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Redonner à voir. Scénographies du visible, de l'invu et de l'invisible / Michel Paysant
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
PAYSANT Michel
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Redonner à voir / Michel Paysant. In "Images & mirages @ nanosciences", colloque international organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, le Centre d'Élaboration de Matériaux et d'Études Structurales (CEMES) rattaché à l'Institut de Physique du CNRS et le Laboratoire de Physique et Chimie de Nano-Objets (LPCNO) de l'INSA Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail / La Fabrique Culturelle, 9-10 décembre 2010. Thématique 1 : Les échelles du visible. Scénographies du visible, de l'invu et de l'invisible, 9 décembre 2010.OnLAB (le laboratoire d’œuvres nouvelles) imaginé par l’artiste Michel Paysant est un projet de recherche au confluent de l’art, de la science et des techniques. Ce projet a été l’objet d’une première présentation au Musée du Louvre de novembre 2009 à mai 2010. Il a permis entre autre la création d’œuvres d’art à l’échelle nanoscopique et microscopique. Réalisées en étroite collaboration avec le musée du Louvre (Département des Antiquités orientales) et 3 grands laboratoires de recherche scientifique (le Laboratoire de Photonique et de Nanostructures (LPN) du CNRS, le Laboratoire de Spectrométrie Physique (LSP) de l’Université Joseph Fourier de Grenoble et le C2RMF/Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France), ces micro- et nano-réalisations, inspirées de l’architecture et de l’histoire de l’art, représentent des sites archéologiques du Proche Orient (Persépolis, Babylone, Suse, …) et des copies de certains chefs d’œuvre du musée. Les originaux « réinventés » à des échelles inédites ont ainsi interrogé le public sur les limites de la connaissance d’une œuvre à l’échelle de la seule perception rétinienne. L’exposition OnLAB a relié pendant plus d’un an le travail des conservateurs de musée, des chercheurs et des laboratoires partenaires à celui d’un artiste contemporain qui aborde les pratiques collaboratives, l’archivage, la muséologie, le statut de l’œuvre d’art et l’apport des nouvelles technologies dans l’art. Entre vision ad oculum et vision ad instrumentum, OnLAB représente un musée de l’an 3000. Dans ses dimensions fictionnelle et fonctionnelle, l’installation conçue par l’artiste a tenté de scénographier et de révéler l’imperceptible, l’invu et l’invisible. Outre l’historique du projet, la présentation met l’accent sur la collaboration entre Giancarlo Faini, (LPN) et Michel Paysant pour la création des œuvres nano (croisement des paroles et des compétences entre l’atelier, le laboratoire et le musée, création des œuvres, construction évolutive du lieu d’exposition, …) > Communication suivie d'un débat avec le public. Mot(s) clés libre(s) : art et sciences, arts visuels, création artistique (21e siècle), imagerie scientifique, nanosciences (influence), nanotechnologies (réception)
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/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
PAPADOPOULOU Zoe, KRAMER Cathrine
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Mot(s) clés libre(s) : art contemporain (21e siècle), arts visuels (21e siècle), création artistique (21e siècle), imagerie scientifique, nantotechnologies (influence)
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8 - La preuve par l’original. Construction numériques de l’autorité (3)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
PALOQUE-BERGES Camille
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Quelles convergences
entre les cultures numériques natives et les sources anciennes numérisées, sous
l’angle des procédures de la démonstration scientifique ? L’enquête construit
ce « dialogue des cultures ». Mot(s) clés libre(s) : informatique, Lettres, sciences de l’homme, méthodes et techniques scientifiques, informatique documentaire, traitement de l’information, sciences de l’information, Culture de l’information et de la communication, édition, Arts, outils, Langues et civilisations
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Le corps contre. Femmes performers en Italie, de Gina Pane à Chiara Mulas / Margherita Orsino
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 26-03-2015
/ Canal-u.fr
ORSINO Margherita
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Le corps contre. Femmes performers en Italie, de Gina Pane à Chiara Mulas / Margherita Orsino, in Journées d'études "Opera contro. L’œuvre de rupture sur la scène italienne contemporaine, de 1960 à nos jours", organisées, sous la responsabilité scientifique de Margherita Orsino et Antonella Capra, par Il Laboratorio et l'Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts Lettres Langues (IRPALL) de l'Université Toulouse Jean Jaurès, 26-27 mars 2015.
