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2 - Conférence « Le capital au XXIe siècle. Dialogue avec les historiens et les sociologues »
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 02-04-2014
/ Canal-u.fr
STANZIANI Alessandro, PIKETTY Thomas
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« Le capital au XXIe siècle. Dialogue avec les historiens et les sociologues »
Conférence-débat autour de l’ouvrage, « Le Capital au XXIe siècle », de Thomas Piketty, en présence de l’auteur.
Intervenants : Katia Béguin (EHESS), Michel Forsé (CNRS), Alessandro Stanziani (EHESS). Cet évènement est animé par Sébastien Lechevalier (EHESS).
conférence organisée par les Cercles de formation de l’EHESS Mot(s) clés libre(s) : capital, economie
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Inégalités et redistribution en France au XXe siècle
/ UTLS - la suite
/ 11-04-2002
/ Canal-U - OAI Archive
PIKETTY Thomas
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Il s'agira de dresser le tableau d'un siècle d'inégalités en France et de montrer que contrairement à une idée reçue, l'inégalité des salaires y est restée sensiblement la même tout au long du 20e siècle. Le pouvoir d'achat a été multiplié par 5, mais la hiérarchie n'a pratiquement changé. L'inégalité totale des revenus a fortement diminué au cours des années 1914-1915, mais cette baisse est due pour l'essentiel aux chocs subis par les revenus du capital (destruction, inflation, crise des années 1930), et non pas à un processus économique « naturel ». La concentration des fortunes et des revenus du capital n'a par la suite jamais retrouvé le niveau astronomique qui été le sien à la veille de la première Guerre mondiale. L'impact de l'impôt progressif sur l'accumulation et la reconstitution de patrimoines importants semble avoir prévenu le retour à une société de rentiers. En l'absence de ces chocs et de l'impôt progressif, il est probable que la France n'aurait pas quitté de sitôt le sommet inégalitaire du début du siècle. Je me fonderai notamment sur une exploitation systématique des sources fiscales permettant de couvrir l'ensemble du siècle (déclarations de revenus, de salaire et de successions). J'analyserai également l'évolution de la perception de ces inégalités de 1901 à 1998 (« fin des rentiers », « montée des cadres »
), ainsi que celle des discours et programmes politiques en matière de redistribution. La question des inégalités apparaît dès lors comme une véritable grille de lecture de l'histoire générale de la France au 20e siècle. Mot(s) clés libre(s) : capital, économie, impot
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Inégalités et redistribution en France au XXe siècle
/ UTLS - la suite
/ 11-04-2002
/ Canal-u.fr
PIKETTY Thomas
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Il s'agira de dresser le tableau d'un siècle d'inégalités en France et de montrer que contrairement à une idée reçue, l'inégalité des salaires y est restée sensiblement la même tout au long du 20e siècle. Le pouvoir d'achat a été multiplié par 5, mais la hiérarchie n'a pratiquement changé. L'inégalité totale des revenus a fortement diminué au cours des années 1914-1915, mais cette baisse est due pour l'essentiel aux chocs subis par les revenus du capital (destruction, inflation, crise des années 1930), et non pas à un processus économique « naturel ». La concentration des fortunes et des revenus du capital n'a par la suite jamais retrouvé le niveau astronomique qui été le sien à la veille de la première Guerre mondiale. L'impact de l'impôt progressif sur l'accumulation et la reconstitution de patrimoines importants semble avoir prévenu le retour à une société de rentiers. En l'absence de ces chocs et de l'impôt progressif, il est probable que la France n'aurait pas quitté de sitôt le sommet inégalitaire du début du siècle. Je me fonderai notamment sur une exploitation systématique des sources fiscales permettant de couvrir l'ensemble du siècle (déclarations de revenus, de salaire et de successions). J'analyserai également l'évolution de la perception de ces inégalités de 1901 à 1998 (« fin des rentiers », « montée des cadres »
), ainsi que celle des discours et programmes politiques en matière de redistribution. La question des inégalités apparaît dès lors comme une véritable grille de lecture de l'histoire générale de la France au 20e siècle. Mot(s) clés libre(s) : économie, capital, impot
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Le capital au XXIe siècle. Comparaisons internationales
/ Serge BLERALD, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 21-05-2014
/ Canal-u.fr
PAUGAM Serge, BOYER Robert, COGNEAU Denis, PIKETTY Thomas, LECHEVALIER Sébastien, ANDERSSON Jenny
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Conférence-débat autour de l’ouvrage, « Le Capital au XXIe siècle », de Thomas Piketty, en présence de l’auteur.
