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/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
GUTAS Dimitri
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Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, échange de savoirs, influence hellénistique, moyen âge, orient et occident, philosophie arabe
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005 Débat La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen Âge
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
JANSSENS Jules, DJEBBAR Ahmed, GUTAS Dimitri
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Session La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen ÂgeColloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Dans son livre l’ Obtention du bonheur, al-Fârâbî (Xe siècle) présente la philosophie qui est d’après lui "la science suprême" et "la science la plus ancienne" comme le produit des Chaldéens (peuples d’Irak) transmis aux Egyptiens, puis aux Grecs, ensuite aux Syriaques, enfin aux Arabes. Cette présentation insiste sur la pérégrination des savoirs antiques dans différentes ères géographiques et linguistiques et sur leur appropriation par la culture arabo-musulmane à un moment donné de l’histoire. Certains affirment, toutefois, que la « falsafa ne coïncide pas totalement avec notre "philosophie" » (Rémi Brague, Au moyen du Moyen Âge, p. 238), et pensent que le travail des philosophes arabes serait dépourvu de ce qui caractérise celui des Grecs : la recherche libre du savoir. D’autres estiment que l’ère géographique dominée par la culture arabo-musulmane pendant le Moyen Âge serait restée faiblement hellénisée, donc étrangère aux dynamiques intellectuelles et scientifiques qui ont animé leurs prédécesseurs grecs. Al-Fârâbî était-il donc en droit de revendiquer l’appropriation des savoirs antiques ? Par ailleurs, les connaissances produites en terre d’islam en fait de sciences et de philosophies ont-elles été foncièrement différentes de ce qui est né en Grèce et de qui sera élaboré en Occident au Moyen Âge et plus tard ? Les spécialistes de la philosophie arabe du Moyen Âge sont invités à débattre de la nature et de l’ampleur des productions scientifiques et philosophiques qui ont eu lieu en terre d’islam à cette époque.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Al-Fârâbî, civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, moyen âge, orient et occident, philosophie arabe
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006 La logique d’Aristote et le modèle démonstratif chez les philosophes arabes classiques
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
BENMAKHLOUF Ali
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Session Traduction, langage et pensée philosophique Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Les philosophes arabes comme Al Fârâbî, Avicenne et Averroès ont commenté abondamment la logique d’Aristote. Ils ont en particulier mis l’accent sur la démonstration comme modèle de connaissance. L’enjeu est de montrer que les opérations logiques relèvent essentiellement de la pratique syllogistique et impriment leurs marques aux différents domaines de la connaissance humaine. Cette communication va s’attacher à rappeler la manière dont la logique d’Aristote a été contextualisée et comment, notamment, la langue philosophique arabe s’est enrichie de déterminations conceptuelles qui se sont révélées pertinentes pour élucider de nombreuses énigmes logiquesEquipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Aristote, civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, moyen âge, orient et occident, philosophie arabe, traduction et interprétation, transmission des textes
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007 Langue arabe et logique grecque
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
ELAMRANI-JAMAL Addelali
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Session Traduction, langage et pensée philosophique Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) L’histoire du thème des rapports entre la langue arabe et la logique grecque est aussi ancien que le début des traductions du corpus du savoir grec à l’arabe. La fameuse controverse entre le grammairien al-Sirafi et le logicien Matta Ibn Yunus (320H = vers 930) rapportée par al-Tawhidi en a structuré par formulation. Depuis le XIXe siècle la tradition d’études européenne a traité des rapports de la langue arabe et de sa grammaire avec la logique aristotélicienne dans deux perspectives en apparence apposées mais en fait solidaires. L’une s’est efforcée d’établir l’influence de la l’ Organon sur l’œuvre des premiers grammairiens ; l’autre systématisant l’incompatibilité de l’Islam avec la philosophie et la rationalité opposa la logique grecque à la langue et la grammaire arabe. L’étude de cerains textes classiques tels que ceux d’al-Farabi ou d’al-Batalyawsi permet de réduire la trop grande part idéologique prise dans la présentation de ce thème dont les termes sont devenus les symboles d’une opposition irréductible entre l’ « occident » et l’Islam.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, langue arabe, logique grecque, moyen âge, orient et occident, philosophie arabe