Thématique : Corps à corps : poésie sonore, action, performance.
Dans le contexte socio-politique des années 1960-1970, la « poésie d'action » -terme que Margherita Orsino préfère à celui de "performance" et qu'elle emprunte au poète Serge Pey- est beaucoup plus axée sur le corps qu'auparavant. « C'est un art proche du body art, voire du land art. Le corps, souvent nu, se dresse face aux spectateurs, pour qu'il entre dans une autre dimension, dans un autre rapport, mais il se dresse aussi face au corps social et politique tout entier. (...) Le langage du corps est celui d'une parole niée. (...) La performance, soit-elle ou non accompagnée d'un texte, fait acte de poésie car elle invente son propre langage ; parfois cet acte est muet, c'est un langage du silence du corps qui s'élève. Surtout dans les performances des femmes ». Dans cette communication, Margherita Orsino s'intéresse principalement aux choix esthétiques et poétiques des artistes italiennes féministes engagées et proches de la New Avant-garde et du mouvement de la "poésie concrète", notamment Gina Pane, Marina Abramovic, Ana Mendieta, Ketty La Rocca, Chiara Mulas. Dressant un panorama sur plusieurs décennies, cette communication s'intéresse aussi aux performeuses de la nouvelle génération plus présentes et visibles sur la scène depuis les années 2010 et davantage familiarisées avec l'outil vidéo et les réseaux sociaux -mais plus lointaines de l'art expérimental et conceptuel des années 70- comme Liuba, Francesca Lolli, Manuela Macco. Pour approfondir son propos, Margherita Orsino s'attache plus particulièrement à l'œuvre de Chiara Mulas, une artiste héritière d'une langue, de traditions (sardes) où la femme est la figure centrale ancestrale, de rituels séculaires qu'elle détourne et d'un rapport particulier à la nature.
> Voir aussi la vidéo de la performance de Chiara Mulas en "Hommage à Pier Paolo Pasolini", présentée lors de cette journée d'études. Mot(s) clés libre(s) : performance artistique (poésie), performance (art), femmes dans les arts du spectacle, art corporel, art en Italie (20e-21e siècles), corps humain (dans l'art)
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/ EFEO Ecole Française d'Extrême Orient
/ 29-05-2009
/ Canal-U - OAI Archive
O'Connor Richard A.
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Mot(s) clés libre(s) : art bouddhique, lieux de culte, Myanmar
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Représentations préhistoriques, images du sens-Valentín Villaverde
/ CERIMES, Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN
/ 20-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Muséum national d'Histoire naturelle
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Représentations préhistoriques : images du sens9h55-10h20 - Valentín Villaverde, J. Cardona, R. Martínez-Valle : El arte parietal de la Cova de les Meravelles. Hacia una caracterización del arte paleolítico premagdaleniense en la vertiente mediterránea ibérica y sus relaciones con el SE francésL’art préhistorique, ouverture directe sur les sociétés de Sapiens Les découvertes de grottes ornées spectaculaires, comme Chauvet, le problème de leur conservation, à Lascaux par exemple, la force expressive de figurines en ivoire, telle la Dame de Brassempouy, traversent la conscience collective que nous avons des sociétés préhistoriques par le prisme de l’art. Chargées d’esthétique, ces peintures et gravures sur parois rocheuses, tout comme ces statuettes, nous semblent proches de nos arts, alors que leurs auteurs, avec leurs outils de pierre et leurs modes de vie dans la Nature, nous semblent si définitivement différents. Ainsi, l’art, dégagé de l’évolution des techniques, des changements des modes de vie, des adaptations aux perpétuels bouleversements des climats et des milieux, paraît faire un lien unique de compréhension avec les auteurs préhistoriques des peintures, gravures et sculptures. Des recherches renouvelées au croisement de l’archéologie préhistorique, de la physicochimie des minéraux et des roches, des méthodes de datation. La variété des microanalyses devenues applicables aux représentations préhistoriques sans incidence sur leur conservation et leur intégrité d’une part, la diversité des techniques d’observation, d’analyse et de traitements des données d’autre part ont considérablement servi le développement des recherches appliquées à l’art préhistorique. Cette évolution vers des