Intervenants :
Jenny Andersson, CNRS-Sciences-Po
Robert Boyer, Institut des Amériques
Denis Cogneau, PSE-IRD
Serge Paugam, EHESS-CMH
Modérateur: Sébastien Lechevalier, EHESS,
Organisateur : conférence organisée par les Cercles de formation de l’EHESS Mot(s) clés libre(s) : économie, mondialisation, capital, inégalité
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Ralliements de gauche au césarisme
/ Jeanne MENJOULET
/ 02-05-2013
/ Canal-u.fr
ORY Pascal, PERRAUD Antoine, PIGENET Michel
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Pascal Ory et Michel Pigenet, du CHS (Centre d'histoire sociale du XXe siècle : Paris I-CNRS), réunis par Françoise Blum et interrogés par Antoine Perraud pour Mediapart, évoquent ce qu'enseignent les crises du capitalisme : comment l'économique détermine du social, qui met en branle du politique et du culturel. Mot(s) clés libre(s) : capitalisme, action sociale, economie
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L'objet populisme
/ Jeanne MENJOULET
/ 02-05-2013
/ Canal-u.fr
ORY Pascal, PERRAUD Antoine, PIGENET Michel
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Pascal Ory et Michel Pigenet, du CHS (Centre d'histoire sociale du XXe siècle : Paris I-CNRS), réunis par Françoise Blum et interrogés par Antoine Perraud pour Mediapart, évoquent ce qu'enseignent les crises du capitalisme : comment l'économique détermine du social, qui met en branle du politique et du culturel. Mot(s) clés libre(s) : capitalisme, action sociale, economie
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Cadre national et mondialisation
/ Jeanne MENJOULET
/ 02-05-2013
/ Canal-u.fr
ORY Pascal, PIGENET Michel, PERRAUD Antoine
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Pascal Ory et Michel Pigenet, du CHS (Centre d'histoire sociale du XXe siècle : Paris I-CNRS), réunis par Françoise Blum et interrogés par Antoine Perraud pour Mediapart, évoquent ce qu'enseignent les crises du capitalisme : comment l'économique détermine du social, qui met en branle du politique et du culturel. Mot(s) clés libre(s) : capitalisme, action sociale, economie
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Le pouvoir financier
/ Mission 2000 en France
/ 09-12-2000
/ Canal-U - OAI Archive
ORLEAN André
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Spéculations boursières, OPA, instabilités monétaires, fonds de pension, globalisation des marchés, inflation des prix d'actifs : le pouvoir financier éclate au grand jour. C'est là un constat banal. Pour aller plus loin et comprendre ce que sont les ressorts véritables de ce nouveau pouvoir, il faut au préalable analyser la manière dont se forment les prix sur les marchés financiers. Sur ce point, les hypothèses divergent. Pour la théorie économique " orthodoxe ", les cours des actions sont le reflet de la situation objective des firmes. Une analyse des évolutions boursières depuis un siècle nous conduira à une autre hypothèse : les prix sont l'expression des croyances des marchés. Cette théorie qui met l'accent sur le rôle de l'opinion voit dans le pouvoir financier contemporain un pouvoir d'essence " médiatique ". Les acteurs de ce nouveau pouvoir, ce sont les investisseurs institutionnels, ceux qui gèrent l'épargne collective des ménages, au premier rang desquels on trouve les fameux fonds de pension. Ils expriment les intérêts d'un grand nombre d'actionnaires minoritaires. En conclusion, on dira quelques mots du paradoxe d'un pouvoir qui serait aux mains des actionnaires minoritaires. Mot(s) clés libre(s) : bourse, capital, finances, investissement, spéculation
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Le pouvoir financier
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 09-12-2000
/ Canal-u.fr
ORLEAN André
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Spéculations boursières, OPA, instabilités monétaires, fonds de pension, globalisation des marchés, inflation des prix d'actifs : le pouvoir financier éclate au grand jour. C'est là un constat banal. Pour aller plus loin et comprendre ce que sont les ressorts véritables de ce nouveau pouvoir, il faut au préalable analyser la manière dont se forment les prix sur les marchés financiers. Sur ce point, les hypothèses divergent. Pour la théorie économique " orthodoxe ", les cours des actions sont le reflet de la situation objective des firmes. Une analyse des évolutions boursières depuis un siècle nous conduira à une autre hypothèse : les prix sont l'expression des croyances des marchés. Cette théorie qui met l'accent sur le rôle de l'opinion voit dans le pouvoir financier contemporain un pouvoir d'essence " médiatique ". Les acteurs de ce nouveau pouvoir, ce sont les investisseurs institutionnels, ceux qui gèrent l'épargne collective des ménages, au premier rang desquels on trouve les fameux fonds de pension. Ils expriment les intérêts d'un grand nombre d'actionnaires minoritaires. En conclusion, on dira quelques mots du paradoxe d'un pouvoir qui serait aux mains des actionnaires minoritaires. Mot(s) clés libre(s) : spéculation, investissement, bourse, capital, finances
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Histoire politique et administrative de Paris au XXème et XXIème siècle
/ UTLS - la suite
/ 27-10-2003
/ Canal-U - OAI Archive
NIVET Philippe