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010 Débat autour de la session : Traduction, langage et pensée philosophique
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
BENMAKHLOUF Ali, ELAMRANI-JAMAL Addelali, BELLOSTA Hélène, MOREAU Pierre-François
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Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) La transmission des textes pose bien évidemment des problèmes cruciaux de traduction. Sur cette question, et dans la lignée des auteurs du XIXe siècle, des chercheurs écrivent aujourd’hui que les langues sont inégalement capables d’absorber puis de véhiculer la philosophie et la pensée scientifique. Cela impliquerait que certains peuples et nations seraient, du fait même de leurs systèmes linguistiques, réfractaires à la réception de la science. Ainsi, parce qu’elle serait essentiellement poétique ou de nature « religieuse » (S. Gouguenheim, Aristote au Mont Saint Michel, p. 136), la langue arabe serait incapable d’être le véhicule de notions abstraites et de raisonnements élaborés. Les intervenants sont invités à débattre des rapports entre langue et pensée et des différentes formes d’expression des savoirs scientifiques.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, langue arabe, moyen âge, orient et occident, traduction et interprétation, transmission des textes
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012 Astronomie et médecine chez les penseurs latins de la fin du XIIIe siècle
/ ENS-LSH/SCAM
/ 12-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
OTTAVIANI Didier
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Session La transmission des savoirs du monde arabo-musulman à l’Occident Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Longtemps ignorée par les latins, la pensée aristotélicienne connaît un essor considérable à la fin du moyen âge, suite aux traductions de l’ensemble des œuvres du Stagirite. Cependant, la pensée de celui que l’on nomme « le Philosophe » a connu nombre de mutations entre la période hellénistique et le XIIème siècle, essentiellement dues à la masse des commentaires arabes qui ont contribué à véhiculer et faire vivre l’aristotélisme. C’est ainsi que, sous le nom d’ « Aristote », les penseurs chrétiens reçoivent une pensée complexe qui a en réalité aussi pour nom « Avicenne » ou « Averroès ». Nous tenterons de voir, à partir de quelques exemples tirés de l’astrologie – vocable désignant aussi l’astronomie – et de la médecine, comment l’aristotélisme de la fin du moyen âge latin se donne avant tout comme une doctrine hybride, née du dialogue entre les visions du monde grecque, arabe et latine.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : aristotélisme, civilisation occidentale, échange de savoirs, influence arabe, influence grecque, moyen âge, orient et occident
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Al-Khwârizmî, père de l'algèbre arabe
/ 20-05-2015
/ Canal-u.fr
DJEBBAR Ahmed
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Voyage en Mathématique - Ahmed Djebbar - Professeur émérite d'histoire des mathématiques à l'université des sciences et technologies de Lille.
www.voyage-mathematique.com Mot(s) clés libre(s) : mathématiques, civilisation arabe, Fermat
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De l'Antiquité au Moyen-Âge
/ Observatoire de Paris
/ 09-2007
/ Unisciel
Lamy Jérôme
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Parmi les modes d'appréhension de l'environnement physique et naturel déployés par les civilisations antiques, l'astronomie constitue une catégorie de savoirs particulière. Sous-tendue par des impératifs agricoles et religieux elle connaît un développement important en Mésopotamie et en Egypte. Mais c'est en Grèce qu'elle se constitue en un corpus cohérent de connaissances. L'émergence de la rationalité comme principe directeur joue ici un rôle fondamental dans la compréhension des phénomènes astronomiques. La civilisation arabe poursuit et transmet l'héritage grec que l'Occident médiéval redécouvre peu à peu. Mot(s) clés libre(s) : Mésopotamie, cosmologie babylonienne, calendrier, Egypte, Milet, Thalès, Pythagore, Anaximandre, apeiron, Anaximène, Philolaos de Crotone, astronomie présocratique, Platon, Socrate, sphères d'Eudoxe, Aristote, Héraclide du Pont, Aristarque de Samos, Épicycles, Hipparque, Eratosthène de Cyrène, Ptolémée, Almageste, Grèce, point équant, astronomie arabe, Occident médiéval
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Forum Nîmois - Charles GIDE - FILIU - 28 janvier 2016
/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 29 janvier, au lycée Alphonse Daudet de N îmes, Jean Pierre Filiu.