caractérisations objectives des composantes minérales, biologiques et techniques des représentations préhistoriques couplées à leurs supports s’accompagne d’une prise en compte croissante des contextes archéologiques et paléo-environnementaux. Tant sur le plan chronologique des datations que sur celui des données faunistiques ou pétrographiques régionales et sur le plan des comportements techniques et culturels, les représentations préhistoriques s’enracinent dans les recherches préhistoriques en général. Objectif du colloque La rencontre programmée au Musée de l’Homme de spécialistes français et étrangers des formes graphiques et plastiques de la préhistoire, spécialistes de l’image et de sa place dans l’évolution cérébrale des Sapiens, répondra pleinement aux exigences méthodologiques et aux débats scientifiques actuels. Elle se tiendra à l’écart des interprétations généralisantes et coupées des données réelles, fortement médiatisées, qui polluent continuellement le fondement scientifique des recherches consacrées aux représentations rupestres et mobilières de la Préhistoire, dans le monde. Une place importante sera donnée aux travaux concernant l’art paléolithique, pariétal, rupestre et mobilier en Europe, en étroite corrélation avec les recherches en cours dédiées aux comportements techniques et sociaux des Néandertaliens et des Hommes anatomiquement modernes de la Préhistoire qui ont peuplé conjointement le finistère de l’Eurasie. Parallèlement, des séries de communications seront axées sur des ensembles rupestres d’autres continents et sur des formes rupestres néolithiques et protohistoriques en Europe ; d’autres enfin aborderont les questionnements méthodologiques provoqués par les diverses nouvelles techniques d’analyse. Il devrait en ressortir une image renouvelée des Hommes préhistoriques et de leur évolution pendant le Pléistocène supérieur et l’Holocène, de la relation innovante de leurs comportements symboliques sur leurs comportements sociaux, techniques et économiques. Mot(s) clés libre(s) : art pariétal, art préhistorique, préhistoire
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Représentations préhistoriques, images du sens-Synthèse-débat
/ CERIMES, Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN
/ 19-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Muséum national d'Histoire naturelle
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Représentations préhistoriques : images du sens17h15-18h30 - Synthèse -débatL’art préhistorique, ouverture directe sur les sociétés de Sapiens Les découvertes de grottes ornées spectaculaires, comme Chauvet, le problème de leur conservation, à Lascaux par exemple, la force expressive de figurines en ivoire, telle la Dame de Brassempouy, traversent la conscience collective que nous avons des sociétés préhistoriques par le prisme de l’art. Chargées d’esthétique, ces peintures et gravures sur parois rocheuses, tout comme ces statuettes, nous semblent proches de nos arts, alors que leurs auteurs, avec leurs outils de pierre et leurs modes de vie dans la Nature, nous semblent si définitivement différents. Ainsi, l’art, dégagé de l’évolution des techniques, des changements des modes de vie, des adaptations aux perpétuels bouleversements des climats et des milieux, paraît faire un lien unique de compréhension avec les auteurs préhistoriques des peintures, gravures et sculptures. Des recherches renouvelées au croisement de l’archéologie préhistorique, de la physicochimie des minéraux et des roches, des méthodes de datation. La variété des microanalyses devenues applicables aux représentations préhistoriques sans incidence sur leur conservation et leur intégrité d’une part, la diversité des techniques d’observation, d’analyse et de traitements des données d’autre part ont considérablement servi le développement des recherches appliquées à l’art préhistorique. Cette évolution vers des caractérisations objectives des composantes minérales, biologiques et techniques des représentations préhistoriques couplées à leurs supports s’accompagne d’une prise en compte croissante des contextes archéologiques et paléo-environnementaux. Tant sur le plan chronologique des datations que sur celui des données faunistiques ou pétrographiques régionales et sur le plan des comportements techniques et culturels, les représentations préhistoriques s’enracinent dans les recherches préhistoriques en général. Objectif du colloque La