richard Copans comme chef opérateur : « La gare, dit Claire Simon, c’est Internet en dur. La multiplicité des flux et des réseaux se matérialise sous nos yeux, et il suffit de cliquer quelque part pour voir naître une histoire. » (Télérama).
Elle dit également : « Ce qui m’intéresse n’est pas la maîtrise, mais plutôt l’idée d’être au front, là où tout est incertain, où le monde est mouvant » (Télérama).
Il nous reste désormais à partager cette mouvance, à entendre ces interrogations et ces inquiétudes, à réfléchir ces observations et peut-être à les interroger à notre tour en questionnant sans cesse nos propres certitudes, nos propres attentes.
MARC H. PIAULT ; Septembre 2012
♦ Filmographie ♦
Tandis que j’agonise 1980 | court métrage.
La police 1988 | court métrage.
Les patients 1989 | documentaire.
Scènes de ménage 1991 | 10 courts métrages de fiction.
Récréations 1992 | documentaire.
Artiste peinture 1992 | documentaire.
Histoire de Marie 1993 | court métrage.
Comment acheter une arme 1993 | court métrage.
Scènes de ménage 1991 | fiction de 10 courts métrages.
Coûte que Coûte 1995 | documentaire | Prix Louis Marcorelles 1995.
Sinon, oui 1997 | fiction | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Ça c’est vraiment toi, 1999 | fiction et documentaire Téléfilm | Grand Prix Fiction et Grand Prix Documentaire au Festival De Belfort.
800 km de différence / Romance 2001 | documentaire.
Mimi 2002 | documentaire.
Est-ce qu’on a gagné ou est-ce qu’on a encore perdu 2004 | Court métrage.
Ça brûle 2006 | Fiction | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Les bureaux de Dieu (coproduction franco belge) 2008 | Sélection Quinzaine des Réalisateurs.
Le projet Gare du Nord 2009/13 | comprenant : un long métrage documentaire Géographie Humaine, un long métrage de fiction Gare du Nord remix et une pièce de théâtre Gare du Nord / les voix et un objet web garedunord.net Mot(s) clés libre(s) : art cinématographique, analyse cinématographique
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EN-6. Multinationals and working conditions
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Florent ALIAS, UVED
/ 27-05-2015
/ Canal-u.fr
SEHIER Clément
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Clément Séhier highlights the issue linked to the search of always lower production costs. He shows the importance of this phenomenon in the "consumer" countries, and he proposes a critical analysis of the actions which should enable en improvement of the work conditions in the "production" countries. Mot(s) clés libre(s) : actions, responsibility, CSR, analysis, work conditions, multinationals
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6. Multinationales et conditions de travail
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, UVED
/ 27-05-2015
/ Canal-u.fr
SEHIER Clément
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Dans cette vidéo, Clément Séhier met en évidence la problématique liée à la recherche de coûts de production toujours plus faibles. Il montre, du côté des pays "consommateurs", l'ampleur des mobilisation associées à ce phénomène et propose, du côté des pays "producteurs", une analyse critique des actions qui permettent ou permettraient d'accroître les conditions de travail des ouvriers. Mot(s) clés libre(s) : analyse, responsabilité, conditions de travail, actions, RSE, multinationales
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/ VSP - Vidéo Sud Production, Région PACA, INRIA, Université de Nice Sophia Antipolis, CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique
/ 01-12-2011
/ Canal-U - OAI Archive
SCHMID Cordelia
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Mot(s) clés libre(s) : analyse video, apprentissage, interprétation scène, reconnaissance video
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Progrès technique et inégalités
/ UTLS - la suite
/ 16-05-2002
/ Canal-U - OAI Archive
SAINT-PAUL Gilles
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Le progrès technique génère-t-il des inégalités, comme peuvent le suggérer certains discours à la mode sur la fin du travail et la fracture digitale? Sur longue période, il n'en est rien. Depuis le dix-neuvième siècle, le progrès technique a permis une hausse spectaculaire du niveau de vie, et l'inégalité entre individus dans les pays industrialisés a progressivement diminué. Mais, depuis les années 1970, un phénomène inquiétant est apparu aux Etats-Unis et dans d'autres pays: l'explosion des salaires en haut de l'échelle des revenus, et la stagnation voire la baisse des salaires les plus faibles, malgré la poursuite de la croissance. Quel est le rôle de l'informatisation et des nouvelles technologies de l'information dans cette évolution? Comment affectent-elles la demande de qualification à travers la réorganisation des tâches au sein de l'entreprise? Comment le progrès technique redistribue-t-il le revenu entre producteurs de biens et producteurs de symboles? Pourquoi certains pays d'Europe continentale ont-ils échappé à cette hausse de l'inégalité? Celle-ci est-elle le prix à payer pour l'innovation et la croissance? Telles sont les questions sur lesquelles on essaiera de se pencher, à la lumière des développements récents de l'analyse économique. Mot(s) clés libre(s) : analyse économique, croissance économique, distribution des revenus, économie politique, inégalité salariale, marché du travail, niveau de vie, progrès technique, syndicalisation, technologies de l'information
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Progrès technique et inégalités
/ UTLS - la suite
/ 16-05-2002
/ Canal-u.fr
SAINT-PAUL Gilles
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Le progrès technique génère-t-il des inégalités, comme peuvent le suggérer certains discours à la mode sur la fin du travail et la fracture digitale? Sur longue période, il n'en est rien. Depuis le dix-neuvième siècle, le progrès technique a permis une hausse spectaculaire du niveau de vie, et l'inégalité entre individus dans les pays industrialisés a progressivement diminué. Mais, depuis les années 1970, un phénomène inquiétant est apparu aux Etats-Unis et dans d'autres pays: l'explosion des salaires en haut de l'échelle des revenus, et la stagnation voire la baisse des salaires les plus faibles, malgré la poursuite de la croissance. Quel est le rôle de l'informatisation et des nouvelles technologies de l'information dans cette évolution? Comment affectent-elles la demande de qualification à travers la réorganisation des tâches au sein de l'entreprise? Comment le progrès technique redistribue-t-il le revenu entre producteurs de biens et producteurs de symboles? Pourquoi certains pays d'Europe continentale ont-ils échappé à cette hausse de l'inégalité? Celle-ci est-elle le prix à payer pour l'innovation et la croissance? Telles sont les questions sur lesquelles on essaiera de se pencher, à la lumière des développements récents de l'analyse économique. Mot(s) clés libre(s) : économie politique, progrès technique, niveau de vie, marché du travail, inégalité salariale, distribution des revenus, analyse économique, technologies de l'information, croissance économique, syndicalisation
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