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L'objectif de la conférence sera de mettre en relation l'histoire politique et l'histoire administrative de Paris, le comportement des Parisiens et le statut de la capitale. Le débat lancé au cours de l'été 2003 par les élus UMP de Paris sur la possibilité d'une réforme du statut administratif de la capitale n'est qu'un nouvel avatar des liens entre l'histoire politique et l'histoire administrative de Paris que l'on observe tout au long du XXe siècle. Lorsque sont organisées à Paris les élections municipales de 1900, l'administration de la capitale est régie par la loi du 14 avril 1871. Celle-ci, prise par l'Assemblée à majorité monarchiste élue le 8 février 1871, traduit la défiance à l'égard de la ville rebelle, renforcée par l'épisode de la Commune. Les 80 conseillers municipaux sont élus dans le cadre des quartiers (un par arrondissement), le Conseil municipal ne désigne pas un maire, mais un président, renouvelable théoriquement à chaque session. Le pouvoir exécutif revient aux deux préfets, préfet de la Seine et préfet de police. Le découpage de la ville en 80 quartiers et le préfet de la Seine ont une égale raison d'être : enlever à la capitale toute fonction politique et faire du quartier le garant d'un apolitisme municipal. Les partisans d'une évolution du statut de Paris, les « municipalistes parisiens », fort actifs lorsque l'on passe de la « République des ducs » à la « République des républicains », connaissent un échec dans les années 1880. La grande loi municipale de 1884 ne concerne pas Paris. Le passage à droite de la majorité du Conseil municipal, en deux étapes, 1900 et 1909, conforte les dirigeants de la IIIe République, où les radicaux jouent désormais un rôle essentiel, dans leur défiance à l'égard de la capitale, qui sera renforcée par la participation des conseillers municipaux nationalistes aux manifestations du 6 février 1934. Aucune libéralisation du statut de la capitale n'est acquise entre les deux guerres. Bien au contraire, des décrets-lois pris en 1939 limitent les prérogatives du Conseil municipal. La loi du 16 octobre 1941, qui dote la Ville de Paris d'une nouvelle organisation administrative, limite encore les pouvoirs du Conseil municipal, désormais nommé. A la Libération, les représentants du Paris qui « s'est libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France » (de Gaulle) espèrent une évolution du statut administratif de la capitale. Mais, déjà soucieux, pendant la clandestinité, de nommer des préfets qui pourraient contrer un Comité Parisien de la Libération où les « révolutionnaires » sont prépondérants, le pouvoir gaulliste ne veut pas risquer de donner des libertés municipales complètes à Paris et de se retrouver ensuite avec un pouvoir municipal dominé par les communistes, puissants également dans les comités locaux de libération. C'est pourquoi, à quelques ajustements près, le statut administratif de la capitale ne connaît pas d'évolution en 1944-1945. L'opposition frontale entre les gaullistes, qui obtiennent la majorité absolue au Conseil municipal en 1947, et les gouvernements de la IVe République ne favorise ensuite nullement une évolution, alors que se développe un discours antiparisien dont témoigne le livre de Jean-François Gravier Paris et le désert français. C'est donc la Ve République qui, finalement, va permettre à la capitale de retrouver de plus grandes prérogatives municipales. Les majorités municipale et nationale coïncident globalement et l'écrasante victoire des gaullistes parisiens aux élections législatives de 1962 renforce la majorité nationale. Le rapporteur général du budget, le gaulliste Christian de la Malène après 1965, devient un personnage puissant auprès du préfet. L'initiative d'une loi modifiant en profondeur le statut de la capitale ne revient pourtant pas aux gaullistes, assez réticents, à l'image du Premier ministre Jacques Chirac, mais aux giscardiens, dont le leader parisien, Jacques Dominati, mène une ardente campagne en ce sens. Elle aboutit au vote de la loi du 31 décembre 1975, rendant le droit à la capitale de désigner un maire. Sans doute Valéry Giscard d'Estaing espérait-il que l'un des siens puisse accéder à cette fonction. Cette ambition est déçue. A l'issue du vif affrontement entre Michel d'Ornano et Jacques Chirac aux municipales de 1977, c'est le président du nouveau RPR qui s'installe à l'Hôtel de Ville. Après la victoire de la gauche en 1981, le maire de Paris apparaît comme le chef de file de l'opposition. Ce n'est donc pas sans arrière-pensées politiques que le pouvoir socialiste fait voter la loi « PLM » créant des mairies d'arrondissement pour tenter d'affaiblir la mairie centrale. L'opération échoue, les élections municipales de 1983 et de 1989 permettant à Jacques Chirac de réaliser « le grand chelem ». L'Hôtel de Ville est la base de la reconquête de l'Elysée, réussie en 1995, mais cette date marque le début d'une nouvelle phase dans l'histoire politique de la capitale. La perte de six arrondissements, la contestation dans les rangs de sa propre majorité du nouveau maire, Jean Tiberi, sont le prémices de l'affaiblissement de la droite parisienne. Aux premières élections du XXIe siècle, Paris bascule à gauche et le sénateur socialiste Bertrand Delanoë en devient le nouveau maire. La capitale est à nouveau en opposition politique avec la majorité nationale, d'où peut-être les propositions de l'été 2003
Mot(s) clés libre(s) : capitale, conseil municipal, histoire politique, paris, statut administratif, villes (administration)
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