rencontre programmée au Musée de l’Homme de spécialistes français et étrangers des formes graphiques et plastiques de la préhistoire, spécialistes de l’image et de sa place dans l’évolution cérébrale des Sapiens, répondra pleinement aux exigences méthodologiques et aux débats scientifiques actuels. Elle se tiendra à l’écart des interprétations généralisantes et coupées des données réelles, fortement médiatisées, qui polluent continuellement le fondement scientifique des recherches consacrées aux représentations rupestres et mobilières de la Préhistoire, dans le monde. Une place importante sera donnée aux travaux concernant l’art paléolithique, pariétal, rupestre et mobilier en Europe, en étroite corrélation avec les recherches en cours dédiées aux comportements techniques et sociaux des Néandertaliens et des Hommes anatomiquement modernes de la Préhistoire qui ont peuplé conjointement le finistère de l’Eurasie. Parallèlement, des séries de communications seront axées sur des ensembles rupestres d’autres continents et sur des formes rupestres néolithiques et protohistoriques en Europe ; d’autres enfin aborderont les questionnements méthodologiques provoqués par les diverses nouvelles techniques d’analyse. Il devrait en ressortir une image renouvelée des Hommes préhistoriques et de leur évolution pendant le Pléistocène supérieur et l’Holocène, de la relation innovante de leurs comportements symboliques sur leurs comportements sociaux, techniques et économiques. Mot(s) clés libre(s) : art pariétal, art préhistorique, préhistoire
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Représentations préhistoriques, images du sens-Synthèse-débat
/ CERIMES, Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN
/ 19-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Muséum national d'Histoire naturelle
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Représentations préhistoriques : images du sens 17h10-17h55 - Synthèse-débatL’art préhistorique, ouverture directe sur les sociétés de Sapiens Les découvertes de grottes ornées spectaculaires, comme Chauvet, le problème de leur conservation, à Lascaux par exemple, la force expressive de figurines en ivoire, telle la Dame de Brassempouy, traversent la conscience collective que nous avons des sociétés préhistoriques par le prisme de l’art. Chargées d’esthétique, ces peintures et gravures sur parois rocheuses, tout comme ces statuettes, nous semblent proches de nos arts, alors que leurs auteurs, avec leurs outils de pierre et leurs modes de vie dans la Nature, nous semblent si définitivement différents. Ainsi, l’art, dégagé de l’évolution des techniques, des changements des modes de vie, des adaptations aux perpétuels bouleversements des climats et des milieux, paraît faire un lien unique de compréhension avec les auteurs préhistoriques des peintures, gravures et sculptures. Des recherches renouvelées au croisement de l’archéologie préhistorique, de la physicochimie des minéraux et des roches, des méthodes de datation. La variété des microanalyses devenues applicables aux représentations préhistoriques sans incidence sur leur conservation et leur intégrité d’une part, la diversité des techniques d’observation, d’analyse et de traitements des données d’autre part ont considérablement servi le développement des recherches appliquées à l’art préhistorique. Cette évolution vers des caractérisations objectives des composantes minérales, biologiques et techniques des représentations préhistoriques couplées à leurs supports s’accompagne d’une prise en compte croissante des contextes archéologiques et paléo-environnementaux. Tant sur le plan chronologique des datations que sur celui des données faunistiques ou pétrographiques régionales et sur le plan des comportements techniques et culturels, les représentations préhistoriques s’enracinent dans les recherches préhistoriques en général. Objectif du colloque La rencontre programmée au Musée de l’Homme de spécialistes français et étrangers des formes graphiques et plastiques de la préhistoire, spécialistes de l’image et de sa place dans l’évolution cérébrale des Sapiens, répondra pleinement aux exigences méthodologiques et aux débats scientifiques actuels. Elle se tiendra à l’écart des interprétations généralisantes et coupées des données réelles, fortement médiatisées, qui polluent continuellement le fondement scientifique des recherches consacrées aux représentations rupestres et