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Mots-clefs > A > Arctique
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Vodavos - Porteur d’eau en Sibérie

/ Canal-u.fr
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Film documentaire « Vodavos - Porteur d’eau en Sibérie » réalisé par Arnaud Mansat sur les recherches du laboratoire Ecolab en Sibérie dans le cadre du projet TOMCAR-Permafrost   Les milieux polaires sont le théâtre de nombreuses recherches afin d’étudier les changements globaux de la planète, notamment le changement climatique. Le chercheur Roman Teisserenc, biogéochimiste au laboratoire d’Ecologie fonctionnelle et environnement de Toulouse (EcoLab) réalise des expérimentations dans les hautes latitudes afin d’étudier le comportement et la dynamique de la matière organique et des contaminants dans les grands fleuves boréals. En collaboration avec une équipe internationale, ses recherches portent notamment sur un moment bien précis du cycle saisonnier du fleuve : le dégel et la première crue. En moins d’une semaine,le fleuve passe du stade gelé au stade en eau libre.   Qu'est ce que TOMCAR Permafrost ?   Le projet TOMCAR Permafrost (Terrestrial  organic matter characterization in Arctic River through molecular and isotopic an alyses, FP7 – PEOPLE - 2010- RG), est un projet européen qui porte sur l’analyse moléculaire et isotopique de la matière organique dissoute des fleuves arctiques. Contexte général Le changement climatique est une des modifications majeures de l’environnement reliées à  l’ère industrielle. Le réchauffement global n’est pas uniforme et les modèles globaux du climat prédisent un réchauffement futur relativement plus important dans les hautes latitudes. Jusqu’à présent, ces environnements étaient largement moins étudiés que ceux situés à des latitudes plus basses. La plupart des rivières arctiques drainent de vastes zones de pergélisol continu ou discontinu. La partie supérieure de ces sols, particulièrement riche en carbone organique, fond chaque année pendant la période estivale. Cette couche active joue un rôle déterminant dans ces régions car l’essentiel des processus écologique, hydrologique, biogéochimique et pédogénétique y prennent place. Les contaminants (notamment) métalliques ont également tendance à s’y accumuler depuis le début de l’ère industrielle et sont fortement associés à la matière organique. Avec les prévisions d’augmentation des températures, la superficie de pergélisol diminue et l’épaisseur de la couche active augmente. La combinaison de ces deux processus, conséquences du changement climatique, va grandement modifier les cycles biogéochimiques dans ces régions, notamment celui du carbone organique. En effet, ces processus vont conduire à une libération importante des flux de carbone organique des sols et des tourbières et à une augmentation de leurs transferts vers les écosystèmes aquatiques. L’augmentation des concentrations de carbone organique dissous (COD) est particulièrement bien documentée dans ces régions mais très peu d’études ont été menées sur la source (sols forestiers, tourbières, sols agricoles) et la qualité (nature et état de dégradation) de ce COD. Pourtant, au- delà des quantités de CO carbone organique exportées dans les rivières et les fleuves vers l’Océan Arctique, il est crucial de déterminer la composition et la qualité de ce flux supplémentaire de matière organique. En effet, si la plupart du carbone organique transféré vers l’Océan Arctique est labile et dégradable (disponible pour la dégradation biologique), son évolution peut modifier considérablement les cycles biogéochimiques des éléments. Il constituerait d’une part une rétroaction positive au changement climatique avec une émission accrue de CO2 et de CH4 mais également, il participerait au transfert préférentiel des éléments métalliques qui se sont accumulés dans les écosystèmes arctiques depuis le début de l’ère industrielle. Sites web : TOMCAR :  http://www.tomcar.fr Arnaud Mansat :  http://www.arnaud-mansat.fr Contacts Contact réalisation :contact@arnaud-mansat.fr Contact chercheur :roman.teisserenc@ensat.fr
Mot(s) clés libre(s) : climat, Arctique, permafrost
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Les Inuits ne trouvent pas ça extrême - Michèle THERRIEN

/ UTLS - la suite / 28-06-2007 / Canal-U - OAI Archive
THéRRIEN Michele
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L'histoire de l'exploration, la géographique classique et une certaine ethnographie ont contribué à transformer l'Arctique en lieu emblématique de « l'extrême ». Il serait plus juste de considérer que les Inuit de l'Alaska, de l'Arctique canadien et du Groenland vivent dans un milieu exigeant, soumis à de constants changements climatiques. Face à l'imprévisibilité, un système de connaissance ouvert et des mécanismes d'ajustement ont permis à ces sociétés originaires de la Sibérie, de se développer, de perdurer, de connaître une démographie ascendante et de s'affirmer aujourd'hui politiquement. Si le qualificatif « extrême » correspond à l'image que les Occidentaux projettent sur les régions de hautes latitudes, il est absent du discours tenu par les Inuit sur ce même grand espace choisi et non subi, malgré les défis posés par l'acquisition de nourriture : « Nous vivons d'animaux qui déguerpissent à notre approche et non de végétaux incapables de fuir ».
Mot(s) clés libre(s) : inuits, peuples de l'Arctique
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