Il porté de nombreuses
casquettes, ce qui explique, sans doute, la richesse de sa pensée.
Diplômé de Sciences Po Paris en 1981, auteur d’une thèse
d’histoire sous la direction de Jean Noël Jeanneney, qui nous rendra visite à
l’automne, il est aussi diplômé de l’Institut national des langues orientales,
arabisant, mais capable aussi de prononcer des conférences en anglais et
espagnols. Il a été le délégué de la fédération internationale des Droits de
l’homme au Liban en pleine guerre civile.
Il a ensuite été conseiller des Affaires étrangères et à ce
titre, a été en poste en Syrie et Tunisie, et conseiller diplomatique dans les
cabinets de Pierre Joxe à l’intérieur comme à la Défense, puis du Premier
ministre Lionel Jospin.
Depuis 2006, il est professeur à Sciences Po Paris,
évidemment sur le monde arabo musulman
et le Proche orient, mais il continue à conférencer aussi bien aux Etats-Unis,
à Boston, que dans des tas d‘autres pays.
Sa bibliographie est abondante : treize livres, sur le
Proche-Orient et les arabes, plus la participation à l’ouvrage collectif
« Qui est Daesch » avec Edgar Morin, Régis Debray, Gilles Kepel,
Michel Onfray. Mais aussi, preuve d’un étonnant éclectisme intellectuel, un
livre, en fait sa thèse, sur Mai 68 à l’ORTF, en 2008, un autre, la même année
sur « Jimmy Hendrix, le gaucher magnifique », et un dernier, en 2010,
aux Mille et une nuit, sur Cameron et la révolution du flamenco.
J’ai lu son excellent dernier livre : « Les arabes
leur destin et le nôtre », qui, avec quelques autres de ses ouvrages vous
est proposé ici ce soir, au nom du libraire « Les lettres de mon
moulin » de nos amis retenus par la préparation du salon de la biographie,
par deux membres de notre Conseil d’administration, Annie Julien et Francine
Cabanes.
Ce livre est un formidable panorama chronologique de
l’histoire des arabes aussi bien dans le Machrek, à l’est de Suez, que dans la
Maghreb.
J’ai toujours un problème avec le mot « arabe » et
c’est une forme de première question à Jean Pierre. En tant qu’ethnie, les
arabes proprement dits, proviennent de la Péninsule arabique et ont commencé
une colonisation culturelle et religieuse de l’ensemble des deux zones Machrek,
ou Levant (Irak, Syrie, Jordanie, Palestine, Liban), et Maghreb ou Couchant,
comportant la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, dont le nom arabe est d’ailleurs
Al Maghrib, avec un doute de position sur l’Egypte et le Soudan. Mais dans ces
pays pré-existaient évidement des ethnies très différentes. Des berbères et
kabyles à l’ouest, avec une rémanence des Vandales européens. De nombreuses
ethnies levantines, dont les descendants des Phéniciens, des Assyriens, des
Egyptiens, et des palestiniens, Pelestè, peuple de la Mer selon Herodote,
Philistins de la Bible, dont l’historien Schlomo Sand dit qu’ils furent les
auteurs, avec des intellectuels assyriens, des fondements du judaïsme.