mobilières de la Préhistoire, dans le monde. Une place importante sera donnée aux travaux concernant l’art paléolithique, pariétal, rupestre et mobilier en Europe, en étroite corrélation avec les recherches en cours dédiées aux comportements techniques et sociaux des Néandertaliens et des Hommes anatomiquement modernes de la Préhistoire qui ont peuplé conjointement le finistère de l’Eurasie. Parallèlement, des séries de communications seront axées sur des ensembles rupestres d’autres continents et sur des formes rupestres néolithiques et protohistoriques en Europe ; d’autres enfin aborderont les questionnements méthodologiques provoqués par les diverses nouvelles techniques d’analyse. Il devrait en ressortir une image renouvelée des Hommes préhistoriques et de leur évolution pendant le Pléistocène supérieur et l’Holocène, de la relation innovante de leurs comportements symboliques sur leurs comportements sociaux, techniques et économiques. Mot(s) clés libre(s) : art pariétal, art préhistorique, préhistoire
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Représentations préhistoriques, images du sens-Synthèse-débat
/ CERIMES, Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN
/ 19-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Muséum national d'Histoire naturelle
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Représentations préhistoriques : images du sens 12h20-12h35 - Synthèse-débat L’art préhistorique, ouverture directe sur les sociétés de Sapiens Les découvertes de grottes ornées spectaculaires, comme Chauvet, le problème de leur conservation, à Lascaux par exemple, la force expressive de figurines en ivoire, telle la Dame de Brassempouy, traversent la conscience collective que nous avons des sociétés préhistoriques par le prisme de l’art. Chargées d’esthétique, ces peintures et gravures sur parois rocheuses, tout comme ces statuettes, nous semblent proches de nos arts, alors que leurs auteurs, avec leurs outils de pierre et leurs modes de vie dans la Nature, nous semblent si définitivement différents. Ainsi, l’art, dégagé de l’évolution des techniques, des changements des modes de vie, des adaptations aux perpétuels bouleversements des climats et des milieux, paraît faire un lien unique de compréhension avec les auteurs préhistoriques des peintures, gravures et sculptures. Des recherches renouvelées au croisement de l’archéologie préhistorique, de la physicochimie des minéraux et des roches, des méthodes de datation. La variété des microanalyses devenues applicables aux représentations préhistoriques sans incidence sur leur conservation et leur intégrité d’une part, la diversité des techniques d’observation, d’analyse et de traitements des données d’autre part ont considérablement servi le développement des recherches appliquées à l’art préhistorique. Cette évolution vers des caractérisations objectives des composantes minérales, biologiques et techniques des représentations préhistoriques couplées à leurs supports s’accompagne d’une prise en compte croissante des contextes archéologiques et paléo-environnementaux. Tant sur le plan chronologique des datations que sur celui des données faunistiques ou pétrographiques régionales et sur le plan des comportements techniques et culturels, les représentations préhistoriques s’enracinent dans les recherches préhistoriques en général. Objectif du colloque La rencontre programmée au Musée de l’Homme de spécialistes français et étrangers des formes graphiques et plastiques de la préhistoire, spécialistes de l’image et de sa place dans l’évolution cérébrale des Sapiens, répondra pleinement aux exigences méthodologiques et aux débats scientifiques actuels. Elle se tiendra à l’écart des interprétations généralisantes et coupées des données réelles, fortement médiatisées, qui polluent continuellement le fondement scientifique des recherches consacrées aux représentations rupestres et mobilières de la Préhistoire, dans le monde. Une place importante sera donnée aux travaux concernant l’art paléolithique, pariétal, rupestre et mobilier en Europe, en étroite corrélation avec les recherches en cours dédiées aux comportements techniques et sociaux des Néandertaliens et des Hommes anatomiquement modernes de la Préhistoire qui ont peuplé conjointement le finistère de l’Eurasie. Parallèlement, des séries de communications seront axées sur des ensembles rupestres d’autres continents et sur des formes rupestres néolithiques et protohistoriques en Europe ; d’autres enfin aborderont les questionnements méthodologiques provoqués par les diverses nouvelles techniques d’analyse. Il devrait en ressortir une image renouvelée des Hommes préhistoriques et de leur évolution pendant le Pléistocène supérieur et l’Holocène, de la relation innovante de leurs comportements symboliques sur leurs comportements sociaux, techniques et économiques. Mot(s) clés libre(s) : art pariétal, art préhistorique, préhistoire
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Représentations préhistoriques, images du sens-Synthèse débat
/ CERIMES, Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN
/ 20-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Muséum national d'Histoire naturelle
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Représentations préhistoriques : images du sens11h50-12h30 - Synthèse débatL’art préhistorique, ouverture directe sur les sociétés de Sapiens Les découvertes de grottes ornées spectaculaires, comme Chauvet, le problème de leur conservation, à Lascaux par exemple, la force expressive de figurines en ivoire, telle la Dame de Brassempouy, traversent la conscience collective que nous avons des sociétés préhistoriques par le prisme de l’art. Chargées d’esthétique, ces peintures et gravures sur parois rocheuses, tout comme ces statuettes, nous semblent proches de nos arts, alors que leurs auteurs, avec leurs outils de pierre et leurs modes de vie dans la Nature, nous semblent si définitivement différents. Ainsi, l’art, dégagé de l’évolution des techniques, des changements des modes de vie, des adaptations aux perpétuels bouleversements des climats et des milieux, paraît faire un lien unique de compréhension avec les auteurs préhistoriques des peintures, gravures et sculptures. Des recherches renouvelées au croisement de l’archéologie préhistorique, de la physicochimie des minéraux et des roches, des méthodes de datation. La variété des microanalyses devenues applicables aux représentations préhistoriques sans incidence sur leur conservation et leur intégrité d’une part, la diversité des techniques d’observation, d’analyse et de traitements des données d’autre part ont considérablement servi le développement des recherches appliquées à l’art préhistorique. Cette évolution vers des caractérisations objectives des composantes minérales, biologiques et techniques des représentations préhistoriques couplées à leurs supports s’accompagne d’une prise en compte croissante des contextes archéologiques et paléo-environnementaux. Tant sur le plan chronologique des datations que sur celui des données faunistiques ou pétrographiques régionales et sur le plan des comportements techniques et culturels, les représentations préhistoriques s’enracinent dans les recherches préhistoriques en général. Objectif du colloque La rencontre programmée au Musée de l’Homme de spécialistes français et étrangers des formes graphiques et plastiques de la préhistoire, spécialistes de l’image et de sa place dans l’évolution cérébrale des Sapiens, répondra pleinement aux exigences méthodologiques et aux débats scientifiques actuels. Elle se tiendra à l’écart des interprétations généralisantes et coupées des données réelles, fortement médiatisées, qui polluent continuellement le fondement scientifique des recherches consacrées aux représentations rupestres et mobilières de la Préhistoire, dans le monde. Une place importante sera donnée aux travaux concernant l’art paléolithique, pariétal, rupestre et mobilier en Europe, en étroite corrélation avec les recherches en cours dédiées aux comportements techniques et sociaux des Néandertaliens et des Hommes anatomiquement modernes de la Préhistoire qui ont peuplé conjointement le finistère de l’Eurasie. Parallèlement, des séries de communications seront axées sur des ensembles rupestres d’autres continents et sur des formes rupestres néolithiques et protohistoriques en Europe ; d’autres enfin aborderont les questionnements méthodologiques provoqués par les diverses nouvelles techniques d’analyse. Il devrait en ressortir une image renouvelée des Hommes préhistoriques et de leur évolution pendant le Pléistocène supérieur et l’Holocène, de la relation innovante de leurs comportements symboliques sur leurs comportements sociaux, techniques et économiques. Mot(s) clés libre(s) : art pariétal, art préhistorique, préhistoire
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