Ethniquement, tous ces peuples, n’ont rien d’arabes. Comme
c’est dit fort bien dans « wikipedia » ils sont
anthropologiquement différents mais s’identifient par les liens linguistiques
et culturels. Ils sont arabophones, et, pour un grand nombre d’entre eux,
musulmans. Car si, à partir de 1492, l’Eglise catholique a imposé par la force
de son sabre, le goupillon aux Amérindiens, ce dont les papes se sont excusés,
les envahisseurs arabes, eux, sept siècles auparavant, avaient su aussi imposer
le croissant par le sabre, sans possibilité de retour. Et, eux, sans aucun
regret !
Malheureusement, la conquête islamique continue depuis une
trentaine d’année par le vide, c’est-à-dire par les départs de juifs, retranchés
en Israêl, et, depuis trente ans, par la fuite des chrétiens, devant les
exactions et menaces, redevenus sanguinaires avec Daesch. Les chrétiens
d’Orient qui représentaient, au début du XXème siècle, 12 à15% de la population,
ne constituent plus aujourd’hui que 5% des 300 millions d’arabes au Machrek, et,
leur nombre absolu, plutôt stable en raison de leur fécondité, jusqu’aux années
2000, décline aussi fortement ces dernières années. Pour un juif, comme pour un
chrétien, voir la terre d’origine du judaïsme et du christianisme vidée, plus
ou moins par la force, des fidèles de ses religions a quelque chose, j’ose le
dire, de scandaleux.
Pour Jean Pierre Filiu, l’histoire commune des européens, et
surtout des français et anglais avec le monde dit arabe, est faite
d’expéditions militaires et de colonisations brutales, je le cite :
« de promesses trahies et de
manœuvres diplomatiques, puis, après les décolonisations, de dictatures féroces et de régimes
obscurantismes ».
Si j’ai bien compris, il y avait eu la première Nahda,
c’est-à-dire la renaissance arabe, lors des premières cohabitations du XIXième
siècles (je n’oublie pas Charlemagne et Haroun Al Rachid, ni François Premier
et Soliman le Magnifique, mais ce n’étaient vraiment que des contacts). Les
Lumières arabes, souhaitaient s’allumer comme celle d’Europe deux siècles plus
tôt, Mais elles ont été étouffées par le pétrole qui a transformé la
cohabitation en colonisation, ayant entraîné ces dictatures sanglantes et les
pillages conséquents.
Vous considérez, Jean Pierre, que les évènements qui se sont déroulées
depuis février 2011, sont une sorte relance de la Nahda ? Pensez-vous, comme
Alexandre Adler, et, en un sens, comme récemment, dans Le Monde, Marcel
Gauchet, que la chevauchée sanglante de Daesch et son califat du sang, ne sont
que les dernières cartouches d’un intégrisme musulman salafisto-wahabite. Ce
dernier cédera-t-il la place à un nouveau monde arabe, occidentalo-compatible,
encore que je me pose, avec Régis Debray, la question de la nature de ce que
nous appelons l’Occident. Ce qui suppose, réciproquement, que nos cultures
occidentales deviennent, arabo – ou islamo compatibles, ce dont des décisions
hongroises, polonaises, danoises, récentes, laissent un peu douter.
Expliquez nous, Jean Pierre. Vous avez la parole pour
cinquante minutes Mot(s) clés libre(s) : arabe, arabie, Monde arabe, Maghreb
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L'arabe : Quelques contrastes pertinents pour l'acquisition du Français Langue Seconde par des locuteurs de l'arabe
/ Thomas GUIFFARD
/ 01-06-2016
/ Canal-u.fr
AL ZAHRE Nisrine
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Dans le cadre du projet LGIDF, ce projet a pour but d'archiver et rendre accessibles à un public large,
en français, des informations sur les langues parlées en
(Ile-de-)France, tout particulièrement, mais non exclusivement, les langues de l'immigration récente.
L'arabe : Quelques contrastes pertinents pour l'acquisition du Français Langue Seconde par des locuteurs de l'arabe Mot(s) clés libre(s) : langue arabe, français langue seconde
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